Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Accommoder

chapitre 11
L'art d'« accommoder » le coran

les négriers de l'islamLes musulmans ont, de tous temps, été des esclavagistes très actifs (85). Sous le règne des Abbassides – et malgré les timides recommandations du coranl’esclavage devint une véritable institution dans le monde arabo-musulman. Rares, très rares, furent les « fidèles » qui firent « acte de piété » en affranchissant un ou plusieurs esclaves. On ne se limita même plus aux esclaves « importés » des régions non musulmanes. Il y eu des esclaves musulmans et, en sus, les Arabes inventèrent le principe de l’esclavage héréditaire. Considéré comme un bien mobilier, l’esclave était la pleine propriété de son maître. Ce bien était transmissible par héritage ou par vente. Assez bien traités lorsqu’ils entraient au service d’une famille aisée, les esclaves subissaient, par contre, les effets d’une exploitation éhontée lorsqu’ils appartenaient à l’Etat. Confiés à des fonctionnaires sans scrupules – qui jouissaient d’une impunité totale – ils étaient battus, astreints à des travaux pénibles et mal nourris. Et pourtant, selon la loi coranique, l’Etat était censé être l’émanation de l’islam !

Le droit islamique permettait, certes, à tout esclave de se « racheter » en versant une somme convenue à l’avance (et en fonction de la tête du client !). Mais combien y en eut-il de ces esclaves qui parvinrent à réunir la somme nécessaire ? Bien peu en vérité. En outre, l’esclave affranchi (maulâ) entrait d’office dans la tribu de son ancien maître qui demeurait son tuteur légal.

Les serviteurs du palais khalifal et de la grande aristocratie étaient essentiellement recrutés parmi les peuples non musulmans et majoritairement en Afrique. On ne dira jamais à quel point ils eurent à souffrir des caprices et des vices des castes dirigeantes, bien vite corrompues par le pouvoir et la richesse. Rien qu’à Baghdad, on comptait des milliers d’eunuques, noirs et blancs. En 917 de notre ère, le khalîfe Al-Moqtabir en fit défiler plus de 7.000 devant les envoyés du basileus de Bysance. Comme tous les eunuques, ils étaient attachés au service du harem.

Vers la même époque, en occident, il y avait certes des seigneurs qui régnaient de façon féodale sur des serfs taillables et corvéables à merci, mais il faut remonter aux romains pour trouver une pratique généralisée de l'esclavage. Quand on nous rabat les oreilles avec la prétendue « dette » de l'occident vis à vis de la civilisation musulmane, on peut sourire...

On sait, d’autre part, que certains esclaves de sexe mâle – spécialement choisis – tenaient le rôle de « mignon » (ghilmân en Arabe) dans le cadre de relations homosexuelles. A ce titre, ils bénéficiaient de faveurs spéciales. Ils étaient richement habillés, se parfumaient et entretenaient leur corps avec grand soin. Notons, à ce propos, que le coran ne condamne pas formellement l’homosexualité masculine, laquelle a toujours fait bon ménage avec l’islam, n’en déplaise aux musulmans « rigoristes ».

C’est ainsi que le verset 20 de la sourate IV peut se traduire ainsi : « Si deux individus parmi vous commettent une action infâme, punissez-les tous les deux. Mais s’ils se repentent et s’amendent, laissez-les tranquilles car dieu aime à pardonner et il est miséricordieux ». Compte tenu du verset qui précède, « si vos femmes commettent l'action infâme, l'adultère,... », l’ « action infâme » dont parle le coran n’est autre qu'un adultère entre deux personnes mais sans qu'aucune femme n'y participe, donc un adultère entre hommes seulement, c'est à dire soit l'homosexualité soit la pédérastie. Et l’on voit que pour les hommes, les recommandations sont beaucoup, beaucoup plus que clémentes en cette matière car le verset 19 (celui qui précède) recommande, pour les femmes adultèresde les enfermer dans des maisons jusqu’à ce que la mort les visite (ou que dieu leur procure un moyen de salut) ! ! !

