On notera qu’un scénario du même genre s’était déjà produit lorsqu’un bombardier de l’US Air Force avait percuté accidentellement l’Empire State Building après la seconde guerre mondiale. Mais ce premier emblème de la puissance économique US avait parfaitement résisté au choc. En concentrant des dizaines de milliers de personnes dans des tours gigantesques, les dirigeants des grands pays industrialisés ont pris le risque d’augmenter considérablement les effets dévastateurs des catastrophes naturelles et des actes de terrorisme. Il faut aussi considérer les risques politico-économiques résultant de la destruction des administrations et des entreprises concentrées sur un espace très réduit. Le Boeing qui était tombé sur la petite agglomération de Lockerbie n’avait fait que 11 victimes au sol mais le même avion s’encastrant dans une tour du World Trade center a fait des milliers de victimes.