Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Conclusions
Conclusions de l'étude
historique
et géo-politique
Il nous appartient dempêcher
le coran de continuer à nuire en Europe, essentiellement en appliquant les lois en vigueur relatives à l'interdiction d'incitation au meurtre.
La vente, la diffusion et l'enseignement du coran, dans sa rédaction actuelle, doit être interdite sur lensemble du
territoire de lUnion Européenne. Ce livre, lorsquil
est lu par des esprits faibles, par des personnes nayant pas
la capacité nécessaire pour en faire une analyse
objective, par des personnes à qui l'on interdit d'en faire l'analyse ou pire, par des enfants que l'on contraint à l'apprendre par coeur en arabe phonétique dans de prétendues « écoles » coraniques, ce livre est de nature à nuire gravement à la santé
mentale et à induire des comportements agressifs violents.
Le coran est non seulement anachronique mais il est
malsain sous bien des aspects, bien plus malsain que tous les autres
livres prétendument dictés par un quelconque dieu.
Nous devons revendiquer l'abrogation du coran pour des impératifs majeurs de
salubrité publique et de paix sociale mais nous devons expliquer
clairement les raisons qui motivent cette revendication.
Nous devons citer les sourates et les
versets qui constituent des atteintes graves vis-à-vis de la
personne humaine et de la tranquillité des populations.
Nous
devons montrer du doigt les versets qui sont carrément criminogènes.
Ce sera l'objet de létude analytique du coran qui complète la présente étude historique et géo-politique.
Notre travail sadresse aux hommes et aux femmes responsables et authentiquement libres. Cela exclu, hélas, les islamistes et la majorité des autorités musulmanes puisquils ont, depuis fort longtemps, adopté la tactique préconisée par le coran et qui consiste à rejeter toute forme de dialogue. Discuter dans ces conditions serait entrer dans un jeu absurde de palabres stériles, ce serait perdre son temps et son énergie pour rien.
Nicolas Chamfort (1740 1794) a, pour sa part, écrit ce qui suit :
« Peu de personnes peuvent aimer un philosophe. Cest presque un ennemi public quun homme qui, dans les différentes prétentions des hommes, et dans le mensonge des choses, dit à chaque homme et à chaque chose : " Je ne te prends que pour ce que tu es, je ne tapprécies que pour ce que tu vaux. " Et ce nest pas une petite entreprise de se faire aimer et estimer avec lannonce de ce ferme propos ».
Les théocrates - et autres « hommes de dieu » - nont jamais aimé les philosophes, ces « raisonneurs » qui savent si bien apprécier ce que sont et valent les personnes et les choses. Cest la raison pour laquelle la philosophie na jamais fait bon ménage avec lislam. On peut pourtant citer quelques noms dillustres penseurs musulmans qui tentèrent de concilier coran et philosophie. Ils furent tous, in fine, dénoncés comme « hérétiques » par les « gardiens de la foi ».
Nous serons, sans nul doute, lobjet daccusations identiques si pas pires.
Mais, comme le disait si bien Jean Jaurès, lui même professeur de philosophie avant de devenir le célèbre tribun socialiste que lon sait : « Le courage, cest daimer la vie et de regarder la mort dun regard tranquille ; cest daller à lidéal et de comprendre le réel ; cest dagir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort lunivers profond, ni même sil lui réserve une récompense. Le courage, cest de chercher la vérité et de la dire, cest de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains, aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques ».
Ca, cest le vrai courage, celui des hommes de cur, pas celui des fanatiques qui se font sauter avec leur bombe en tuant des dizaines, des centaines ou des milliers dinnocents. Cest le courage des hommes libres, pas des « larbins de dieu » !
