« tournantes » Un phénomène international

« tournantes » Un phénomène international

"« tournantes » Un phénomène international" a été écrit par le webmaster du site http://www.racismeantiblanc.bizland.com/ en mai 2004.
Il est disponible en téléchargement au format .pdf (518 Ko) ou au format ZIP (432 Ko).

Table des matières

Introduction

Finlande

France

Viol de la cité des Eiders
Viol collectif de Grigny
Viol collectif d'Aix en provence - 27 mai 2001
Viol Collectif du Train Dunkerque Lille - 31 mai 2001
« Agression sexuelle » de Sangatte -15 septembre 2001
Viol collectif de Roubaix - Violée 86 fois à 13 ans - Janvier 2002

Australie

Danemark

Norvège

Etats-Unis

Tableau 1 - Statistiques criminelles aux Etats Unis en 2001
Tableau 2 - Responsables et victimes d'agressions sexuelles selon leur origine ethnique aux Etats-Unis en 2001

Conclusion

Références

Annexe 1 - EIdridge Cleaver...
Annexe 2 - Le viol au Zimbabwe...
Finlande
Tensions raciales
Meurtres d'honneurs et mariages forcés
Mutilations rituelles
Immigration et culture
Immigration et démographie
Lois sur l'immigration
Terrorisme
Gens du voyage
Traite des Blanches
Délinquance
Immigration et asile politique
Sur Steven Thomas
Sur George Kwasi Okoke Mensah
France
Viol collectif de la cité des Eiders - « Sabrina », 15 ans- violée 2 fois en 1993 par onze «jeunes »
Viol collectif de Trappes - « Sonia », 15 ans- Violée 4 fois en 1996 par 7 «jeunes »
Viol collectif de Grigny - « Camille » -1999
Viol collectif de Massy - Esthèle, 13 ans - Printemps 2000
Viol Collectif de Bobigny - « Claire » - 2000/2001. battue, nez et côtes cassées.
Viol collectif d'Aix en Provence - une handicappée mentale de 35 ans violée par une vingtaine de « jeunes » en Mai 2001
Agression Sexuelle à Sangatte
Viol collectif dans le Dunkerque - Lille
Viol collectif à Roubaix - Violée 86 fois à Treize ans
Viols collectifs des « Requins vicieux »
Qui sont les auteurs de ces crimes ?
RAP RACISTE et Viols Collectifs
Autres Articles
Australie
Danemark
Autres articles sur les Viols collectifs au Danemark
Autres articles sur l'insécurité au Danemark
Norvège
Etats-Unis
Statistiques officielles du Gouvernement américain
Sur Cleaver Eldridge
Zimbabwe

Introduction

En avril 2001, dans le cadre du site sur le racisme anti-blanc dont je suis le webmestre, j'ai commencé à mettre en ligne et à documenter le phénomène des tournantes. A l'époque, le site Yahoo France publiait régulièrement des dépêches d'agences de presse sans qu'elles soient systématiquement écrémées de tout détail à connotation ethnique. J'avais été particulièrement marqué par le fait que de nombreuses informations étaient systématiquement supprimées dans les autres médias, contribuant parfois à fausser fondamentalement la vision de ce problème. Comme un grand nombre de personnes, je croyais que ce type d'agression était une spécificité de la société française. Mise à jour après mise à jour, la page web, une des plus consultée du site, s'est enrichie de faits nouveaux et a rassemblé les fragments d'informations épars et peu mentionnés qui m'ont permis, comme aux dizaines de milliers de visiteurs du site, de me faire une idée plus juste de l'influence du racisme anti-blanc et de l'hostilité vis à vis de l'occident qui constitue un des aspects spécifiques.

Quelques mois plus tard, une plus grande habitude des médias en ligne me venant et de nombreux internautes m'envoyant régulièrement des liens vers des articles publiés dans la presse internationale, j'ai pris conscience que le problème des « tournantes » débordait largement du cadre de l'hexagone. Les contours d'un phénomène transnational lié à l'immigration ont commencé à se dessiner. Puis, l'image se précisant, il est devenu clair que ce phénomène était déterminé par des constantes culturelles ou ethno-comportementales indépendantes des spécificités des sociétés occidentales. C'est ainsi qu'à l'article consacré aux « tournantes » en France sont venus s'adjoindre, entre 2001 et 2004, cinq autres pages analysant chacune son émergence dans un pays différent. Ce sont ces articles qui sont réunis dans ce livre.

