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Adnan Kassogi en tenue européenne et en tenue traditionnelle Saoudienne (vers 1972).

Adnan
Kassogi en tenue européenneAdnan
Kassogi en tenue traditionnelle Saoudienne

Kassogi était très officiellement mandaté par l’Arabie saoudite en sa qualité de courtier intermédiaire. A raison de 5% de commission sur des contrats portant sur des centaines de millions de dollars, il n’eut aucune peine à se constituer une fortune colossale au détriment des peuples en guerre. Monsieur Kassogi était pourtant un « bon musulman ». Il était d’ailleurs le fils d’un médecin de la Mekke mais pas n’importe quel médecin : le directeur de l’hôpital d’une « ville sainte » qui accueille chaque année plus d’un million de pèlerins.

Il avait débuté dans le business à l’âge de 25 ans, alors qu’il étudiait dans une université américaine et, dès le tout début des années 60, il avait « placé » un lot de gros camions Kanworth. Très influent à la cour du roi Fayçal, il y défendait tour à tour les intérêts américains, britanniques ou Français (entre autres), selon les intérêts du moment. A quarante ans, il était à la tête d’un empire portant le nom de TRIAD (T pour rappeler que le groupe se compose, en fait, de trois frères Kassogi et RIAD pour ne pas oublier le nom de la capitale de l’Arabie saoudite).

Ce groupe a diversifié ses activités dans tous les pays industrialisés où fleurissent les manufactures d’armes. C’est ainsi que, dès les années 70, le groupe Kassogi possédait une banque en Californie, une société de holding au Grand Duché du Luxembourg et des agences à Londres, à Paris, à Beyrouth, au Lichtenstein, au Brésil, en Grèce, aux Pays-bas, en Indonésie et à Curaçao.

C’est par l’intermédiaire de tels groupes (celui de Kassogi est donné à titre d’exemple) que les Saoudiens fournissent des armes et des explosifs aux pays islamiques qui les refilent ensuite aux terroristes. Pour les fabricants d’armes, ce sont de bons clients, qui paient rubis sur l’ongle. Peu leur importe de savoir à quoi ces armes vont servir !

début des années 70, Robert Galley (de dos) –
représentant du gouvernement français – reçoit
le prince Abdallah Ibn Abdoul Azziz

Au début des années 70, Robert Galley (de dos) – représentant du gouvernement français – reçoit le prince Abdallah Ibn Abdoul Azziz qui n’était encore que ministre saoudien des armées. Ce fils de Fadh est à présent chef du gouver-nement. C’est lui qui dirige effectivement l’Arabie saoudite. On ne redira jamais assez que les « marchands de canons » - officiels ou privés – ont joué un rôle plus que pernicieux dans le développement des conflits au Moyen-Orient et, du même coup, dans le processus de montée en puissance de l’intégrisme et du fanatisme.

Aujourd’hui encore, on retrouve ces dangereux « commerçants » derrière l’administration Bush, laquelle a calculé qu’une guerre contre l’Irak coûterait entre 150 et 200 milliards de dollars US (soit environ la même somme en euros), ce qui signifie qu’elle serait source d’énormes profits pour l’industrie de l’armement (et dérivées).