Le coran, Etude analytique > Versets de la Mekke

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Les versets dits « de la Mekke ».

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Le première sourate semble être la sourate 112 (L’unité de dieu) et qui est donc l’avant-dernière du coran. C’est une profession de foi héritée du Judaïsme. Le texte est très court (4 versets d’une seule ligne) et dit : « Dieu est un, c’est le dieu éternel, il n’a point enfanté et n’a point été enfanté, il n’a point d’égal ». C’est là que les musulmans se différencient de la version trinitaire des chrétiens et nient la nature « divine » de Jésus.

La sourate 113 (L’aube du jour) est une suite de la sourate 112. En cinq versets d’une seule ligne, elle énonce ce qui suit : « Dis : je cherche un asile auprès de dieu dès l’aube du jour, contre la méchanceté des êtres qu’il a créés, contre le malheur de la nuit ténébreuse quand elle nous surprend, contre la méchanceté des sorcières qui soufflent sur les nœuds, contre le malheur de l’envieux qui nous envie ». On observe déjà ici un mélange de religion et de superstition avec l’allusion aux sorcières. On observe aussi que ce verset admet que « dieu » a créé des êtres méchants. La méchanceté serait donc l’œuvre de dieu, non celle d’un quelconque « satan » ? Serait-ce pour cela que l'histoire des « peuples élus », Juifs et Arabes, est une longue litanie de cruautés ? En se comportant comme des barbares, ne feraient-ils que reproduire le comportement de leur « dieu » ?

La sourate 114 (Les hommes – 6 versets) est une autre suite de la précédente : « Dis : je cherche un asile auprès du seigneur des hommes, roi des hommes, dieu des hommes, contre la méchanceté de celui qui suggère les mauvaises pensées et se dérobe, qui souffle le mal dans le cœur des hommes, contre les génies et contre les hommes ». On est ici devant une première contradiction flagrante puisque ce verset parle de «.. la méchanceté de celui qui suggère les mauvaise pensées… » tandis que, quelques phrases plus haut, le texte indiquait bel et bien que « dieu » avait créé les êtres méchants. On est, d’emblée, confronté à l’ambiguïté d’un texte qui peut difficilement être logique puisque nous savons que son auteur présumé était manifestement un « fou mystique ».


Ces trois sourates sont cependant assez « classiques » sur le plan religieux et pourraient paraître plutôt positives. Mahomet y prêche contre la « méchanceté » ce qui pourrait laisser supposer qu’il est un homme bon et « miséricordieux », comme ce dieu « clément » auquel il se réfère.

Cependant, si nous revenons quelques pages en arrière, nous trouvons la sourate 111 qui est un véritable appel au meurtre. Simplement intitulée « Abou-Lahab », elle ne comporte que cinq versets qui sont le reflet d’un sordide conflit d'intérêts entre Mahomet et le frère de son oncle paternel Abu Tâlib, Abou-Lahab, qui s'opposait aux prêches monothéistes de Mahomet afin de préserver les revenus que l'oligarchie des marchands de La Mecque tirait des pèlerinages polythéïstes aux idoles de la Ka'aba. En voici le texte intégral : « Que les deux mains d’Abou-Lahab périssent et qu’il périsse lui-même. Ses richesses et ses œuvres ne lui serviront à rien, il sera brûlé sur le feu flamboyant, ainsi que sa femme porteuse de bois. A son cou sera attachée une corde de filaments de palmier ».

Peut-on croire un seul instant qu’un « dieu suprême » ait pu dicter de tels propos à son « prophète » ? Il n’y a là que rancoeurs personnelles et basses vengeances. Où est le « dieu clément et miséricordieux » dans cette incitation au crime ? C’est dans cette sourate de la Mekke, que le vrai caractère de Muhammad Mottalib apparaît pour la première fois. Ce sont les propos d’un personnage belliqueux, arrogant, fort peu enclin à la tolérance et à la bonté. En un mot, ce sont les délires d’un malade.


