Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Fanatisme page 7

Des évènements récents – qui ont été timidement relatés par la presse et les médias occidentaux – nous confortent dans notre opinion selon laquelle les vrais défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie doivent réclamer la mise au ban des nations de l'Arabie saoudite du fait des pratiques honteuses perpétrées dans cet édifiant « royaume de l’islam ».

L’article reproduit ci-dessous est relatif aux tortures, physiques et morales, que le régime saoudien inflige à des personnes qui sont arrêtées en Arabie sur la base de simples « soupçons » et qui n’ont fait l’objet d’aucun jugement. Il s’agit là, une fois encore, de méthodes qui rappellent les heures les plus sombres du nazisme. La police saoudienne n’a vraiment rien à envier à la Gestapo de sinistre mémoire.

Et dire que les wahhabites saoudiens osent menacer l’Occident « si l’on touche à un seul cheveux » des sordides criminels qui se sont rendus coupables des attentats du 11 septembre, des crapules qui ont le sang de milliers de victimes innocentes sur les mains. Ils ont proféré les mêmes menaces, on le sait, à propos des criminels de guerre du réseau al Qaïda qui sont détenus sur la base américaine de Guantanamo.

torture en arbaie saoudite

ARABIE SAOUDITE

PRISONNIERS "GRACIES"

Torturés, du premier au dernier jour
Les prisonniers relâchés par Riyad, dont le Belge Raf Schyvens, avouent avoir vécu l'enfer Saura-t-on vraiment un jour ce qu'on leur reprochait ? Officiellement, selon l'Arabie Saoudite, les cinq Britanniques, le Canadien et le Belge Raf Schyvens libérés de leur geôle vendredi, ont été emprisonnés pour avoir parti­cipé à des attentats à l'explosif, perpétrés contre des Occidentaux. C'était entre novembre 2000 et mars 2001. Ces actes auraient été liés à des règlements de comptes, sur fond de réseau de contrebande d'alcool strictement interdit dans le royaume saoudien. De source diplomatique, on glisse que les sept hommes ont été utilisés pour camoufler l'oeuvre de fondamen­talistes. Pourquoi d'ailleurs des Occidentaux viseraient-ils leurs semblables ? Les attentats avaient provoqué la mort d'un Britanni­que et blessé plusieurs autres per­sonnes. C'est là que le Belge inter­vient. Car Raf Schyvens a toujours clamé son innocence.

Une terrible méprise
L'infirmier de Deurne est interve­nu pour secourir les blessés, c'est comme ça qu'il s'est fait interpel­ler. dit-il. Une méprise qui lui a coûté très cher : une condamna­tion à huit ans de prison... Et de la torture quotidienne. Car on sait aujourd'hui que les ma­tons saoudiens n'ont pas fait dans la dentelle. Les proches des cinq Britanniques, à peine rentrés au pays, n'ont plus pu se taire. Ils sa­vaient que la torture était prati­quée dans les prisons saoudien­nes, mais ils avaient reçu pour con­signe de ne pas faire de bruit autour de l'affaire pour ne pas gê­ner les tractations diplomatiques. Les autorités britanniques "ne voulaient pas de publicité dès le début, " taisez-vous ", c'est ce qu'ils ont dit aux proches, " ne faites pas de vagues sur ce qui se passe à l'intérieur", a expliqué hier sur la BBC la fiancée de James Lee. Le Britannique a expliqué à la jeune femme que "jusqu'au jour de sa libération vendredi il a été tortu­ré. Il a été torturé du début à la fin, que ce soit mentalement ou physi­quement".
Notre compatriote ne s'est pas en­core exprimé sur ses conditions de détention. Raf Schyvens, toujours en état de choc selon ses proches. séjourne chez sa mère depuis son retour en Belgique. Mais il a prévu de raconter son histoire terrible lors d'une conférence de presse qu'il donnera lorsqu'il se sentira un peu mieux. La fiancée de James-Lee espère que tous porteront plainte contre l'Arabie Saoudite. Elle affirme en tout cas qu'aucun des prisonniers ne se taira.

C.V. (avec AFP)

Article publié en Belgique par le groupe « Sud Presse » - 12 août 2003

Cette affaire assez banale – de tels faits sont quotidiens en Arabie Saoudite – nous éclairent encore un peu plus sur le profond mépris que les « bons musulmans » affichent vis-à-vis des droits les plus élémentaires. Débarrasser le monde de la chienlit islamique – et en particulier du fascisme wahhabite – est une nécessité pour la survie du monde libre.

