Retour au chapitre correspondant à cette note - Le Coran : Message Divin ? ou... Mensonge Bédouin ? - La réponse

Mouloud Bouguelane a été défini par la presse comme un faux fou d’Allah, un faux dur jouant tour à tour au saint, au martyr ou au mécréant. Il fut une sorte de mythomane qui tenta de donner une justification à sa violence en se réfugiant derrière les discours de quelques imams propageant des idées d’un autre âge. Il est l’un de ces déracinés que des « religieux » sans scrupules recrutent dans les quartiers dits « difficiles », et même dans les prisons, pour leur faire accomplir de très basses besognes. Il est de ces « cocus d’Allah », de ces pauvres types qui paient de leur vie (ou de leur liberté) pour des lâches qui agissent dans l’ombre. Il est l’une des victimes de la violence ordinaire qui règne dans bon nombre de communautés musulmanes.

Né en 1970 à Valenciennes, Mouloud Bouguelane est issu de parents kabyles immigrés d’Algérie. Son père sera expulsé de France pour avoir tenté de poignarder une de ses filles. Et la mère suit son mari en abandonnant ses dix enfants à la Ddass. Pris en charge par un couple d’enseignants d’Avesnes-sur-Helpe, Mouloud parvient à faire d’assez bonnes études. Il entre même à la faculté des sciences de Lille. C’est là qu’il va rencontrer un certain Christophe Cazé, un « converti » qui porte barbe et gandoura.
Et c’est là que les choses tournent mal. Au bout d’une année seulement, le jeune Algérien abandonne ses études et part pour la Croatie, sous couvert d’une ONG, avec le dénommé Bimian Zefferini.

De Croatie, il passe en Bosnie et se fait engager parmi les moudjahidines qui combattent les troupes serbes. C’est là qu’il va faire la connaissance de la plupart des membres du gang islamique de Roubaix. Car sa famille adoptive – et pour cause - ne veut plus entendre parler de lui. Le plus étonnant sera que cet « ex moudjahidine » sera déclaré inapte au service militaire !

En décembre 1995, les « anciens de Bosnie » se retrouvent à la mosquée Al Daawa de Roubaix et, dès le début de 1996, le groupe se lance dans le grand banditisme. Le 29 mars, l’assaut du Raid met fin à leurs équipées sauvages. Bouguelane et Lionel Dumont parviennent à se réfugier en Bosnie où Zefferini les rejoindra. C’est là, en Bosnie, qu’ils seront arrêtés en février 1997, après avoir vécus de braquages et de larcins en tous genres. Leur dernière équipée se terminera dans le sang : un policier et Zefferini sont tués.

En octobre 2001, Bouguelane comparaissait devant les Assises du Nord avec Omar Zemmiri et Hacine Bendaoui. Ils étaient les seuls rescapés du groupe des dix braqueurs qui avaient tentés de faire passer leurs délits et leurs crimes pour des actes relevant de la religion. Ils furent, en quelque sorte, de mauvaises copies musulmanes des gangsters qui, à l’instar de la « bande à Bonnot », pillaient les banques et tuaient les encaisseurs au nom de l’anarchie. En fait, le « gang de Roubaix » n’avait rien de très « islamique ». C’était un gang, banal et ordinaire, pour lequel l’islam n’avait joué qu’un rôle secondaire.

Cet exemple permet de démontrer qu’il ne faut jamais s’en tenir aux apparences car, comme dit le dicton, elles sont souvent trompeuses. L’islam, lui- même, n’est qu’une énorme tromperie, une vaste arnaque spirituelle et sociale. En cela, il perpétue superbement la tradition des religions monothéistes.