J'aurais pu écrire un article global reprenant le contenu de chacune des pages, mais le lecteur sera plus frappé par la redondance de certaines informations et les similitudes trans-nationales du phénomène en lisant chaque article. Le présent ouvrage s'ouvre sur le dernier article mis en ligne à ce sujet, concernant la Finlande. Ce pays, en effet, possède actuellement une des plus petites populations immigrées d'Europe, (2 % de ses habitants) mais il est intéressant de constater que la plupart des problèmes inhérents aux sociétés plus marqué par l'immigration extraeuropéenne y sont déjà présent. En cela, il était important qu'il fasse l'objet du premier chapitre de ce livre.

Le second article, concernant la France, pourra paraître incomplet dans son énumération de tous les faits divers liés aux « tournantes » mais cette énumération n'aurait pas apporté grand chose de plus à la description désormais bien connue de ces crimes. Après janvier 2002, je ne me suis plus consacré qu'à des mises à jour d'éléments statistiques susceptibles de permettre une meilleure compréhension de ce phénomène et de ses racines ethno-culturelles.

L'article suivant, au sujet de l'Australie, est particulièrement intéressant car il montre de quelle façon les dirigeants de communautés ethniques et des membres du système judiciaire de Sydney ont tenté tant de dissimuler la nature spécifiquement raciste d'une vague de viols que de faire taire et décrédibiliser les victimes parce qu'elles étaient blanches.

Les articles sur la Norvège et le Danemark ne manqueront pas d'interpeller par l'aspect répétitif des narrations décrivant des comportements avec lesquels chacun sera, à ce stade de la lecture, bien familiarisé.

Le dernier article, sur le viol masculin dans les prisons américaine peut sembler, au premier abord, atypique par rapports aux précédents articles. J'ai considéré particulièrement pertinent de l'inclure au présent ouvrage car il permet de faire abstraction des rapports hommes-femmes et d'une rhétorique du désir pour prendre la mesure de la dimension inter-ethnique et raciste qui influe sur les comportements des violeurs.

Au détour des articles, le lecteur rencontrera ici et là l'expression « Albophobe » ou « Albophobie ». Il s'agit d'un néologisme que j'ai inventé à partir du mot latin « Albus », blanc et du mot grec « Phobia », la peur. Pour des raisons pratiques, je l'utilise comme synonyme de l'expression « racisme anti-blanc ». D'une part, ce terme peut être plus facilement utilisé comme adjectif, mais il permet aussi de bien faire la distinction entre le discours sur le racisme en général et le racisme anti-blanc ou « Albophobie ». Cette distinction est nécessaire dans la mesure où le discours actuellement dominant sur le thème du racisme véhicule un grand nombre de concepts albophobes. Elle permet d'éviter les confusions de langage et donc, d'avoir une claire compréhension des concepts évoqués.

Conclusion

France, Norvège, Danemark, Finlande, Australie et Etats-Unis. 6 nations aux cultures sociales, économiques et politiques très différentes. 3 continents dont le peuplement correspond à des circonstances historiques variées. Des milliers de victimes de tous âges et des deux sexes.

En prenant conscience que le phénomène des viols collectifs inter-ethniques n'est pas spécifique à notre société, on peut observer des constantes sociales qui révèlent l'albophobie [racisme anti-blanc] de différentes communautés ethniques. Les particularités culturelles de celles-ci influent de façon significative sur le comportement de certains délinquants et détermine en partie les comportements criminels et violents envers les Blancs. On pourrait objecter, certes, que les pays dont il a été question dans ce livre ici sont tous occidentaux. C'est pourquoi, tout comme il faut appréhender ce phénomène sans limiter notre regard aux frontières de notre pays, il faut dépasser celles du monde occidental pour aller voir ce qui ce passe dans les pays d'où sont originaires ces communautés. On y retrouve systématiquement les comportements, les croyances culturelles et les normes sociales observées au sein des minorités ethniques qui se sont sédentarisé au sein de sociétés européennes. La société française n'est en rien responsable des agissements détestables de certains jeunes et moins jeunes appartenant aux minorités ethniques : leurs actions ne sont pas spécifiques à notre pays ou dûent à la malveillance des Français. Elles sont principalement déterminées par d'autres facteurs.