Il est un fait que l’avilissement de la femme avait, sur la société musulmane, de très fâcheuses répercussions, notamment en matière de mœurs. Dans les « Mille et une nuits » - ce grand classique de la littérature arabe, la femme est désignée comme l’ennemi. Elle est la cible d’une forme particulière de misogynie née de la guerres des sexes imposée par l’islam. Sous le règne des khâlifes Hâroun ar-Rachid et Al-Amine (fils du précédent), les homosexuels tiennent carrément le haut du pavé. Ils se commettent au vu et au su de tout le monde en compagnie des « ghilmân » et les poètes adressent leurs vers à des éphèbes encore imberbes. Car l’homosexualité islamique se teinte souvent de pédophilie, exemple du prophète oblige, lui qui avait pris parmi ses épouses une fillette de six ans !

Al-Amine, encore lui, s’entoure non seulement de ses mignons (parfois très jeunes) mais il ne dédaigne pas ses « pagesses », de très jeunes filles qui s’habillent en garçon et portent cheveux courts et turbans. On trouve donc, à la cour des califes, des hommes habillés comme des femmes et des filles habillées en garçons. Quand au khalîfe Al-Motawakkil, on ne lui prête pas moins de quatre milles concubines qui, selon la tradition orale, partageaient toutes sa couche !


Selon le droit islamique, la société se décompose en plusieurs classes sociales dictées, comme on s’en doute, par des considérations strictement religieuses. En premier, viennent les musulmans, libres ou esclaves. En seconde place, on trouve les « gens du livre », non musulmans « tributaires » (payant tribu. Le terme moderne est : « rackettés ») qui bénéficient du statut de « dhimmi ». Ce sont des Juifs et des chrétiens qui acceptent de se soumettre à la domination musulmane et jouissent, de ce fait, du « privilège »... de ne pas être tués. Du fait de leurs compétences, ils peuvent occuper une position assez enviable dans la vie sociale, mais ils sont cependant considérés comme des inférieurs par les musulmans. On les retrouve fréquemment dans l’administration, les finances ou les professions que l’on qualifie aujourd’hui de « libérales ». Bien que détestés sur le plan théologique, les Juifs furent souvent épargnés du fait de ce statut et de leurs aptitudes pour le commerce, le droit et les affaires d’argent. C’est ainsi que la tradition veut que ce soit un Juif nommé Isaac qui servit d’interprète lors de la rencontre qui eut lieu, en 797, entre l’ambassade de l’empereur Charlemagne et le khalife Hâroun ar-Rachîd. C’est lui qui, toujours selon la tradition, aurait ramené à Aix-la-Chapelle l’éléphant offert par le calife, ses chefs étant morts en cours de route.

L’histoire nous enseigne même qu’en Egypte, de 1044 à 1047, le vizir n’était autre que le Juif Ben Sahl, favori de la mère du sultan. Ce qui fera dire à un satiriste de l’époque : « Egyptiens ! Ecoutez le conseil que je vous donne : devenez Juifs car le ciel lui-même est devenu Juif ! ».

De tels exemples de « réussite sociale » demeurent cependant exceptionnels. Les dhimmis, ces Juifs et ces Chrétiens qui avaient refusé de se convertir à l’islam, formaient surtout le gros des populations paysannes car les Arabes (les vrais, pas les peuples « arabisés ») ont, de tous temps, été réfractaires aux travaux agricoles. Ce sont des guerriers nomades – à la rigueur des commerçants – mais pas des agriculteurs(86), qu'ils méprisent.


Les musulmans s’intéressèrent d’ailleurs d’autant mieux au commerce que Mahomet lui-même avait été commerçant (après avoir épousé sa première femme, veuve d’un riche négociant mekkois).

