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1.200 hommes au départ. Mais, dès l’arrivé au pouvoir de Soleiman-Khan, leur nombre était déjà considérable (plus de 10.000). L’odjak eut alors un Etat-major de 14 officiers généraux tandis que chaque orta comptait 14 officiers sous les ordres d’un « maître de la marmite ». Le chef suprême de cette milice était nommé « Agha –khan » et il était l’un des personnages parmi les plus importants de l’empire ottoman. Sous Mahmoud II, l’effectif du corps des janissaires était d’au moins 140.000 hommes répartis en 229 régiments. Mais il n’avait plus la moindre valeur militaire. Depuis le début du XVIe siècle, cette armée dans l’armée avait surtout contribué à terroriser les populations urbaines (surtout dans la capitale de l’empire) et à renverser les sultans. Dès le XVIe siècle, des Turcs avaient été admis au sein de l’odjak et, à partir de Mohammed IV (XVIIe siècle), le recrutement se fit surtout parmi les enfants des janissaires. |