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Le culte de
l’ « huile de pierre »

Le culte de l’ « huile de pierre » fut en faveur dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité. Cette « huile de pierre » est déjà mentionnée dans les textes bibliques les plus anciens. C’est sous forme de bitume que les hydrocarbures naturels furent d’abord connus. Dans la Genèse, dieu enseogne à Noé d’enduire son arche « de bitume en dedans et en dehors ». Les bâtisseurs de la zigourat de Babylone (tour de Babel) se seraient aussi servis de bitume comme mortier et l’on dit que les roi de Sodome et de Gomorrhe seraient tombés dans des puits de bitume au cours de leur fuite. Quant à Moïse, il aurait été confié au fleuve dans une corbeille de papyrus enduite d’asphalte et de poix (l’asphalte et le bitume sont de la même famille géologique que le pétrole).

Le Proche Orient était, comme on le sait, très riche en pétrole pâteux ou solidifié (asphalte et bitume). On y trouvait également des nappes superficielles d’hydrocarbures liquides et gazeux. Ces variétés de pétrole étaient bien connues des habitants de la Mésopotamie. A Suse, les proto-Elamites utilisaient déjà du bitume pour sceller les outils de pierre dans des manches en bois tandis que les Chaldéens en usaient pour imperméabiliser terrasses et citernes. La ville d’Ur en faisait une telle consommation que les Arabes la surnommaient « Mugheir », autrement dit « la bitumée ».

Le naphte, hydrocarbure liquide naturel, fut aussi employé pour le chauffage et l’éclairage. Quant Alexandre le Grand s’empara de Babylone, il fit illuminer la ville en faisant enflammer des caniveaux remplis de naphte le long des rues de la ville. A Bagdad, on s’éclairait essentiellement au naphte et très peu à la chandelle tandis que dans la région de Bakou, on faisait la cuisine sur des « feux naturels » alimentés par le pétrole qui suintait au niveau du sol. On s’y éclairait même avec la flamme que l’on faisait apparaître au bout d’un tube simplement enfoncé dans le sol (par où l’on récoltait le gaz ui alimentait la flamme).

Par la suite, le naphte fut utilisé comme arme de guerre. Il était à la base des fameux « feux grégeois » (le « feu mède » des Grecs). En 673, presque au faîte de leur expansion conquérante, les « cavaliers d’Allah » assiégèrent Constantinople. Le coran – qui venait juste d’être codifié – enseignait au combattant musulman de « harceler ses adversaires » jusqu’à ce que « la religion de dieu fut bien assise », de les « tuer tous, où qu’ils fussent trouvés, jusqu’à ce qu’il n’y eut plus qu’une seule religion » (c’est, aujourd’hui encore, le credo de tous les « bons musulmans »).

La flotte musulmane – que commandait le calife Moaviah – vint donc bloquer Constantinople dont la chute paraissait inéluctable. Cependant, un transfuge d’origine syrienne nommé Callinicos proposa à l’empereur Constantin IV le secret des « feux qui donnent la victoire ». Sur ses conseils, l’empereur chrétien fit construire des navires spécialement conçus pour la nouvelle arme. Ils étaient dotés de tubes destinés à lancer des marmites incendiaires bourrées d’un bitume que l’on faisait venir de la mer Caspienne (région de Bakou). A Cyzique, où elle était basée, la flotte musulmane faillit être totalement anéantie par cette arme. Terrifiés, les arabo-musulmans levèrent le siège. Ils ne devaient pas se remettre de cette défaite maritime, aussi lourde de conséquence que le sera, sur terre, la défaite de Poitiers. Il faudra attendre l’an 1249, lors du siège de Damiette, pour voir les Arabes recourir aux armes incendiaires à base de pétrole.

Les Perses étaient à ce point émerveillés par les vertus des hydrocarbures qu’ils en avait fait un élément de leur religion. Dans les temples du culte mazdéen de la rive occidentale de la Caspienne, on pouvait voir brûler des « flammes éternelles » au sommet de colonnes creuses ainsi que des « fontaines ardentes » devant lesquelles les naïfs pèlerins venaient se prosterner. Par la suite, c’est la Perse toute entière qui se convertit à ce culte du feu.

Puis vinrent les Arabes islamisés qui sommèrent les Perses de renoncer à leurs anciens cultes. Ils furent les premiers à ne pas respecter les temples du feu et firent éteindre les flammes éternelles, considérées comme « sataniques ». Mais quelques réfractaires – nommés « Guèbres » - s’évertuèrent à sauver un certain nombre de feux sacrés. Ceux qui émigrèrent en Inde pour échapper aux musulmans – les « Parsis » - entretinrent farouchement la religion de leurs ancêtres.

Il est intéressant de constater que, si les anciens Arabes (ceux d’avant l’islam) furent sans doute séduits par les aspects « miraculeux » de l’huile de pierre, les musulmans commencèrent par mépriser et diaboliser le liquide qui allait, au XXe siècle, être à l’origine de leur « bonne fortune ». Et aujourd’hui, c’est grâce aux revenus du pétrole qu’ils financent la propagande islamique et leur éternelle « guerre sainte » ! ! !