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Cet article paru dans « L’Express » (3 Octobre 2002) pose bien le problème de l’incivilité dans les écoles mais n’insiste pas assez sur le fait que la toute grande majorité de ces « caïds en herbe » sont issus de l’immigration et, presque toujours, de familles musulmanes. La plupart sont Maghrébins, Turcs ou originaires de pays fortement islamisés d’Afrique noire ou d’Asie. Et quand ils ne sont pas musulmans, ils s’efforcent de copier ceux qui le sont.
Ces gamins ne font que reproduire les discours et le comportement des « grands frères ». Ce sont des terroristes en puissance et il importe de les rééduquer au mieux. Pour ce faire, et si leurs familles refusent d’assumer leurs responsabilités (ou ne sont pas en mesure de le faire), il faut suspendre le versement des allocations familiales (et allocations connexes) tout en transférant les mineurs concernés (quel que soit leur âge) dans des établissements spécialement adaptés à la rééducation des inadaptés sociaux et des jeunes délinquants.

Les caïds des récrés

Dès le primaire, les actes d'incivilité se multiplient.
Un problème qui ne devrait pas concerner que les enseignants

L'institutrice l'a prié d'ôter sa casquette. Le gamin, 10 ans tout juste, a répondu par une bordée d'insanités - « Je te nique ! », « Salope ! », « Raciste !» - en lui renvoyant la porte dans la figure. Il a fallu le secours d'un collègue pour neutraliser le Jeune Malien.
Pascale Pecqueux, directrice d'école dans le Val-d'Oise, a d'abord songé à porter plainte. Puis l'enseignante s'est ravisée, estimant qu'il ne fallait pas « en rajouter ». Elle a signalé l'agression au rectorat et consigné les faits dans le logiciel mis en service par l'Education nationale l'an dernier. Mais d'autres n'ont pas sa patience- Afin de « briser le silence », le directeur d'une école des quartiers Nord de Marseille vient de porter plainte contre un gosse de 9 ans qui l'avait insulté et boxé alors qu'il tentait de le ceinturer au cours d'une bagarre.
Phénomène rarissime il y a encore cinq ans, la violence se propage dans les cours de récré, et ce dès l'école maternelle. Si les agressions demeurent à l'école primaire 20 fois inférieures en nombre à celles recensées au collège ou au lycée, 2 387 actes de violence ont toutefois été comptabilisés entre septembre 2001 et février 2002, dont 60 % d'insultes et de violences physiques. Dans un quart des cas, les auteurs sont les élèves, et dans un tiers, les familles. « Des petits de 8-9 ans adoptent aujourd'hui les comportements que l'on observait naguère chez leurs aînés de 14 ans », commente Rémi Casanova, directeur du Centre de recherche, de réflexion et d'action sur les violences. L'agressivité a surtout augmenté envers les adultes, qui ne sont plus considérés comme intouchables.
Bien sûr, les écoles classées en zone d'éducation prioritaire (ZEP), où la précarité et les difficultés d'intégration des familles immigrées rejaillissent sur l'établissement, sont les plus touchées. Toutefois, d'après les études menées depuis dix ans par Rémi Casanova, dans toute la France, environ 1 écolier sur 3 fait preuve d'agressivité larvée :
haussements d'épaules face au maître, regards provocants, ramponneaux furtifs ou brimades à rencontre des plus faibles ; 1 sur 10 insulte les adultes. Les coups restent - tout de même - l'exception. Mais Pascale Pecqueux connaît des « terreurs » de 5 ans. « De vraies bombes ! confesse l'institutrice- Ils arrivent en bande dès la maternelle, répondent quand on leur donne des ordres, refusent de s'asseoir. » La plainte est-elle la solution ? « Une sanction, juridique ou non, ne sert à rien si elle n'est pas comprise par l'élève et les parents », prévient Rémi Casanova. Comme le martèlent les spécialistes, le dialogue avec les familles, le soutien psychologique - souvent réduit, faute de personnel -et une pédagogie axée sur la responsabilité et les règles de la vie en commun, doivent y être associés. Un fardeau que l'école aimerait partager plus souvent avec les municipalités, les associations ou les éducateurs. Claire Chartier