Le problème de l'influence ethno-culturelle sur des tournantes est complexe à aborder.

L'islam a indubitablement une influence importante indépendamment de l'origine ethnique des délinquants car il concerne des populations aussi différentes que les Maghrébins, les Africains, les Pakistanais ou les Arabes. La culture musulmane véhicule un racisme religieux envers les personnes appartenant à d'autres religions. Elle prône une vision dévalorisée de la femme en général et particulièrement infériorisée de la femme non-musulmane. Elle influence le comportement des agresseurs issus de communautés musulmanes. Un des stéréotypes liés à son racisme religieux présente les hommes qui n'ont pas été victimes d'une circoncision comme frappés d'impotence érotique, laissant de ce fait leurs compagnes dans une situation de frustration sexuelle. A ceci s'ajoute les stéréotypes racistes des cultures du tiers monde qui présentent les femmes occidentales comme des êtres sans âmes, assoiffés de sexe et sans morale.

L'influence ethnique pourrait tout aussi bien être prise en compte dans la mesure où certains membres de la diaspora africaine participent de ce phénomène, indépendamment de la culture ou des circonstances historiques de différentes communautés. La majorité des Africains présent en Europe sont venus de leur propre volonté tandis que les Afro-Américains sont venus aux Etats-Unis sous la contrainte. La diaspora africaine ne constitue pas un bloc culturel monolithique et compte des communautés chrétiennes, musulmanes ou animistes. A l'opposé, les asiatiques sont peu représentés dans la délinquance en générale et dans la délinquance sexuelle en particulier, quelque soit le pays où ils se trouvent.

Troisième facteur déterminant : un discours socio-politique lié à la rhétorique anti-raciste dominante qui a un impact tant en procurant des alibis aux comportements albophobes [raciste anti-blanc] qu'en les occultant de façon délibérée. Le discours albophobe [raciste anti-blanc] qui rend les populations blanches systématiquement responsables des difficultés socio-économiques de certains groupes ethniques sert aussi de justification aux agressions racistes. De ce point de vue, il est important de prendre conscience que ce que nous appelons lutte contre le racisme est perçu, dans d'autres groupes ethniques, comme une situation d'antagonisme racial contre les populations de type européen. Le viol de femmes blanches est alors revendiqué, comme dans le cas de l'américain Cleaver Eidridge, comme une arme au service d'une révolution. En France, la pratique du viol collectif de jeunes femmes blanches était, dans des bandes de Noirs de Seine Saint Denis, l'acte d'affirmation d'une négritude commune en opposition à la société française. En Australie, de jeunes Libanais qui violaient des jeunes femmes d'origine européenne tenaient un discours mélangeant des affirmations racistes, de vagues revendications ethno-nationale s et religieuses. Dans les prisons américaines, le viol de détenus blancs est un acte d'hostilité raciale envers des Euro-Américains présentés dans la rhétorique antiraciste comme responsables de la constance de l'échec des individus Afro-américains.

Face au racisme anti-blanc comme face à la criminalité, la réaction des dirigeants de communautés ethniques, des associations anti-racistes voir des autorités est particulièrement équivoque. Le déni, la minimisation ou une volonté de dissimulation sont souvent la règle. L'association de l'ethnicité et de la délinquance peut être présentée comme un acte de racisme blanc visant à stigmatiser une communauté même s'il est avéré que ce sont les Blancs qui sont la cible de comportements racistes.

La suppression de toute information concernant le racisme et la délinquance visant les Blancs est légitimée par les thèmes albophobes [racistes anti-blanc] évoquant l'irrationalité et le racisme spécifique des Blancs. C'est le refrain éculé du « ça va rendre les Blancs racistes ». Un exemple tiré de l'actualité récente - et lié au sujet de ce livre - illustre ce propos. En mai 2004, Channel 4, une chaîne de télévision britannique a déprogrammé un documentaire après avoir subi des pressions de la police anglaise et après que de nombreuses associations aient exprimé des craintes que le contenu de l'émission n'alimente le racisme des Blancs avant les élections. Le documentaire évoquait la pratique du « grooming » à Bradford où, depuis plusieurs années, des hommes d'origine indienne patrouillent en ville spécifiquement à la recherche de jeunes Blanches. Nouant avec les adolescentes et les pré-adolescentes une relation amicale, ils travaillent à les rendre dépendantes de drogues dures comme l'héroïne puis les entraînent vers la prostitution tout en exerçant, grâce à la drogue et à la coercition, un contrôle total sur leurs victimes. Certaines sont alors confinées dans des appartements où elles sont régulièrement violées. La plupart sont livrées à la prostitution. Quatre travailleurs sociaux de Bradford estimaient qu'entre 60 et 80 adolescentes et pré-adolescentes sont concernées...

