![]() |
![]() |
Livre Belge
prémonitoire écrit en 1970 à la demande de l'Union Internationale de
la Résistance et de la Déportation (U.I.R.D.) annonçant ce que n'ose
pas dire la communauté juive.
Source :
La collusion honteuse
COMME AU TEMPS DE HITLERSi au lieu de choisir de mourir dans les mines de Berlin, il y a 25 ans, HITLER avait survécu il se réjouirait, sans nul doute, en constatant que l'antisémitisme a repris vigueur et que des forces coalisées ont décidé de prolonger « la solution finale » en vouant à la destruction, à la mort lente, l'Etat juif né, en terre d'Israël, après 1945, des cendres d'Auschwitz. Avant qu'éclate, en 1939, la plus monstrueuse des guerres qui vit des peuples entiers considérés comme des races inférieu- res voués à l'extermination, le parti nazi disposait de cellules actives en Palestine car la guerre hitlérienne déclarée au Juifs, en invoquant « Mein Kampf » et les « Protocoles des Sages de Sion », était une guerre totale.
Mais le sort des armes fut différent. Les coups portés par les Alliés ont eu raison des forces fascistes coalisées. En 1945 le grand dessein d'HITLER s'effondrait. Quelques centaines de milliers de Juifs, épaves humaines rescapées des enfers nazis, réussissaient à gagner la Palestine, terre de leurs ancêtres. En 1948, par la volonté commune des Nations qui avaient vaincu le monstre à croix gammée, un Etat leur était donné : celui d'Israël. Ces hommes et ces femmes qui avaient vécu la pire des souf- frances allaient-ils désormais pouvoir vivre en paix et regarder leur avenir et celui de leurs enfants avec sérénité ? Non car depuis, le canon n'a pas cessé de tonner autour de Jérusalem, parce que les voisins d'Israël lui refusent le droit à l'existence.
Le Comité des experts de l'Union internationale de la Résis- tance et de la Déportation (U.I.R.D.) pour la lutte contre le néo- nazisme a publié, en 1965, une longue liste d'anciens nazis parmi lesquels des SS et des gestapistes qui avaient trouvé, après 1945, refuge et emploi sur les bords du Nil. Interpellées à l'O.N.U, les autorités des pays intéressés ont choisi d'en nier l'évidence. On les comprend. Et pourtant l'UJ, R.D. possède dans ses archives des preuves indiscutables de cette collusion qui se prolonge au travers de la solidarité que les an- ciens nazis, regroupés ça et là de par le inonde, ont décidé d'apporter, aujourd'hui plus qu'hier encore, à tout qui lutte contre les Juifs, contre Israël et bien sûr spécialement à ceux qui nour- rissent à cet égard les desseins les plus radicaux, c'est-à-dire aux commandos palestiniens (1). On assiste même à une incroyable coalition de fait entre les héritiers de HITLER et ceux qui se revendiquent de la gauche la plus extrême et la plus pure.
Non, il s'agit de rappeler aux Juifs le temps de HITLER dans l'espoir de les amener à abandonner l'Etat d'Israël à son sort, c'est-à-dire à le priver de ses alliés les plus fidèles, à le couper du monde extérieur pour donner aux voisins hostiles qui l'entourent des chances plus grandes de le réduire à merci. (1) Les informations publiées ici ne sont que partielles, l'U.I.R.D. réservent ses archives pour une publication ultérieure plus importante. Les anciens nazis au caire— Le 3 avril 1963 le « Frankfurter Allgemeine Zeitung » publiait une lettre d'un ancien général de la Wehrmacht FAHRM- BACHER. Celui-ci avait participé à la campagne de France et fut notamment chargé de la préparation d'un débarquement en Angleterre. Il combattit ensuite sur le front de l'Est en Russie puis revint en France au moment du débarquement de 1944 où il avait notamment sous ses ordres des « volontaires » russes de l'armée du traître VLASSOV. FAHRMBACHER