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Nous citerons ensuite la sourate 1, celle qui figure en tête du coran dit « officiel ». C’est un texte très court (7 versets) qui fut donné à la Mekke, une sorte de prière très banale qui pourrait tout aussi bien être juive ou chrétienne. Elle se termine par « Amen » comme les prières chrétiennes. La sourate 110, l’une des plus courte (3 versets) en est un peu le complément. Elle dit : « Lorsque l’assistance de dieu et la victoire nous arrivent, tu verras les hommes accourir en foule et embrasser la croyance de dieu. Célèbre les louanges du seigneur et implore son pardon, car il aime à pardonner aux hommes ». Ici, le langage commence à laisser apparaître des termes guerriers comme « victoire ». On voit aussi apparaître une notion propre à pas mal de religions, celle du « pardon ». C’est celle qui permet de commettre des crimes puis de se « repentir ». Une notion bien commode, non ?


La sourate 109 s’intitule « Les infidèles ». En 6 versets, elle dit : « O infidèles, je n’adore point ce que vous adorez, vous n’adorerez point ce que j’adore, je n’adore pas ce que vous adorez, vous n’adorez pas ce que j’adore. Vous avez votre religion, j’ai la mienne ». Cette sorte d’incantation donnée à la Mekke peut, si on la considère isolément, donner une impression de tolérance. Il s’agit cependant d’une fausse impression car le coran est, par ailleurs, parsemé d’appels à l’intolérance et à la lutte armée contre ces mêmes « infidèles ». C’est d’ailleurs ce qui transparaît déjà à la lecture de la très courte sourate 108 (Le Kawthar – 3 versets) qui dit « Nous t’avons donné le Kawthar, adresse ta prière au seigneur et immole-lui des victimes. Celui qui te hait, mourra sans postérité ». D’une page à une autre, nous passons sans transition d’une langage apparemment tolérant à celui de quelqu’un qui parle sans cesse d’immoler des victimes ! Nous abordons là les traces du caractère inconstant et fantasque de Mahomet, et, pour tout dire, les traces de son aliénation mentale.


La sourate 107 (Les ustensiles) comporte 7 versets et traite de la prière de façon anodine. Quant à la sourate 106 (Les Koreischites – 4 versets) elle parle curieusement de l’ « union des Koreischites », de leur union pour envoyer des caravanes pendant l’hiver et l’été ! Comme d’autres sourates, elle n’a aucun rapport avec les « révélations divines » et ne concerne guère que la tribu (celle des Koreischites) à laquelle Mahomet appartenait.


La sourate 105 (L’éléphant – 5 versets) est une sorte de « reportage de guerre ». Elle nous parle de la bataille de « l’éléphant » (qui aurait eut lieu l'année de la naissance de Mahomet). La sourate décrit la manière dont le « seigneur » aurait traité « les compagnons de l’éléphant » en jetant le désarroi dans leurs rangs, en envoyant contre eux les « oiseaux ababil » et en lançant des « pierres portant des marques faites au ciel » sur leur tête (des météorites ? par allusion à la « Pierre Noire » ?). La sourate se termine par « Ils les a foulés comme le grain broyé par les bestiaux ». C’est à nouveau un langage d’homme de guerre, pas de « prophète ».


Prière-prosternation à Jérusalem

L’islam est une religion de soumission absolue à une divinité. La « prière » musulmane n’est d’ailleurs pas une prière au sens latin et occidental du terme. Le musulman n’oserait pas se permettre de « prier » dieu, de lui demander quoi que ce soit. Il se prosterne, il « adore », il se soumet à la prétendue « volonté divine ».
En cela, l’islam est très proche de nombreux cultes dits « païens ». Son rituel est celui des anciens Arabes qui vénéraient les pierres et les astres.
Ci-contre, des musulmans de Palestine en position d’adoration et de soumission devant la mosquée du Dôme du Rocher à Jérusalem. Ils sont tournés vers la Mekke, là où l’on adore le fétiche de l’islam : la « Pierre Noire » de la Ka’ba.

La sourate 104 (Le calomniateur – 9 versets) s’adresse au calomniateur et au médisant qui amasse des richesse et les garde pour l’avenir (?). Mahomet menace de les précipiter dans « al hotama » (l’un des noms arabes de l’enfer). C’est le vieux truc des prédicateurs à la petite semaine. On croirait les « télévangélistes » américains tels qu’ils apparaissent sur les petits écrans made in USA. Et pourtant, sa vie durant, Mahomet n’a cessé de médire et de calomnier. Mais lui, il avait une « dérogation divine » !