Comment lutter contre le phénomène des tournantes ? Rachel Paul, du centre de l'égalité des genres norvégien déclare que « ce serait une bonne idée d'offrir une éducation sexuelle aux hommes immigrés lorsqu'ils s'installent en Norvège. » L'idée a été accueillie favorablement par les politiciens de gauche du pays. On pourrait envisager, en France, d'ajouter un séminaire de sensibilisation aux pratiques sexuelles à la formation des imams français, mais aussi d'étendre ce type d'enseignement en direction des jeunes issus des communautés les plus touchées par ce problème lors des journées de service national.

Tout comme un gros travail de pédagogie a fait diminuer sensiblement le problème du viol en occident, concentrer un effort d'information en direction des hommes jeunes et moins jeunes issus du monde musulman ou de la diaspora africaine devrait entraîner une baisse significative des violences envers les femmes. Néanmoins, dans des cas aussi dramatiques que celui du sort des détenus blancs dans les prisons américaines, les études de Cindy et David Struckman-Johnson montrent que la composition démographique de la population carcérale est un facteur déterminant du problème. La séparation des détenus de groupes ethniques différents et leur regroupement par origine commune dans des bâtiment ou des établissements pénitentiaires spécifiques serait sans doute la mesure la plus efficace pour améliorer leurs conditions de détentions.

Unni Wikan, une professeur d'anthropologie à l'Université d'Oslo pense aussi que les femmes norvégiennes devraient modifier leur comportement vis à vis des hommes immigrés issus de cultures musulmanes. «Je ne veux pas faire porter la culpabilité des viols par les femmes norvégiennes » dit-elle « Mais les femmes norvégiennes doivent réaliser que nous vivons dans une société multiculturelle, et agir en conséquence. » Elle dit aussi que « Les femmes Norvégiennes ont une connaissance bien trop mauvaise de la conception de la femme des hommes non-occidentaux. » Elle recommande aux femmes de ne pas inviter chez elles des musulmans qui ont peu vécu dans la culture norvégienne. Il faut informer les femmes occidentales, et particulièrement celles qui appartiennent aux tranches d'âge les plus exposées à la prédation inter-ethnique des stéréotypes racistes dont elles font l'objet. Il faut leur faire prendre conscience que des différences d'origine impliquent des comportements différents pour leur permettre d'identifier des situations potentiellement dangereuses à court et à long terme, en insistant sur le fait que prudence n'est pas racisme. Cela permettrait de juguler le problème.

De façon générale, un gros effort pédagogique devrait être dirigé en direction des jeunes occidentaux pour leur faire prendre conscience des modalités du racisme anti-blanc et de la différence fondamentale du mode opératoire de l'albophobie - le racisme anti-blanc - par rapport aux autres formes de racisme. Si dans le discours anti-raciste officiel, l'antisémitisme, l'islamophobie ou le racisme anti-Noir doivent être dénoncé haut et fort, l'albophobie [racisme anti-blanc] est toujours ignorée ou minimisée par un discours invoquant l'irrationalité potentielle des Blancs pour justifier cette indifférence. Ce discours créé l'illusion d'une majorité sans victimes qui, en conséquence, inhibe des comportements de prudence élémentaire.

Pendant de longues années, le discours officiel de l'idéologie anti-raciste a nié l'existence de la délinquance ethnique. On parlait alors d'un vague « sentiment d'insécurité » imputable à la « xénophobie » du groupe le plus touché par ces violences. Aujourd'hui, une partie du silence sur la délinquance a été brisé et l'antisémitisme musulman a été largement discuté. Le racisme anti-blanc, lui, fait toujours l'objet d'un tabou. Récemment, Mouloud Aounit, le président du MRAP, écrivait: « Que l'on crache sur un Juif parce qu'il porte une kippa, que l'on ferme la porte au monde du travail à un jeune Maghrébin ou à un Africain parce qu'il n'a pas la bonne couleur de peau, que l'on discrimine les gens du voyage, la haine, la violence physique ou morale est la même. La douleur aussi. Quand un Juif, un Arabe, un musulman, un Africain, un Tzigane est attaqué dans sa dignité, c'est toute la France qui est blessée. » Le fait que les Français Blancs ne fassent pas partie de cette liste des victimes potentielles d'actes racistes n'est pas fortuit. Sémantiquement, cette omission permet de renvoyer automatiquement ceux-ci dans le seul camp des racistes, ce qui est le fondement idéologique même du discours albophobe [raciste anti-blanc] véhiculé par la pensée anti-raciste.