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Jean Jaurès, apôtre de la paix et de la tolérance, ne se laissa jamais aveugler par un humanisme béat comme pas mal de « gens de gauche » (ou de personnes qui se présentent comme telles). Il était profondément pacifiste mais il nétait pas idiot ! |
Nous serons critiqués, cest certain. Sans doute même serons nous désavoués ou poursuivis par ceux-là même qui devraient montrer lexemple, à savoir nos « décideurs » politiques. Là encore, nous avons trouvé la réponse qui convient chez Nicolas Chamfort, cet excellent « raisonneur » que presque plus personne, aujourdhui, ne prend la peine de lire. Ne disait-il pas, à son époque que : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » !
Nous sonnons le tocsin et nous serons sans doute persécutés dune manière ou dune autre. Mais à la différence des musulmans qui ne sont persécutés que dans leur imagination - nous ne nous poserons pas en victimes. Nous assumerons nos responsabilités jusquau bout, sans peur, sans appréhension, en hommes libres et responsables.
Eh oui ! Au pays de Voltaire et de Rousseau, on naime pas les philosophes trop pertinents, pas plus que les « sonneurs de tocsin » !
Mais, fi donc de lavis des veules et des sots !
Donnons, une dernière fois la parole à Nicolas Chamfort. Car ses maximes et pensées sont infiniment plus riches denseignements que les affabulations dun Mahomet. Ce dernier est certes bien plus connu que le pauvre Chamfort mais, comme dit la sagesse populaire de chez nous : « le nom dun fou sécrit partout » !
Méditons sur cette courte pensée de Chamfort : « Il ny a dhistoire digne dattention que celle des Peuples libres. Lhistoire des Peuples soumis au despotisme nest quun recueil danecdotes ».
Comme celle des musulmans dont lhistoire nest quune suite danecdotes sordides et sanglantes !
Dans un article publié le 25 octobre 2001 par lhebdomadaire français « Le Nouvel Observateur » ( n°1929), Jean Daniel écrivait : « Il faut revenir sur cette opposition que lon croit pouvoir ressusciter entre un Occident coupable et un tiers-monde innocent. Nous sommes ici dans une sémantique archaïque et pernicieuse.
Dabord, comme le disait Leila Chahid, déléguée à Paris de lautorité palestinienne, « on nest pas forcément pro-américain lorsque lon décide de lutter contre le terrorisme islamique ». Personne na le droit de baptiser « occidentales » les valeurs qui sont universelles. Ce nest pas une conception plus ou moins néocolonialiste qui nous fait souhaiter la modernisation des traditions de certains pays, cest au contraire lidée quils en sont dignes et le constat quune grande partie dentre eux le veulent.
Le problème de lislamisme radical noppose donc pas riches et pauvres, puissants et faibles, cyniques et innocents. Il est devenu et cest cela que les anciens tenants du tiers-mondisme narrivent pas à comprendre celui de lopposition entre ceux qui sont partisans de respecter certaines valeurs ravivées par la modernité et ceux qui, au nom de la tradition ou de Dieu, considèrent ces valeurs comme sacrilèges. Mais les uns et les autres appartiennent indifféremment à lOccident ou au tiers-monde
Démolir les statues qui font partie du patrimoine international, frapper ou cloîtrer trois ou quatre épouses, imposer le mariage forcé aux filles, considérer comme ennemis ceux que lon appelle des « infidèles », désirer imposer à tout un peuple (et à la terre entière, ndlr) une religion particulière, ne pas respecter les souhaits du plus grand nombre, ce nest pas être antioccidental, cest être barbare. La chrétienté occidentale et la révolution française nont pas manqué de se livrer à des guerres de religion ou de piller les trésors des églises. Elles nétaient en cela ni occidentales ni quoi que ce soit dautre, mais simplement barbares ».
Le journaliste du Nouvel Observateur a bien résumé lun des aspects fondamentaux du problème. Lorsque les athées et les laïques sattaquent à lislam comme ils le firent jadis pour le christianisme ils ne se posent pas en « croisés modernes » repartant à lassaut de lOrient. Ils le font en tant que femmes et hommes libres qui veulent affranchir le monde de ses démons barbares. Et les démons de lislam sont sans nul doute ceux qui nous préoccupent le plus en ce début du XXIe siècle.
