Tables des
matières :
1. Introduction
2. La
Démocratie mise à jour par l'Islam
3. L'Alliance
et le Reniement en Islam (al Wala wa-l Bara)
3.1 Définition
de l'Alliance
3.2 Définition
du Reniement
3.3 Explication
des deux définitions
3.4 Application
du Reniement sur la religion « Démocratie »
4. Réponses à certaines ambiguïtés
4.1 Le pacte d'Al Houdaybiyya
4.2
L'histoire du Prophète Yousoûf, sur lui la paix
4.3 L'histoire
d'Al-Khidher
5. Conclusions
[ Copyright et Préface de l'extrait téléchargeable au format .pdf :
Les droits du copyright sont issus du droit légal et pénal de la
mécréance dont l'Islam et les Musulmans s'en désavouent et les
prennent en animosité. Aussi nous sommes régis par notre Shari'a pure et
glorieuse qui nous exhorte en la matière de propager autant que possible la
Parole d'Allah et de Son Messager, alors propager au maximum le contenu
de cet ouvrage qui est libre d'être utiliser, diffuser, copier et distribuer sans
notre autorisation à condition de ne pas le modifier ainsi que son sens,
d'indiquer que nous en sommes la source et de n'en tirer un quelconque
profit en valeur marchande sans notre consentement et participation
conformément aux dispositions de la Shari'a.
Louange à Allah, nous Le louons, Lui implorons soutien et pardon, et nous Lui
demandons protection contre notre propre mal. Préserve-nous du châtiment de nos
mauvaises actions.
Quiconque Allah guide, nul ne peut régarer et quiconque Allah égare, nul ne peut le
guider.
J'atteste que Seul Allah qui mérite qu'on L'adore et j'atteste que Mohammed est Son
serviteur et Messager, qu'Allah le bénie et le salut.
< Ô les croyants ! Craignez Allah comme II doit être craint. Et ne mourrez qu'en
pleine soumission > [Sourate 3, verset 102]
< Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a crée d'un seul être, et a crée
de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre)
beaucoup d'hommes et de femmes.
Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez
de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement >. [Sourate
4, verset 1]
< Ô vous qui croyez ! Craignez Allah et parlez avec droiture, afin qu'il améliore
vos actions et vous pardonne vos péchés.
Quiconque obéit à Allah et à Son Messager obtient certes une grande réussite >.
[Sourate 33, verset 70-71]
La meilleure parole est la parole d'Allah, la meilleure direction est celle de Mohammed,
qu'Allah le bénie et le salue, et les pires des choses sont les créations nouvelles (dans
les adorations), toute innovation est source d'égarement.
Voici rédigé ce petit livre qui lève le voile sur des ignorances à propos d'une question
d'actualité touchant des fondamentaux dans la croyance que tout musulman doit avoir
;
il s'agit de la question de la Démocratie et de sa réponse apportée par l'Islam, et aussi
j'ai tenu absolument à l'écrire, malgré la pauvreté de ma science, en se tenant
uniquement à transmettre les preuves juridiques islamiques et ce que mes pères dans
la Science ont écrit dessus, car trop peu d'écrits existent autour de cette question-clef
contemporaine, surtout en français, ce qui ressemble à un silence inacceptable et
inexcusable de la part de ceux dont la responsabilité revient.
Je souhaite qu'Allah en fasse bénéficier les musulmans et guide ceux qu'il agrée
parmi Ses pieux esclaves,
Ma réussite n'est que par Allah, je Lui fais confiance et je me rends à Lui.
Abou Aymane ai Qayrawânî
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1.
Introduction
Louange à Allah, nous le louons, lui
implorons aide et guidée et nous lui demandons de nous protéger
contre le mal que nous inspire notre âme et contre nos mauvaises
actions. Celui qu'Allah guide nul ne peut l'égarer et celui qu'Allah
égare nul ne peut le guider, j'atteste que nul n'est en droit d'être
adoré à part Allah L'Unique sans associé et j'atteste que Mohammed
est Son serviteur et envoyé.
Il y a tout d'abord la confusion de
beaucoup de musulmans à croire que l'Islam est une forme de
démocratie en faisant allusion au système d'organisation de la vie
politique et communautaire en Islam qui est la Shoura.