Le problème d'un tel discours n'est pas sa dénonciation du racisme des Blancs. C'est la dénonciation systématiquement unilatérale de celui-ci conjugué à la minimisation délibérée de l'albophobie [racisme anti-blanc] et de ses conséquences dramatiques sur la vie de milliers de Blancs. C'est l'enfermement de la personne européenne dans un rôle stéréotypé qui peut-être soit celui du raciste, soit celui d'un anti-raciste relayant le discours albophobe [raciste anti-blanc], mais jamais dans celui de la victime de racisme.

On relève également ce discours typique dans un éditorial de Gérard Dupuy publié par le quotidien Libération après la profanation d'un cimetière juif: « L'antisémistisme » écrit-il « n'est pas la seule forme de racisme qui exerce ses méfaits de nos jours et dans notre pays. Les populations immigrées ou issues de l'immigration sont victimes tous les jours de préjugés qui ne s'encombrent guère des lois de la république et dont l'incrustation du FN dans le paysage politique français est l'expression massive. Et comme être victime du racisme ne suffit pas à immuniser contre lui, il existe des personnes de culture islamique qui sont antisémites (et des prêcheurs qui s'en sont fait une spécialité) mais aussi des Juifs qui «n'aiment pas les Arabes» à l'unisson des beaufs lepénistes. Contre cela, l'antiracisme est relativement désarmé ». Ici encore, aucune description de Blancs comme de possibles victimes du racisme. Ils ne peuvent exister, dans la dimension de ce discours anti-raciste, que dans la catégorie des Beaufs qui votent FN ou ils n'existent pas du tout. Ceci vise à obliger les Blancs préoccupés par l'albophobie [racisme anti-blanc] soit à être diabolisé dans la mesure où ils refusent de participer à la propagation de l'antiracisme albophobe [de dénigrer ceux qui dénoncent le racisme anti-blanc] et ne peuvent, pour défendre leurs intérêts, que basculer dans le camp « raciste », soit à se taire, soit à devenir eux même les vecteurs de l'albophobie [racisme anti-blanc].

Aujourd'hui, la réalité du lien entre délinquance et ethnicité est admis mais l'antiracisme albophobe a affiné sa rhétorique, attribuant l'existence de ce phénomène à des difficultés économiques qui seraient dues à la « discrimination », une façon plus subtile et codée d'en imputer la faute au racisme - comprenez « à la malveillance » - des Blancs. Partant de l'exemple des viols collectifs et de la délinquance, il faut comprendre, pour déjouer ce discours raciste, que nous ne devons pas limiter notre regard aux seules frontières de notre pays mais envisager les choses d'un angle global. Quelle est la situation des populations en difficulté économique en France dans les pays où elles forment des sociétés ethniquement homogènes ? Qu'en est-il tant dans la géographie que dans le temps ?

Les populations africaines et maghrébines sont en général plus pauvres dans leurs propres sociétés que les sociétés européennes. De ce point de vue, il est incontestable que depuis la seconde moitié du XX6 siècle, les Maghrébins et les populations de la diaspora Africaine bénéficient énormément de la possibilité de pouvoir côtoyer des populations européennes. Les Asiatiques, eux, ont bâtis des sociétés plus prospères que bien des sociétés occidentales: le Japon, la Corée, Taiwan, Hong-Kong et la zone côtière de la Chine continentale en témoignent. Parallèlement, quelques soient les pays où elles s'installent et même si elles sont confrontés à des mesures de discrimination, les populations asiatiques parviennent à bâtir des communautés économiquement prospères et autonomes: il s'agit d'une constante historique et géographique. Le colonialisme, une variante du thème raciste de la « faute aux blancs », est une pauvre explication des différences entre les sociétés afro-maghrébine et les sociétés européennes ou asiatiques: la colonisation a t-elle vraiment fait plus de dégâts que deux bombes nucléaires et les bombardements massifs subis par le Japon entre 1942 et 1945 ?

