Retour au chapitre correspondant à cette note - Le Coran : Message Divin ? ou... Mensonge Bédouin ? - La réponse

Michel LelongMichel Lelong fut l’auteur de plusieurs livres traitant du « dialogue islamo-chrétien », à savoir « J’ai rencontré l’islam » (1976), « L’islam et l’Occident » (1982), « Guerre ou paix à Jérusalem » (1983) ou encore « Si dieu l’avait voulu » (1986). Il enseignait à l’Institut catholique de Paris et occupa la fonction de secrétaire du « Groupe de recherches islamo-chrétien » (GRIC). Son article cité ci-dessus fut publié par la revue « Arabies » (N°2 – Février 1987).

Michel Lelong n’hésitait pourtant pas à s’en prendre aux « prédicateurs du nouvel esprit de croisade » qui, dès le début des années 80, avaient commencé à dénoncer le « péril musulman » ou le « péril vert ». Il y allait de son couplet de prêtre borné, plaçant dans le même panier les journalistes, les « socialistes au pouvoir », les « leaders de l’opposition », les « intellectuels de gauche et de droite » et les « chrétiens qui semblent ignorer les appels de Vatican II ». Tout le monde avait tort…sauf lui !

Il se permettait des insinuations du genre : « Il est étrange que certains propos agressifs tenus sur le monde musulman aient été repris par des hommes politiques se réclamant du «libéralisme » ou du « socialisme », par des « intellectuels » - de droite et de gauche – et par des ecclésiastiques pourtant favorables aux orientations actuelles de l’Eglise… ».

Et pourtant, l’abbé Lelong admettait que les « mustada’fin » (terme coranique qui désigne les « humiliés », ceux qui sont – ou se croient – « écrasés par l’injustice ») puisaient, dans le coran, la source de ce qu’il nommait pudiquement un « courant contestataire ». Il évoquait aussi des « lectures fort contestables du livre saint » qui entraînait d’ « inacceptables excès ». Et d’ajouter, avec un culot monstre : « C’est ainsi que la violence terroriste, les prises d’otages, les atteintes à la dignité humaine, sous quelque forme que ce soit, sont des actes absolument contraires à l’éthique coranique : celle-ci, en effet, appelle le croyant à l’équité, à la miséricorde, au respect envers tout homme – et toute femme – ainsi qu’à la fraternité entre les races ». Dans ses conclusions, il tentera de faire l’amalgame entre les trois grandes religions monothéistes, écrivant notamment : « …comme le christianisme et le judaïsme, l’islam ne s’identifie pas à tel ou tel gouvernement, à tel ou tel parti ou mouvement. Comme eux, il est un message religieux, comportant des exigences éthiques et constituant, pour des centaines de millions de croyants et croyantes, la source de valeurs spirituelles et sociales qui sont une grande richesse de l’humanité et dont notre XXe siècle à bien besoin… ».

De tels propos sont d’une rare perversité (au sens strict du terme). Ils sont pervers en ce sens qu’il ont été délibérément choisis pour tromper les lecteurs et les lectrices. Car rien n’est vrai dans ce que dit l’abbé Lelong. Vous le savez aussi bien que nous si vous avez pris la peine de parcourir la présente étude. Il n’empêche que des tas de braves gens ont dû se laisser abuser par les propos mielleux et mensongers de ce prêtre !

Le comble, c’est qu’il ira jusqu’à écrire : « …Si les Européens avaient mieux connu le message coranique et la personnalité du prophète Mohamed, les traditions et les valeurs de la communauté musulmane, ils auraient découvert que le patrimoine éthique et spirituel de l’islam était une réalité très proche de la civilisation chrétienne… » ! ! !

Et l’on en arrive à se demander si ce curé de salon était bien catholique ?

Car il ment et de redit constamment comme un muslim pur et dur !

L’abbé Michel Lelong est le type même du personnage dangereux, pour les catholiques au premier chef mais plus généralement pour tous les non-musulmans.

C’est le genre d’individu qui se pare de la présumée autorité morale du prêtre et de l’enseignant pour mieux duper son auditoire et ses élèves.

Il s’en trouve bon nombre comme lui dans les milieux religieux, qu’ils soient chrétiens, israélites ou musul-mans.

Nous devons dénoncer ces manipulateurs professionnels qui confondent si allègrement « foi » et « mauvaise foi ». Nous devons les dénoncer et démontrer l’ampleur de leurs mensonges, l’outrecuidance de leur comportement.

Nous le devons, non point au nom d’une quelconque animosité mais pour le simple respect de la vérité.

Car c’est en se basant sur les mensonges distillés par les prêtres et autres « autorités religieuses » que des tas de braves gens finissent par adhérer à des idées totalement fausses ou à des programmes politiques dangereux (qu’ils soient de droite ou de gauche).

Il n’y a pas que chez les musulmans que le « bourrage de crâne » continue à opérer ses ravages. C’est le cas dans presque toutes les couches de nos populations, et, en ce qui concerne les chrétiens (pour qui l'islam prévoit la dhimmitude), ces ravages se font sentir du simple prêtre comme Michel Lelong jusqu'à la plus haute autorité : le Pape. On voit ici Jean-Paul II, qui n'a manifestement plus toute sa tête, baiser dévotement un coran, ce livre où il est écrit, noir sur blanc, entre autres, que les musulmans ne doivent pas être amis avec les chrétiens ! (sourate V, verset 56)


On ne sera pas étonné de constater que le père Michel Lelong a consacré un livre aux relations de Jean-Paul II avec l'islam.

livre du père Michel Lelong, Jean-Paul II et l'islam

L'Islam est-il, de nos jours, un péril pour l'Europe et une menace pour l'Eglise? Beaucoup d'occidentaux le croient. Connaissent-ils la pensée de Jean-Paul II sur la religion musulmane et sur l'attitude spirituelle que peuvent avoir, envers les catholiques, les croyants musulmans? A maintes reprises, à Rome, et au cours de ses voyages à travers le monde, le Saint Père a abordé cette question, mais son enseignement, dans ce domaine, demeure mal connu. Ayant, durant de longues années, exercé son ministère auprès des musulmans, le Père Lelong présente et commente ici les principaux textes dans lesquels le Pape appelle les catholiques à vivre leur rencontre avec les croyants de l'Islam, en étant fidèles à la vérité du Christ.
Editions: François-Xavier de Guibert
132 pages