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Pour instituer cette milice infâme, le sultan se fit assister de son vizir Al-el-Din (Aladin en Français) et du « kazi-asker » Djandéreli. Le sultan tint à donner une « consécration religieuse » à ce rapt d’enfants en la plaçant sous la « bénédiction » de Hadji-Bek-Tash, haute autorité soufie qui fonda la secte musulmane des derviches bektachis. Le crime était donc tout autant religieux que politique. C’est ce « saint homme » (sic) qui donna à cette « nouvelle troupe » le nom de « yénitechéri » (janissaires en Français). Les noms des grades, dans ce corps, étaient pour le moins curieux. C’est ainsi que le colonel était nommé « maître de la grande soupière » (tacharbadji bachi), le capitaine étant le « maître queux » (achtchi bachi) et le lieutenant le « porteur d’eau » (sakka bachi). La « marmite » (kazan) était le symbole du régiment, l’équivalent du drapeau. La laisser aux mains de l’ennemi était la dernière des hontes. La renverser était un signe de révolte.

En fait le corps des janissaires se nommait « odjak » et il était divisé en « ortas ».