Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Terrorisme

chapitre 6bis
A propos d’un septembre très noir
et du terrorisme arabo-musulman

Par-delà les milliers de victimes innocentes qui disparurent dans la destruction des tours de Manhattan et dans la perte des avions qui furent détournés par les terroristes le 11 septembre 2001 (54), il faut admettre que ce sont les dirigeants américains eux-mêmes qui sont, en fin de compte, à l’origine de ces drames. Car si l’on postule que c’est bien le milliardaire saoudien Ben Laden qui a financé les attentats des intégristes musulmans, il ne faut pas perdre de vue que ce fou dangereux a été formé et entraîné par la CIA. Ce sont les services secrets américains qui ont cherché à en faire un instrument de leur politique en Afghanistan, à l’époque où ce pays était occupé par les troupes soviétiques. Les autorités civiles et militaires US ont aussi favorisé l’accession au pouvoir des talibans, ces « fous d’Allah » qui ont permis à Ben Laden de se réfugier sur le territoire afghan et de se servir de ce territoire pour structurer ses troupes de kamikazes islamistes et pour organiser les attentats-suicides.

Une fois encore, les dirigeants américains ont été les « docteur Frankenstein » de la politique internationale. Ils ont créé, de leur propre initiative, le monstre qui a fini par se retourner, non seulement contre ses créateurs mais aussi contre l’humanité toute entière. Mais jamais un monstre de cette nature n’avait été lâché dans la nature avec, en sus, des centaines de millions de dollars à sa disposition ! Et l’on peut d’ailleurs s’étonner du fait qu’aucune mesure sérieuse n’ait été prise pour bloquer les avoirs bancaires de Ben Laden, alors même qu’il était désigné comme l’ennemi public n°1 !

Il faut voir dans tout cela les effets pervers d’un système impérialiste qui a toujours considéré comme « normal » de manipuler les peuples dans le but de favoriser les intérêts de son économie capitaliste. D’autres pays que les USA doivent d’ailleurs être montrés du doigt car il ne faut pas oublier que c’est la France qui a hébergé et protégé l’ayatollah Khomeyni, cet autre fou furieux qui fut à l’origine de la montée de l’intégrisme musulman dans le monde.

oussama ben laden Oussama Ben Laden : un dangereux criminel
qui se réfugie derrière l’alibi divin.

Pour favoriser de méprisables intérêts financiers, les grands pays industrialisés se sont toujours efforcés de modifier le cours de l’histoire en usant de méthodes crapuleuses. Mais l’histoire nous prouve que, dans bien des cas, ces agissements criminels ont fini par se retourner contre leurs auteurs.

Et malheureusement, c’est presque toujours la masse anonyme et innocente des citoyens qui paie l’essentiel de la facture. Aux Etats-Unis, ce ne sont pas les dirigeants du pays, ce ne sont pas les chefs de la CIA, qui ont été les victimes directes des attentats. Exception faite des militaires du pentagone (55), les victimes directes des attentats ont été de pauvres bougres qui travaillaient dur pour assumer leur existence quotidienne .

Et s’il faut avoir de la compassion pour les milliers de victimes des attentats de septembre 2001, il ne faut pas, pour autant, tomber dans le piège qui consisterait à considérer les Etats-Unis comme une « victime ». En tant qu’Etat, ce pays est très largement responsable de ce qui s’est passé et il convient de ne pas occulter le fait que les USA peuvent eux-aussi être une menace pour la paix mondiale.

La guerre au Moyen Orient.

Les Etats-Unis ont, non seulement contribué à la formation de Ben Laden et de son état-major, mais ils ont aussi attisé la haine des musulmans les plus radicaux en pratiquant une ingérence permanente dans les affaires du Proche et du Moyen-Orient, en ayant persisté dans une attitude répressive vis-à-vis du peuple irakien, lequel n’est pourtant pas globalement responsable des agissements de ses dirigeants, et notamment de la politique menée par Saddam Hussein, en défendant aveuglément la politique menée par Israël à l’encontre du peuple palestinien, en cherchant à imposer leur mode de vie à des populations qui n’en veulent pas et en persistant à jouer les « cow-boy-redresseur-de-torts ».

Or, pour jouer les redresseurs de torts, il faut pouvoir justifier d’une attitude irréprochable. Et c’est loin, très loin, d’être le cas pour les Américains.

