(41) On se doit, à ce propos, de fustiger l’attitude de la presse et des médias d’Europe occidentale qui, dans leur grande majorité, se veulent « rassurants » et ne cessent de diffuser des informations qui tendent à présenter l’islam comme une religion « inoffensive », une religion de « bon père de famille ». Nombreux sont les journalistes et les « intellectuels » qui adhèrent à la politique menée par les dirigeants européens lesquels - par opportunisme électoral ou par peur – ne veulent pas prendre les mesures qui s’imposent vis-à-vis des milieux islamistes. C’est une très dangereuse « politique de l’autruche » qu’il convient de dénoncer haut et fort. C’est ce genre de politique qui a permis à Adolf Hitler de s’imposer. On peut encore trouver, dans certains journaux et périodiques datant des années 30 (comme « Lectures pour tous ») des articles qui faisaient l’éloge du « chancelier Hitler » et de « monsieur Mussolini ». Les émissions de télévision à la gloire de l’islam – dont on nous abreuve depuis quelques temps – ne valent pas mieux. A titre d'exemple, sur France2, le dimanche 4 mai 2003, l'émission religieuse matinale consacrée à l'islam (comme il y en a tous les matins dominicaux pour les Bhoudistes, les Juifs et les protestants) avait pour thème "la contribution des musulmans lors de la seconde guerre mondiale". Certes, les musulmans ont eu leur part dans les combats mais une émission RELIGIEUSE est-elle vraiment le lieu idéal pour parler de GUERRE ? Pour les musulmans, suivant en cela les principes de l'Islam, la réponse est OUI. Les exceptions sont rares. Hormis le bel article de « L’Express » (Islam : ce que l’on n’ose pas dire) et les prises de position courageuses de Michel Houellebecq et de ses amis (qui lui valurent d’être assigné en justice, ce qui est un comble dans une démocratie fondée sur la liberté d’expression), la presse, les médias et les « intellos » se contentent de ronronner ou d’observer dans un mutisme complice. Notons cependant une réaction tardive de la presse belge suite aux provocations de la LAE. Mieux vaut tard que jamais ! Ceci étant dit, on peut comprendre et admettre une certaine « volonté d’apaisement » de la part de la presse et des médias. S'il ne faut bien entendu pas appeler au meurtre ou à la croisade, il ne faut pas, à l’inverse, passer les réalités sous silence, minimiser constamment les choses et, à fortiori, manipuler l’information. Il ne faut pas, non plus, se laisser « impressionner » par les rodomontades des islamistes. La peur a toujours été mauvaise conseillère !