A la fin de son article précité, Jean Daniel écrivait encore : « aujourdhui, nous trouvons dans lobligation de riposter à une menace islamique qui, encore une fois, a fait beaucoup plus de morts musulmans quil ny en a eu dans les tours de Manhattan. Et nous savons en même temps quune guerre de ce genre ne peut pas être gagnée par les seuls moyens militaires, pour la simple raison que lon ne peut pas infliger plus que la mort à ceux qui la désirent et sen servent. Alors il faut bien, dans une lucidité crispée, se résigner à cette « opération de police, nécessaire, dégradante ». Sans illusions, sans panache. Mais sans démission ».
Il est vrai que cette « riposte » nous est imposée par des individus sans foi ni loi qui se servent de lalibi religieux pour régler toutes sortes de comptes. Mais nous pensons cependant que cette « opération de police, nécessaire et dégradante », nous ne devons pas la confier à nimporte qui et la mener nimporte comment. Et sil est vrai que nous avons, en face de nous, des individus qui ne craignent pas la mort, qui sen servent et qui la désirent, sachons que nous pouvons leur infliger « plus que la mort », à savoir la vie (Voir à ce propos comment Salman Rushdie décrit ce qu'est l'« enfer » de vivre libre dans le passage du roman « les versets sataniques » décrivant un dignitaire musulman inspiré par l'ayatollah Komeini).
La réunion
du Grand Sanhédrin des Juifs en 1807, à Paris.
Un peu dhistoire.
En 1807, le général Napoleon Bonaparte qui sétait autoproclamé empereur des Français, Roi dItalie, Protecteur de la Confédération du Rhin, - obligea les Juifs a réunir leur Grand Sanhédrin, lequel ne sétait plus réuni depuis la prise de Jérusalem par les Arabes ! Ladministration impériale qui sinquiétait de lemprise des israélites sur les départements de lEst de la France - voulait obliger les Juifs à se mouler dans le système en adoptant des noms de famille et en renonçant à différentes pratiques (dont lusure). Le Sanhédrin (formé de 45 rabbins et 26 laïques selon la tradition dite « des 71 ») eut à se réunir pour la première fois le 26 juillet 1807 dans la grande salle St Jean (Paris illustration ci-dessus). A cette époque, il y avait environ 40.000 Juifs en France (dont plus de 30.000 dans les seules régions dAlsace et de Lorraine). A paris, leur nombre était de lordre de 500 en 1789 mais était déjà passé à 3.000 en 1808.
Sans être antisémite au sens classique du terme, Bonaparte détestait les Juifs pour des raisons tenant plus à la politique et à léconomie quà la religion ou à la race. Cest ainsi que Pelet de la Lozère a consigné des propos tels que : « Les deux beaux départements dAlsace à la merci de la nation la plus vile des villages entiers ont été expropriés par les Juifs ils ont remplacé la féodalité ce sont de véritables corbeaux, des chenilles, des sauterelles ils ravagent la France ! ». Cest Regnauld de Saint Jean DAngély qui fut chargé de préparer une loi visant à « franciser » les Juifs et ce, selon les instruction de Bonaparte qui voulait « arrêter le mal en lempêchant, en changeant les Juifs ».
Cest ainsi que naîtront les décrets du 17 mars 1808 - que les Juifs nommèrent « décrets infâmes » - ainsi que la loi du 3 septembre 1807 relative contre les pratiques usuraires. Citons encore le décret du 20 juillet 1808 imposant aux Juifs dadopter un nom de famille.
Un régime politique de type « napoléonien » adopterait sans nul doute le même genre de démarche vis-à-vis des musulmans daujourdhui. Il leur imposerait de sassimiler à la communauté européenne ou leur refuserait tout accès à la nationalité et aux avantages qui en découlent. A la limite, il prendrait des mesures draconiennes à lencontre des éléments subversifs et des indésirables.
Mais le régime napoléonien était une dictature militaire, pas une démocratie ! Est-ce de cela dont nous rêvons ? Allons-nous attendre que les militaires prennent le pouvoir ?