Le « prophète » n’avait jamais condamné l’enrichissement par le commerce. Il ne s’en était pris qu’aux pratiques frauduleuses. Il n’y a donc pas incompatibilité, pour un musulman, à faire du commerce tout en se rendant en pèlerinage à la Mekke. Il désignera même ses gains commerciaux sous le nom de « Grâce de dieu ». Et la sunna en rajoute en faisant dire à Mahomet : « Le marchand sincère et de confiance sera, au Jugement dernier, parmi les prophètes, les justes et les martyrs ». Omar, le « compagnons de route du prophète » aurait été encore plus loin en déclarant : « Je ne puis en aucun lieu être aussi agréablement saisi par la mort que là où je traite des affaires, des marchés pour ma famille en achetant ou en vendant ».

Aujourd’hui encore, l'arabo-musulman est regardé comme un « marchand né ». Quant aux « pratiques frauduleuses » proscrites par le coran, elles ne concernent que les échanges entre musulmans. Il n’est pas interdit, en islam, de « rouler un infidèle ». Il en résulte que, chez les commerçants musulmans, les prix sont habituellement « à la tête du client ». Indépendamment de la tradition du « marchandage », les prix de départ sont toujours plus élevés pour les « mécréants ».

L’expansion économique arabe a accompagné et parfois même précédé les conquêtes militaires et politiques. Et l’on peut dire que c’est aux citadins et aux commerçants, bien plus qu’à ses guerriers, que l’islam doit sa propagation rapide. Mieux vaut s'en souvenir.

On notera aussi que le développement du commerce entraîna des dérives dans le domaine de la loi coranique. C’est ainsi que le coran condamne une pratique nommée « ribâ », terme qui désigne l’accroissement de la fortune par le prêt. Il ne s’agissait cependant pas d’un simple « intérêt » mais du doublement pur et simple de la somme prêtée en cas de non remboursement à la date de l’échéance. Cette coutume n’était pas spécifiquement Arabe. Elle était également pratiquée par des prêteurs Juifs et chrétiens. Et Mahomet, dans son coran, de fustiger les Juifs qui transgressaient leurs lois interdisant l’usure. ll n’empêche que, malgré les prescriptions du coran, des prêteurs musulmans continuèrent à pratiquer la ribâ et, à fortiori, le prêt à intérêts. Ils se conformèrent un temps aux prescriptions de leur « livre », abandonnant aux Juifs et aux chrétiens la pratique des prêts à intérêts. Mais, l’attrait du profit fut plus fort que le respect du coran et ils contournèrent le problème en usant de stratagèmes juridico-religieux.

A la longue, les prêteurs musulmans se révélèrent même nettement moins scrupuleux que les dhimmis. Eternellement soucieux de la « Loi », mais aussi et surtout de tous les moyens permettant de la contourner, ils devinrent des maîtres incontestés du prêt à intérêt et de l’usure. A tel point que, dès le IXe siècle, la cité musulmane bénéficiera d’un statut autonome qui est en parfaite contradiction avec le principe islamique de l’omma. Elle passera petit à petit sous le contrôle des banquiers qui avaient la haute main sur l’ensemble des activités économiques. Ils instaurèrent ainsi – contre l’esprit et la lettre de la « Loi » - un système purement capitaliste, le premier du genre, qu’ils exporteront ensuite en Europe.

Nous avons aussi vu, dans les précédents chapitres, comment Mahomet et les chefs musulmans ont toujours su s’accorder des « dérogations divines » leur permettant de contourner les « interdits » du coran.

Certains dogmes coraniques ne furent pratiquement jamais respectés par aucun musulman. C’est le cas pour celui qui stipule que, de sa naissance à sa mort, le « bon musulman » n’a besoin que d’un seul livre : le coran. C’est en se référant à ce dogme que le calife Omar – l’un des disciples de Mahomet – avait donné ordre de brûler toutes les bibliothèques (notamment lors de la prise d’Alexandrie par ses troupes). Mais, concrètement, rares, très rares, sont les musulmans qui se sont conformés à ce dogme imbécile. Heureusement car, sans cela, il n’y aurait jamais eu de littérature arabo-musulmane.

