Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Terrorisme page 2
Cocardier et volontiers « va-t-en-guerre », le peuple américain a toujours été manipulé par des gens qui savent se servir de toutes sortes de théories simplistes mais néanmoins efficaces. Cela va du recours aux vieilles recettes religieuses (du genre « God bless America / Dieu béni lAmérique », version US du « Got mit uns / Dieu est avec nous » des Allemands) aux méthodes de lavage de cerveau inventées par Carnegie et quelques autres.
Ces méthodes prônent notamment la « pensée positive permanente » (PPP), sorte de méthode Coué à lAméricaine qui permet à des leaders intelligents de faire oublier tout ce qui ne va pas dans leur système socio-politique. Si lon mélange tous ces ingrédients, on obtient des individus qui peuvent se croire investis dune sorte de « mission divine » (voir les cas de Patton et de Mac Arthur) au nom dune prétendue « suprématie américaine ». Et si lon donne, à de tels individus, lopportunité de partir en croisade sous prétexte de vengeance et de représailles, on peut libérer des forces maléfiques dune puissance insoupçonnée, dautant que lindustrie de guerre et les « marchands de canons » feront tout ce qui est en leur pouvoir pour attiser les haines et les rancoeurs (surtout quand on sait que de très nombreux dirigeants politiques US figurent parmi mes actionnaires du lobby militaro-industriel).
Analysé de cette façon, le comportement de la majorité des Américains nest finalement différent de celui des musulmans radicaux que par un hégémonisme essentiellement financier et culturel plutôt que purement agressif et belliciste. On y retrouve cependant « dieu » cet alibi si commode lorsquil sagit de commettre des crimes en toute impunité.
Quant aux nations européennes, elles nont pas à saligner sur la politique des USA en intervenant dans des conflits qui ne les concernent pas directement. Car quoi que puissent prétendre les dirigeants de lOTAN toujours prêts à suivre les injonctions du Pentagone ce sont les USA, et eux seuls, qui ont été attaqués par les terroristes en septembre 2001. Dailleurs, à lépoque (pas si lointaine) où des vagues dattentats secouaient lEurope occidentale, les Américains ne se sont jamais sentis concernés et ne se sont jamais mobilisés contre un terrorisme islamique qui étaient pourtant déjà de nature internationale. Ils ne se sont « réveillés » quà partir du moment où ils se sont aperçus que leur territoire nétait plus « inviolable ».
Il faut savoir « raison garder » (comme disent si bien tant le sieur Jospin qu'Edourard Balladur quand ça les arrange) et ne pas céder à des réactions inspirées par la peur ou par un sentiment de solidarité un peu trop primaire. Solidaires, nous devons lêtre vis-à-vis des victimes des attentats et de leurs familles, pas vis-à-vis des politico-industriels américains et des dirigeants de la CIA, de la NSA, du NRO et du lobby militaro-industriel. Et nous devons dénoncer les dirigeants européens qui sont prêts à engager leurs concitoyens dans cette affaire.
Les attentats de New-York et de Washington ont démontré que les systèmes de surveillance du territoire US étaient loin dêtre infaillibles. Beaucoup trop axés sur la surveillance électronique, radioélectrique et informatique, ces systèmes ont été très habilement déjoués par des terroristes qui ont travaillé « à lancienne », sans recourir aux moyens modernes de transmission et de communication. De ce fait, ils ont pu échapper aux dispositifs mis en place par la NSA et la CIA. Big Brother est sans doute capable de piéger les émigrants clandestins et les voleurs de bicyclettes mais il sest avéré incapable de détecter les plus dangereux terroristes de la planète !
Mieux encore, ces terroristes formés à lécole de la CIA se sont servis des moyens de ladversaire pour mener à bien leurs missions. Cest ainsi que les pilotes-kamikazes des quatre avions avaient suivi des cours de pilotage dans des écoles américaines. Ce sont des instructeurs américains qui leur ont appris à piloter un avion de ligne et cest grâce à leur enseignement quils ont pu semparer de ces gros porteurs, déconnecter les transpondeurs radar et diriger ces bombes volantes sur leurs cibles.