Prophètes et prophéties
Muhammad Mottalib se prétendait prophète comme bien dautres avant lui et bien dautres après lui. Lhistoire de lhumanité ne compte plus les hurluberlus en tous genres qui prétendirent annoncer lavenir en vertu de « révélations » plus ou moins divines.
Rien qu'en France, nous en avons actuellement plusieurs, dont deux particulièrement folkloriques :Lennui, cest que les « prophéties » se complaisent habituellement dans un « flou artistique » très commode. Quant à celles qui avaient le mérite dêtre relativement claires (et surtout précises au niveau des dates), elles se sont toutes révélées fausses !
Parmi les prophéties, les plus populaires sont les centuries de Michel de Nostre-Dame (dit Nostradamus), médecin-astrologue juif converti au christianisme. Ce sont aussi les plus ambiguës. En fait, on peut leur faire prédire nimporte quoi. Il suffit d'aller chez un bouquiniste pour trouver quantité d'interprétations divergentes, les plus savoureuses étant celles qui faisaient des prévisions pour les dix ou vingt années passées... et qui ne se sont jamais produites ! Cela ne gêne d'ailleurs nullement les exégètes de Nostradamus qui, imperturbables, ressortent régulièrement un livre ré-interprétant les prophéties pour les dix ans à venir puis passent ces dix ans à préparer la version qui sortira de nouveau dix ans plus tard pour les dix ans suivants. Et ainsi de suite...
Nostradamus est un personnage complexe. Il est donc normal que ses « prophéties » le soient également. Son style rédactionnel permet des interprétations très différentes dun même quatrain, surtout dans le temps. Cela vaut pour les quatrains à propos de lislam, des guerres menées contre des nations islamiques et d'une invasion de lEurope par les musulmans. Nous nen avons fait mention quà titre anecdotique et il ne faut pas se troubler outre mesure des concordances « prophétiques » que l'on croit y déceler. Par exemple, le fait que Marseille soit indiqué comme point d'entrée de l'invasion mahométane n'a rien de « prophétique » dès que l'on sait que Marseille est un port majeur de la méditerranée depuis les Romains... En fait, le génie de Nostradamus a été surtout non d'avoir un quelconque don de prophétie, mais d'avoir su aussi magistralement rédiger, probablement de façon délibérée, un texte où l'on peut trouver tout et son contraire du moment qu'on l'y cherche.
Remarquons, soit dit en passant, que les centuries de Nostradamus sont en vers et que le style en est proprement « inimitable » : le coran n'a donc absolument pas l'apanage d'être le seul livre « inimitable » qui puisse « envouter » celui qui l'écoute !
Dautres « prophètes » firent
aussi allusion à une invasion musulmane. Cest le cas
pour lauteur inconnu des « Conjectures sur la fin
prochaine du monde » (ouvrage paru en 1828 chez Sénac
à Toulouse et à la librairie Leclerc de Paris). Cet
ouvrage fut suivi des « Nouvelles conjectures pour
confirmer la prochaine fin du monde » (à
Toulouse chez Augustin Manavit, imprimeur 1831). On trouvera,
dans cet ouvrage, lannonce de la création « certaine »
dune nation juive en Palestine. Lauteur dit ne pas savoir
comment cela se fera et il écrit : «
Il
peut bien être dans les desseins de Dieu que leur aveuglement
même contribue à faire rentrer les Juifs dans la
Palestine, à leur faire relever les ruines de Jérusalem
en donnant à la ville lenceinte et limportance des
grandes cités » (p.26).