Les « islamistes purs et durs » sont en contradiction avec leurs principes lorsqu’ils éditent des livres, des brochures ou des journaux. S’ils étaient les « parfaits croyants » qu’ils prétendent être, ils s’en tiendraient au coran et rien qu’au coran, non ? Que dire de ces « centres islamiques », tel celui de Genève, qui sont obligés d’éditer des « bulletins » pour expliquer le coran (à leur façon, bien évidemment) ? 

D’autres « prescriptions fondamentales du coran » sont régulièrement transgressées par les roublards et les petits malins.

contournement
Exemple de contournement (ici, à propos de l'avertissement à l'entrée du présent site)
Ce contournement a été proposé sur le forum http://oumma.com/forum/showthread.php?t=113220

Tel est le cas pour les interdits alimentaires et notamment l’interdiction de consommer tout ce qui provient du porc (87). Nous verrons que les dirigeants religieux qui sont à l’origine du commerce dit « halal » savent contourner les problèmes – et camoufler les entourloupes – de mille et une manières.

Comme quoi, quand ils le veulent (ou quand ils le peuvent), les musulmans savent fort bien « accommoder » les prescriptions du coran. Ils sont comme les adeptes des autres religions monothéistes qui jouent les bigots devant leurs coreligionnaires et leur clergé mais se vautrent dans le « péché » quand ils sont loin de chez eux ! Il n’y a que les plus intransigeants – donc les plus bêtes – parmi eux qui prétendent s’en tenir à une application stricte et inconditionnelle des prescriptions anachroniques du « livre inimitable » !
« Inimitable », le coran l’est certainement par son incroyable archaïsme et, pour tout dire, par son incohérence et sa stupidité. La bible n’a certes jamais été un parfait exemple de limpidité et de logique mais, à part quelques petits groupes d’illuminés et de demeurés, dont les plus connus sont les Témoins de Jehovah, on ne trouvera plus de communauté chrétienne qui soit encore assez stupide pour prétendre que ce livre doit être interprété et observé « à la lettre ». Par contre, pour des dizaines de millions de musulmans, le coran demeure « la parole de dieu » que nul ne peut contester ou transgresser. Et c’est là que le bât blesse !

En tant que tel, le coran est un redoutable instrument de pouvoir entre les mains des petits et gros malins qui savent s’en servir pour manipuler les masses tout en contournant habilement les interdits lorsque cela les arrange. Ce fut le cas jadis pour le christianisme mais, de ce côté là, les choses se sont quelque peu arrangées. Aujourd’hui, le problème ne se pose plus guère qu’avec l’islam et, de ce côté-là, les problèmes risquent d’être beaucoup plus difficiles à résoudre. Notons enfin que les « princes arabes » ne sont pas les derniers dans le domaine des magouilles sordides. Il a été démontré au chapitre 6 que les dirigeants saoudiens, bien loin d’être des « seigneurs du désert » n’étaient que des voyous, des profiteurs et des manipulateurs.

Récemment, le prince Nayef bin Sultan bin Fawwaz al–Shaalan – époux d’une « princesse de sang royal » (sic) et banquier (installé en Suisse comme il se doit pour un banquier saoudien) – s’est retrouve impliqué dans un trafic de drogue international. C’est lui qui aurait fait transiter par la France deux tonnes de cocaïne destinées à être revendues dans toute l’Europe. L’affaire se passait en mai 1999 et la drogue avait été dissimulée dans un avion protégé par l’immunité diplomatique (voir le n° 2524 de « L’Express » - 18 novembre 1999). Le Saoudien se retrouve impliqué dans ce trafic par le biais d’une prétendue « femme d’affaires » nommée Doris Mangeri (actuellement sous les verrous en Floride).