Il est même probable quils ont commencé par sentraîner sur de simples ordinateurs domestiques. Il existe, en effet, toute une série de logiciels de simulation de vol qui permettent de décoller de la plupart des aéroports ou aérodromes américains et de parcourir lespace aérien de ce pays. Avec « ProPilot USA » - un logiciel tellement bon marché quil est offert à titre de cadeau promotionnel on peut voler au-dessus de toutes les grandes villes avec un monomoteur ou un bimoteur daffaires et, le cas échéant, sentraîner à viser les tours des centres daffaires de New-York ou dailleurs. Et pour moins de 50 euros, nimporte qui peut acquérir le logiciel « Flight Simulator 2000 » de Microsoft qui est encore plus réaliste et qui permet de sentraîner au pilotage des avions de ligne (y compris le Concorde). Parmi les « paramètres de réalisme », on peut activer la simulation des effets des accidents, y compris des collisions entre un avion de ligne et un bâtiment quelconque !
Avec ces logiciels « made in USA », une copie des manuels de bord des appareils et quelques cours pratiques pris dans une école de pilotage, nimporte quel imbécile pouvait parfaitement prendre les commandes dun gros porteur et diriger lappareil sur un objectif aisément identifiable, comme les tours du World Trade Center ou le Pentagone.
Les Américains ont donc bel et bien forgé les armes qui se sont retournées contre eux. Et il est un peu tard, à présent, pour sapercevoir que les logiciels de simulation, et certains jeux-vidéos, peuvent donner des idées aux candidats terroristes et servir à leur entraînement. Mais, à nen pas douter, les attentats de septembre 2001 serviront de prétexte pour le renforcement des mesures de surveillance même si, de toute évidence, elles se sont avérées totalement inefficaces.
Une chose est en tous cas certaine : aussi longtemps que des systèmes politiques seront fondés sur la violence, sur lintolérance et sur la volonté de domination, il se trouvera toujours des individus prêts à répondre à cette violence et à cette intransigeance par un fanatisme inconditionnel et aveugle. Et ces fanatiques, recrutés au sein de populations endoctrinées ou nayant rien à perdre, trouveront toujours le moyen de déjouer les systèmes de sécurité les plus « sophistiqués », surtout dans un monde qui évolue dans le sens de la « mondialisation », autrement dit dans le sens dune ouverture toujours plus grande des marchés et dune circulation toujours plus importante des biens et des personnes. Car la « mondialisation du terrorisme » est une conséquence directe et inévitable de la mondialisation de léconomie.
Les attentats de septembre auront aussi bien dautres conséquences secondaires.
Ils auront sans doute pour effet de remettre en question les visions mégalomaniaques de certains architectes et la « course à la hauteur » que se livrent certaines nations dites « évoluées ». Car non seulement ces tours immenses se sont avérées incapables de résister aux effets de la collision avec un avion de ligne mais, par leur nature même, elles concentrent un potentiel économique et humain anormalement important. Cest ainsi que des milliers de personnes ont disparu avec le World Trade Center et que des centaines dentreprises dadministrations et de sociétés de services se trouvent, du même coup, gravement affectées par la catastrophe. On peut donc déstabiliser léconomie dun grand pays et dune bonne partie du monde - rien quen détruisant de tels objectifs civils. Et si cela continue, les grandes tours devront être protégées par des batteries de DCA et autres systèmes anti-aériens. Autrefois, la sagesse populaire voulait que lon ne mette jamais tous ses ufs dans le même panier mais, depuis quelques décennies, on sest mis à concentrer à outrance certains moyens de gestion sous prétexte defficacité et de rentabilité. Jusquau jour où !
Enfin, ces attentats auront aussi, pour effet secondaire, de coûter des dizaines de milliards de dollars aux contribuables américains et aux compagnies dassurance. Ce qui ne sera pas sans incidence sur le potentiel économique de certains secteurs dactivités, aux USA et dans le monde.
Le seul aspect positif de cet affaire, cest que les sommes énormes que les Etats-Unis vont devoir dépenser au nom des mesures de dédommagement et de leurs « ripostes », ne pourront pas être investies dans la recherche militaire à court et moyen termes. Il devrait en résulter un ralentissement du développement des armes à énergie dirigée qui pourra être mis à profit pour obtenir ladoption dun moratoire interdisant le développement et lutilisation de ce type de matériel.
Les attentats du 11 septembre ont surtout mis un terme définitif à lun des grands mythes américains : celui de linviolabilité de leur territoire et, par-delà, de leur invincibilité. Encore que les forces armées US aient été souvent vaincues, mais en-dehors des frontières des Etats-Unis.
A la fin de cette année 2001, les USA devaient dailleurs commémorer le 60e anniversaire de lattaque de Pearl Harbor par les forces aéronavales japonaises. Et daucuns ont voulu établir une comparaison entre cette attaque et les récents attentats. Il ny a pourtant rien de comparable entre ces deux évènements.