La nation américaine est née dans la violence et s’est développée dans la violence. Ce peuple métissé, sans références culturelles et sans véritable histoire, a développé un mode de vie fondé sur la loi du plus fort, un peu comme dans les westerns hollywoodiens. Il se rapproche par ailleurs du peuple israélien en ce sens qu’il s’agit d’un « peuple sans terres » qui n’a pu se développer que par la colonisation sauvage (et criminelle). Les colons européens qui avaient émigré en Amérique du Nord exterminèrent les Amérindiens sans aucun état d’âme et… au nom de leur dieu ! Les Juifs d’Israël n’agissent pas autrement en Palestine.

Or, le mode de vie « made in US », des milliards de personnes n’en veulent pas et c’est leur droit le plus strict. Le système politique américain n’est « démocratique » que pour les nantis et les privilégiés, pas pour le « menu peuple ». Les forts taux d'abstention lors des élections présidentielles en témoignent, et ce n'est pas l'élection de Bush Junior qui a renforcé l'image démocratique des USA. Rappelons que l'élection d'un président des USA ne se fait pas au suffrage direct : les citoyens votent pour les Grand Electeurs, et ce sont ces Grands Electeurs qui votent pour le président. Un président élu peut donc parfaitement l'être contre l'avis de la majorité de la population, et c'est ce qui s'est passé dans le cas de Bush Junior ! C’est un système gravement inégalitaire qui ne correspond pas aux idéaux des habitants de la « vieille Europe ».

Les dirigeants américains, de George Washington à George Walker Bush, ont du sang sur leurs mains. Ils ont commencé par autoriser l’extermination de plusieurs millions d’autochtones, afin que les colons d’origine européenne puissent impunément leur voler leurs terres. Estimée à environ 5 à 6 millions d’individus à la fin du XVIIe siècle, la population des tribus installées sur le territoire des actuels USA ne comptait plus que 237.196 individus en 1900. Les autres avaient été tués ou empoisonnés ou étaient morts de faim et de maladie dans les « réserves ». Ce crime est, à lui seul, une tache indélébile dans l’histoire des Etats-Unis d'Amérique. (57)

Mais il faut aussi y ajouter le martyr des populations noires qui furent traitées en esclaves avant de devenir les principaux parias, les principaux laissés-pour-compte de la société américaine. En 1857, la Cour Suprême des Etats-Unis avait encore estimé qu’aucun noir ne pouvait être élevé au rang de « citoyen des USA » (affaire Dred Scott) et le 13e amendement abolitionniste de 1865 n’a pas modifié fondamentalement cet état de choses.
Aujourd’hui comme hier, les noirs américains (mais aussi les « latinos ») sont toujours des citoyens de 2e ou de 3e classe. Combien d’hommes de couleurs ont-ils été assassinés par les Américains de race blanche ? On ne le sait pas exactement mais le nombre des victimes est sans nul doute très élevé. Rien que les victimes des hordes fanatiques du Ku-Klux-Klan se comptent par milliers (
58). Quant aux guerres impérialistes menées par les USA dans le courant de la seconde moitié du XXe siècle, elles ont aussi fait plusieurs millions de victimes (dont plus d’un million pendant la guerre du Vietnam).

Les dirigeants américains se sont donc constamment rendus coupables de génocides, de crimes de guerre et de crimes relevant du droit commun. Et s’ils ne se sont pas compromis personnellement, ils n’en sont pas moins coupables au nom de la responsabilité politique et morale.

Les états du Sud, héritiers de la tradition colonialiste, sont évidemment les plus racistes. Mais la situation des noirs est à peine meilleure dans les états du Nord.

Avant d’ériger la nation américaine en « victime du terrorisme international », il nous faut donc peser tous ces arguments et considérer la responsabilité que les dirigeants civils et militaires des USA doivent assumer, tant présentement que par rapport à l’attitude raciste, haineuse et violente qui a toujours conditionné la politique américaine, des origines à nos jours.

Nous devons nous garder des clichés faciles – du genre « nous sommes tous des Américains » - et de la démagogie à la petite semaine qui est celle des principaux leaders européens (Blair, Chirac,…). Si nous devons nous prémunir contre les menées des terroristes internationaux, nous ne devons pas voler sans discernement au secours des Etats-Unis. En fait, nous sommes nous-mêmes - nous les Européens - les victimes du comportement immature des dirigeants américains. Nous devons certes leur être reconnaisants pour l'aide qu'ils nous ont apporté lors de la seconde guerre mondiale mais nous n’avons pas à nous lancer, tête baissée, aux côtés de ceux qui ne visent, à terme, qu’à se comporter en « maîtres du monde », en gendarmes de l’humanité.