Et pourtant, nous constatons que les autorités occidentales, toujours « soucieuses » de ménager les puants roitelets du pétrole, ont tenté d’étouffer cette affaire. Mais les familles n’en resteront pas là. En Grande-Bretagne, elles ont exprimé leur intention de déposer plainte contre le régime de Riyad. Espérons que les magistrats d’Outre-Manche sauront, une fois n’est pas coutume, faire preuve de courage et de rigueur.

Nous persistons cependant dans notre opinion selon laquelle il faut engager – de toute urgence – une procédure pénale à l’encontre des dirigeants wahhabites et ce, à l’échelon international. La Cour européenne des Droits de l’homme devrait se saisir du dossier, tout comme la Cour internationale de Justice. Mais ne nous trompons pas de procédure, il ne s’agit pas de traîner quelques sous-fifres devant la justice. C’est la « bande à Séoud » toute entière, avec ses chefs religieux, qui doit être inculpée et jugée avec, comme seule punition digne de ce nom, la confiscation de tous les biens appartenant, dans le monde libre, à la famille royale saoudienne. Le régime saoudien n’a jamais fait mystère des liens très étroits qui unissent le pouvoir politique à la caste des oulémas wahhabites. Le procès de la bande à Séoud ne peut donc être séparé de celui du wahhabisme. Et le procès du wahhabisme ne peut que déboucher sur celui d’un certain Mahomet !

Nous ne devons pas faire les choses à moitié et nous ne devons pas attendre. Nous ne pourrons éternellement faire l’économie d’un procès de l’islam et du coran. Nous ne pouvons plus admettre que des criminels notoires soient laissés en liberté et, pire encore, traités comme des « seigneurs » !

Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’un tribunal pénal n’est pas compétent pour juger des « affaires religieuses ». Si un tribunal est à même de décider si telle ou telle thèse historique est ou n’est pas « révisionniste », il doit être capable de dire si un texte quelconque – le coran, par exemple - est ou n’est pas dangereux pour le monde libre. Car il suffit de lire le coran pour constater son caractère hautement criminogène !

Ce procès-là, il faudra le faire tôt ou tard. Et le plus tôt sera le mieux.

En attendant, nous proposons le boycott de tous les intérêts arabo-musulmans dans le monde. Les Occidentaux doivent cesser d’acheter leurs produits pétroliers, ils doivent cesser de fréquenter les chaînes d’hôtels dont ils sont propriétaires, ils doivent cesser de travailler avec les banques arabes. Couper les petits ruisseaux assèche les grandes rivières (proverbe de castor).

Ces actions doivent viser, non seulement les intérêts saoudiens, mais ceux de tous les Etats qui se réclament officiellement de l’islam (émirats, Irak, Iran, Turquie, Maghreb, Malaisie, etc…). Elles doivent être accompagnées de mesures visant à limiter les aides dites « à la coopération et au développement » aussi longtemps que ces Etats ne respecteront pas intégralement le droit international en matière de droits de l’homme, de la femme et de l’enfant. Il convient également de les amener à renoncer, officiellement et définitivement, à toute forme de « guerre sainte » et à leur faire reconnaître, tout aussi officiellement, le droit à la laïcité et à l’athéisme.

Petit à petit, les langues se délient. Même les (trop) prudents médias occidentaux commencent à présenter le « paradis d’Allah » sous son vrai jour, celui d’une dictature politico-religieuse infâme.
Dans un article paru dans le numéro du 17 octobre 2003 de l’hebdomadaire « Télépro », le journaliste Laurent Smitz a encore évoqué quelques-uns des aspects répugnants du régime saoudien et ce, à propos d’une émission que France 2, chaîne nationale, doit diffuser le lundi 22 octobre (dans le cadre de la série « Un œil sur la planète ».
Cet article de Laurent Smitz mentionne à juste titre que, depuis le 11 septembre 2001, l’Occident a ouvert les yeux sur ce qui se passe réellement en Arabie Saoudite, ce « pays dont l’obscurantisme nourrit aujourd’hui toutes les craintes » mais qui est, depuis près soixante ans, un « allié » des Etats-Unis.

smala arabo-musulmane en Arabie saoudite et dans les émirats arabes, au royaume d’Allah et de Mahomet

Ceci est le vrai visage du monde arabo-musulman en Arabie Saoudite et dans les émirats arabes, au royaume d’Allah et de Mahomet. Le petit peuple demeure majoritairement pauvre et analphabète. Les milliards du pétrole vont dans les cassettes personnelles des dirigeants, qu’il s’agisse de la bande à Saoud ou des cheiks des émirats (comme le très féodal Zayed bin Sultan al-Nayan, président des émirats arabes unis depuis 1971 et dont la fortune personnelle est estimée à plusieurs dizaines de milliards de dollars).
Où est donc la fameuse « solidarité islamique » dans tout cela ?

