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Le mot « caïd » est un mot arabe qui signifie « chef ». Il est l’équivalent de « führer » en Allemand. Dans les pays du Maghreb, à l’époque coloniale, le caïd était un magistrat indigène chargé (notamment) de rendre la justice, de percevoir les impôts et de faire régner l’ordre. Ce mot est entré dans la langue française par le biais de l’argot et signifie, selon le Larousse de poche 1996 « chef de bande ».

On parle ainsi de « jouer au caïd » pour désigner le comportement de tout individu qui veut jouer au petit chef. On parle aussi de « caïds des écoles » pour désigner les petits voyous qui font régner la terreur dans certains établissements scolaires. Il est vrai que pas mal d’entre eux sont issus des communautés musulmanes.

En Belgique, le terme d’ « école des caïds » a été fort malencontreusement utilisé par des journalistes idiots pour désigner un projet visant à créer des établissements spéciaux destinés à isoler ces voyous de la population scolaire normale. En leur donnant le titre de « caïds » ont leur faisait vraiment trop d’honneur. Ces établissements ne sont rien d’autres que des centres de rééducation ou de « redressement » (pour employer la dénomination qui était employée autrefois).

Avec les jeunes musulmans, soumis à plusieurs années d’« écoles » coraniques, il semble difficile d’envisager une éducation digne de ce nom sans recourir au préalable à de véritables méthodes de « déconditionnement ». Cela supposerait un encadrement très spécifique, connaissant parfaitement l’islam (sans être musulman) mais aussi les méthodes pédagogiques très particulières qui permettent de contrecarrer les effets pervers du lavage de cerveau et du bourrage de crâne.
En pratique, dans le cadre des lois européennes, cela tient de la « mission impossible ».