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La famille Bush, père,
mère et fils.

Président des USA de 1989 à 1993, Georges Herbert Walker Bush était le fils d’un banquier du Massachusetts qui finança largement le régime hitlérien. Cette famille est de confes-sion épiscopalienne (branche américaine de l’église anglicane).

G. Bush senior est diplômé de la Phillips Academy et de l’Université de Yale (écono-mie). Pilote dans l’aéronavale pendant la seconde guerre mondiale, il deviendra par la suite l’un des dirigeants de la « Zapata Petroleum Corporation ». Député républicain en 1966, il est élu sénateur en 1970 puis devient ambassadeur à l’ONU (1971-1973).

Président du parti républicain en 1973, il est nommé ambassadeur en Chine de 1974 à 1975 puis se retrouve à la tête de la CIA.

Son fils, Georges Walker Jr, a souvent été considéré comme un personnage sans envergure et n’ayant aucune compétence dans le domaine de la politique internationale. D’aucuns estiment que, depuis son élection, le véritable président des Etats-Unis demeure G.H.W. Bush, son père.

Extraits de l’article « Buscheries » de père en fils de J-F. Dechesne pour le magazine « Télépro » (1er février 2003) et de l'ouvrage d'Eric Laurent, grand reporter, spécialiste de politique étrangère, auteur notamment de «Guerre du Golfe, le dossier secret» (avec Pierre Salinger) et «Tempête du désert».

Étranges relations d'affaires entre les Bush et les Ben Laden
Livre : la guerre des Bush Dans les années 70, Khalid Bin Mahfouz, un richissime banquier saoudien, beau-frère du sinistre Oussama Ben Laden, dirigeant d'Al Qaïda, finança largement George W. Bush dans ses désastreuses activités pétrolières au Texas, lui évitant même une piteuse faillite. Le même est soupçonné d'avoir aussi financé les réseaux d'Al Qaïda. Il est maintenant en résidence surveillée dans son pays.
Depuis plus de vingt ans, les Bush père et fils ont d'étranges relations d'affaires avec le groupe et la famille saoudienne Ben Laden. Une complicité entre la première puissance mondiale et le principal producteur et exportateur de pétrole de la planète. Des liens encore resserrés après la guerre du Golfe, quand le groupe Ben Laden construisit un aéroport ultramodeme et une vaste infrastructure pour l'installation durable de troupes américaines. Une initiative qui provoqua la fureur d'Oussama, la rupture avec sa famille et le régime saoudien, accusés de souiller le sol sacré de l'Islam en y accueillant les impies (américains).
Pour devenir président des États-Unis, il faut d'abord être riche. L'origine de la fortune de l'éblouissante et tapageuse famille Kennedy se trouve dans des accointances avec la mafia. Celle des Bush, clan infiniment plus secret et discret, est tout aussi «honorable».
L'arrière-grand-père de George W. Samuel Bush, était directeur de banque et d'aciéries et conseiller du président Herbert Hoover. Son grand-père Prescott Bush gagna beaucoup d'argent comme banquier à Wall Street, en épousant la fille d'un riche financier et en accédant à la direction de la plus puissante banque d'affaires américaine. Il réalisa de très profitables opérations financières avec des banquiers et industriels d'Allemagne, y compris quand elle devint nazie. Et il ne fut pas le seul.