La Shoura en Islam est le principe de
consultation des musulmans dans les décisions, Allah exalté
soit-Il dit : < … Et consulte-les à propos des
affaires ; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi à
Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. >
[Sourate Al 'Imrân, verset 159], mais ces décisions ne
peuvent en aucun cas sortir du cadre de la Législation Divine
(Shari'a) qui est unique, transcendantale, rien ne peut la remettre
en question, ni l'endroit, ni l'époque et celui qui le fait a certes
mécru au Message du Prophète, qu'Allah prie sur lui et le salue,
Allah exalté soit-Il dit :
< … Aujourd'hui, J'ai parachevé pour
vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée
l'Islam comme religion pour vous… > [Sourate Al Mâ'ida, verset 3]
< Désirent-ils une autre religion que
celle d'Allah, alors que se soumet à Lui, bon gré, mal gré, tout ce
qui existe dans les cieux et sur la terre, et que c'est vers Lui
qu'ils seront ramenés ? > [Sourate Al 'Imrân, verset 83]
< Et quiconque désirent une autre
religion que l'Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans
l'au-delà parmi les perdants > [Sourate Al 'Imrân, verset 85].
Et Il dit aussi : < Est-ce
donc le jugement du temps de l'Ignorance (jahiliyya) qu'ils
cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu'Allah, en matière de
jugement pour des gens qui ont une foi ferme ? >
[Sourate Al Mâ'ida, verset 5].
Ou Il dit encore : < Et
quiconque fait scission d'avec le Messager, après que le droit
chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des
croyants, alors Nous le laisserons comme il s'est détourné, et le
brûlerons dans l'Enfer. Et quelle mauvaise destination !
> [Sourate An-Nisâ, verset 115].
Si nous prenons par exemple le choix d'un
chef des croyants en Islam (Khalif, Emir, Sultan…), en consultant
les musulmans dignes de cette décision : les pieux, savants …
(en Islam le pervers et l'ignorant ne sont pas sur le même pied
d'égalité que le savant et pieux dans ces affaires comme dans
beaucoup d'autres) on choisit suivant les circonstances entre un
chef fort mais pas savant ou un chef fétiche mais savant par
exemple : si les musulmans sont en période de conflit et de
guerre on préférera en général le premier du second et en période de
paix mais d'ignorance et d'innovations religieuses le second du
premier ou, encore, si les terres musulmanes sont agressés et
bafoués on choisira obligatoirement le chef fort qu'il soit ignorant
ou pas car dans ce cas ils incombent à tout musulman (fardh 'ayn) de
défendre les terres d'Islam comme le dit Sheikh al Islam Ibn
Taymiyya (ra) dans son Majmou' al Fatawa : « La première
obligation pour les musulmans après la Foi (imane) est de combattre
et repousser l'agresseur ennemi (les mécréants) qui s'attaque à
notre religion et à nos affaires religieuses (aux musulmans, à nos
terres, ou qui critique et insulte l'Islam) ».Mais dans toutes les circonstances ce chef n'aura
d'autre choix que d'établir la Loi Divine, s'y conformer et la
défendre. Or la Démocratien'est autre que de donner le choix au
Peuple (tout état confondu : pervers, pieux, savant, ignorant
…) du type de législation et met celle-ci en perpétuelle
évolution et n'est émanant que de l'esprit si faible des humains,
alors qu'en Islam le Pouvoir est exclusif à Allah et ne revient qu'à
Lui, Allah dit :
< … Le jugement n'appartient qu'à
Allah : Il tranche en toute vérité et Il est le meilleur des
juges > [Sourate Al
An'âm, verset 57]
< … Le pouvoir n'appartient qu'à
Allah. Il vous a commandé de n'adorer que Lui. Telle est la religion
droite ; mais la plupart des gens ne savent pas.
> [Sourate Yoûsouf,
verset 40].
Ne pas unifier Allah dans le jugement et
le pouvoir (l'unicité dans l'obéissance étant une des branches les
plus importante de l'unicité de l'adoration d'Allah -tawhid al
uluhiyya-) revient à commettre une des pires formes
d'associationnisme en Islam qui est l'association dans l'obéissance
à Allah (shirk fi ta'â).
2.
