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(50) L’arrivée au pouvoir d’un parti politique qui n’est autre qu’un « avatar » de l’ancien parti islamique est très inquiétant pour l’avenir d’un pays qui ne brillait déjà pas trop par ses vertus démocratiques et par le respect des droits de l’homme, de la femme et de l’enfant. Il est clair que la Turquie se dirige vers une islamisation accrue et l’abandon progressif du statut laïque de l’Etat, tel qu’il avait été imposé par Mustafa Kemal (dit Atatürk = père de tous les Turcs).

La Turquie est la bienvenue en Europe !  Dessin de Steph Bergol, http://www.ifrance.com/stephbergol
Admettre la Turquie au sein de l’Union européenne équivaudrait à faire entrer un premier loup musulman dans la bergerie européenne.

une mosquée de Serbie

Une mosquée de Serbie. C’est la pointe avancée de l’islam en Europe centrale.
C’est l’une des portes d’entrée de l’islamisme en Europe occidentale. Les wahhabites en sont parfaitement conscients et accentuent leur présence en Europe centrale et plus particulièrement dans l’ex Yougoslavie. Ils y financent largement les constructions de mosquées et les « écoles » coraniques. Le péril vert s’insinue de plus en plus dans les brèches du système politique européen, tant par le biais de l’immigration que par la mainmise sur les régions européennes déjà islamisées.

article publié par la presse belge

Cet article publié par la presse belge (groupe Sud-Presse – 6 août 2002) est typique du discours « rassurant » que colportent des intellectuels en chambre qui, bien souvent, ne connaissent l’islam que de très loin et seraient bien en peine de citer un seul verset du coran.

Un « chef des sciences politiques » (sic) devrait pourtant savoir que ce ne sont jamais les « modérés » qui influent sur le cours des évènements politiques. En Russie, ce sont les bolcheviks (ce mot signifie « minoritaires » en russe) qui ont pris le pouvoir en 1917 (en renversant le gouvernement des « mencheviks », ces « majoritaires » dont le programme était « modéré »). Et en Allemagne, le parti national socialiste des travailleurs allemands (parti « nazi ») ne représentait pas la majorité de l’opinion publique lorsqu’il se fit connaître. Beaucoup de membres ou de sympathisants nazis étaient des « modérés » qui avaient adhéré à cette mouvance par opportunisme.

Dans le cas des musulmans – dont le comportement est particulièrement « panurgien » (semblable à celui des moutons de Panurge) – il est à craindre qu’ils se laissent emporter par le vent de l’intégrisme islamique. L’enseignement coranique impose la résignation et la soumission, ne l’oublions jamais. Un « bon musulman » doit suivre les « chefs de file » comme le troupeau de mouton suit (bêtement) le bélier qui est à sa tête. Plus que toute autre, la communauté musulmane est prédisposée au conditionnement et à la manipulation.

Parler d’ « Islam modéré » est un contre-sens. L’islam est l’islam, c’est une religion de soumission absolue et de conquête à laquelle la notion de « modération » est étrangère par essence et par tradition.

Que l’on cesse donc de nous bassiner les oreilles avec un prétendu « islam modéré ». De tels propos ne peuvent que produire un effet anesthésiant particulièrement pernicieux au moment où, bien loin de nous endormir, nous devons nous réveiller et demeurer extrêmement vigilants !

Carte Turquie

Carte de la Turquie, telle qu’elle est aujourd’hui. La portion européenne de son territoire se limite à la bande de terres comprise entre le Bosphore, la mer de Marmara et les Dardanelles, d’une part, et la frontière bulgare, d’autre part.

Ataturken 1928

Sur cette photo datant de 1928, on voit Mustafa Al Rhiza donnant un cours dans l’école d’une petite ville. Avant d’être nommé « Atatürk », il avait déjà reçu le surnom de Kemal (Perfection). Il était né à Salonique en 1881 et il mourut le 10 novembre 1938 d’une crise de foie.

Général et ministre de la guerre, il se fera conférer le titre de Gâzi en 1921. Il dirigera alors la Turquie d’une main de fer.

En avril 1928, il fera adopter une loi de laïcité qui enlève à l’islam son statut de religion d’Etat. En 1933, il impose que l’appel à la prière se fasse en langue turque et non plus en Arabe.


C’est Atatürk qui a fait entrer la Turquie dans la modernité en rompant avec toute une série de traditions islamiques. Dirigeant autoritaire, il n’était pas dénué de bon sens et de réalisme. Mais comme c’est souvent le cas avec les « dictateurs éclairés », ses successeurs ne furent pas à la hauteur de la situation qu’il leur avait laissée en héritage. Les réformes audacieuses de Mustafa Kemal furent peu à peu « amandées » ou « contournées ». Elles risquent fort de disparaître complètement avec l’arrivée au pouvoir des « néo-islamistes ». Pour la Turquie se serait sans nul doute un grave retour en arrière mais cela ne justifie en rien l’admission de ce pays au sein de l’Union européenne. Bien au contraire.