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Le « Lebensborn » (Source de Vie en Allemand), créé en 1936, était un département de la SS qui avait pour mission de donner le jour à une nouvelle génération d’enfants de race pure. Des Germains présumés purs sur le plan racial étaient sélectionnés en vue de la procréation, qu’ils soient mariés ou non. Les enfants de ces unions « patriotiques » étaient élevés dans des centres éducatifs de la SS. Il n’y eut cependant que huit centres d’accouchement et six centres éducatifs placés sous le contrôle direct du Lebensborn. Ce département s’occupait aussi des familles nombreuses, de l’assistance aux futures mères, des soins aux enfants, etc…

En Europe centrale et en Europe de l’Est, le département « race et peuplement » (Rusha) de la SS fit arracher des milliers d’enfants jugés « racialement purs » à leur famille. Il avait aussi pour mission de « trier » les orphelins de guerre et de diriger ceux qui étaient de race nordique vers un département de « rééducation ». Le but était de les élever dans des institutions d’Etat, selon les principes du national-socialisme, pour en faire des combattants d’élite ou des cadres du régime. Le mécanisme est absolument le même que celui qui fut mis en place par le régime islamique ottoman. La seule différence réside dans le fait que les Ottomans se fondaient sur une prétendue « suprématie religieuse » cependant que les nazis parlaient de « suprématie raciale ».

Le 20 mai 1944, Henrich Himmler fit transmettre une lettre (marquée du timbre « secret ») à l’Obergruppenfürher Artur Phelps, commandant la Ve armée de montagne SS dans les Balkans. En voici le contenu :
« Cher Phelps, Je juge très important que les enfants sans parents de toutes les régions balkaniques soient rassemblés par nos divisionnaires. La mesure est nécessaire pour les raisons suivantes :
1) Nous sommes Allemands et nous ne pouvons voir, sans réagir, les enfants innocents d’un peuple probe et brave se dévoyer et se perdre par la faute de circonstances malheureuses.
2) Si elle survit, cette jeunesse ne peut survivre que dans deux courants, ou aller au communisme si nous ne faisons rien pour elle, ou venir à nous si nous faisons quelque chose… ».

Une note datée du 14 juillet 1944, adressée à l’Obergruppenfürher Gotlob Berger précise la pensée du chef suprême de la SS :
« …Mon cher Berger, Vous avez reçu entre-temps le double d’une lettre que j’ai écrite le 20 mai 1944 à l’Obergruppenfürher Phelps. Je vous donne mission, ainsi que je vous l’ai déjà dit verbalement, d’élever ces jeunes orphelins comme un genre de Janissaires. Je vous demande de vous attaquer au problème avec l’énergie qui vous est propre et de le résoudre, afin qu’une fois l’ordre et la stabilité revenus, nous puissions rendre aux Etats intéressés des hommes probes et des citoyens de valeur, cependant que le Reich aura en eux de fidèles partisans du Führer et de futurs soldats pour monter l’antique garde aux frontières du Reich… ».

Cet ordre concernait essentiellement des enfants d’origine croate, considérés comme susceptibles d’être « germanisés » et incorporés dans l’armée du Reich, après la « victoire finale ». Himmler a raison de faire mention des janissaires car son raisonnement est identique à celui des dirigeants de l’empire ottoman. Il s’agit d’affaiblir l’ennemi en lui enlevant ses « bons éléments » et en les transformant de manière à ce qu’ils se retournent contre la communauté dont ils étaient issus. C’est de la manipulation à un très haut niveau. Seuls des régimes basés sur un fanatisme extrême peuvent concevoir et organiser de tels systèmes. Ce fut le cas pour le nazisme (non pour le fascisme italien) et c’est le cas pour la plupart des régimes islamiques, anciens ou modernes.

insigne SS Rusha

L’insigne de manche porté sur l’uniforme SS par les membres du Rusha, un département de l’Ordre Noir dont le premier chef fut le Dr Walter Darré.
Cet insigne, c’est la rune d’Odal, le «O» de l’alphabet runique tardif (second futhark) et la dernière lettre de cet alphabet germano-scandinave. Les runes n’étaient utilisées que par des «initiés», ce qui explique la rareté des inscriptions runiques anciennes. Elle servaient pour des inscriptions (sur des pierres tombales, sur des armes, sur des bijoux rituels,…) mais elles avaient aussi un sens caché, un sens «secret».