(On notera le schéma de retournement de la réalité qui est utilisé. La causalité
mystique opère toujours sur l'un des deux schémas suivants : Retournement de la Réalité ou Coïncidence des
Contraires
Lauteur de ce curieux document prévoyait la création de cet Etat juif de Palestine pour lannée 1860 et là, il sest royalement trompé. Mais sur le fond, il avait vu juste. Par ailleurs, il ne sest pas trompé en calculant - selon lApocalypse de Jean la date de la prochaine grande persécution des Juifs. Il la situait entre 1912 et 1957 mais sans prévoir quelle précéderait linstallation des Juifs en Palestine, ni même quelle serait à lorigine de cette installation. Toujours selon lApocalypse, cet auteur inconnu prévoyait une seconde persécution débutant en 1999. Pour le nombre des victimes, il se réfère encore au texte biblique : 146.000 .
Se fondant sur les lois de lanalogie qui régissent la Forme du Fatidique, il estimait que le rappel des Juifs en Palestine devait être luvre de lAntéchrist. Il écrit à ce propos : « Ce sur-homme favorisera la réédification de Jérusalem et celle du Temple ; il fera donner à la ville une si vaste enceinte quil y établira le siège de son empire universel Il fera du temple le lieu principal où il se fera adorer comme le Dieu suprême ».
Nombreuses sont les « prophéties » judéo-chrétiennes qui se fondent sur linterprétation du seul texte prophétique que contient la bible : lApocalypse (la « Révélation »). Elle révèle que lAntéchrist (celui qui vient avant le Christ ressuscité) disposera dune armée forte de 200 millions de combattants. Ce chiffre a paru tellement extraordinaire aux commentateurs dautrefois quils ont longtemps supposé quil sagissait dune armée de démons. La prophétie toulousaine de 1828 ne ségare pas dans ce genre dinterprétation facile. On y lit que « Si Jean navait voulu indiquer quun nombre indéfini, il se serait servi, dans cette circonstance, de lexpression quil a employée ailleurs en parlant dune réunion autant et plus considérable des mêmes peuples (les « peuples de lOrient ») sous les ordres de lAntéchrist et du faux prophète Jean affecte de répéter deux fois, au verset 16 du chapitre 9, le nombre de 200 millions (« Jen ai ouï le nombre »), prévoyant sans doute létonnement quil causerait en les consignant dans son Apocalypse ».
Le commentateur inconnu de 1828 se disait convaincu quà la fin du XXe siècle, les armées de lOrient ravageraient lEurope. Cétait aussi les conclusions que tirait labbé Bigou dans son ouvrage intitulé « Lavenir ou le règne de Satan et du monde prochainement remplacé sur toute la terre par un règne indéfini de Jésus-Christ et de lEglise » (Paris 1887). Cet autre commentateur de lApocalypse affirmait, lui aussi, que les Juifs retourneraient en Palestine. Et il précisait que « Les nouveaux maîtres de la Palestine réussiront parfaitement à éviter les griffes de tout conquérant, y compris même le colosse du Nord ( ? ), en se procurant à pris dor de nombreux et puissants alliés ».
Les prophéties valent ce quelles valent : pas grand-chose en dehors des coïncidences dues au simple hasard ou à une bonne intuition, coïncidences d'ailleurs fort rares par rapport à la quantité énorme des prophéties qui ne se sont jamais réalisées. Et c'est d'ailleurs ce qui rend « miraculeuses » les prophéties qui se réalisent... pour qui n'a pas été initié aux calculs élémentaires de probabilités. On peut ainsi constater que des auteurs inconnus (ou presque) du XIXe siècle ont pu faire preuve d'une excellente intuition ou d'une bonne dose de chance (voire des deux). Car en 1828, la notion de « sionisme » (celle qui prônait le retour des Juifs en Palestine » était encore à peu près inexistante. Elle ne commencera à être énoncé quen 1882 et sera largement diffusée à partir de 1896, après la parution du livre de Théodore Herzl (LEtat juif) .