La
Démocratie mise à jour par l'Islam
Nous allons donc pour éclaircir les
consciences musulmanes démontrer que la Démocratie n'est autre que
religion païenne d'idolâtres associateurs et qu'il faut s'en
désavouer, la combattre et faire triompher l'Islam dessus.
Il faut tout d'abord savoir qu'Allah a
créé la nature de l'Homme afin qu'il adopte une religion
obligatoirement et il ne peut s'en résigner ; Allah exalté
soit-Il dit : < Dirige tout ton être vers la
religion exclusivement (pour Allah), telle est la nature
qu'Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la
création d'Allah -. Voilà la religion de droiture ; mais la
plupart des gens ne savent pas. > [Sourate Ar-Roûm, verset
30], mais certains se détournent de ce discours en employant
l'ambiguïté que la religion est tout ce qui se réfère à des dieux,
êtres supérieurs et tout-puissants, auxquels on voue des rites
sacrés. Ce qui est vrai en soi, encore faut-il le comprendre
correctement, les dieux ne se limitent pas à une nomenclature close
comme Allah, le Père, l'Esprit, Jésus, Elya, Zoubeyr, Boudha, les divinités grecs ou romaines, les
dieux hindous, les dieux indiens d'Amérique … mais les divinités
sont tous ceux auxquelles on voue notre croyance, conviction, amour,
passion, crainte, espoir… et peuvent prendre toute facette possible
comme l'argent, le sexe, le sport, le cinéma, la musique, l'art, le
Peuple (pour la Démocratie) … et les rites ne se limitent pas qu'aux
prières adressées aux dieux, sacrifices, aumônes … mais peuvent être
tout acte auquel on voue une dévotion pour satisfaire les dieux que
l'on s'est donnés. Et on peut constater à notre époque moderne des
nouvelles religions qui sont apparus comme l'athéisme, le
communisme, la démocratie, la laïcité …
La définition d'une religion en fait est
la soumission, l'obéissance à une charte ou un code ou une
législation -shir'at- et à une voie ou un plan à suivre -minhaj-, à
ce propos le Sheikh de l'Islam Taqi-eddine Ibn Taymiyya -ra- a
dit : « La réalité de la religion […] est que c'est
inhérent à tout le monde, tous nous adoptons un code -shir'at- et
une voie -minhaj- […] Allah le Très-Haut dit : < … A
chacun de vous Nous avons assigné une législation -shir'at-
et un plan à suivre -minhaj- … > (Sourate
Al-Mâ'ida, verset 48) […] Le code conditionne la voie empruntée, qui
est le chemin que traverse chaque être humain[…] ».
En développant ceci, on peut dire que la
religion est la soumission à un système composé d'un credo (un
ensemble de croyances en une ou des divinité(s)), de rites, de
moralités et d'une organisation qui le gère et le défend.
Si on examine la Démocratie, elle
comporte :
1.
Un
credo : croire que le Peuple est divin,
qu'il peut concevoir et déterminer pour lui-même le Bien et le Mal
et que le Pouvoir (qui n'est exclusif qu'à Allah normalement) lui
revient de droit. Pour eux le Législateur est le Peuple alors qu'en
Islam le Législateur est Allah, l'Unique, le Seul à qui ce droit
revient, s'accaparer ce droit n'est que de la pure
mécréance.
