Revue bimestrielle Les Mystères du Temps, N°4, mars - avril 2004
Nazisme et terrorisme islamique :
Les liens historiques

revue bimestrielle Les Mystères du Temps, mars - avril 2004, N°4, Nazisme et terrorisme islamique : Les liens historiques

Le bimestriel "Les Mystères du Temps" est publié par la société de presse historique S.P.H., s.a.r.l. de presse, 15, rue Maccarani, 06000 NICE.
Tél : 06 22 96 00 48
Fax : 04 93 87 70 16
Ce numéro 4 contient un dossier de 12 pages sur les liens historiques entre Nazisme et islamisme.

musulmans faisant le salut nazi
(Cette photo n'est pas dans la revue)

Comme dans le cas de l'article sur l'assassinat du président Egyptien Anouar Al Sadate paru dans le n°497 de l'hebdomadaire NOSTRA du 15 au 21 octobre 1981, cet excellent article sur les liens historiques entre nazisme et terrorisme islamique est publié dans une petite revue ésotérique au même titre qu'une étude ayant trait aux folkloriques « soucoupes volantes » en visite sur notre planète...
On mesure le gouffre prodigieux de méconnaissance des musulmans par les occidentaux quand on voit qu'en plus de vingt ans, et malgré les multiples attentats dont le plus sanglant fut celui du World Trade Center, les articles concernant l'histoire des adeptes de Mahomet sont toujours considérés du même acabit que ceux sur l'histoire des martiens !

Sommaire :
Pendant la seconde guerre mondiale
Après la guerre
Les partis arabes inspirés du nazisme
Les preuves des liens entre les terroristes palestiniens et les nazis
Les origines
L'aide néo-nazie à l'OLP
La propagande terroriste palestinienne comparée aux thèmes du Nationalzeitung
Les principaux thèmes du Nationalzeitung de 1970 à 1990
A-t-on la preuve de l'existence d'un mouvement nazi et islamiste anti-américain ?
Tableau des nazis devenus conseillers des pays arabes à l'issue de la seconde guerre mondiale.

(Extrait, pages 1 et 2)

Les liens entre le
Terrorisme ISLAMIQUE
et les Nazis

Pierre SUMAC, jounaliste

« Vous avez choisi le déshonneur plutôt que la guerre, vous aurez et le déshonneur, et la guerre » ( Winston Churchill)

Evoquer les liens entre les Musulmans et le régime nazi ne peut se concevoir sans évoquer la personnalité du Grand Mufti de Jérusalem. En effet, le Mufti Huseyni avait des liens de parenté directe avec de nombreux leaders importants du monde arabe, notamment palestinien, en commençant par Yasser Arafat, dont il était l'oncle, et Fayçal Huseyni, dont il était l'aïeul. De plus, de nos jours, la figure emblématique du Mufti est revendiquée par l'idéologie palestinienne comme celle d'un héros dont le modèle a traversé les décennies en dépit de son engagement pro-nazi.

Pendant la seconde guerre mondiale

le grand mufti de jérusalemLors de la seconde guerre mondiale, Hitler avait eut plusieurs projets de « réserve de Juifs » où ils auraient pu survivre à la solution finale à l'unique condition qu'ils quittent l'Allemagne pour rejoindre un territoire où ils seraient « parqués » avec l'interdiction d'en sortir. Par exemple, la correspondance privée de Goebbels (consultable de nos jours au musée de Yad Vashem de Jérusalem), prouve qu'il tenta de convaincre Hitler de renoncer à la solution finale en lui substituant le plan « de l'Afrique du Nord », qui prévoyait la mise en place de ce projet vraisemblablement au Maroc. La seconde solution concernait Israël. En dépit de son mépris pour ce que Hitler nommait la « race » arabe, il comprit l'intérêt qu'il y avait à mobiliser le nationalisme arabe contre la Grande Bretagne et les alliés.
Cependant, les dernières recherches historiques laissent supposer que ce furent les Arabes et non les Sionistes qui amenèrent les Nazis à revoir leur position « pro-sioniste ». Entre 1933 et 1936, 164 267 immigrants juifs arrivèrent en Palestine dont 61 854 au cours de la seule année 1935, allant jusqu'à représenter presque 30 % de la population palestinienne en décembre 1935.