confirmait avoir été, de mars 1951 jusqu'au cours de l'été de 1958, chef du groupe « de conseillers militaires auprès de Tannée égyp- tienne ». Il précisa qu'il avait recruté en Allemagne « soixante- sept (experts) pour les forces terrestres et quatre pour la ma- rine ». FAHRMBACHER fut attiré en Egypte par un général SS, le Dr VOSS, qui avait dirigé pour le compte du IIIème Reich les usines SKODA en Tchécoslovaquie et qui, au Caire, venait d'être chargé des problèmes de l'armement et de l'industrie de guerre. L'U.I.R.D. possède, dans ses archives, la photocopie d'une note secrète de l'Etat major égyptien, datée du 29 décembre 1953, qui précise comme suit les attributions respectives du Dr VOSS et du général FAHRMBACHER :
— Le 3 mars 1965 s'éteignît au Caire un certain Omar Amin von LEERS. Il n'avait que 63 ans. Peu de temps auparavant il avait été décoré pour services rendus. Ce von LEERS avait servi le IIIème Reich comme adjoint de GOEBBELS spéciale- ment chargé de la propagande antisémite. En 1949 il s'était réfugié en Argentine à Buenos-Aires où, grâce à la protection de PERON, il put dans un périodique néo-nazi « Der Weg » (La voie) continuer à donner libre cours à sa foi hitlérienne, nouant par la même occasion des contacts étroits avec les milieux néo- nazis en Allemagne et à l'étranger. Après la chute de PERON. en 1955, il se réfugia au Caire où. en tant que professeur dis-
tingué,
il mit son expérience et ses relations « extérieures » au
service de la « lutte contre le sionisme ». — Le 4 mai 1965 une dépêche datée du Caire annonçait la mort du Dr Hans EISELE « après une longue maladie ». Capitaine et médecin SS il avait signé ses crimes au camp de concentration de Buchenwald notamment. Sous le coup de poursuites en Allemagne fédérale il s'était réfugié au Caire où une fin de non recevoir fut opposée à la demande d'extradition formulée par le gouvernement de BONN. — Comment ne pas rappeler aussi l'aventure du Dr Georg FISCHER qui, le 13 septembre 1961. fut, à Damas, blessé grièvement par un colis piégé qu'il venait de retirer à la poste centrale. Georg FISCHER s'occupait du trafic d'armes au profit de la Syrie et du monde arabe. En réalité, il s'appelait Aloïs BRUNNER et avait, sous les ordres directs de EICHMANN. pris activement part à l'extermination des Juifs en Grèce, en Hongrie et en Autriche. — Qui ne se souvient par ailleurs de l'évasion spectaculaire d'Allemagne, en avril 1964, d'un lieutenant SS, Hans Walter ZECH-NENNWICH qui venait d'être condamné pour avoir participé, en 1941 en Pologne, à un massacre de Juifs. ZECH- NENNWfCH fut retrouvé et interviewé au Caire par des jour- nalistes allemands. Mais ZECH-NENNW1CH avait « trahi » l'Allemagne hitlérienne en désertant la SS en 1943 pour se réfu- gier en Grande-Bretagne où il devint speaker à la radio. L'orga- nisation des anciens SS allemands, la H.T.A.G., et le journal « Deutsche National und Soldaten-Zeitung » écrivirent à NAS- SER pour demander qu'il se défasse de cet « aventurier » et « espion. ». Ils eurent raison. ZECH-NENNWICH rentra en Allemagne non sans révéler qu'il avait été pressenti à son arrivée au Caire pour diriger un « service de renseignement » visant l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse et les Pays-Bas. — Il y a eu d'autres évasions récentes, celle notamment de l'éditeur Helmut CRAMER, en 1965, poursuivi à Cologne pour avoir édité de la littérature nazie. Le 16 septembre il se faisait interviewer au Caire, annonçant que « le Président NASSER lui avait accordé l'asile » et l'avait autorisé à éditer les ouvrages qui lui étaient interdits de faire paraître en Allemagne. CRAMER était notamment l'éditeur de SKORZENY.