Dans leurs parlements, véritables arènes
d'associationnisme, on voit chacun prendre la parole et des
décisions en s'octroyant purement les droits exclusifs d'Allah, on y
vole (à Allah) les droits législatifs et exécutifs (dispositions
pénales). A chaque question de droits et quand il faut promulguer
une Loi (d'ordre législatif ou pénale), dans ces parlements, on
assiste au fait que deux des caractéristiques très essentielles
propres à Allah sont reprises par ces dieux (parlementaires) auto
déclarés :
- On mesure entre le Bien et le Mal de la loi,
si le bien-fondé de celle-ci l'emporte sur le mal qu'elle peut
engendrer et vis versa
- On prend la décision du choix entre
adopter cette loi ou pas, on la vote et l'impose aux gens
Par
exemple, le mariage entre homosexuels (les mêmes que le peuple de
Loth) ou l'adoption d'un enfant pour un couple homosexuel était, il
n'y a pas très longtemps, inconcevable pour les régimes
parlementaires démocratiques, jugé immoral et interdit par eux, or
actuellement des régimes parlementaires démocratiques se sont
octroyés les droits d'Allah en mesurant qu'il y a un bien-fondé dans
des lois pour permettre le mariage entre homosexuels et l'adoption
d'un enfant par un tel couple ( les mœurs peuvent accepter ces lois,
les profits d'intérêt purement politique : engendrer un plus
grand électorat, les profits d'intérêt purement personnel :
beaucoup d'entre ces parlementaires sont eux-mêmes des homosexuels …
) et après ceci ont imposé aux gens ces lois. Actuellement la
pédophilie et les actes pédophiles sont jugés immoraux, interdits et
fortement condamnés par ces régimes démocratiques sataniques et on
assiste de leur part à de vastes campagnes médiatiques contre ce
mal, mais demain ces suppôts de Satan pourront remettre en cause
tout cela, juger qu'il n'y a plus lieu d'immoralité sur cette
question ou trouver toute sorte d'autres raisons et d'intérêts, et
l'autoriser et imposer cette décision au Peuple et au nom de
celui-ci en plus … Aussi dans leurs jugements, les démocrates
prennent pour divinité le Code Pénal, ensemble de lois purement
fabriqué par les hommes, qu'ils rendent sacré, une référence
universelle dont on ne peut contester l'autorité.
Quant au
démocrate parlementaire se revendiquant de l'Islam parce qu'il porte
un nom arabo-musulman ou même qu'il fait les cinq piliers de l'Islam
(les deux attestations -chahadatayn-, prières -salat-, aumône légale
-zakat-, jeûne de Ramadan -siyyam-, pèlerinage -hajj-) à l'exemple
des pays à population musulmane qui ont adopté le destour (à la
place de la Shari'a) comme forme de régime parlementaire
démocratique, il y a unanimité des savants de l'Islam à dire
qu'il s'agit de mécréance majeure -koufr akbar- (sortant la personne
concernée de l'Islam) que de s'octroyer ces deux caractéristiques-là
propres à Allah l'Unique : mesurer soi-même entre le Bien et le
Mal d'une loi à imposer aux gens, et choisir de l'adopter ou pas et
l'imposer aux gens. Le prétexte ('oudher) de l'ignorance et de la
confusion peut être pris en compte ou pas suivant les divergences
entre savants mais l'unanimité revient à dire que ces prétextes sont
applicables en cas d'ignorance régnante et quand la science (de la
Shari'a) est inaccessible pour celui qui la cherche, mais de notre
époque où les moyens de communication (téléphone, satellite,
internet … ) sont innombrables et la science est accessible à tous
il n'est plus possible d'appliquer ces
prétextes.
2.
Des
rites : les votes des citoyens de la Cité
(démocratique) pour exprimer la propre divinité en soi (de chacun de
ces citoyens) sur le choix du Bien et du Mal, les fêtes nationales
célébrant le triomphe de cette religion sur les autres
…
3.
Des
moralités : reprises par les principes de la
Laïcité (qui n'est qu'un vestige du Christianisme décadent), des
Droits de l'Homme (jugés comme divins et incontestables alors qu'ils
ne sont issus que de pensées humaines) …
La laïcité est leur
principe satanique dictant que toute religion peuvent coexister dans
le cadre de la République et il est ajouté à cela quelques
moralités empruntées au christianisme dont elle est le résidu comme
nous allons le voir. C'est un principe hypocrite qui n'a pas son
franc-parler car en examinant ce principe on s'aperçoit qu'il n'est
nul autre que l'expression de la supériorité incontestable de la
religion démocratique sur toutes les autres religions, il dicte que
toute religion doit se conformer et se ranger sous la bannière de
leur religion sous couvert d'une incontestabilité pré acquise dont
on refuse toujours le débat. Toute loi, rite, autorisation ou
interdiction qui est en contradiction avec leurs lois, rites,
autorisations ou interdictions est interdit, déclaré hors-la-loi
(républicaine démocratique) et on justifie ceci uniquement à coup de
campagne médiatique en donnant à ces « hors-la-loi » des
sobriquets finissant par « iste » ou
« ique » : islamistes, fanatiques, fondamentalistes,
terroristes … en évitant tout débat de quelque nature que ce soit.
