La colonisation de l'Europe

La colonisation de l'Europe, e-book

"La colonisation de l'Europe" a été publié par Guillaune Faye en 2000 aux Editions Æncre 12, rue de La Sourdière, 75001 Paris
Tél. 01 42 86 06 92 Fax 01 42 86 06 98.
I.S.B.N.2-911202-30-9
Illustration de couverture : La Bataille de Poitiers de Charles STEUBEN
Consultable gratuitement au format .pdf sur www.colonisation-de-l-europe.fr.st et en vente sous forme de livre imprimé sur ce même site.

TABLE DES MATIÈRES

AVERTISSEMENT ... 4

INTRODUCTION
Une symphonie espagnole ... 6

CHAPITRE I
Les mécanismes de la colonisation et de la submersion démographique ... 9
L'implacable logique des chiffres ... 9
Un désastre démographique ... 12
Casser le thermomètre pour ne pas savoir. Un travail de désinformation ... 13
Une colonisation "par le bas", très différente de l'ancien colonialisme européen ... 15
L'immigrationnisme des politiciens ... 17
Le cercle vicieux des régularisations ... 19
L'imposture du droit des "sans-papiers" ... 20
Quand les clandestins deviennent inexpulsables ... 22
Contre le fatalisme, penser l'impensable ... 25
Le scénario-catastrophe ... 26
Guérilla ethnique et expulsions territoriales des Européens ... 28
Black mic-mac et droit du sol ... 30
Les collaborateurs de la colonisation ... 30
Fragilité humanitaire de l'opinion face aux clandestins ... 35


CHAPITRE II
L'Europe inconsciente ... 38

La menace démographique et géopolitique de l'Afrique du Nord ... 38
La possibilité d'un condominium américano-islamique sur l'Europe ... 39
Le projet délirant et suicidaire d'unir le Maghreb a l'Union européenne ... 40
Le sort de la France ne réveille pas les autres Européens ... 42
Contre les nationalismes européens, pour le nationalisme européen ... 44


CHAPITRE III
L'utopie communautariste et multiethnique ... 46

Communautarisme ou assimilation ? Les cafouillages de l'idéologie dominante ...46
Critique des positions de l'actuelle Nouvelle Droite ... 47
Le communautarisme, pur produit de l'intellectualisme ... 55
L'imposture de la théorie de la "double appartenance" ... 56
Responsabilisation des jeunes afro-maghrébins est-elle possible ? ... 58
Pourquoi l'intégration républicaine ne fonctionne pas non plus ... 60
Le communautarisme et le favoritisme d'état envers les immigrés ... 64
Communautarisme et racisme africains ... 66


CHAPITRE IV
L'islam a la conquête de l'Europe ... 69

L'islamisation de l'Lurope est inacceptable ... 69
De l'intolérance et de la ruse de l'islam ... 70
Une religion de conquête universelle par la violence ... 73
L'impératif absolu de la guerre sainte ... 80
Une tradition terroriste ... 83
Les Etats européens cèdent devant l'islam ... 84
Quand la République déroge a la laïcité ... 86
Politisation des musulmans et danger d'un parti islamique ... 88
L'hypocrisie des défenseurs d'un "islam tolérant et laïc" ... 91
Islamolatres de droite, chrétiens ou païens ... 94
Conclusion : pourquoi il faut combattre l'islam et l'éradiquer d'Europe ... 98


CHAPITRE V
De la délinquance a la guerre civile ethnique ... 99

L'explosion de la délinquance ethnique ... 99
Légitimation de la criminalité et encouragement de la délinquance..102
Quelles sont les causes de la surdélinquance des immigrés ? ... 103
L'engrenage de la guerre civile ... 106
Le refus de la répression et le mythe de la prévention ... 111
Une stratégie de la tension. La délinquance n'est pas spontanée ... 114
L'excuse des bavures policières et des crimes racistes ... 115
La répression totale a l'américaine serait-elle efficace ? ... 117
Visages de l'avant-guerre, la montée des périls ... 119


CHAPITRE VI
L'immigration détruit l'école publique ... 128

La logique du chaos ... 128
La loi de la jungle ... 129
La racialisation de l'école ... 130
Désintégration sociale et usine a cancres ... 131
Des solutions farfelues et discriminatoires ... 134


