L’alphabet arabe

clavier arabe
L’alphabet arabe

L’alphabet arabe reproduit ci-dessus est celui de l’Arabe moderne. L’Arabe ancien faisait usage de plusieurs alphabets différents, dont l’alphabet dit « koufique » (ou « coufique », ou « cufique ») qui est l’un des plus anciens.
Pour mémoire, l’Arabe se lit de droite à gauche, comme toutes les langues sémitiques.

Comme il a été dit par ailleurs (voir chapitre 14 bis), nous ne devons accorder d’importance qu’au sens pratique des mots spécifiques à l'islam, leur sens étymologique n’ayant pas de rapport avec leur sens usuel et ne servant le plus souvent que de paravent aux musulmans pour masquer la réalité de certaines notions inhérentes à la religion islamique.

Nous avons mentionné le mot « djihad » dont le sens pratique est « guerre sainte » alors que son sens étymologique est « effort », ce que certains utilisent pour cacher le fait que cet « effort » à le plus souvent correspondu à des actions violentes, criminelles, crapuleuses, terroristes ou militaires.
Il en va de même pour « islam » dont le sens usuel est « soumission » tandis que son sens primitif était « se remettre à ». Nous avons aussi signalé que les Arabo-musulmans étaient passés maîtres, depuis fort longtemps, dans l’art de jouer sur les mots.

Noms de famille : les noms de famille, tels que nous les connaissons en Occident, n’existent pas chez les Arabes. Les communautés Sémites, juives ou arabes, désignent les personnes en se référant au nom du père et parfois même du grand-père. C’est ainsi que Mohamed ben Ali est simplement Mohamed fils d’Ali, ben (ou bin ou ibn) signifiant « fils de ». Certains personnages sont parfois désignés par un pseudonyme. C’est ainsi que le calife Al Mansour a été ainsi nommé en souvenir des victoires militaires qu’il avait remportées (al Mansour signifie « le victorieux »). Quant au mot « Abou », très fréquemment utilisé dans les noms propres, il signifie simplement « vieux ». Abour Bekr signifie donc « le vieux Bekr ».

Les Juifs d’Europe avaient gardé cette habitude jusqu’au début du XIXe siècle mais ils furent contraints d’adopter des noms de famille comme les Occidentaux. En effet, l’absence de nom de famille posait de gros problèmes en matière de transactions commerciales ou financières, un grand nombre d’individus étant appelés de la même manière.

Un certain nombre de pays islamisés ont toutefois adopté l’usage du nom de famille qui se transmet, inchangé, du père aux enfants.

Les « noms de dieu » : les musulmans désignent leur divinité sous un très grand nombre de noms. Quatre-vingt-dix-neuf appellations sont ainsi utilisées. En premier vient le « grand nom » (Allah : al-ilah ou « la divinité »). Ces 99 noms de dieu correspondent au 99 perles du chapelet des dévots. Parmi les dénominations les plus usuelles, nous trouvons : le bienfaiteur, le miséricordieux, le saint, le vigilant, l’omniprésent, le créateur, le continuel, le pardonneur, le continuel donateur, le dispensateur de tous biens, le connaissant, l’agréant, le substituant, le rassembleur, le dominateur, … Le 100e nom est dit « ineffable » et est censé n’être connu que de celui à qui dieu le communique. C’est encore une fois, comme le coran, une simple copie d'une notion juive, celle du nom « ineffable » du dieu des Hébreux.