CONTACTS AVEC LES MILIEUX NEO-NAZIS— En septembre 1959 von LEERS publie un article dans l'organe du « Nouvel Ordre Européen », « L'Europe Réelle ». édité à Bruxelles par un ex-SS, Jean-Robert DEBBAUDT. Il pleure sur la « décadence » de la « race » européenne depuis la fin de la 2ème guerre mondiale et s'en prend à l'Américain « enjuivé ». — En février 1960 à Munich l'éditeur Franz von BEBEN- BURG, gendre du général LUDENDORF, est condamné à deux mois de prison pour « diffamation ». Il avait publié un article de von LEERS où Berlin-Ouest était comparé à une « colonie d'Israël » et le sénateur Joachirn LIPSCHTTZ accusé de « tyran- niser »... « une population allemande privée de ses droits ». — Jusqu'à sa mort survenue en avril 1960 un ancien SS allemand, Karl-Heinz PR1ESTER, avait été le principal anima- teur du regroupement des nostalgiques du nazisme à l'échelle internationale. Ses archives furent saisies par le parquet de Franc- fort. Au cours d'une conférence de presse le Procureur général. Fritz BAUER, révéla qu'il était un des principaux contacts de la Ligue arabe en Europe. — Interviewé en octobre 1962 par un reporter du « Daily Telegraph » John TYNDALL. à l'époque adjoint du leader du parti nazi britannique Colin JORDAN, reconnaissait avoir né- gocié avec le colonel SHAZLY. attaché militaire égyptien à Lon- dres, une demande de fonds (elle portait sur un montant de 15.000 livres sterling) pour développer une propagande anti- juive intensive en Grande-Bretagne, L'entrevue décisive avait eu lieu le 14 juillet 1962- Un document que l'U.I.R.D. possède en photocopie fut signé. Sa révélation obligea TYNDALL à passer aux aveux et mit fin aux projets élaborés. — Le 26 avril 1963. le « Deutsche National und Soldaten- Zeitung », bréviaire du néo-nazisme en Allemagne, publie une longue interview accordée « quelque part au Caire » à son direc- teur, le Dr Gerhard FREY. par d'eux savants nazis, les Pro- fesseurs PILZ et Hans KLEINWAECHTER, qui travaillaient, en Egypte, dans le plus grand secret, à la mise au point de fusées destinées à l'armée égyptienne. — Le 10 février 1964 le commandant-général RUDMAN, chef en Afrique du Sud de l'organisation néo-nazie « Die Boe-
renasie » écrit au Dr Mahmoud SALEH. qu'????????? l' « Institut pour combattre le sionisme », ???????? collaboration. II intitule sa lettre, dont l'U????????? photocopie, « cher collègue et frère nation???????? et fait précéder sa signature de « Heil Hitler ». — Le 3 mars 1964 au cours d'une conférence ????? Buenos-Aires le représentant de la Ligue Arabe en ????? Hussein TRIKT déclare que la Ligue entretient d'étroites relations avec les organisations (néo-nazies) du pays : la « Guardia Res- tauradora Nacionalista », 1' « Alïianza Libertadora Nacionalista » et la « Tacuara » dont les attentats terroristes dirigés contre les Juifs ont souvent défrayé la chronique. — Le 7 avril 1964 le Dr FREY, éditeur du D.N.2. est l'hôte du colonel NASSER dans sa résidence privée à Héliopolis dans la banlieue du Caire. Il publie dans le numéro du 1er mai de son hebdomadaire l'interview que le chef d'Etat égyptien lui a accordée, sous le titre « La guerre avec Israël est inévitable » (Krieg mit Israël unvermeidbar). FREY a évoqué le massacre de six millions de Juifs par les nazis. Que répond NASSER : « ... personne ici n'a pris au sérieux ce mensonge au sujet de 6 millions de Juifs assassinés, même le plus simple des hom- mes ». — A l'initiative de l'U.I.R.D..l'ex-SS néerlandais Paul VAN THIENEN est condamné en mars 1965 à UTRECHT à 6 mois de prison pour avoir édité un ouvrage antisémite « Hitler, sein Kampf gegen die Minusseele » (Hitler, son combat contre les parasites) signé par un certain W. VON AZENBACH qui en réalité n'était autre que von LEERS.
APRES LA GUERRE DES SIX JOURSLa victoire remportée après quelques jours du combat par Israël en juin 1967 a provoqué l'indignation et la colère dans les milieux néo-nazis.
Toutes les feuilles du néo-nazisme en Europe et hors d'Eu- rope font chorus depuis pour dénoncer « l'agression sioniste » qu'ils font d'ailleurs remonter à la création "de l'Etat d'Israël en 1948. De tous, le « Deutsche National-Zeitung » paraissant à Mu- nich, fut le plus virulent. Son éditeur, le Dr FREY a oublié l'interview qu'il publiait de NASSER en 1964 sous le titre : « La guerre avec Israël est inévitable »...
QUELQUES FAITS RECENTS— En septembre 1967 — trois mois après la fin de la guerre des « six jours » — le Dr KREY, éditeur du D.N.Z.. annonce à Munich qu'il va se rendre à Bagdad où il sera l'hôte officiel du gouvernement irakien. Il en rapporte une interview du Maréchal AREF dont il souligne la conclusion dans son heb- domadaire ; « Israël ne vivra plus longtemps».