CHAPITRE VII
La nouvelle question raciale et ethnique ... 136

Psychanalyse d'un secret de famille ... 136
Tribalisation et racialisation de la société : vers l'apartheid ? ... 141
Le métissage, valeur suprême ... 142
Pourquoi la question raciale est devenue une question religieuse... 144
Le socle des civilisations est d'abord anthropo-biologique ... 146
Les méfaits du chaos ethnique ... 149
Privilège racial et péché originel de racisme ... 151
Dévirilisation des Européens, bestialisation des Africains ... 153
Lapsus et obscurantisme de la théologie antiraciste ... 155
Retour au réel et au bon sens, aux forces de la vie ... 157


CHAPITRE VIII
Tabous et mensonges ... 162

Les onze clichés et idées fausses sur l'immigration et l'islam ... 162
L'illusion de la "politique de la ville" ... 167
Le faux prétexte de l'exclusion ... 170
Le mythe de l'apport et de l'insertion socio-économique des immigrés ... 171
La ridicule "mobilisation contre la violence" ... 173
La prétendue "soif d'intégration" des "jeunes" ... 174
Ils coûtent cher ... 177
Deux poids, deux mesures : l'impunité et les privilèges des immigrés ... 178
La légende des "immigrés, premières victimes de la criminalité" ... 185
On redoute, mais on nie une éventuelle guerre ethnique ... 186
La valorisation forcée des "cultures" allogènes ... 188
L'imposture humanitaire contre l'humanisme classique, éloge de l'ethnocentrisme ... 191
L'erreur ethnopluraliste défense de l'ethnocentrisme ... 195


CHAPITRE IX
Quelles solutions ? ... 202

Le principe de la reconquête ... 202
Les solutions impraticables et trop tardives ... 203
La nécessité d'une crise majeure ... 209
Les scénarios possibles ... 212
Le scénario de la Reconquista ... 213


CONCLUSION
Exhortations a la jeunesse européenne ... 216

La force du Cid ... 216
Les valeurs fondamentales ... 218
Le risque de démobilisation par les théoriciens de l'actuelle Nouvelle Droite ... 223

Extraits :

AVERTISSEMENT
Beaucoup m'ont dissuadé d'écrire ce livre. Il allait m'attirer des ennuis. Il ne faut pas dire les choses comme elles sont, c'est dangereux, vous comprenez ? J'aurais pu livrer un essai illisible et pseudo-philosophique, ou vaguement sociologique sur les vertus comparées de l'assimilation, de l'intégration et du communautarisme. Mais l'intellectualisme bourgeois ne m'intéresse pas. Aborder les questions essentielles, affronter le système, jouer la carte de la rébellion - et de la vérité -, c'est vrai, c'est risqué. Mais c'est porteur. Comme le proclamait Alexandre Soljénitsyne dans une interview au Washington Post durant son exil américain : « Si la plume n 'est pas un poignard, elle ne vaut rien. »
Le pari de la dissidence est aujourd'hui le plus fécond. C'est celui de la pensée radicale, que j'ai expliqué dans mon précédent essai, l'Archéo futurisme. Il s'agit d'en revenir - loin de tout extrémisme - à la racine des choses, à attaquer les questions majeures de l'époque. On ne débat pas du sexe des Anges quand les barbares assiègent Constantinople. Or, la question majeure de l'époque, c'est bel et bien la plus visible, la plus éclatante, celle dont tout le monde a peur de parler - évidemment - qu'on aborde qu'à demi-mot et à voix basse, c'est-à-dire la colonisation de peuplement que subit l'Europe de la part de peuples maghrébins, africains et asiatiques et qui se double d'une entreprise de conquête du sol européen par l'islam. Ce n'est pas une curiosité politique, c'est un événement historique tonitruant, sans aucun précédent dans l'histoire européenne, aussi loin que porte la mémoire. Il s'agit d'abord d'en prendre acte, d'éveiller les consciences à ce fait capital. Non pas pour l'admettre et "faire avec". Mais pour le refuser et entamer le débat sur la manière de le combattre et de renverser la vapeur.
Ce processus funeste vient bien entendu s'ajouter et se combiner à l'assujettissement culturel et stratégique de l'Europe aux Etats-Unis d'Amérique. J'essaierai de montrer dans cet essai, en accord complet avec les thèses d'Alexandre del Valle, qu'il est rigoureusement stupide de croire que l'islamisation nous préservera de l'américanisation ; les deux processus de déculturation marchent la main dans la main. De même que le chaos ethnique qui guette l'Europe sert les causes conjointes de l'islamisme et de l'américanisme. Ceux qui s'imaginent, par de subtiles contorsions intellectualistes, que l'islam vaut mieux que l'américanisation succombent à ce désordre mental grave qu'on appelle l'oubli de soi, le renoncement à être, l'amnésie historique. Ceux qui embrassent l'islam sous prétexte qu'il porte des valeurs "traditionnelles" et anti-américaines choisissent un ennemi pour un autre, abdiquent leur identité européenne et se montrent impuissants à trouver en eux-mêmes les ressources de la renaissance. Pourquoi aller chercher dans une religion profondément étrangère des ressources morales et des racines alors que, depuis Homère, les nôtres inondent toute la civilisation européenne ?
Il faut maintenant mettre en pratique cette stratégie de la pensée radicale. Il y a urgence. Le feu est à la demeure. Il ne s'agit pas de faire du folklore, ni d'insulter, ni de sombrer dans des délires haineux, ou dans le racisme de bas étage, il s'agit d'affirmer. De s'affirmer avec rigueur et détermination et de défendre le droit imprescriptible des Européens à demeurer eux-mêmes, droit qu'on leur dénie, mais qu'on accorde à tous, les peuples du monde. Il s'agit de combattre ce mal qui nous ronge, l'ethnomasochisme, comme de dénoncer ceux, qui par ressentiment ou vengeance, entendent défigurer l'Europe.