L’une des plus graves conséquences « secondaires » du terrorisme aveugle, tel qu’il est pratiqué par les fanatiques islamistes, c’est justement d’avoir pour effet de permettre à l’ennemi de s’ériger en victime. Fanatisme et terrorisme ont toujours généré des effets pervers, souvent inverses de ceux qui étaient recherchés.

C’est ainsi que le fanatisme criminel des dirigeants nazis a eu finalement pour effet collatéral de redonner force et vigueur au sionisme et au communisme stalinien, alors même que le but avoué des nazis était de détruire le « pouvoir juif » et le « bolchévisme » ! Sans les nazis, Israël n’aurait jamais existé et Staline n’aurait pas pu afficher sa morgue à la face du monde. Sans les nazis, les USA n’auraient jamais pu s’ériger en « superpuissance » militaire. Comme on le sait, c’est un groupe de savants – juifs pour la plupart – qui est allé offrir la bombe nucléaire aux militaires américains afin qu’ils s’en servent contre Hitler et ses alliés. Ce sont aussi des nazis notoires (Von Braun, Dornberger,…) qui ont été à l’origine de la suprématie US dans le domaine des missiles et des fusées.

Comme le dit si bien le dicton : « Qui sème le vent récolte la tempête ». En extrapolant, nous dirons que celui qui sème la violence, récoltera inévitablement l’apocalypse ! C’est ce qui est arrivé aux Etats-Unis avec les attentats du 11 septembre 2001.

En nous inscrivant dans cette vision logique et analytique des faits, nous observons que l’attitude des intégristes islamistes risque fort de produire les mêmes effets pervers que celle des dirigeants nazis. Au lieu d’affaiblir la position des USA, elle pourrait, au contraire, la renforcer. En permettant aux dirigeants américains de s’ ériger en victimes – avec la complicité des médias et de la presse occidentale – les actions terroristes menées contre l’impérialisme US risquent de précipiter le monde dans de nouveaux conflits dont les conséquences sont incalculables à court, moyen ou long termes. Mais si l’on pousse l’analyse encore plus loin, on peut se demander si les fanatiques islamistes n’ont pas spéculé délibérément sur cette dérive prévisible. Car, si Ben Laden et ses disciples sont indéniablement fous à lier, il faut considérer qu’ils appartiennent à une catégorie particulière de cinglés, celle des « fous lucides », celle des déséquilibrés intelligents. Or, ces fous-là sont capables de pousser le machiavélisme jusqu’à ses pires extrémités. Dans le cas des islamistes les plus radicaux, il ne s’agit pas seulement de détruire les Etats-Unis mais la totalité du monde « moderne ». Leur interprétation perverse du Qoran les amène à rejeter toute forme de progrès et à prôner le retour à un mode de vie qui serait identique à celui qui existait à l’époque où le-dit Qoran fut rédigé par Mohammed ibn AbdAllah ibn al Muttalib, dit « Mahomet », cet individu qui prétendait descendre d’Ismaël, fils d’Abraham, ce caravanier inculte mais roublard, cet imposteur de génie qui entama sa « carrière » de prophète comme gigolo ce qui lui permit d'accaparer la fortune d’une riche veuve.

Pour ces fanatiques frustrés, le progrès ne peut que nuire à l’islam, à ses valeurs totalement anachroniques et à ses tendances hégémoniques. Car l’islam, quoi que puissent dire les musulmans prétendument « modérés », est une religion qui a toujours pratiqué un prosélytisme agressif, une religion qui n’a jamais hésité à s’imposer par la violence. Cela les intégristes le savent parfaitement (puisque c’est ce qu’on leur enseigne dans les écoles coraniques) et ils trouvent « normal » de recourir à la guerre et au terrorisme pour imposer leur conception du monde, imitant en cela leur « prophète-bien-aimé ».


