Ahmed Derrous, sourate 111, révisée en 2005
SOURATE 111
ABOU LAHAB ‘’Al massed ‘’(1)
de l’époque pré-hégirienne.
Révélée à la suite de la sourate 1, elle comporte 5 versets.
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.
1. Prophète ! Dis : « Honnie soit la déclaration (2) d’Abou Lahab et que celui-ci périsse en même temps que ses actes blâmables ! »
2. Les richesses qu’il a amassées et la progéniture qu’il a procréée ne lui seront d’aucun secours !
3. Il sera jeté dans un feu aux flammes redoutables ;
4. Pliant sous le poids d’un gros fagot, sa femme (3)
5. l’accompagnera aux gémonies, le cou enserré dans une corde faite de fibres brûlantes.
Notes :
(1) Le titre de cette sourate est Al massed, allusion aux fibres dont
est faite la corde enroulée autour du cou de Oum Jamil, l’épouse d’Abou Lahab.
Celui-ci était l’un des oncles paternels du Prophète ; il était aussi l’ennemi
déclaré de la religion initiée par son neveu.
(2) Cette
déclaration, faite sous forme d’ordalie, est restée célèbre et a pris l’allure
d’une véritable gageure : « Si ce que raconte mon neveu s’avère vrai, je
sacrifie toutes mes richesses et tous mes enfants ! »
(3) Cette femme dite Oumou Jamil était la sœur de Abou
Soufiane, un autre adversaire du Prophète de l’islam. Partageant les vues de
son frère et celles de son époux, elle s’amusait à encombrer le passage du
Prophète en mettant des branchages épineux devant la porte de sa demeure.
Rappel de la version 2003 :
SOURATE 111
ABOU LAHAB ‘’Al massed ‘’ (1)
de l’époque pré-hégirienne et comportant 5 versets.
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.
1. Je flétris la déclaration (2) d’Abou Lahab et souhaite que celui-ci périsse.
2. Les richesses qu’il a amassées et la progéniture qu’il a procréée ne lui
seront d’aucun secours !
3. Il sera jeté dans un feu aux flammes redoutables ;
4. Sa femme portant un fagot de bois
5. sera à ses côtés, le cou enserré dans une corde faite de fibres brûlantes.
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Notes :
(1) Le titre de cette sourate est Al massed, allusion aux fibres dont
est faite la corde enroulée autour du cou de Oum Jamil, l’épouse d’Abou Lahab.
Celui-ci était l’un des oncles paternels du Prophète ; il était aussi l’ennemi
déclaré de la religion initiée par son neveu.
(2) Cette déclaration
est restée célèbre et a pris l’allure d’une véritable gageure : « Si ce que
raconte mon neveu s’avère vrai, je sacrifie toutes mes richesses et tous mes
enfants ! »
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