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Nostradamus

Michel de Nostre-Dame avait vu le jour le 14 décembre 1503, à Saint-Rémy-de-Provence (on peut toujours y voir sa maison natale, dans la rue Hoche, ex rue des Barri). Issu de la tribu juive d’Issachar, il descendait d’une lignée d’Israélites considérés comme très savants. Ses deux grands-pères avaient vécu à la cour du duc d’Anjou. En 1493, sa famille s’était pliée à l’édit de Louis XII qui obligeait les Juifs à se convertir au christianisme, sous peine de confiscation de leurs biens.

Le jeune Michel fut d’abord instruit par son grand-père maternel (Jehan de Saint-Rémy) puis il fit ses études en Avignon où il fut reçu « Maistre ès arts » (bachelier). En 1521, il alla suivre les cours de médecine de l’université de Montpellier. Il y fut le condisciple de Rabelais. Pendant quatre années, il interrompit ses études pour soigner les habitants de Narbonne, de Toulouse et de Bordeaux, lors des épidémies de peste qui frappèrent le Sud de la France. Quant il eut obtenu son diplôme de médecin, il s’installa à Agen sur les conseil de Jules-César Scaliger. Il s’y maria un peu plus tard et eut deux enfants qui moururent très jeunes. Il perdit sa femme en 1539. C’est alors qu’il partit visiter la France et l’Italie et c’est à cette époque qu’il aurait commencé à manifester des dons de prophétie.

En 1544, son frère Bertrand lui présente une jeune veuve de Salon-de-Provence et il se remarie. Il a alors quarante-quatre ans. Installé à Salon, il y pratique la médecine et fabrique des médicaments et des fards. Il fait aussi paraître des almanachs que les colporteurs vendent dans les campagnes. On lui doit également un traité sur « Les fardements et senteurs pour illustrer et embellir la face » ainsi qu’un livre de recettes de confitures assez étonnant. En mai 1555, il fait publier les trois premières « centuries » et les cinquante-trois premiers quatrains de la quatrième. C’est la première édition de ses prophéties dont nous savons qu’elles ont été rédigées sous une forme versifiée, les fameux quatrains. Groupés par cent, ils forment une « centurie ».
Certains de ces quatrains feraient référence à une invasion arabo-musulmane et à une guerre entre les musulmans et les chrétiens.

A cette époque, sa renommée d’astrologue et de prophète avait déjà dépassé celle de médecin. Catherine de Médicis, férue de sciences occultes, n’eut de cesse de la faire venir à la cour. C’est ainsi qu’il fit sa célèbre prédiction relative à la mort de Henri II. Nommé médecin et conseiller du jeune roi Charles IX, Nostradamus mourut le 2 juillet 1566 après avoir prédit sa mort à son disciple Chavigny. Il fut inhumé dans l’église des Cordeliers où son tombeau fut l’objet d’un pèlerinage jusqu’à la révolution de 1789.