le grand mufti de jérusalem rend visite à des SS musulmansLes Arabes n'avaient jamais accepté le mandat britannique sur la Palestine et son but évident d'y créer un foyer juif. Berlin se rapprochera de la cause arabe en condamnant publiquement le plan de partage de la Palestine et la création d'un Etat juif appelé « à devenir une nouvelle place forte de la Juiverie internationale comme le Vatican pour le catholicisme politique et Moscou pour le communisme.1» Ils réagirent donc très violemment à ces statistiques qu'ils voyaient comme une menace. Ainsi, le témoignage de Sami al-Jundi, l'un des premiers dirigeants du parti Baath de Syrie nous dresse un tableau saisissant de l'atmosphère qui régnait à Damas dans les années trente : « Nous étions racistes et plein d'admiration pour le nazisme, nous dévorions ses publications et les ouvrages dont il s'était inspiré. [...] Nous fûmes les premiers à vouloir traduire Mein Kampf.rencontrre entre le grand mufti de jérusalem et Hitler Quiconque a vécu à Damas durant cette période se souvient de l'engouement général pour le nazisme, qui paraissait la seule force capable de servir la cause arabe ; le faible admire toujours le fort2» En 1929, après une série de combats entre Juifs et Arabes au Mur du Kotel, les musulmans massacrèrent plus de 135 Juifs. La politique des Arabes de Palestine suivait une logique de clan et le plus nationaliste était celui des Husayni, sous le patronage du Mufti de Jérusalem, al-Hajj Amin al-Husayni. Il se mit à rechercher un soutien extérieur pour prévenir d'éventuels soulèvements internes. Son choix se porta initialement sur l'Italie mais le projet allemand de créer une « réserve de Juifs » favorisa la prise de contact des nazis avec le grand Mufti de Jérusalem. Le 21 Juillet 1937, le grand mufti décida de nouer des liens plus étroits avec l'Allemagne nazie en rendant une visite officielle au Consul général allemand Dôhle en Palestine. Après avoir assuré l'Allemagne de son soutien quant à sa politique « qu'il voulait savoir jusqu'à quel point le Troisième Reich était prêt à soutenir le mouvement arabe contre les Juifs ». Dès lors, les Allemands décidèrent d'étudier plus attentivement le dossier palestinien. Les révoltes arabes de 1936-1939 furent donc encouragées et appuyées, financièrement et militairement, par l'Allemagne et l'Italie. Mussolini se parera même du titre, en 1937, de « sabre de l'islam » et aidé par le grand mufti, il (... la suite dans la revue)

Table des illustrations :

Pour aller plus loin :

Qui se ressemble, s’assemble !

Le
grand mufti de Jérusalem (avec coiffe blanche) apporte sa
caution aux volontaires de la division musulmane « Handschar »
de la Waffen SS. Derrière lui (extrême gauche de la
photo), le Brigadefürher (général de brigade) Karl
Sauberzweig, commandeur de la division de mars 1943 à juin
1944.

Le grand mufti de Jérusalem (avec coiffe blanche) apporte sa caution aux volontaires de la division musulmane « Handschar » de la Waffen SS. Derrière lui (extrême gauche de la photo), le Brigadefürher (général de brigade) Karl Sauberzweig, commandeur de la division de mars 1943 à juin 1944.

La 13e Waffen-Gebirgsdivision était composée d’environ 20.000 musulmans recrutés, en majeure partie, dans les Balkans (surtout en Bosnie et en Croatie). De juin 1944 jusqu’en mai 1945, la division musulmane de la SS fut commandée par le Brigadefürher Desiderius Hampel. Cette division de la SS fut engagée en Yougoslavie, contre les partisans communistes de Tito. Elle se rendit coupable de très nombreuses atrocités et elle sera finalement anéantie devant Zagreb,  en mai 1945.

En Afrique du Nord, l’armée allemande constitua également une unité musulmane spécialisée dans les opérations de sabotage. La plupart des recrues étaient originaires de Tunisie. Au total, ce sont plus de 30.000 musulmans qui combattirent dans les rangs de l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale. A titre de comparaison, 10.000 Français, et seulement 1.000 Espagnols, s’engagèrent dans la SS.

La collaboration entre musulmans et nazis ne fut jamais dénoncée par les grandes autorités religieuses de l’islam. Comme on le voit, le grand mufti de Jérusalem n’hésita pas à se déranger pour aller, en personne, encourager les musulmans de la SS.

Emblème de la division
Emblème de la division
Insigne de col
Insigne de col

Ci-dessus, les insignes de la division musulmane de la Waffen SS. Elles utilisent le cimeterre, symbole de l’islam « pacifique et tolérant », associé à la « pacifique et tolérante » croix gammée des nazis.
C'est un symbole similaire qui figure sur le drapeau « pacifique » du « tolérant » émirat d'Arabie Saoudite et sur le site internet du « musulman modéré » Tarik Ramadan