Jésus n’était certainement pas le fils d’un dieu. C’était un jeune illuminé comme on en rencontrait pas mal à son époque. Mais c’était un illuminé inoffensif, un « gentil » qui n’aurait pas fait de mal à une mouche et qui est (sans doute) mort en martyr à la demande des grands prêtres de Jérusalem, ceux-là mêmes dont il avait dénoncé la corruption. Mahomet était aussi un « illuminé ». Mais c’était un personnage agressif, belliqueux et ambitieux, qui ne cessa de guerroyer contre tous ceux qui refusaient de se soumettre à ses dictats. Les crimes de guerre dont il s’est personnellement rendu coupable, s’ils étaient perpétrés de nos jours, seraient passibles de la Cour de justice internationale ! Mahomet était un criminel de guerre ! Nier cette évidence est une attitude qui porte à présent un nom précis. C’est du « négationnisme historique ». Et le négationnisme historique est devenu un délit pénal. La conversion à l'islam de l'historien Roger Garaudy et sa condamnation pour négation du génocide Juif de la seconde guerre mondiale est symptomatique de l'attitude globale des musulmans vis à vis de leur propre histoire. Nous devrions donc poursuivre en justice les musulmans et les associations islamiques qui persistent à nier le caractère pervers de Mahomet et les crimes – connus des historiens – qui ont été commis par lui ou sur ses ordres. Des plaintes devraient être introduites auprès des instances juridiques compétentes même si, dans le contexte actuel, elles ont fort peu de chance d’être prises en considération. Les juges ont une chose en commun avec les politiciens : un manque évident de courage ! Ils seront toujours prompts à condamner le petit voleur de pommes mais peu empressés à poursuivre les « puissants » ou ceux que l’on présente comme tels.


Quant aux « visions » de Mahomet, elles furent ou bien inventées de toutes pièces, ou bien provoquées soit par une maladie mentale soit par les drogues hallucinogènes que l’on consommait couramment dans le monde arabe au VIIe siècle de notre ère. Comme nous l’avons dit par ailleurs, s’il vivait aujourd’hui, Mahomet finirait ses jours dans un asile pour aliénés. C’est ce déséquilibré qui a traduit ses fantasmes et ses délires mystiques dans le coran, un livre qui stipule notamment que le musulman veillera à respecter le chrétien et je juif « …pour autant qu’ils ne s’opposent pas aux lois de l’islam » ! La sourate IX précise aussi que l’athée pourra être supprimé physiquement par les croyants. Quant au verset 29 de cette même sourate, il est ainsi rédigé : « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Dieu ni au jour dernier… » ! ! ! Et d’aucuns voudraient nous faire croire que l’islam est une religion pacifique !

C’est ainsi que dans un « billet » publié par le « Nouvel Observateur » (25 octobre 2001), le dénommé Malek Chebel – présenté comme anthropologue, préfacier du « coran » d’Edouard Montet (Ed. Payot) et auteur de « L’imaginaire arabo-musulman »(PUF) – a eu le culot d’écrire : « le coran ne dit nulle part d’aller tuer ou assassiner des innocents. Aucun musulman n’est tenu d’aller combattre les incroyants au nom d’Allah… » ! ! ! On se demande vraiment si cet individu à jamais lu le coran de sa vie ! A moins qu’il ne soit un fieffé menteur comme bon nombre de ses coreligionnaires !

 

Tous les musulmans ne sont certes pas des criminels. Mais un fait demeure : le coran tel qu'il est rédigé, avec ses versets intolérants, ségrégationnistes et criminogènes présentés comme étant la parole de Dieu, est de nature à permettre la justification de tous les crimes, toutes les abominations. La « talibanocratie » afghane est l’éclatante démonstration de ce que ce livre peut produire comme effets pervers lorsqu’il est utilisé à des fins criminelles par des voyous et des analphabètes. Car les prétendus « étudiants en théologie » (59) qui ont pris le pouvoir à Kaboul étaient de véritables « cinglés » qui avaient subi un véritable « lavage de cerveau » dans les écoles coraniques, écoles qui n’ont d’ailleurs d’écoles que le nom et qui n’ont strictement rien à voir avec ce que nous désignons sous le terme « école » dans nos pays occidentaux.

La vitrine d’une
librairie de Karachi (Pakistan) ornée d’effigies de Ben
Laden
La vitrine d’une librairie de Karachi (Pakistan) ornée d’effigies de Ben Laden.

