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(36) Le sunnisme n’a pas de clergé organisé, seulement des imams qui prêchent dans les mosquées et organisent la vie religieuse. Le pouvoir est donc entièrement détenu par le khalife (quand il y en a un) ou par le roi (fonction qui se confond avec celle de khalife dans les pays musulmans). Cela pose problème dans les républiques mises en place par un pouvoir occidental (comme en Algérie ou en Egypte) où il n’existe pas – à priori - de relations étroites entre le pouvoir politique, le corps religieux et la communauté civile.

Dans le cas de l’Iran chiite, on a vu comment le clergé (ayatollahs) a réussi à se débarrasser (avec l’aide des Européens et principalement de la France) du pouvoir royal pour instaurer une « république islamique » qui n’a de « république » que le nom puisque le peuple est loin, très loin, d’y être le « roi ». Le même problème pourrait se poser bientôt en Arabie.

Qu’il soit monarchique ou prétendument républicain, le pouvoir islamique est toujours théocratique, donc dictatorial, et dangereusement passéiste. L’islam est, par définition, une doctrine qui s’oppose à l’évolution et au progrès. C’est le conservatisme à l’état pur.