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(83) La rythmique particulière du coran, quand il est lu en Arabe, est encore renforcée par le balancement, davant en arrière, quadoptent la plupart des musulmans en récitant les versets (attitude copiée sur celle des Juifs). On peut, éventuellement, trouver un certain « plaisir » à écouter la psalmodie des sourates du coran, mais encore faut-il avoir une oreille appréciant les paroles gutturales, trainantes, nasillardes et hachées, ce qui est loin d'être un goût universel... Comme dans dautres religions (comme le bouddhisme), la récitation prolongée des textes peut aboutir à un état de transe. Dans le cas particulier des musulmans, le sommet des pratiques auto-hypnotiques a été atteint chez les derviches tourneurs (dont la danse a inspiré au musicien Vangelis la musique au rythme hypnotique intitulée Dervish D). Il est fréquent, dans les rites religieux, de prétendre « approcher dieu » par des pratiques hypnotiques ou par labsorption de drogues. Ce fut les cas chez les Amérindiens (consommations de champignons hallucinogènes ou dherbes fumées), ce fut le cas dans lEgypte ancienne et ce fut le cas dans le monde islamique (derviches, assassins, ). Le simple fait de réciter sans fin « Allah akbar » en se balançant et en fumant du hachisch est suffisant pour atteindre une sorte dextase mystique au cours de laquelle on peut simaginer être en relation directe avec un dieu. Dans les pratiques modernes, le rythme de certaines musiques (techno, rap, ) associé à la consommation de drogues (alcool, herbe, ecstasy, ) permet dobtenir des effets assez similaires. Mais si on voit rarement dieu dans les « rave party » cest parce que le cerveau, même drogué, ne peut voir que ce qui résulte de son éducation. Lhomme éduqué dans la religion verra dieu, le chaman d'Amazonie verra les Esprits de la forêt, celui d'Amérique du Nord verra ceux des plaines ou des montagnes et le « raveur » new-age verra... Michael Jackson. A chacun son « trip » ! |