En comparant leur hypocrisie par rapport à la Shari'a sainte de
l'Islam les démocrates devraient prendre beaucoup de leçons de
franchise et de clarté quant à leurs positions, en Islam nous
confirmons que la nature humaine telle qu'Allah l'a créée est
composée d'un amour et d'une haine, tout être aime et déteste et ne
peut échapper à cette loi divine, et donc tout être qui embrasse une
cause (religion en fait) la prend en amour et prend en haine ses
détracteurs comme nous allons le développer plus loin. Allah exalté
soit-Il dit : < … Mais Allah vous a fait aimer la foi et
l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la
perversité et la désobéissance > [Sourate Al-Houjourât,
verset 7]. Tout être aime le Bien et déteste le Mal et le problème
est que chacun conçoit le Bien et le Mal suivant les normes que sa
ou ses divinité(s) lui donnent, les démocrates s'en remettent à leur
divinité qui est le Peuple pour décider du Bien et du Mal et les
musulmans s'en remettent uniquement à Allah, notre Créateur, et à
Lui Seul ; ce qui est la voie droite, comment l'homme a-t-il
jeté sa raison pour ne pas s'en remettre par exemple à la notice
d'utilisation d'un fabricant de produit pour en connaître la bonne
et la mauvaise utilisation et ne pas s'en remettre à son Créateur
qui est Allah pour savoir ce qui est bien et mal pour lui ? En
Islam nous embrassons la cause d'Allah qui est la seule valable car
Lui Seul est notre véritable Maître et nous n'échappons pas non plus
à cette règle universelle (qu'Allah a créé dont Lui Seul connaît la
sagesse) d'amour envers les musulmans et de haine envers les
mécréants, et nous ne sommes pas adeptes du totalitarisme en terre
d'Islam (terre où la Loi d'Allah régit les hommes)et n'imposons pas l'Islam par la force, donc en
terre d'Islam les gens du Livre (juifs ou chrétiens) peuvent garder
et observer leur religion sous les dispositions de la Shari'a
prévues à leur propos. Mais comme peuvent le constater les
démocrates nous déclarons tout cela en toute franchise et en toute
clarté à l'inverse d'eux et nous leur laissons, de plus, la porte du
débat grande ouverte.
Historiquement durant le Moyen Age, le
monde chrétien a connu le chaos avec le diabolisme de l'Eglise qui
s'était octroyé les droits d'Allah à décider du Bien et du Mal et
imposait la terreur et la tyrannie. Ce monde a évolué en combattant
l'Eglise et en lui diminuant tous ses pouvoirs et en adoptant la
démocratie, ils n'ont donc procédé qu'à un changement de religion
qui a opéré un transfert de pouvoir de l'Eglise au Peuple et des
vestiges moraux de l'Eglise est née la laïcité, ceci a coïncidé à
une renaissance de leur monde et la sortie de leur chaos et a donc
enraciné dans leurs cœurs qu'ils étaient sur la bonne voie.
Aujourd'hui on assiste à la mort programmée de leur religion (la
démocratie) et à la nullité de leur moralité (la laïcité), car
notamment la base de leur religion s'oppose à leur moralité puisque
la démocratie octroie les pouvoirs divins à chacun de ces citoyens
(le peuple) et lui impose le cadre de la laïcité, or par définition
on ne peut rien imposer à un être divin, donc jusqu'à lors le
maintien de la laïcité s'opère uniquement à la suite de marchandage
(tu me donnes le bonheur, de quoi vivre tranquillement, la stabilité
… et je ne remets rien en cause) mais demain elle peut être contesté
et les divinités (le peuple) de la religion « Démocratie »
peuvent refuser la laïcité et la déclarer caduque. En fait l'analyse
correcte de cette religion (la démocratie) permet de remarquer
qu'elle n'est rien d'autre que « la loi de la jungle »,
tout le monde pouvant décider de tout et n'importe quoi et les
démocrates ne connaîtront jamais le bonheur et la réussite, les
seuls qui connaîtront cela sont ceux qui auront rendu le Pouvoir à
Allah (c'est à dire les musulmans).
