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(75) « Black Muslims » (musulmans noirs) est le surnom qui fut donné aux adhérents d’une organisation paramilitaire dont la véritable dénomination était « Nation of Islam ». Elle avait été fondée en 1920 par W.D. Ward, un représentant de commerce qui se fera appeler Fahd Muhhammad. Après sa mort, en 1934, c’est l’ex pasteur baptiste noir Elijah Pool (1897-1975) qui lui succède (il se faisait appeler Elijah Muhammad). C’est à partir de 1955, que cette secte se fera connaître du grand public en mettant en scène un « prophète » nommé Noble Drew Ali. Sous prétexte de rejet du nom « d’esclave » qui leur avait été donné par les anciens maîtres blancs, les blacks muslims vont prendre un nom arabe (ou remplacer leur nom par la lettre X), ce qui n’est pas le moindre des paradoxes. Ils abandonnent les noms donnés par les maîtres blancs mais adoptent la religion de ceux qui les avaient vendus aux blancs ! C’est ainsi que le boxeur Cassius Clay se fera nommer Mohammed Ali.

En 1963, Malcolm Little – alias Malcolm X (il existe un film, intitulé "Malcolm X", qui retraçe sa vie) – se met à prêcher la guerre sainte tout en prétendant se rapprocher de Fidel Castro et de Mao Tse Toung (encore un paradoxe de plus !). Né en 1925, cet ancien voleur et proxénète devient un fervent prosélyte de l’islam après un pèlerinage à la Mekke. Dans un premier temps, il se fait appeler El Hadj Malik el-Shabaz et proclame le droit à la violence tout en prônant l’austérité Il revendique aussi un état américain indépendant exclusivement noir. En 1964, il rompt avec les blacks muslims pour fonder l’ « organisation de l’unité afro-américaine » (OUAA) qui aura son journal ( The Flaming Crescent ) et même sa société financière ( The Muslim Mosque Inc.). Comme il se doit chez les musulmans pieux, il sera assassiné – le 21 février 1965 – par un saint commando musulman connu sous le nom de « Trust of Islam ».

A la mort d’Elijah Pool, c’est son fils, Wallace, qui devient le président des « musulmans noirs ». Depuis 1996, le « ministre suprême » de la secte est Louis Eugène Walcott (aliias Louis Farrakhan), un ancien instituteur qui fut aussi chanteur de jazz, violoniste et impresario (né le 11 mai 1933). Il prêche le capitalisme, l’initiative individuelle et la prise en charge personnelle. Il dénonce la drogue, l’alcool, la criminalité, l’avortement et l’homosexualité. Sa doctrine se fonde sur la « supériorité de la race noire » et l’antijudaïsme (pour lui, le judaïsme est une « religion de caniveau » et ses adeptes des « suceurs de sang »). Il réclame le retour des « blacks » en Afrique mais aussi une part du territoire des USA pour fonder une « nation noire ». Comme il se doit, la secte est exclusivement réservée aux hommes de race noire. Fort curieusement, on y vend – depuis 1991 – un médicament censé soigner le sida mais qui n’a reçu aucune approbation scientifique ou légale. C’est de l’escroquerie à l’état pur.

On retrouve, chez les « blacks muslims », toutes les tares de l’islam mais aussi celles de la société américaine. Violents, intolérants et racistes, ils n’hésitent pas à mélanger les « révélations coraniques » avec le concept du libéralisme sauvage.