INTRODUCTION

UNE SYMPHONIE ESPAGNOLE

Immigration mal contrôlée ? Travailleurs étrangers en surnombre ? Naissance tumultueuse et "sympa" d'une société multiraciale dans un "village global" planétaire cosmopolite et pacifié par Internet ? Non. Ce sont des rêveries angéliques d'intellectuels sans culture historique, sans mémoire, sans réalisme, sans prescience. Colonisation de peuplement et stratégie d'occupation définitive de l'Europe de l'ouest par les masses du Sud et de l'Orient en majorité musulmanes : voilà ce que nous vivons. Et nous ne le vivrons pas pacifiquement.

Les chiffres sont hallucinants. Trois, seulement : 25% des 5-20 ans en France sont déjà d'origine extra-européenne. En 2010, l'islam sera la première religion pratiquée dans l'Hexagone. 75% des actes de délinquance violente en 1998 sont le fait de Maghrébins ou d'Africains. Sources discrètes ; INSEE et ministère de l'Intérieur. Ces informations, les médias vous les cachent soigneusement et les statisticiens cassent le thermomètre. Mais le spectacle de la rue renseigne le peuple sur ce qu'on lui dissimule. L'invasion s'accomplit autant par les maternités que par les frontières ouvertes. D'ailleurs, la droite molle et la gauche folle parlent - de moins en moins de "fantasme" quand on évoque la réalité. Elles minimisent, elles interprètent, elles rassurent. Comme un mauvais médecin qui raconte à un cancéreux qu'il souffre d'un refroidissement passager. Or, ce sont les bobards qui sont passagers.

Les experts et les idéologues, qu'ils soient intégrationnistes ou com-munautaristes, de droite ou de gauche, cherchent à rassurer, à rationaliser "tout se passera bien, nous ne serons pas submergés, vive la société pluriethnique décontractée". L'aveuglement est total. L'implacable logique démographique accomplit rapidement son oeuvre mathématique. Comme la volonté de nous conquérir, souvent avouée par ses auteurs mais ignorée de l'opinion.

Beaucoup de leaders arabes et musulmans, qu'ils soient installés en Europe ou à l'étranger, souhaitent et planifient stratégiquement la colonisation irrémédiable et l'occupation définitive de nos nations. Certains parlent même de "guerre sainte" (djihad) en Europe. C'est une vengeance, une réponse aux Croisades et au colonialisme européen. Mais on y devine également l'expression de la nouvelle volonté de puissance de l'islam, associée à un ressentiment ethnique implicite. Les autres peuples du Sud et de l'Orient s'engouffrent dans la brèche. Mot d'ordre mondial : l'Europe est à prendre !

De fait, elle se dévirilise, elle fête la Gay Pride, assomption de l'homophilie triomphante ; elle célèbre la dénatalité, l'individualisme débridé, le métissage de ses femmes et l'ethnomasochisme. Elle offre gîte, couvert, allocations et soins à des armées de faux réfugiés, mais elle laisse mourir de faim ses SDF autochtones. Elle décrète inhumaine l'expulsion des clandestins, des envahisseurs. Elle pratique la préférence étrangère. Ses classes politiques, sa bourgeoisie xénophile ont voulu qu'elle ressemblât à ces femmes d'âge qui payent les gigolos pour qu'ils s'installent chez elles.