Le ton de la courte sourate 103 (L’heure de l’après-midi – 3 versets) est plus modéré bien que le thème soit à peu près identique. Elle dit : « J’en jure par l’heure de l’après-midi. L’ homme travaille à sa perte. Tu en excepteras ceux qui croient et pratiquent les bonnes œuvres, qui recommandent aux autres la vérité et la patience ». Mais l’on retombe dans les flammes de l’enfer à la sourate 102 (Le désir de s’enrichir – 8 versets) et à la sourate 101 (Le coup – 8 versets). Ces versets sont sans grand intérêt et leur ton est celui du catéchisme pour enfants de six ans.


La sourate 100 (Les coursiers) comporte 11 versets et nous parle de « coursiers » qui courent à perdre haleine, qui font jaillir des étincelles en frappant la terre du pied, qui attaquent les ennemis au matin et qui se frayent un chemin au travers des cohortes ennemies avant de changer totalement de sujet et de parler de l’homme qui est ingrat envers son « seigneur ». C’est l’une de ces sourates incohérentes qui tiennent plus du délire que de la révélation. La sourate 99 (Le tremblement de terre – 8 versets) qui évoque un tremblement de terre est à peine plus compréhensible.


Avec la sourate 98 (Le signe évident), on revient à la problématique des « infidèles », un thème récurent de l’islam. Les 8 verset disent : « Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Ecritures, ainsi que les idolâtres, ne sont divisés en deux parties que lorsqu’ eut apparu le signe évident  : un apôtre de dieu qui leur lit des feuillets saints, lesquels renferment les Ecritures vraies. Ceux qui ont reçu les Ecritures ne se sont divisés en sectes que lorsque le signe évident vint vers eux. Que leur commande-t-on, si ce n’est d’adorer dieu d’un culte sincère, d’être orthodoxes, d’observer la prière, de faire l’aumône : c’est la vraie religion. Les infidèles, parmi ceux qui ont reçu les Ecritures, et les idolâtres, resteront éternellement dans le feu de la géhenne. Ils sont les plus pervers de tous les êtres créés. Ceux qui croient et pratiquent le bien sont les meilleurs de tous les êtres créés. Leur récompense près de dieu sont les jardins où coulent les fleuves, et ils y demeureront éternellement. Dieu sera satisfait d’eux, et eux seront satisfait de lui. Voilà ce qui est réservé à celui qui craint le Seigneur ».


Se manifeste ici la volonté manichéenne de répartir le monde en deux clans, celui des « bons » (ceux qui croient au dieu de Mahomet) et celui des « pervers », les « infidèles » (ceux qui ont reçu la « bonne parole » mais ne veulent pas croire) et les « idolâtres » (ceux qui n’ont pas reçu les « saintes écritures »). Et l’on retrouve la vieille tactique du bâton et de la carotte : les flammes de l’enfer pour les méchants et paradis à la Walt Disney (mais avec beaucoup plus d’eau et de femmes qu’à Euro Disney) pour les « bons ».

Certains versets de cette sourate ont sans doute été rédigés bien après la mort de Mahomet, sans doute sous le califat d’Othman. Ce sont les phrases qui font allusion aux sectes et à l’orthodoxie. En effet, les premiers temps de l’islam furent marqués par des luttes intestines sanglantes qui entraînèrent la mort de 9 califes sur dix. De nombreuses sectes virent le jour immédiatement après la mort du « prophète » et toutes se réclamaient du « culte sincère » et de la plus parfaite orthodoxie. C’est pour cette raison qu’Othman fit détruire les très nombreuses versions d’un coran (sans doute plus d’une cinquantaine) qui ne concordaient pas avec celle qu’il voulait imposer comme strictement « orthodoxe ». D’où les mentions qui figurent dans la sourate 98 et qui ne pouvaient manifestement pas avoir été dictée par le prédicateur de la Mekke.

au nom de dieu clément et
miséricordieux Un dieu « clément et miséricordieux » qui incite ses « fidèles » à la haine et au meurtre ? De qui se moque-t-on ?