De 1938 jusqu'en 1945, les géants américains Général Motors et Ford, avec des usines filiales installées un peu partout et notamment en Allemagne, ont fourni aux armées nazies des quantités d'équipements aéronautiques et de camions lourds. Le plus savoureux - si l'on ose dire - c'est qu'elles ont osé réclamer des dommages et intérêts aux États-Unis en raison des bombardements alliés et les ont obtenus. Ford, près d'un million de dollars pour les dégâts causés à ses chaînes de fabrication de camions militaires à Cologne et Général Motors 33 millions de dollars pour les destructions à ses usines d'avions et de véhicules en Allemagne, Autriche et autres pays. IBM aurait aussi contribué de façon importante à l'effort de guerre nazi. Plusieurs des partenaires de Prescott Bush firent l'objet de poursuites, voire d'une condamnation, pour commerce avec l'ennemi nazi. Lui ne fut pas inquiété. Cet épisode ne l'empêcha pas de Jouer ensuite au golf avec Eisenhower et d'être sénateur républicain (1952 à 1962). Avec un aimable cynisme, il disait à ses enfants: «Avant de vous lancer dans la politique, commencez par réussir dans les affaires. Vos futurs électeurs seront alors convaincus que vous êtes compétents et désintéressés (sic), attachés à l'intérêt général.»
Fils de Prescott, George H. Bush fit fortune dans l'industrie du pétrole, notamment en exploitant les premiers forages en eaux profondes au large du Koweït. Après avoir vainement brigué à deux reprises les suffrages aux élections sénatoriales et à la vice-présidence, allié au monde des affaires et de la finance soutenant le Parti républicain, il devint directeur de la CIA et passa en 1976 à la présidence du comité exécutif d'une banque de Houston. Devenu président des Etats-Unis en 1988, il déclencha la guerre du Golfe après l'annexion du Koweït par l'Irak.
Auparavant et en très grand secret, il avait abondamment soutenu, financé et armé le régime de Saddam Hussein. On se demande si le cruel dictateur irakien aurait été en mesure d'attaquer le Koweït s'il n'avait bénéficié d'une aide de Bush et de son équipe se montant à la bagatelle de deux millions de dollars. Grâce à ces prêts (jamais remboursés et payés par les contribuables américains), il a pu utiliser massivement des armes chimiques contre les Iraniens puis contre son propre peuple, provoquant la mort de milliers de victimes civiles, dont 5.000 dans le seul village kurde de Halabaya attaqué par des hélicoptères «à usage civil» fournis par les USA. Entre 1985 et 1989, les États-Unis ont fourni à l'Irak des bactéries d'anthrax, des doses de toxine botulique et autres saletés mortelles utilisées dans les armes biologiques.
Autant les ascendants de G.W. Bush étaient doués pour les affaires, autant il n'a commis que des bourdes monumentales dans ce domaine. S'il est néanmoins et paradoxalement devenu le plus riche des candidats à la présidence, c'est parce que sa famille et le sulfureux banquier saoudien Khalid Bin Mahfouz ont toujours transformé ses échecs en succès. (...)
En accédant à la présidence, George W. junior était persuadé que les habitants de la Grèce étaient les Gréciens et ignorait le nom de chefs d'États importants. Si son père fit preuve de courage en 40-45 dans l'armée de 'air, lui fit la guerre du Vietnam dans l'aviation de la garde nationale... planqué au Texas, et apparemment pas par conviction pacifiste.

George W. se mue en va-t-en-guerre après les attentats du 11 septembre.
Alors que se préparait la réplique militaire contre les talibans, il annonce «la première guerre du XXIe siècle», promet de «rallier le monde à la guerre contre le terrorisme» et prêche «la croisade contre l'axe du mal» qu'il situe curieusement en Irak, Iran et Corée du Nord, alors que d'autres pays semblent bien plus redoutables en matière de terrorisme international... dont l'Arabie Saoudite. L'ennemi qu'il faut abattre à tout prix, c'est Oussama Ben Laden. Un an et demi plus tard, le grand chef terroriste n'ayant pu être capturé ni mort, ni vif, Bush junior l'oublie, désigne alors l'Irak comme le pays des plus grands dangers. Il convient de lui faire une guerre totale. Le secrétaire d'Etat Colin Powell affirme pourtant qu'il n'y a apparemment aucun lien entre l'Irak et les attaques du 11 septembre. La cible irakienne est évidemment plus facile à atteindre que de mettre la main sur l'insaisissable Ben Laden.
L'idée géniale de George W. Bush est une belle utopie : abattre Saddam Hussein afin que l'Irak devienne la première démocratie du monde arabe. Il se garde surtout d'oublier que le pétrole irakien pourrait un jour remplacer le saoudien.

dessin de Plantu