— En novembre 1967 l'organe « Der Neue Aufbruch » de l'organisation néo-nazie « Bund der Heimattreuer Jugend » (Jeunesse fidèle à la Patrie), paraissant à Esslingen-Hegensberg en Allemagne fédérale, publie un avis de décès à la mémoire de Karl van KYNAST « lieutenant de réserve de la Bundeswehr, capitaine dans l'Armée de la République Arabe Unie ». tombé sur le front de Suez « le 12 septembre 1967 ». von KYNAST est né le 30 janvier 1942. Il avait 25 ans. — Dans son numéro de novembre 1968 « La Nation Euro- péenne » annonce que son directeur politique Jean THIRIART vient d'effectuer « un long séjour dans les pays arabes à l'invi- tation des gouvernements irakien et égyptien ». « La Nation Européenne » en résume la portée comme suit :
THIRIART qui fit partie en Belgique des « Amis du Grand Reich Allemand » (A.G.R.A.) a fondé en 1962 le mouvement « Jeune Europe ». il mise alors sur la victoire en France de l'O.A.S. La même année, à Venise, il crée avec le leader du N.P.D. allemand VON THADDEN, le fasciste anglais MOSLEY et des dirigeants du parti néo-fasciste italien M.S.I. un « Parti National Européen » qui s'effondra rapidement. En janvier 1966 THIRIART lance un nouvel organe « La Nation Européenne ». Il décide après fa guerre des « six jours » de 1967 de jouer à fond la carte arabe contre Israël en se félicitant de ce qu'en Pologne « la purge sioniste avance bien ». — Les 5 et 6 avril 1969 le « Nouvel Ordre Européen » tient sa Xème assemblée à Barcelone sous la présidence de son secrétaire, général G.A. AMAUDRUZ (Lausanne) pour con- damner dans une longue « déclaration » « l'impérialisme israé- lien » et s'opposer à ce que « tout individu né de père ou de mère juifs vivant dans un pays autre qu'Israël » jouisse « de la nationalité du pays où il réside ». L'ex-général croate Vjekoslav LJUBURIC, assiste à la réunion. Pendant la guerre il fut surnommé le « Eichmann de Yougoslavie » après l'assas- sinat de 300.000 personnes à Belgrade dont un certain nombre tombèrent sous son couteau. Quelques jours plus tard LJUBURIC est découvert assassiné dans son appartement à CARCAGENTE. Il avait été tué à coups de couteau. — Le procès intenté en janvier 1970 par la justice suisse à Winterthour à trois terroristes arabes qui avaient attaqué un avion civil israélien à Zurich remet à l'avant-plan de l'actualité le banquier suisse François GENOUD qui agissait, selon ses pro- pres termes, comme « auxiliaire bénévole et désintéressé de la défense des Palestiniens ».
Beaucoup d'experts considèrent que GENOUD pourrait avoir également reçu de Martin BORMANN la haute main sur des fonds secrets dissimulés en Suisse notamment et dans des banques arabes à l'étranger par les nazis, avant la défaite de 1945. — Le 19 février 1970 l'ex-SS belge Jean-Robert DEB- BAUDT annonce dans un communiqué adressé à la presse qu'il reconstitue le parti rexiste qui, sous la direction de DEGRELLE (réfugié en Espagne) sombra dans la collaboration totale avec les nazis. Bien que l'influence de DEBBAUDT soit nulle en Bel- gique il est resté l'homme de confiance de l'organisation H.LA.G. des Waffen SS en Allemagne et l'homme de contact du « Nouvel Ordre Européen ». DEBBAUDT précise : « Je place le mouvement au service total et inconditionnel de la résistance palestinienne... », (1) OLTRAMARE fut condamné à trois ans de prison en 1947 en Suisse pour trahison. En France en 1950 il était condamné à mort par contumace. OLTRAMARE a gagné Le Caire en 1952 où il fut employé comme speaker à la Radio. — A Bruxelles une centaine de SS groupés dans la section belge des « Stahlhelm » (Casques d'acier) ont été mobilisés pour le 23 janvier 1970 au soir. Le lieu final du rendez-vous et le but de la convocation ont été soigneusement tenus secrets. De leur local de la rue Pleetinckx à Bruxelles les SS sont emmenés en voiture dans une salle du centre de la ville où les attend un conféren- cier français : SAINT LOUP. L'homme se nomme en réalité Marc AUGIER. Il fut « officier politique » de la Division SS « Charlemagne » qui combattit sur le front de l'Est. Après la guerre il s'est réfugié en Argentine où il devint, avec le grade de lieutenant-coloneL conseiller du Président PERON qui le chargea spécialement d'entraîner les troupes de montagne. Rentré en France il se consacre à la littérature et publie plusieurs ouvrages dont « Les Volontaires » et « Les Hérétiques » qui célèbrent les Waffen SS au combat.