Al-Shaalan et Doris Mangeri sont considérés, par la « Drug Enforcement Administration » (DEA = administration américaine de lutte contre la drogue) comme les têtes pensantes d’un réseau de passeurs qui devait permettre à la cocaïne colombienne d’entrer en Europe (voir « L’Express » du 26 décembre 2002). Ils se connaissent depuis qu’ils ont fréquenté la même université de Floride, dans les années 70. L’un joue de son statut diplomatique, l’autre de sa double nationalité (colombienne et américaine). Selon le dossier établi par la DEA, al-Shaalan aurait dû percevoir 20 millions de dollars pour le transport des deux tonnes de cocaïne qui ont été saisies en France. C’est à son domicile saoudien, à Riyad, que les « réunions de travail » auraient été organisées en vue de ce transport. Selon certains témoignages, le Saoudien aurait même été présenté personnellement aux « patrons » du cartel colombien, en septembre 1998. Les policiers américains on pu reconstituer le trajet suivi par les deux tonnes de cocaïne, depuis le Venezuela jusqu’à Paris en passant par l’Arabie saoudite. Dissimulée dans des valises, la drogue arriva à l’aéroport du Bourget le 16 mai 1999. Elle fut ensuite acheminée vers un pavillon de la banlieue parisienne (Noisy-le-sec) où elle devait être répartie entre les différents passeurs et revendeurs. C’est là qu’elle fut saisie par la police française (informée par un indicateur). Sur la base de 60 à 70 euros le gramme, les deux tonnes de « poudre » auraient pu produire un bénéfice plus que substantiel !

Si la police américaine a pu remonter jusqu’au « prince » saoudien, c’est grâce aux aveux de quatre « repentis » interpellés en 1999 dans le cadre d’une opération de grande envergure (opération « millénium »). La responsabilité d’al-Shaalan fut confirmée par le colombien Gustavo Gonfrier arrêté à Noisy-le-Sec puisqu’il déclara que « le coup était monté par un haut dignitaire saoudien chargé de s’occuper des mouvements d’argent pour son pays ». Cette version fut accréditée par la présence, dans les valises contenant la drogue, de bouteilles d’eau minérale « Al-Qassim » et de dattes provenant d’Arabie saoudite.

un des pains de cocaïne colombienne qui ont été
saisis en juin 1999 à Noisy-le-Sec

Ci-contre, un des pains de cocaïne colombienne qui ont été saisis en juin 1999 à Noisy-le-Sec. Ils avaient été introduits en France grâce à l’avion d’Al-Shaalan. On remarque nettement la « marque de fabrique » qui figure en relief sur le pain : une croix gammée ! Pour les Arabo-musulmans, le trafic de drogue serait une excellente arme pour amoindrir l’Occident !

Il n’empêche que, malgré les lourdes preuves qui pèsent sur lui, al-Shaalan est toujours libre de ses mouvements. Il s’est même entouré des meilleurs avocats du barreau de Genève (Maîtres Haissly et Gully-Hart) pour défendre ses intérêts. Ceux-ci admettent que leur client avait déjà été impliqué dans un trafic de stupéfiants en 1984 mais, bien entendu, ils prétendent qu’al-Shaalan n’est pour rien dans le trafic de 1999 et qu’aucune suite ne sera donnée à la plainte déposée contre lui. La « crapule princière » pourra donc continuer à mener ses « petites affaires » tout à son aise sans être inquiété par qui que ce soit et en continuant à être couvert par l’immunité diplomatique. On sait, par ailleurs, qu’une délégation saoudienne a tenté de rencontrer le juge d’instruction de Bobigny qui s’occupe du dossier. Tentative d’intimidation ou de corruption ?

Car, du côté du régime saoudien, il n’est pas question d’incriminer le gendre de l’héritier du trône (d’autant qu’un frère d’al-Shaalan a épousé une autre fille de l’héritier royal). C’est ainsi qu’une « commission d’enquête » saoudienne a, bien évidemment, conclu à l’innocence de ce trafiquant de haut vol. Dans cette affaire, ce sont les « sous-fifres » et les porteurs de valise qui trinqueront tandis que le « gratin » s’en tirera avec les honneurs. Et pourquoi pas avec les excuses des polices américaines et françaises tant qu’on y est ?

