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"Jamais sans ma fille" a été publié par Betty Mahmoody avec William Hoffer en 1987 chez St-Martin's Press sous le titre "Not without my daughter".
Traduit de l'américain par Marie-Thérèse Cuny, © Fixot 1988 pour la traduction Française.
Exemplaire éditions Presses Pocket, septembre 1990.
ISBN 2.266.02587.2
Extrait :
Dans la sourate (le chapitre) 4 verset 34, j'ai trouvé une
réflexion désolante, émise par le Prophète :
« Les hommes sont responsables des femmes, c'est
pourquoi Dieu leur a donné les qualités nécessaires. Ils
sont les pourvoyeurs de pain. C'est pourquoi les femmes
vertueuses doivent accepter cette loi avec obéissance et
honorer leurs époux, même en leur absence, selon les
commandements de Dieu. Si l'une de tes femmes montre
de la rébellion, tu devras tout d'abord l'éçlairer de ta
connaissance, puis la chasser de ton lit, et en dernier
ressort la battre. Mais si elles t'obéissent, tu n'auras
aucune excuse d'enfreindre la loi. Dieu est au-dessus de
toi et plus puissant que toi. »
Aucune raison de se réjouir en ce qui me concerne,
mais c'est dans le passage suivant que j'ai trouvé une
raison d'espérer :
« Lorsqu'un couple rencontre des difficultés dans son
mariage, ils doivent prendre l'avis d'un juge de la famille
du mari et celui d'un juge de la famille de l'épouse. Si le
couple se réconcilie. Dieu les fera vivre ensemble à,
nouveau. Dieu est le savoir et la connaissance. »
Je tente ma chance, en montrant ce verset du Coran à
Moody :
- Nos deux familles doivent nous aider à résoudre nos
problèmes... c'est écrit là.
- Ta famille n'est pas musulmane, elle ne compte pas.
De plus c'est ton problème, pas le « nôtre ».
Ce sont des musulmans chi'ites emportés par la gloire
de leur Révolution, enfermés comme dans du béton à
l'intérieur de leur fanatisme. Comment pourrais-je, moi,
une Américaine, pis, une femme américaine, oser leur
proposer mon explication du Coran en passant par-dessus
l'imam Reza, l'ayatollah Khomeiny, Babba Hajji, et bien
entendu mon propre mari? Si tant est que cela concerne
quelqu'un dans cette maison, en tant qu'épouse de Moody, je suis son bien. Son meuble en quelque sorte. Et il
peut faire de moi exactement ce qu'il veut.