Cet argument des séquelles de la colonisation est également évoqué, en France, comme alibi expliquant les difficultés d'intégration qui mènent à des individus issus de certaines minorités ethniques à la délinquance. Quel est le passé colonial de pays comme la Norvège, le Danemark ou la Finlande ?

50 ans de discriminations raciales qualifiées de « positive » n'ont pas résolu les problèmes de la communauté Afro-Américaine. Il est plus que certains qu'elles ne résoudront pas ceux des communautés « blacks » ou « musulmanes » installées dans nos pays. La réitération, en occident, par ces communautés, de l'échec de leurs sociétés trouvent peut-être son explication dans un fait bien connu des voyageurs : « On peut voyager aussi loin qu'on veut, on n'échappe pas à soi-même ».

La constance transnationale du problème des viols collectifs et de la délinquance inter-ethnique (dont ils ne sont qu'un des aspects les plus spectaculaires) nous enseigne que le discours « anti-raciste » qui - tout en niant ou en ignorant l'albophobie [racisme anti-blanc] - attribue de façon systématique les problèmes des minorités ethniques à la malveillance des Blancs est un discours extrêmement dangereux. Il désigne nos populations comme des cibles « légitimes » contre lesquelles les violences inter-ethniques et racistes sont permises.

Il est grand temps d'exiger que les choses changent. Il est grand temps d'en finir aussi avec les faux-fuyants. Il est grand temps d'en finir avec le message albophobe [raciste anti-blanc] d'une idéologie antiraciste qui a fait de la malveillance supposée des Blancs un grotesque explique-tout sociologique et anthropologique. Ce message a déjà fait trop de victimes.

En matière de lutte contre le racisme, le discours actuellement dominant enferme l'homme et la femme européenne dans une identité ethnique uniquement négative pour n'offrir comme moyen de valorisation sociale que l'adhésion à un antiracisme albophobe [raciste anti-blanc] déterminé par l'ethnocentrisme et les intérêts d'autres groupes ethniques, dont les options leurs sont souvent préjudiciables. Cet anti-racisme albophobe [raciste anti-blanc] est fondamentalement hostile à la représentation de la personne européenne comme victime de racisme dans la mesure où cela pourrait favoriser l'émergence d'une prise de conscience ethnique distincte et indépendante des intérêts des populations dont l'ethnocentrisme a colonisé la psyché occidentale.

L'intérêt et l'ethnocentrisme des minorités ethniques domine le discours antiraciste auquel adhèrent les européens. C'est pourquoi le conflit israélo-palestinien, qui représente un enjeu marginal pour l'occident, est actuellement un des principaux centres d'intérêt des médias occidentaux tandis que le nettoyage ethnique de la minorité blanche du Zimbabwe, mené par des politiciens africains qui déclarent les Blancs « ennemis d'état » et affirment que « les Blancs ne sont pas des êtres humains », a été repoussé à la périphérie de nos préoccupations quand il devrait occuper une position centrale dans notre appréhension des relations inter-ethniques. C'est pourquoi si nous sommes familiers du visage des tortionnaires euro-américains de la prison d'Abu Ghraïb en Irak, les Blancs victimes de viols dans les prisons américaines n'en ont pas. C'est pourquoi on nous montre la photo d'une Samira Bellil ou ne nous montre pas de photo du tout.

A l'heure où j'écris ce texte, à l'heure où le lecteur lira ces lignes, un jeune homme va être violé par un ou plusieurs détenus afro-américain ou latinos parce qu'il a commis le « crime » d'être blanc. Il sera peut être contaminé par le VIH et de ce fait condamné à une mort lente. Il sera peut être vendu à un sadique pour une trentaine d'Euros. La même chose s'est passé hier. La même chose se passera demain, et le jour d'après. Il faut rompre avec l'antiracisme albophobe [raciste anti-blanc] et l'enfermement idéologique qui l'isole. Pour ce détenu américain anonyme, pour les jeunes anglaises de Bradford, pour les jeunes femmes de nos banlieues, pour les Blancs du Zimbabwe et les Boers d'Afrique du Sud, pour les milliers d'autres victimes du racisme anti-blanc, il y a urgence.