La sourate 97 (Al-Qadr), avec ses 5 versets, nous parle du coran que « dieu » aurait fait « descendre dans la nuit d’Al-Qadr » et qui fera connaître ce qu’est cette fameuse « nuit d’Al-Qadr » dont le texte nous dit qu’elle vaut plus de mille mois. Et il précise que : « Dans cette nuit, les anges et l’esprit descendent avec la permission de dieu, portant ses ordres sur toute chose. La paix accompagne cette nuit jusqu’au lever de l’aurore ». Le mot arabe « qadr » - qui signifie « puissance » - est ici associé au mot nuit pour désigner le moment, où selon de vieilles traditions, les « décrets divins » et les évènements courants sont réglés pour l’année à venir. Il s’agit sans doute d’un emprunt aux anciennes légendes préislamiques. On est ici dans le domaine des histoires « merveilleuses » liées aux divinités censées régir le monde. Ce genre d’affabulation se retrouve dans pas mal de mythologies antiques.


La sourate 96 s’intitule « Le sang coagulé ». Elle comporte 19 versets et commence par : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé tout : Qui a créé l’homme de sang coagulé… ». Ici, le coran s’écarte de la bible qui voulait que l’homme ait été créé avec une poignée de terre (et la femme avec une côte du premier homme). Mais, dans tous les cas, on est très loin de la réalité scientifique. L’homme n’a pas été « créé » au départ de quoi que ce soit (ni terre, ni sang coagulé) mais il résulte, comme nous le savons tous, d’une très longue évolution allant de la matière dite « inerte » (hydrogène, carbone, azote, oxygène,…) jusqu’aux formes de vie les plus complexes. Mais de cela, certains « docteurs de la foi musulmanes » ne veulent pas entendre parler. Bornés et stupides, ils s’en tiennent à la lettre du coran et continuent à prétendre, malgré les évidences, que l’homme a été créé par dieu avec du sang coagulé ! Mais au fait, de quel sang s’agissait-il ? Pas de sang humain puisque l’homme n’existait pas ! L’homme aurait-il, selon les musulmans, été créé avec du sang animal ? Du sang de porc peut-être ?


La sourate 96 nous apprend aussi que dieu aurait appris à l’homme « l’usage de la plume » sans tenir compte du fait que l’homme avait commencé à écrire avec bien d’autres ustensiles qu’une plume (comme le stylet pointu pour les premières écritures cunéiformes). L’interprétation littérale du coran aboutit donc à penser que l’homme à inventé l’écriture et que « dieu » s’est limité à lui apprendre l’usage de la plume (et de rien d’autre).


La sourate 95 (Le figuier – 8 versets) fait parler dieu « Par le figuier et par l’olivier, par le mont Sinaï et par « ce territoire sacré ». On constate que ce dieu « qui connaît tout et qui sait tout » est aussi peu versé en géographie que celui des Hébreux. Il ne connaît rien d’autre sur la terre que cette région désertique et peu hospitalière, alors même que l’on trouve des pays verdoyants et bien plus riches un peu partout dans le monde. On comprend donc aisément que « dieu » n’est autre que les rédacteurs des textes prétendument « sacrés » des tribus de Palestine et d’Arabie. Et comme lesdits rédacteurs, juifs ou arabes, n’avaient guère voyagé en-dehors de leurs régions natales, ils ne pouvaient concevoir un autre monde que le leur. D’où le mont Sinaï (ou le mont Arafat pour les Arabes), les déserts et les très rares arbres que l’on y trouve : figuiers et oliviers. Si un dieu véritable (ou son représentant) s’était adressé à Mahomet pour lui transmettre un message « universel », il lui aurait décrit toutes les splendeurs de la terre et du cosmos, pas les maigres ressources des déserts d’Arabie et de Palestine !


La sourate 94 (N’avons-nous pas ouverts ? - 8 versets très courts) est sans grand intérêt et nous passons à la 93 (Le soleil de la matinée - 11 versets). Elle dit notamment que « La vie future vaut mieux que la vie présente », un thème qui est propre à beaucoup de religion mais qui est omniprésent dans l’islam. Un thème très pratique lorsque l’on se sert de prétendues « révélations divines » pour envoyer des pauvres types se faire tuer « au nom de dieu » mais, en réalité, pour satisfaire la soif de puissance des petits malins qui les manipulent. Bien que très certainement affecté d’une maladie mentale, Mahomet était de ces « fous lucides » qui peuvent être de redoutables manipulateurs et d’excellents « meneurs d’hommes » (comme le fut Adolf Hitler et bien d’autres dictateurs atteints de mégalomanie paranoïaque).

