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La « bande des
quatre » du réseau al Qaïda, peu avant la
dislocation du groupe.
De gauche à droite :
Soulaiman Gaïth (porte-parole du réseau)
Ussama ben Laden (celui qui voulait être calife à la place du calife)
et les soutiens égyptiens de ben Laden :
Ayam al-Zawahiri et Mohammed Atef.

La « bande des quatre » du réseau al Qaïda, peu avant la dislocation du groupe.
De gauche à droite :
Soulaiman Gaïth (porte-parole du réseau)
Ussama ben Laden (celui qui voulait être calife à la place du calife)
et les soutiens égyptiens de ben Laden :
Ayam al-Zawahiri et Mohammed Atef.
Le dernier cité a été tué et il est possible que ben Laden ait également été tué. Ce qui subsiste du réseau al Qaïda entretiendrait toutefois l’illusion de la survie du saoudien en usant de l’astuce qui fut utilisée, jadis, par la secte des Assassins.

Ussama ben laden, bien que se prétendant « anticapitaliste », avait organisé son réseau terroriste comme une véritable multinationale américaine. Il avait combine ses activités économiques, idéologiques et terroristes en un seul faisceau. Entreprises et banques fournissaient les fonds nécessaires et, comme le dit Alexandre Adler, al Qaïda se lança dans les « start-up » de la violence, successivement en Algérie (GIA et groupe salafiste), en Bosnie, en Tchétchénie, aux Philippines, en Somalie et au Yémen (grâce au mouvement Islah et aux trente mille combattants du cheikh Zindani). Ces soutiens « opportunistes » à toutes sortes de petits mouvements islamistes visaient à renforcer al Qaïda dans ce qu’Adler nomme « les trois grands piliers du complot califal » : l’armée pakistanaise, la Confrérie égyptienne et la secte des oulémas saoudiens. En Afghanistan, ben Laden sera l’un des grands « inspirateurs » du mouvements des talibans, ces « Frankenstein de l’islam » (comme dit Alexandre Adler) qui vont plonger le pays dans la terreur et le cahos après avoir pris le pouvoir avec l’aide du gouvernement pakistanais de Bénazir Bhutto (conseillée en cela par son ministre de l’intérieur, Nashrullah Babar).

Enfin, ben Laden tentera jusqu’au bout de déstabiliser la monarchie saoudienne (qui avait fini par le désavouer pour ne pas déplaire aux Américains) en se servant des oulémas qui rêvent d’instaurer une république islamique en lieu et place de la dynastie des roitelets du pétrole.