Toute occupation a ses collaborateurs : les politiciens et la classe intello-médiatique forment l'armature du parti immigrationniste, c'est-à-dire des collaborateurs de notre colonisation ; ils sont bien épaulés par les hiérarchies religieuses catholique, hébraïque et protestante qui ne se doutent pas à quelle sauce elles risquent d'être mangées. Les peuples européens, eux, n'ont jamais été consultés, surtout les milieux populaires qui subissent de plein fouet le choc de l'immigration colonisatrice. Bientôt, il sera trop tard. Le point de non-retour sera atteint ; les urnes ne pourront plus parler. Il n'y aura plus que deux hypothèses : la disparition historique ou la reconquista. J'y viens.

L'immigration massive des peuples du Sud et des musulmans est le plus grave défi qu'affronte l'Europe depuis la fin de l'Empire romain. Le socle anthropologique européen est menacé et, partant, toute notre civilisation : une Terre occupée et un Peuple qui ne renouvelle plus ses générations et se fait remplacer, sur son sol, par les rejetons d'autres peuples, c'est la banale dramaturgie historique qui emporta L'Empire pharaonique, les Amérindiens et tant d'autres. L'américanisation culturelle est détestable. Mais on se débarrasse plus aisément d'un Mac Do que d'une mosquée, d'un Jean que d'un tchador...

Les tragédies sont rarement paisibles. Et les colonisations ne se font jamais sans affrontements. Nous vivons le début en France d'une guerre civile ethnique. L'immigration massive n'est pas seulement économiquement désastreuse (800 milliards environ par an), elle ne ruine pas seulement l'école publique, mais elle a fait exploser ce qu'on appelle improprement la "délinquance". Car l'embrasement des banlieues, les émeutes, les méfaits croissants des bandes afro-maghrébines, les zones de non-droit qui se multiplient, les razzias qui s'étendent aux centre-villes et maintenant aux campagnes, aux routes, aux trains, les expulsions des Européens des "cités", obéissent à des rouages, non pas uniquement de criminalité mais de conquête territoriale. Cette dernière est le complément de la submersion démographique. Bien entendu, l'islam est activement présent derrière tout cela. Quant à la sur-criminalité des "Beurs-Blacks", elle n'est nullement la conséquence d'un désespoir économique ou du paupérisme, ou encore d'une prétendue "exclusion sociale" raciste, ni même d'une révolte à l'image de celle des prolétaires d'antan, mais d'un désir de conquête et d'humiliation des Européens fondé sur le ressentiment. A la délinquance de vol et de pillage, à la croissance d'une économie criminelle parallèle et parasite, s'ajoute une volonté de provocation belliqueuse.. Ecoutez les paroles des rappeurs de IAM, de NTM, d'African Affirmation... Croyez-moi, nous n'avons encore rien vu. La désignation des symboles de l'Etat comme cibles (pompiers, policiers, postiers, contrôleurs de trains, etc.) l'atteste, ainsi que la progression rapide des institutions islamiques contrôlées par les pays arabes dans toutes les villes de France. Déposséder l'Europe de sa souveraineté, d'abord intérieure, puis extérieure. C'est commencé. Relisez l'histoire...

Quant à ceux qui nous radotent le "modèle multiracial américain", ils ne connaissent tout simplement pas la nature profonde des Etats-Unis, faute sans doute d'y avoir vécu, comme moi. Les États-Unis, qui sont une société financière et policière, multiraciale et multiraciale, une "non-terre sans peuple", un gigantesque kaléidoscope humain réparti sur un immense espace, gèrent très bien les migrations de populations hétérogènes. L'Europe, qui est un Peuple, au maillage territorial très étroit, ne peut pas supporter, sans guerre civile, le chaos ethnique.

Les rêves des futurologues partiront en fumées. L'avenir est au retour et à l'amplification des comportements ancestraux, notamment des civilisations comme blocs ethniques. Le paradigme du métissage universel, du "citoyen du monde" ne verra jamais le jour. Et, en dépit ou à cause de la technoscience, le futur sera plus archaïque -c'est-à-dire au fond plus éthologiquement humain - que le passé récent. Il sera dominé, du fait même de la densité humaine accrue de la planète, par les conflits des peuples pour les terres, les mers et les ressources rares. L'Europe péninsulaire est la première à être convoitée. Pas par la Russie, mais par les États-Unis économiquement et stratégiquement, et par le Sud, sous la bannière de l'islam.