Dieu
est beau, il aime la beauté « Dieu est beau, il aime la beauté ».
Ce n’est pourtant pas vraiment la conclusion à laquelle arrivera un occidental en lisant le coran !

Dans la sourate 92 (pas de nom – 21 versets), comme dans la sourate 93, il faut savoir identifier les versets « significatifs » parmi ceux qui sont plutôt anodins. C’est d’ailleurs bien souvent le cas pour les sourates données à la Mekke. Ici, sur 21 versets relativement courts, on retiendra surtout les versets 12 à 16, ceux qui disent : « …A nous appartient de diriger les hommes. A nous appartient la vie future et la vie d’ici-bas. Je vous annonce un feu qui bruit. Les réprouvés seuls y seront jetés. Eux qui ont traité nos apôtres de menteurs et leur ont tourné la tête… ».

Le verset n°12 est souvent interprété par les musulmans comme un « commandement de dieu » qui leur ordonne de « diriger les hommes », donc de prendre le pouvoir sur l’ensemble de la planète. Les autres versets sont dans la ligne de tous ceux qui promettent toutes sortes de calamités aux « réprouvés » (incroyants et idolâtres).

La sourate 91 (Le soleil – 15 versets) est une histoire de chamelle tuée sur laquelle vient se greffer un certain Thémoud, un homme clairvoyant qui aurait traité Mahomet d’imposteur. C’est une anecdote bédouine qui est sans le moindre intérêt mais qui, comme des tas d’autres (voir la sourate 111 Abou-Lahab déjà citée), semblait passionner le dieu des musulmans.


La sourate 90 (Le territoire – 20 versets) est un peu du même tonneau que la précédente et n’a pas de quoi justifier une analyse spécifique.


La sourate 89 (L’aurore) comporte 30 versets. Elle fait partie, avec les deux précédentes, d’une série de sourates où le texte commence à s’allonger, passant de quelques versets à plusieurs dizaines. Elle parle d’un « peuple de Ad’ qui habitait l’Irem aux grandes colonnes », qui aurait été « réduit par dieu », tout comme les Thémoudéens et « Pharaon inventeur du supplice des pieux ». Selon le coran, tous ces peuples (ou chefs politiques et religieux comme Pharaon) opprimaient la terre et multipliaient les désordres. Et dieu leur infligea à tous le « fouet des châtiments » car « dieu se tient en embuscade et observe » ! Mais si Pharaon a inventé le « supplice des pieux », Mahomet, lui, a inventé le « supplice des incroyants », ce qui ne vaut guère mieux. Et si son dieu a donné le « fouet des châtiments » aux souverains de l’ancienne Egypte, il lui en aura fallut du temps (si l’on sait que les Pharaons ont régné de –3200 à -1085 avant notre ère). Le fouet divin manquait singulièrement d’efficacité !

On apprend, en outre, que « dieu se tient en embuscade », tout comme les bédouins arabes lorsqu’ils s’apprêtent à attaquer une caravane ou à razzier un village. Curieux, non ?


La sourate 88 (le voile – 26 versets) est l’une des nombreuses descriptions de l’enfer qui attend les « méchants » et du paradis qui est promis à ceux qui ont bien voulu adhérer aux idées de Muhammad el Mottalib. Pour les uns, c’est un monde où l’on travaille « accablés de fatigue », où l’on est « brûlés au feu ardent », où l’on boit « de l’eau bouillante » et où la nourriture se limite aux fruits du dari. En un mot, c’est l’enfer. Pour les autres, c’est le « séjour élevé où l’on n’entend aucun discours frivole », où l’on consomme des « coupes préparées » étendu sur des «coussins disposés par série » sur des « tapis étendus ». Comme pour tout le reste du coran, le langage est proprement arabe et n’a rien d’universel, si ce n’est la description générale de l’enfer et du paradis, autrement dit de la carotte et du bâton.

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