En attendant, une cinquantaine d’exécutions capitales ont eu lieu au pays de ben Laden en 2002. Toutes ont été prononcées en vertu de la « charia », parfois pour des délits mineurs. Plusieurs de ces condamnations concernaient des ventes de drogue. Mais la charia ne s’applique pas à tout le monde. Elle ne s’appliquait pas à Mahomet et à ses successeurs (les califes). Elle ne s’applique pas, non plus, aux roitelets du désert. Elle ne s’applique qu’aux petits, aux sans grade. Ca, c’est une chose que l’on n’apprend pas dans les « écoles » coraniques. Les petits musulmans ne savent pas que si on leur impose une totale soumission aux « lois coraniques », leurs dirigeants, eux, se fichent de la charia comme de leur premier thé à la menthe !

Dans nos écoles à nous, on nous enseigne une fable de Jean de la Fontaine. Une fable qui dit « Selon que tu seras puissant ou misérable, etc., etc… ». Nous, au moins, on est prévenu !

Nous avons vu par ailleurs – au chapitre 7 – que les musulmans étaient très habiles dans l’art de contourner les interdits à caractère sexuel. Outre ce qui a été dit au début du présent chapitre, on a vu que des « lectures subtiles » du coran permettaient de faire, avec la bénédiction du coran, ce que ce même livre interdisait par ailleurs.


Nous avons également souligné que si le coran interdit aux musulmans de se voler entre eux, il n’interdit nullement aux mahométans de voler les « infidèles ». Pour pas mal d’entre eux, c’est même devenu une sorte de sport. Et c’est finalement en vertu des « lois coraniques » que des musulmans trouvent « normal » de tuer les « incroyants », de voler les non musulmans (et même les musulmans qui n’appartiennent pas à la même branche de l’islam), de pratiquer la traite des être humains (esclavage, prostitution,…), de s’adonner aux trafics de drogues, etc… Il est bien pratique ce coran, non ?

Voleur ou terroriste international? groupe Sud
Presse – mardi 22 avril 2003 Voleur ou terroriste international?
Samedi en fin de journée, la police d'Ans a peut-être arrêté sans le savoir un terroriste qui manigançait un attentat sur notre territoire. Les chances sont certes faibles, mais l'affaire a été prise très au sérieux par le parquet de Liège et même par le parquet fédéral. Tout commence de manière somme toute très banale. Mouhammed. un jeune homme d'origine palestinienne né à Beyrouth en 1977 est arrêté aux caisses du Super GB d'Ans. Il tente en effet de passer sans payer en emportant une série d'articles. Dans sa veste, munie d'une poche sans fond et recouverte de papier alu pour dé-jouer le système antivol des caisses. on retrouve des choses aussi diverses que du fromage, de la viande, du shampooing, de la nourriture pour chien, de l'after-shave... Mouhammed est surpris et arrêté. Les choses prennent une autre tournure lorsque les policiers entreprennent une perquisition au domicile liégeois de l'intéressé. Ils ont en effet découvert des GSM, de la lingerie fine, des autoradios, des appareils photo et au matériel hi-fi, sans compter un pistolet d'alarme, le tout manifestement volé. Pendant tout ce temps, Mouham-med semble calme, du moins jusqu'au moment où les policiers se penchent sur son ordinateur. Là, ils vont en effet découvrir des photos de personnalités américaines, toutes liées à l'actualité internationale... Ils mettront aussi la main sur des photos et des documents relatifs au palais de justice et de la bourse de Bruxelles. Mouhammed s'est alors énervé, expliquant qu'il préférait mourir plutôt que de voir son ordinateur saisi.
Entendu pour le vol et le recel, il a été placé sous mandat d'arrêt. Son ordinateur a été confié à des spécialistes et l'enquête se poursuit.
JEAN-MICHEL CRESPIN

Ils sont de plus en plus nombreux les musulmans qui, à présent, se réfugient derrière des alibis « religieux » pour tenter de justifier des délits et des crimes qui relèvent du droit commun. L’article reproduit ci-dessus (groupe Sud Presse – mardi 22 avril 2003) nous parle d’un certain « Muhammad » dont le comportement est pour le moins « ambigu » et qui appartient, sans nul doute, à la catégorie des pseudos terroristes qui, tout en rêvant de tuer des personnalités américaines ou de faire sauter la bourse de Bruxelles (?), n’en sont pas moins de minables voleurs à la petite semaine !