La guerre ethnique, dont nous assistons aux prémices, ne relève donc pas de la sociologie ou de la criminologie. Elle est géopolitique et géoethnique. Aux termes d'une guerre, l'histoire proclame toujours un vainqueur et un vaincu. Le vaincu est en général celui qui refuse l'affrontement, qui nie l'agression, qui prend l'ennemi pour son ami. Demain, si cent villes s'embrasent en même temps, aucune force de l'ordre n'y pourra rien. Un calcul numérique le démontre... Demain, les jeunes immigrés, contrairement aux calculs stupides du PS ou des Verts, ne voteront pas pour ces partis, mais pour des élus de leur camp, des musulmans, qui exigeront des privilèges, avant le pouvoir. C'est la logique implacable de la colonisation par le bas.

Peut-être vais-je vous choquer. Comme le médecin qui prescrit au malade l'opération de la dernière chance, je pense que l'éclatement franc d'une guerre civile ethnique sera peut-être nécessaire. Lorsqu'une situation devient insupportable, inextricable, seule la catastrophe, selon la théorie mathématique du même nom, peut faire basculer un système dans le chaos pour qu'un autre ordre surgisse. La jeunesse européenne va-t-elle prendre conscience et se défendre, animée par la mémoire et la volonté ? Peut-être pas. Peut-être...

Si oui, ce ne sera plus l'État de Droit et ses polices impuissantes qui pourront combattre, mais le peuple lui-même, notre peuple. Il ne s'agira plus alors d'une "guerre civile" au sens fratricide classique, mais bel et bien d'une guerre de libération. L'histoire est ironique : la France vivrait alors la situation de l'Algérie de I960...

Mais il ne faut pas dénier à l'ennemi sa noblesse ni l'humaine justesse de sa cause. Il remplit le territoire que tu abandonnes. Il préserve son sol et son sang, agrandit son sol par le tien et remplace ton sang par le sien. L'ennemi joue son jeu, il est estimable. Seul le collaborateur, c'est-à-dire le traître, ne l'est point. Tout peuple envahi en sa terre a toujours eu pour mot d'ordre : de la Résistance à la Reconquête. L'"aide au retour", brillante invention de l'économiste en chambre Raymond Barre, dans l'histoire, ça n'a jamais vraiment fonctionné... Reconquista, une symphonie espagnole ?

CHAPITRE 1

LES MÉCANISMES DE LA COLONISATION ET DE LA SUBMERSION DÉMOGRAPHIQUE

L'IMPLACABLE LOGIQUE DES CHIFFRES

Quand les Français ont colonisé l'Algérie, la population européenne est toujours restée minoritaire par rapport aux Arabes. Mieux : le taux de reproduction des populations indigènes devint rapidement plus fort que celui des Européens puisque ceux-là, dans leur constante naïveté philanthropique, ont créé hôpitaux et dispensaires qui ont fait chuter la mortalité, notamment infantile, des indigènes.

Nous vivons, en Europe, une situation rigoureusement inverse ou plutôt exactement semblable : inverse, parce que le colonisateur étranger a un dynamisme démographique supérieur à celui des autochtones européens (et amplifié par les constantes arrivées nouvelles) ; et semblable, parce que la croissance numérique des populations non européennes est rapide tandis que les Européens ne renouvellent pas leurs générations.

Il s'agit d'une submersion démographique. La conséquence est claire, et elle est maintenant visible par tous sans avoir besoin de consulter de savantes statistiques :

défiguration anthropologique et modification en profondeur du substrat ethnique de la France et peut-être à terme de l'Europe. Nous verrons plus loin les risques de ce phénomène historique rapide et inouï, en progression géométrique : déclin de la civilisation et des cultures européennes, perte d'indépendance pour le Continent, possibilité d'une guerre civile ethnique, etc. D'autant que la pression de l'islam aggrave la nocivité et les dangers de cette invasion démographique.

Les défenseurs des Lumières, les milieux éclairés et démocratiques, les lobbies antiracistes, tous immigrationniste, ne savent pas qu'ils ont ouvert la boîte de Pandore, la cage du Tigre. Et que leur belle conception d'une "société de tolérance" risque d'être balayée par le changement de substrat ethnique et culturel de l'Europe qu'ils ont laissé faire ou organisé. Plus généralement, l'histoire retiendra que les Européens auront été victimes du même aveuglement que les Indiens d'Amérique du Sud. Ouvrir la porte aux colons, croyant qu'ils vont amener des bienfaits, et se réveiller quand il est trop tard.

Une petite animation Flash (940 Ko) qui résume bien la situation...