Retour au chapitre correspondant à cette note - Le Coran : Message Divin ? ou... Mensonge Bédouin ? - La réponse

(87) L’interdiction de consommer du porc a la même origine que chez les israélites. Elle n’a rien de spécifiquement religieux et tient surtout aux habitudes alimentaires des peuples du désert. En effet, les porcins, tout comme les bovins, sont difficiles à élever dans les contrées désertiques, lesquels se prêtent mieux à l’élevage des ovins et des caprins.

Sur le plan strictement alimentaire, la viande de porc est d’ailleurs infiniment plus saine que la viande de mouton dont les musulmans sont friands. Elle est peu susceptible de contaminations (hormis certaines parasitoses sans trop de gravité) tandis que le mouton peut être affecté de cette maladie majeure qu’est la « tremblante », variante ovine de l’encéphalopathie spongiforme qui s’est communiquée aux bovins (ESB) pour produire, in fine, la variante humaine (maladie de Creutzfeldt-Jakob) de cette pathologie très grave.

Les interdits alimentaires ne peuvent jamais être justifiés valablement sur le plan religieux sauf ceux qui interdiraient d’ingérer toute espèce de produits d’origine animale (par respect de la vie dans son ensemble). C’est ce que l’on nomme le « végétalisme ». Plus draconien que le régime végétarien, le régime végétalien ne permet même pas d’absorber du lait ou des œufs. Il n’est imposé par aucune religion mais seulement par quelques sectes. L’alimentation est avant tout affaire de goûts et d’habitudes. Ce que nous trouvons « bon » peut fort bien paraître « infect » à d’autres. C’est ainsi que les Arabes – qui détestent nos « succulentes » côtes de porc ou notre « excellent » jambon, considèrent les yeux de brebis confis comme un met de choix que l’on réserve aux invités !