En Belgique comme ailleurs, de très nombreux arabo-musulmans se sont « spécialisés » (si l’on peut dire) dans les vols en tous genres, souvent avec violence. Atavisme, sans doute ? On les retrouve très souvent dans des affaires de « home jacking » ou de « car jacking » (vols à domicile et vols de voiture avec violence). En Belgique, plus des deux tiers des délits de ce genre sont commis par des ressortissants étrangers parmi lesquels de nombreux musulmans.

Début du procès du car-jackeur Hammani Début du procès du car-jackeur Hammani
Le procès en appel d'une bande de car-jackeurs — dont Mohammed Hammani etdeux autres membres avaient été condamnés à des peines de 10. 8 et 2 ans de prison par le tribunal correctionnel de Louvain pour tentative de meurtre, vol avec violence, enlèvement et incendie — s'est ouvert mardi devant la cour d'appel de Bruxelles, rôle néerlandophone. Faute de preuves, huit membres présumés d'une bande avaient été libérés en première instance. Le ministère public avait décidé d'aller en appel. Le chef de la bande, Mohammed Hammani, âgé de 23 ans. avait lui aussi interjeté appel de sa condamnation à 10 ans de prison.
Les faits s'étaient déroulés à la suite d'un home-jacking manqué. Le 8 mai 2001. Hammani et trois complices avaient en effet tenté de voler une Porsche dans une habitation de Keerbergen. Le propriétaire du luxueux véhicule avait ouvert le feu sur les malfrats. Mohammed Hammani ainsi que le propriétaire avaient été blessés.
Les quatre car-jackeurs avaient finalement pris la fuite et jeté leur dévolu sur un autre véhicule dont le propriétaire, cette fois. avaitété emmené jusqu'à Bruxelles. Blessé, Hammani s'était ensuite présenté à l'AZ-VUB de Jette où il avait pu être arrêté. Devant la cour d'appel, les personnes qui ont participé à l'enquête ont raconté le déroulement des événements et fourni le détail des échanges de coups de téléphone entre les malfrats avant les faits. Cette analyse a révélé que M. Hammani avait effectué un repérage à Keerbergen le soir qui a précédé les événements.
Hammani a déjà fait l'objet de lourdes condamnations pour des faits similaires. Il purge actuellement une peine de 4 ans pour des car-jackings. Il est également suspecté d'être l'auteur d'une fusillade qui. en avril 2002, avait causé la mort d'un policier qui l'avait pris en chasse sur la E314 à Rotselaar. Le procès se poursuivra mercredi.

Décidément les « Muhammad » se suivent et se ressemblent. On comprend mal pourquoi de tels individus ne sont pas expulsés définitivement hors du territoire européen. En plus d’avoir à subir leur violence et leur incivisme incurable, les citoyens européens doivent, en outre – et c’est un comble – supporter les frais de procédure judiciaire et ceux qui découlent de leur incarcération !

Dans un article publié par le groupe Sud Presse en date du Mercredi 23 avril 2003, un autre Muhammad a assassiné sa femme nommée… Khadidja ! La pauvre ne devait pas être aussi riche que la première femme du « prophète » !.

Outre les aspects spécifiques d’ « accommodement » de la loi coranique qui viennent d’être évoqués, on se reportera au chapitre 2bis de la présente étude pour les aspects historiques qui ont contribué à forger la pseudo législation qui conditionne la vie des musulmans. Ils permettent de mieux comprendre les dérives de cette législation et les « astuces » qui ont été utilisées par les musulmans pour contourner les interdits coraniques et ce, dès les premiers temps de l’islam.

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