Retour au chapitre correspondant à cette note - Le Coran : Message Divin ? ou... Mensonge Bédouin ? - La réponse

(84) On observera, en outre, que le bouddhisme n’est pas une religion mais une philosophie. Jamais le Bouddha ne s’est posé en dieu. Jamais il n’a parlé au nom d’une divinité. Il fut un sage parmi les sages, non un « prophète ». S’il est vrai que le bouddhisme est souvent regardé comme une religion, c’est en vertu du comportement des adeptes et non en fonction du prince Siddhârta, celui-là même qui allait devenir le Gautama Bouddha (Gautama est son nom d’ascète, Bouddha signifiant littéralement « L’Eveillé », celui qui a atteint l’éveil suprême ou « bodhi »). Issu d’une famille d’essence royale, Siddhârta était né en l’an 563 avant notre ère, à Kapilavastu (Inde) à une centaine de kilomètres de la frontière du Tibet. Dans bon nombre de pays, le bouddhisme s’est amalgamé avec des rituels plus anciens.

Même pour un pur athée, le bouddhisme est regardé comme une expression spirituelle positive et profondément pacifiste. Les bouddhistes ne font pas de prosélytisme et ne cherchent pas à concurrencer les autres formes de spiritualité. Le bouddhisme est une spiritualité que l’on pourrait qualifier de « femelle » tandis que je judaïsme et l’islam sont de type « mâle ». Cela se traduit par l’attitude des prêtres et des dirigeants religieux. Les Rabbins et les ayatollahs (et autres mollahs et imams) sont barbus, souvent hirsutes et peu soignés. Ils adoptent des attitudes et des vêtements de couleurs sombres et froides qui inspirent la crainte et la peur (les prêtres chrétiens ont abandonné la soutane noire, hormis les Traditionalistes). A l’inverse, les moines bouddhistes sont entièrement rasés, ils adoptent des attitudes faites de compassion, de bonté et de sérénité, ils portent des vêtements simples, de couleurs claires et chaudes.

Dans une « école » coranique, l’enseignement se fait à coups de trique (al-falqa). Dans un monastère bouddhiste, les jeunes moinillons apprennent à leur rythme, sans brutalités ni contraintes. Ils rient et ils chantent comme tous les enfants tandis que les jeunes musulmans apprennent à vivre sous la contrainte et à semer la terreur au nom d’Allah.

Le bouddhisme, c’est la lumière, le soleil, le jour, le positif, la tolérance et la paix.
L’islam c’est l’obscurité, la lune, la nuit, le négatif, l’intolérance et la guerre.

Les deux conceptions sont à l’opposé l’une de l’autre.