La déclaration Balfour de 1917 avait promis la création dun « Foyer national juif » en Palestine et ce, dans le cadre du mandat accordé à la Grande-Bretagne. Les premières implantations de colons juifs se firent dès la fin de la première guerre mondiale et, en 1920, ils étaient au nombre de 154.000. Cependant, Tel-Aviv avait été fondée dès 1909 par un groupe de sionistes et, en 1927, cette ville comptait déjà 37.000 habitants. Dès cette époque, des heurts opposèrent les colons juifs aux populations arabes (dont laffaire du Mur des Lamentations), causant de vifs soucis à ladministration anglaise. Cependant, ce nest quaprès la seconde guerre mondiale quil fut envisagé de créer un véritable Etat juif en Palestine et ce, sans se préoccuper le moins du monde des populations autochtones (Palestiniens chrétiens et musulmans).
Le nouveau conflit de 1999 prophétisé par l’auteur inconnu des « Conjectures sur la fin prochaine du monde » nest pas non plus une simple vue de lesprit. Cest en effet en 1999 que se situe un tournant dans le conflit qui oppose les musulmans aux non musulmans. Cest le début de la « mondialisation » du djihad. Quant au nombre de 200 millions, il correspond assez bien aux « troupes potentielles » sur lesquelles les islamistes peuvent compter dans le monde.
Nous nentendons toutefois pas donner d'importance aux « prophéties », quelles soient judéo-chrétiennes ou islamiques. Nous nous sommes contentés de mettre en évidence quelques faits relevant du hasard ou de l'intuition, et probablement d'une combinaison des deux.
A propos du conflit qui a toujours opposé la science à la religion, on trouvera des réflexions intéressantes dans une interview du Pr G.I. Naan (célèbre relativiste soviétique) qui fut publié en 1968 par la revue soviétique « Science et Religion » et reproduit en Français dans la revue « Planète » (Juin 1969). La version française de cet article est assortie de commentaires. Voici le texte de conclusion : « Ce texte nous a bouleversés. Dabord par son courage. Le professeur Naan est soviétique et sa thèse sur la « révolution scientifique permanente » sent furieusement le fagot trotskyste. Il lémet pourtant. Ensuite par sa simplicité : un savent immense explique, en termes clairs, compréhensibles par chacun, les conclusions les plus subtiles, les plus élaborées de sa recherche. On croyait trouver un scientifique et lon rencontre un homme Un homme qui sait le drame fondamental, un homme qui sait que nous courrons toujours après une vérité qui toujours reculera. Un homme aussi, qui excuse d'avance les explications idéalistes qui toujours viendront « boucher les trous » de la recherche scientifique, et pourtant qui sait combien ces explications sont respectées.
Remarquons enfin que le professeur Naan nenvisage le conflit « Recherche scientifique contre Révélation » que pour les chrétiens. Or, il existe dans dautres religions, à des degrés divers. Pour le bouddhiste et le shintoïste, il ny a pas de problème : ces religions intègrent sans difficulté toute découverte nouvelle. Pour les Juifs, il y a tant dexplications, de commentaires, de gloses des livres saints, quaucune découverte ne peut contredire la Bible : on trouve toujours un commentateur qui laura prévue ».
Le problème est plus grave chez les musulmans : la civilisation avait vu naître dans le monde arabe des mouvements modernistes, qui entreprenaient dinterpréter le coran pour y faire entrer la science. Mais un congrès récent, à Kairouan, les a condamnés. En dautres termes, le conflit « Science contre religion » est là brûlant, aussi douloureux quil la été pour les chrétiens jusquà la dernière époque ».
Le texte que nous venons de lire date, rappelons-le, de juin 1969. Il ne sagit pas là dune quelconque « prophétie » bien que les conclusions qui viennent dêtre énoncées soient singulièrement « prophétiques » en ce sens où elles prévoyaient clairement le conflit qui ne cesse de samplifier entre les nations « modernes » et lobscurantisme musulman. Il nous démontre très clairement que lislam, par ses spécificités, est la seule religion qui persiste à mener une guerre, non seulement contre ses ennemis présumés (les « impies » et autres « infidèles ») mais contre le progrès considéré de façon générale.
Il est évident, en effet, que depuis les années 60, les musulmans ont relancé cette double guerre de religion. Mais nous ne nous en apercevons que depuis une dizaine dannées.
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