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On ne peut guère envisager de moyens pour réformer le coran dans un système religieux qui se fonde, précisément, sur le caractère « intouchable » des « écrits du prophète ».

Dans un souci constructif, nous allons toutefois nous hasarder à proposer une méthode de réforme du coran.

Par rapport aux tenants d'une interdiction pure et simple du coran, dans sa totalité, nous risquons d'être perçus comme des «collabos» n'ayant pas le courage d'entreprendre la seule action réellement efficace.
A dire vrai, nous ne prenons pas grand risque à faire notre proposition de réforme étant donné que nous savons pertinemment que les musulmans sont intrinsèquement réfractaires à tout dialogue réellement constructif, leur conception du dialogue étant fondée sur la statégie exclusive du «je gagne, tu perds, sinon : rien». Pour donner le fond de notre pensée, la méthode de réforme que nous proposons servira surtout à démontrer que même en faisant une proposition constructive, parfaitement fondée et légitime, cette proposition sera rejetée pour des motifs absurdes inhérents à la nature rétrograde, archaïque et fondamentalement intolérante de l'islam.

Une méthode de réforme du coran
Etant donné que les musulmans considèrent que le texte lui-même ne peut pas être modifié, ce n'est donc pas sur le texte que l'on va intervenir mais tout simplement sur la présentation de ce texte, ce qui ne pourra pas être critiqué.

En premier lieu, à partir du moment où est prise la décision de réforme, les exemplaires existant du coran restent en circulation mais plus aucun ne doit être imprimé, comme cela se pratique pour certains manuels scolaires : toute nouvelle publication est interdite jusqu'à parution de la nouvelle version. L'interdiction de publication doit être prise AVANT la fin de la réforme du livre car sinon il serait bien trop tentant de faire durer éternellement les travaux de réforme.

Il est souvent reproché aux non-musulmans de citer des versets du coran sans tenir compte du contexte. Etant donné le caractère décousu des versets, le seul contexte qui vaille est le contexte historique et social de l'époque où fut rédigé le coran. Dans le nouveau coran, une introduction devra donc rappeler le contexte dans lequel ce livre a été écrit. L'historique de la rédaction du coran étant parfaitement connue, contrairement à d'autres textes, cette introduction devra signaler que l'ordre des sourates (chapitres) ne correspond PAS à un ordre chronologique mais a été décidé par le calife Othman.

Réformer le coran consistera à s'occuper de tous les versets qui font actuellement du coran un livre illégal, essentiellement parce qu'il contient des appels au meurtre. Le fait que le coran bénéfice d'un régime de non-droit est d'ailleurs emblématique des problèmes qu'il provoque, notamment en France où les zones de non-droit sont le plus souvent controlées par des voyous qui sont majoritairement musulmans.

La supression pure et simple des versets archaïques du coran serait loin d'être la meilleure manière de procéder car même si une telle modification était imposée, que ce soit par force ou par compromis, cela rendrait les musulmans d'Europe incapables de comprendre l'archaïsme des musulmans dans le reste du monde, et par la même cela empêcherait les musulmans d'Europe de faire évoluer les musulmans dans le reste du monde.
On peut donc envisager de remplacer les versets problématiques par un simple renvoi à des chapitres en fin du livre où ces versets seront regroupés, classés dans l'ordre des sourates. Un chapitre regroupera les versets criminogènes, un autre ceux d'incitation à la haine, ceux discriminatoires, sexistes, etc...
Chaque chapitre donnera en tête la définition (extraite simplement d'un dictionnaire) de la notion qui sert de dénominateur commun à ces versets. Il ne faut pas perdre de vue que le coran est surtout destiné à des populations peu alphabétisées : toutes les précautions doivent donc être prises.

Il faut refuser catégoriquement le compromis qui ne manquera pas d'être proposé et qui consisterait à laisser les versets dans les sourates en les faisant précéder d'une abréviation indiquant leur caractère illégal selon la loi Française (du type crim. pour criminogène, a.s. pour antisémite, dis. pour discriminatoire etc...). Le but de la réforme est bien de SUPPRIMER les versets archaïques à la LECTURE, en les rendant d'accès FACULTATIF dans un but HISTORIQUE. Laisser les versets à leur place, même précédés d'une abréviation de mise en garde, ne changerait nullement la lecture car il serait aisé de faire l'impasse sur la signification des abréviations.

Ainsi réformé, le coran reste le coran puisque tous les versets sont présents mais les lecteurs SAVENT quels sont les versets désués qui ne sont là que dans un but historique : ce sont ceux qui, dans les sourates, sont signalés par un renvoi vers les chapitres en fin du livre.

Seuls les musulmans SOUHAITANT CONSCIEMMENT faire l'effort de lire le texte dans sa version archaïque s'astreindront à consulter systématiquement les fastidieux renvois en fin de livre. Il est aisé de voir que ce genre d'attitude ne sera pas celle la plus courante !

Des versions informatiques doivent aussi être diffusées, dans tous les formats, et disponibles gratuitement, afin que les sites internet hébergés sur des serveurs situés sur le territoire national remplacent la version archaïque par la version réformée. Ce remplacement sera obligatoire, tout comme il est obligatoire de ne pas contrevenir à n'importe quelle législation qui régit toute publication, que ce soit sur internet ou dans les autres médias.
Bien que l'on puisse prévoir une certaine période de flottement, pendant laquelle les deux versions vont se cotoyer, le temps jouera en faveur de la version réformée car il sera difficile pour les autorités musulmanes, d'un simple point de vue pratique, de continuer à utiliser des versets mis au ban.