Les Droits de l'Homme,
droits faisant office de moralité chez les démocrates ne sont que
des produits issus de la pensée humaine si faible alors qu'eux-mêmes
l'avouent dans leurs proverbes : « tout le monde peut se
tromper »… Mais il est étonnant de voir comment ils considèrent
la sainteté de ces droits qui sont incontestables pour eux et comme
pour la laïcité tout débat à son propos est évité. Or beaucoup
d'articles issus de ces droits contredisent la Vérité surtout les
premiers qui sont les articles symboles de ces droits comme le
premier article : « tout homme né égaux en
droits » qui reste vague. Dans cet article ils font allusion à
l'égalité à l'échelle raciale et sociale, ce qui est vrai mais ils
l'étendent pernicieusement à toute forme d'égalité : égalité
entre pervers et pieux, ignorants et savants … qui dans la Shari'a
en Islam ne reposent pas sur le même pied d'égalité. Louange à Allah
la Vérité ne réside que dans Ta
Shari'a !
4.
Une
organisation : de leur vie religieuse (au sens
où on l'a défini plus haut et non à la vision restrictive du
religieux que les démocrates propagent pour couper court à toute
critique), politique, de leur défense intérieure et extérieure
…
L'ONU par exemple est une de leurs armes organisationnelles qui
comme le reste de leur religion reste incontestable, nul critique ne
peut être fait à son propos, elle est tout comme, pour les
démocrates, une organisation à caractères divins. L'arme que
constitue l'ONU, pour les démocrates, sert de moyen de propagande à
leur religion qui est la démocratie pour l'imposer de force au reste
du monde par des moyens militaires, d'infiltration (espionnage
politique), d'intimidation, de pressions économiques et des push
organisés (coup d'état) en profitant des grandes puissances
militaires et économiques qui la composent. Mais il est surtout
curieux de voir que l'ONU n'a rien de démocratique, qu'elle
fonctionne comme une vraie dictature (au sens où les démocrates
l'entendent) où une très faible minorité d'états font leur Loi sur
le reste du Monde avec leur pouvoir de veto (jamais l'ONU n'a
attaqué les Etats-Unis d'Amérique pour crimes de guerre avec le
nombre de génocides sur les Indiens d'Amérique, les Noirs, les
Asiatiques et nos Frères en Islam partout dans le monde qu'ils ont
commis et l'ONU va bientôt atteindre les 600 résolutions contre
Israël, état préfabriqué par l'ONU sous la bonne garde de l'état
sioniste des Etats-Unis sans qu'une seule ne soit passée). La
religion de la démocratie montre encore une fois de plus sa nature
hypocrite : ils appliquent leur religion chez soi mais à
l'extérieur la Loidu plus fort, or par quoi faut-il répondre à celui
qui joue àla loi du plus fort si ce n'est que par la force pour lui
casser ses cornes ?
En fait, en faisant une synthèse de
tout ceci on remarque que ces états démocratiques autrefois états
colonialistes n'ont rien perdu de leur nature de colons et qu'ils
continuent encore à jouer au jeu du colonialisme sous d'autres
formes, et le Pr. Yahya Michot (qu'Allah l'assiste) avait vu
juste lorsqu'il a dit : « à l'échelle de la Planète ces
démocraties occidentales agissent comme des ploutocraties ».
Et si certains doutent encore,
s'imaginant qu'en Occident la religion est encore le Christianisme,
qu'ils observent comment là-bas les citoyens de la démocratie
tournent en dérision le christianisme et ont apostasié de celui-ci
par leurs films, blagues … tournant en dérision le Christ, le Père
ou la Vierge Marie, et qu'ils observent comment ils considèrent le
caractère divin de leur nouvelle religion qui est la démocratie, il
est inconcevable et impossible pour eux de la critiquer, la remettre
en question, dès le moindre problème les étendards et les slogans se
soulèvent du type : « la Démocratie est en danger »,
« la Démocratie est bafouée », « il faut défendre la
Démocratie » …
Enfin on remarque que les forces
mécréantes, motivées uniquement par un esprit machiavélique,
s'appliquent toujours chacune à essayer d'imposer un Ordre Mondial
sur la planète, actuellement ce sont les démocrates qui appliquent
cet ordre, or on remarque aussi à chaque fois la désolation que
certains musulmans affichent à se plier à ces ordres que les
mécréants leurs imposent et à essayer de réécrire leur religion
(quitte au pire à réécrire leur credo) afin de satisfaire ces ordres
et devenir les bons disciples de la mécréance …