L’intégrisme islamique est un mélange subtil d’obscurantisme, de bourrage de crâne, d’incitation à la violence et de culte de la personnalité. Certains peuples musulmans d’Asie centrale constituent un terreau idéal pour l’islamisme, notamment les tribus guerrières des montagnes du Pakistan et de l’Afghanistan qui vivent depuis toujours du trafic des armes et de la drogue.

Dès les années 80, nous nous étions insurgés contre le fait que l’état belge avait autorisé l’implantation d’écoles coraniques dans des bâtiments publics, souvent à l’aide de subventions des pouvoirs publics, autrement dit avec l’argent des contribuables belges. Les écoles coraniques ont toujours été des foyers de sédition et de prosélytisme. Elles ont permis la propagation de l’islam dans de nombreux pays non islamiques et favorisé le recrutement de fanatiques et de terroristes.

Il n’est donc pas impossible du tout que certains « érudits islamistes » aient pu mettre au point une stratégie de déstabilisation de cette société industrialisée qu’ils haïssent par-dessus tout, quitte à détruire l’humanité toute entière. Car dans leurs esprits malades, il faut détruire l’humanité si celle-ci refuse de se soumettre aux impératifs d’un islam « pur et dur », d’un « islam universel » qu’il se doivent d’imposer à la terre entière, conformément aux injonctions du coran !

Une telle vision apocalyptique des choses existait déjà dans l’esprit d’un Khomeyni mais elle s’est ensuite enracinée dans celui des « talibans » et des clans de fanatiques qui ont été formés en Afghanistan et dans quelques autres pays musulmans (Arabie saoudite, Pakistan, Iran, Algérie,…). Et si la plupart de ces fanatiques sont de pauvres bougres incultes, un certain nombre d’entre eux sont des individus intelligents qui ont fréquenté des écoles supérieures ou des universités. Ceux-là sont capables d’élaborer une stratégie diabolique qui entrerait dans le cadre d’un « conflit des civilisations », d’une « guerre sainte » à l’échelon mondial.

Ci-contre, Mohammed Atta qui fut sans doute l’un des principaux organisateurs des attentats du 11 septembre 2001. Il avait séjourné longuement en Allemagne, notamment à Hambourg où il avait étudié l’électronique. C’est le type même de ce qu’il est convenu d’appeler un « agent dormant », un personnage qui peut se fondre dans la foule pendant des mois et des années sans jamais attirer le moindre soupçon sur sa personne.

Contrairement aux talibans incultes, il appartenait à la catégorie des activistes intelligents et cultivés que les mollahs recrutent dans les écoles coraniques et dans les milieux musul-mans, en Europe et ailleurs.

En agressant délibérément les Etats-Unis, ils ont fort bien pu spéculer sur la possibilité de provoquer une réaction en chaîne qui entraînerait l’humanité toute entière dans un conflit religieux généralisé, un conflit opposant un milliard de musulmans à deux ou trois milliards de chrétiens et de juifs, un conflit opposant le monde moderne à l’obscurantisme islamique. Cette tactique s’appuie par ailleurs sur le fait que des millions de musulmans se sont installés dans des pays à tradition chrétienne et qu’ils peuvent fournir les « forces d’infiltration » dont les intégristes ont besoin pour déstabiliser les pays à haut niveau de développement.

Il était donc habile, très habile, de viser prioritairement les Etats-Unis puisqu’il était évident que, par le jeu des alliances militaires et des intérêts financiers, les dirigeants américains ne rencontreraient pas trop de difficultés pour entraîner leurs alliés dans un conflit. Déstabiliser les USA, c’est déstabiliser l’ensemble du monde développé, tant politiquement et militairement qu’économiquement. Et par voie de conséquence, c’est porter un coup, présumé fatal, aux « effets pervers du progrès » que les intégristes islamistes désignent sous le terme de « jahiliyya », une notion qui désigne essentiellement l’ « incroyance » et la débauche morale et sexuelle qu’elle engendre. Mais, bien évidemment, ces mêmes islamistes s’efforcent en même temps de dissimuler l’inhumanité, la corruption et l’incroyable incompétence (60) qui affectent les régimes islamiques les plus farouchement opposés aux valeurs occidentales. Sans parler des crimes de sang dont ils se rendent quotidiennement coupables (voir l’exemple du GIA algérien et de quelques autres groupes terroristes du même acabit).

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