A Bruxelles, SAINT LOUP a conquis son auditoire au point que certains SS ont évoqué au cours de la réunion, la nécessité de « repasser » à l'action directe contre les Juifs. Quelques jours plus tard des tracts dénonçant les Juifs comme « instigateurs de guerre » étaient répandus sur la voie publique à Anvers où la colonie juive belge est très importante. — En Belgique un jeune ingénieur, Arno HAMERS, a créé à LIEGE « la Branche wallonne de l'Alliance d'Abraham » qui publie un Bulletin périodique. HAMERS s'y déclare incondi- tionnellement l'allié des commandos palestiniens. Il a reçu d'eux à plusieurs reprises des messages de félicitations et de remercie- ments. Il est lié avec un professeur français Emmanuel LEVYNE, fondateur de « l'Alliance d'Abraham ». HAMERS se présente comme un mystique de la nouvelle gauche. Il croit, avant tout, à la possibilité, grâce aux commandos palestiniens, d'une révo- lution à la manière chinoise au Moyen-Orient. HAMERS, bien
qu'ayant appartenu à la Résistance, a été ému par les déclara- tions de l'ex-ss belge DEBBAUDT offrant son concours et celui de ses camarades à la cause d'EI Fath. Le 26 janvier 1970 il annonce dans son Bulletin que le 24 janvier il a eu une « entrevue qui dura trois heures » avec « des représentants belges de la chaîne internationale na- tionale-socialiste » au cours de laquelle « les problèmes idéolo- giques, politiques et stratégiques que posent la libération de la Palestine et la destruction de l' « Etat d'Israël » furent discutés dans une atmosphère très cordiale », Dans le numéro du 30 janvier 1970 de son « Bulletin », il donne d'autres précisions :
— A Paris, le 28 mars 1970. dans le 20ème arrondissement, au siège de la F.A.N.E. (Fédération d'Action Nationale et Européenne), 13, rue Montibœufs (1), une dizaine de responsa- bles du « Nouvel Ordre Européen » (N.O.E.) se sont réunis sous la présidence du Suisse Gaston Armand AMAUDRUZ. Son principal adjoint, le Belge Jean-Robert DEBBAUDT, était pré- sent. Il a fait rapport sur ses entretiens avec « la Branche wallonne de l'Alliance d'Abraham ». (1) Le 13, rue des Montibœufs est également le siège du «-.Rassem- blement pour la libération de la Palestine » créé par François Duprat. journaliste à «Défense de l'Occident ». co-fondateur du Mouvement «L'Ordre Nouveau» qui se propose de rassembler en France les nostal- giques de Vichy, de la collaboration et de l'O.A.S. La réunion avait pour but de .faire reparaître « L'Europe Réelle », organe du N.O.E., avec pour objectif principal, le re- groupement des anciens nazis pour lutter contre les « sionistes » et soutenir la lutte des commandos palestiniens. Un numéro date de mai-juin 1970 est sorti de presse. Les nazis du N.O.E. ont donc trouvé, depuis leur rencontre du 28 mars, les moyens financiers nécessaires.
CONCLUSIONCes faits sont probants. Ils démontrent — en était-il be- soin ? — que les héritiers d'Hitler sont inconditionnellement du côté de ceux qui luttent au Proche-Orient non pas pour une solu- tion pacifique et négociée du conflit entre les parties intéres- sées mais pour la destruction de l'Etat d'Israël. C'est la continuation de « la solution finale ». Certes tous les alliés des commandos arabes ne vont pas aussi loin qu'Arno HAMERS mais s'ils refusent l'action « com- mune directe » avec les anciens SS ils font partie du même convoi et vont dans le même sens : celui que les VON LEERS, les Louis EL HADJ, les Shauqi Abd-al-NASSER et les Hadj Amin al HUSSEINI ont voulu inculquer aux masses arabes. Celui du « Mein Kampf » de Hitler et des « Protocoles des Sages de Sion ». C'est aussi sous le couvert de « la lutte contre le sionisme » qu'en fin de compte le nazisme a fait d'AUSCHWITZ le plus grand cimetière de l'Histoire. Juin 1970.
Editeur
responsable :
|
Pour en savoir plus... |