Jamais un seul des dirigeants des ces pays, où l’islam est roi, n’a redistribué le moindre centime aux déshérités. Par contre, ces mêmes dirigeants n’ont cessé de financer le djihad, soit directement en approvisionnant les caisses des groupes terroristes, soit indirectement en finançant l’enseignement coranique partout dans le monde.

Que les dirigeants arabes aient finance les attentats du 11 septembre d’une manière ou d’une autre, cela ne fait aucun doute pour tous ceux et celles qui bénéficient d’une minimum d’informations sérieuses. C’est sans nul doute ce qui explique la disparition « mystérieuse » (mais pas pour tout le monde), en l’espace de quelques semaines, de plusieurs hauts dignitaires saoudiens. Des dignitaires qui sont morts très opportunément avant d’avoir pu être interrogés sur les rapports qu’ils entretenaient avec le réseau Al-Qaïda. Vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange !

Pour illustrer ce qui vient d’être dit à propos du wahhabisme et de la péninsule arabique, nous reproduisons un large extrait d’un article publié, en septembre 1938, par la revue française « Lectures pour tous » (Hachette).

article publié, en septembre 1938, par la revue française « Lectures pour tous » (Hachette)
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Ce texte de 1938 démontre, s’il est nécessaire, que la mentalité des Arabes (les vrais, ceux qui sont originaires de la péninsule arabique) a très peu évolué depuis l’époque mahométane. En 1938, elle était demeurée identique à ce qu’elle était au VIIe siècle. Soixante-cinq ans plus tard, elle est à peine différente. C’est le triste résultat de l’immobilisme coranique et d’une propension au passéisme qui est propre aux peuples islamisés.
C’est cette caractéristique religieuse qui explique, du moins en grande partie, l’important retard pris dans le domaine du développement économique par les nations islamisées. Elles sont, en fait, dans l’incapacité d’évoluer au même rythme que les nations occidentales et, par voie de conséquence, le fossé se creuse un peu plus d’année en année entre le monde islamique et l’Occident.
On verra cependant que les musulmans, spécialistes du double langage et de la « double attitude », refusent certaines formes de progrès au nom de l’islam tout en s’empressant d’adopter celles qui correspondent à leurs objectifs, notamment dans le domaine de la guerre et de la propagande. L’article de 1938 mentionne déjà cette attitude ambiguë à propos des « concessions » faites en matière d’armement et d’enseignement militaire.

Ce texte de 1938 démontre également que l’islam n’a jamais été capable de pacifier véritablement les Arabes, contrairement à ce que l’on tente souvent de nous laisser croire. Si, dans un premier temps, Mahomet avait réussi à unir et pacifier un certain nombre de tribus, les dissensions et les luttes intestines reprirent de plus belle dès sa disparition. On voit ici comment les sunnites yéménites s’opposaient à cette secte sunnite qu’est le wahhabisme (ici nommé « ouahhabisme »). On apprend notamment que 3.000 yéménites croupissaient dans les geôles parce qu’ils appartenaient à des tribus suspectes de sympathie vis-à-vis de la doctrine wahhabite. Les deux régimes étaient pourtant aussi abjects et aussi peu respectueux des droits fondamentaux. Yéménites et Saoudiens étaient, tout comme les sujets des émirs du golfe, de véritables « serfs » vivant dans un système relevant de la féodalité et de l’obscurantisme.

Les choses ont peu changé depuis lors, du moins pour le « petit peuple ». Aujourd’hui comme hier, les théocraties musulmanes se servent du coran pour pérenniser le pouvoir personnel d’une poignée de chefs de tente qui accumulent des richesses inouïes tandis que le peuple continue à mener une misérable.

L’islam n’est ni une « religion de paix » (pas même pour les Arabes), ni une religion égalitaire. Cependant, par le biais du lavage de cerveau et du bourrage de crâne qui s’opère dans les « écoles » coraniques, la religion musulmane demeure le ciment communautaire qui détermine l’identité arabo-musulmane. Grâce au mirage du paradis de carton pâte qui est promis aux « croyants », les « puissants » perpétuent leur domination sur les faibles et les opprimés. C’est ce que l’on pourrait appeler le « collectivisme oriental », sorte de stalinisme à la mode arabe dont les origines sont bien plus anciennes que le collectivisme stalinien.

A l’opposé de ce collectivisme islamique, on trouve l’individualisme occidental. Une bonne partie de la « guerre de civilisation » que nous connaissons réside dans cette opposition absolue entre un système fondé sur la soumission absolue et un autre système basé sur un individualisme de plus exacerbé. Cette opposition s’ajoute au fossé évolutif dont il a été fait mention et le tout génère une situation explosive.

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