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Dès le 28 novembre, Dyab Abou Jahjah était écroué et inculpé de rébelllion en bande avec préméditation, entrave « méchante »(sic) à la circulation, déprédation de véhicules et coups et blessures portés à des agents de la force publique. Le même jour, son domicile était perquisitionné ainsi que le siège anversois de la Ligue Arabe Européenne Le dimanche 1er décembre, cétait au tour du domicile du secrétaire de la Ligue Arabe Européenne pour la région de Charleroi (Il sagit dun certain Kamal Awaly, un Libanais chiite comme Jahjah.) dêtre fouillé de fond en comble.
Le gouvernement belge a, dautre part, fait savoir quune procédure allait être ouverte afin denvisager le retrait de la nationalité belge aux membres de la Ligue Arabe Européenne qui en bénéficient (notamment Jahjah). Cest ce que nous avions préconisé dès que laffaire avait été portée à notre connaissance. La LAE na cependant pas baissé pavillon, bien au contraire. Ses dirigeants ont eu le culot de déposer plainte contre Léona Detiège la bourgmestre dAnvers ainsi quà lencontre du ministre de lIntérieur et du premier ministre. Ni plus ni moins ! Lun des « bras droits » de Jahjah a aussi déclaré à la presse que si le leader de la Ligue Arabe Européenne ne sortait pas de prison au plus vite il ne « pouvait pas promettre que le calme continuerait ». Une déclaration en forme de menace ! Enfin, la Ligue Arabe Européenne a fait savoir à qui voulait lentendre que ses « patrouilles » continueraient « à faire « leur travail normalement » (autrement dit à narguer les autorités légales du Royaume de Belgique) et quelle maintenait son intention de présenter une liste « islamique » lors des prochaines élections. Un tel comportement porte un nom : cest de la provocation pure et simple. On est donc loin, très loin de lapaisement. La Ligue Arabe Européenne persiste et signe. Ses dirigeants veulent manifestement provoquer des affrontements afin dentraîner les pays européens dans un processus de « palestinisation ». Il ny a donc rien détonnant à ce que Jahjah et ses principaux complices soient libanais. Depuis quelques temps, les islamistes les plus radicaux (donc les plus bornés) ont décidé de porter le conflit israéloarabe hors des frontières de la Palestine. Ils sont décidés à sattaquer aux communautés juives (et à tous ceux qui protégent les intérêts juifs dune manière ou dune autre) partout où elles se trouvent dans le monde. Anvers était donc une cible toute désignée. Pour comprendre le jeu que la Ligue Arabe Européenne est en train de jouer en Belgique, il faut passer par la case Palestine et les vieilles rancoeurs religieuses qui opposent les Juifs aux musulmans depuis près de quatorze siècles. Le problème na rien de belgobelge. Cest une sorte de « ballon dessai » avant que la tactique ne sétende à toute lEurope. Et même si la Ligue Arabe Européenne venait à être dissoute et Jahjah expulsé de Belgique, on retrouverait ipso facto les mêmes individus (ou leurs remplaçants) dans dautres pays et sous dautres étiquettes. Les Saoudiens et leurs complices ne sont pas à bout de ressources, loin sen faut. La solution consistant à expulser les indésirables nest donc quune demimesure très insatisfaisante. Il nen demeure pas moins que le Benelux est une plaque tournante de lactivisme et du terrorisme islamique. On sait dailleurs que des réunions ont lieu très régulièrement à Bruxelles et dans dautres villes belges (Charleroi, Liège, Anvers, ) sous légide du FIS (Front Islamique du Salut), du GIA (Groupe Islamique Armé) ou du Groupe Salafiste de Prédication et de Combat (GSPC). Le comble, cest que ces réunions sont connues des forces de police belges qui ne font strictement rien pour empêcher leur tenue ou arrêter ceux qui y participent. Cest ainsi quen août 2002, sest tenue, à Bruxelles (ou à Herstal selon un informateur proche du FIS), une réunion destinée à en préparer une autre, plus importante, qui devait se tenir aux PaysBas. La sénatrice française Annemarie Lizin a dailleurs interpellé le gouvernement belge en ces termes : « Comment se faitil quune telle réunion ait eu lieu ? Si l on autorise les activités du FIS en Belgique, cela veut dire que lon na rien compris au danger quil représente ! ». En fait, les autorités belges sont parfaitement conscientes des dangers. Le problème découle de la corruption qui règne au sein même des milieux politiques belges et ce, depuis plus de trente ans. Opportunistes, carriéristes et corrompus, les dirigeants belges (ou du moins la majorité dentreeux) sont incapables de prendre les mesures radicales qui simposent. Les islamistes le savent parfaitement et ils en profitent !
Larticle du samedi 30 novembre 2002 résume bien la situation, trois jours après les premiers affrontements meurtriers (Groupe Sud Presse).
Quant
à la photo qui accompagnait larticle, elle
en dit plus quun long discours. Elle était accompagnée
de la mention : « Pas vraiment un appel au
dialogue
».
Cet autre article date du 2 décembre 2002. On remarquera que la conseillère communale Latifa Gahouchi dorigine maghrébine à immédiatement joué la carte de la « solidarité islamique » en tentant de minimiser le rôle que la Ligue Arabe Européenne pourrait jouer dans la grande agglomération de Charleroi où les musulmans sont nombreux et très actifs. A noter que Jahjah a été remis en liberté conditionnelle dès le 3 décembre 2002. Cette décision plus que contestable, contre laquelle le parquet dAnvers na pas fait appel, ne manquera pas de faire le jeu de lextrêmedroite.
Comme indiqué par ailleurs, nous pensons que lexpulsion des activistes musulmans serait une erreur. Il en serait de même si on les enfermait dans des prisons où ils pourraient entrer en contact avec des prisonniers de droit commun de confession musulmane. La seule solution serait de mettre en place des centres spéciaux de détention pour ces indésirables. Ces pénitenciers pourraient être gérés de façon supranationale, sous légide dun organisme judiciaire européen ou mondial, (à moins que l'on ne décide d'y appliquer la Chari'a puisque c'est ce que les détenus souhaitent instaurer !). Il ny a pas, en Europe occidentale, de désert comparable à ceux de lOuest américain (voir ce qui est dit à la fin du chapitre 9) mais il serait peut être possible détablir un « special punishment park » quelque part dans la « riante Castille » quappréciaient tant les « Sarrasins » de jadis. Les fauteurs de troubles, les terroristes et les assassins issus des milieux islamiques pourraient y rêver, tout à leur aise, du « paradis dAllah ». Et, dans cette contrée aride loin du monde civilisé ils ne risqueraient pas de contaminer qui que ce soit avec leurs théories à la c ! Le camp Delta de la base US de Guantanamo (Cuba). Cest là que les détenus du réseau AlQaeda ont été transféré après leur incarcération dans les cages du camp « XRay » de cette même base. Le climat des Caraïbes nest-il pas trop « agréable » pour de telles crapules ? Celui du désert de Mojave ne seraitil pas mieux approprié ?
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