Pearl Harbor fut un acte de guerre classique. Les dirigeants américains, quoi quils aient pu dire par la suite, étaient informés de limminence de cette attaque. Les analystes militaires savent fort bien que le président Roosevelt, conseillé par ses stratèges, sacrifia délibérément une partie de la flotte du Pacifique (mais pas les porte-avions qui reçurent lordre dappareiller avant lattaque) afin que son pays puisse se poser en victime face à une opinion publique qui sopposait à lentrée en guerre des forces US aux côtés des Européens. Cette manuvre politico-militaire coûta la vie à près de 3.000 personnes.
Pearl Harbor était en territoire américain mais loin, très loin, de lAmérique. Jusquà ce mois de septembre 2001, aucun acte de guerre navait été perpétré sur le territoire historique des Etats-Unis (hormis les guerres internes). Et cest une poignée de terroristes - non une armée régulière - qui a mis fin au mythe de linviolabilité du territoire des Etats-Unis. Une cinquantaine de fous furieux est parvenue à faire deux fois plus de victimes que larmada japonaise, à ébranler sérieusement léconomie américaine et mondiale et même à atteindre le cur de lorganisation militaire des USA : le Pentagone. Et il sen est sans doute fallut de peu quelle ne tue le fils-à-papa George Walker Bush himself !
Une poignée de fanatiques anonymes a ridiculisé le gouvernement américain, la CIA, la NSA, le NRO, le FBI et les forces armées les mieux équipées du monde ! Lorgueil des Américains en a pris un coup et sils sont nombreux à crier vengeance, cest sans doute bien plus par vanité que pour honorer leurs morts. Car les morts nont pas besoin de vengeance. Cest un sentiment qui nappartient quaux vivants ! Par orgueil, les dirigeants américains, Bush en tête, sont prêts à se lancer dans une nouvelle « croisade » contre les intégristes islamistes. Mais que peuvent-ils vraiment faire de concret contre une armée sans drapeau et sans uniformes. Une armée fantôme qui peut se cacher partout dans le monde, se déplacer et se reconstituer sans attirer lattention ?
Attaquer massivement lAfghanistan tenait de la rodomontade puisque les vrais stratèges savent quaucune armée au monde ne peut gagner une guerre qui se déroule dans les régions montagneuses de ce pays. Les Soviétiques, et bien dautres avant eux, y ont laissé leurs plumes. Les Américains pourront évidemment rayer les talibans de la carte politique et personne n'ira s'en plaindre, hormis quelques intellectuels complètement naïfs. Mais ils ne se débarrasseront pas pour autant des groupuscules terroristes qui se dissimulent derrière toutes sortes de façades. Répondre au terrorisme par des manuvres guerrières, cest attiser un feu qui ne demande quà sétendre. Cest fournir des tas de prétextes aux « fous de dieu » qui naspirent quà une seule chose : mourir en martyrs pour la gloire dAllah, de Yahvé ou de je ne sais quelle autre divinité inaccessible.
La seule chose raisonnable à faire, ce serait de battre sa coulpe, de reconnaître ses erreurs et den tirer les conclusions qui simposent. Mais, à lheure présente, il ne faut guère espérer une telle attitude de larrogante nation américaine. Jamais elle ne voudra reconnaître ses torts, d'autant que le grand capitalisme, celui-là même qui contrôle lindustrie de larmement (et des technologies qui interviennent dans larmement moderne), ne fera rien pour calmer le jeu, bien au contraire. Dès lannonce des évènements tragiques du 11 septembre, les spéculateurs du monde entier se sont dailleurs précipités sur les actions des entreprises qui travaillent pour les militaires. Et pourtant, il ne faut pas remonter loin dans lhistoire des USA pour trouver les paroles que lon devrait entendre dans la bouche de Bush. Cest, en effet, dans un discours télévisé du président Lyndon Baines Johnson (62) que lon trouve la phrase qui devrait servir de leitmotiv à tous les présidents américains : « Nous pouvons, sans amertume et sans haine, nous demander comment nous en sommes arrivés là » .
Nous devons châtier les fous dAllah et nous devons prendre toutes les mesures visant à éradiquer lislamisme et, bien évidemment, le terrorisme qui en découle. Mais nous devons nous garder de transformer les fanatiques islamistes en « martyrs » car cest précisément ce quils cherchent. En les tuant, nous ne pourrions quentrer dans leur jeu pervers en érigeant des fous furieux en « glorieux héros de lislam ». Le droit des nations civilisées veut que les fous soient considérés comme « irresponsables » et nous pensons que ce principe doit sappliquer à la plupart des dirigeants islamistes qui prônent la « guerre sainte » et la violence à outrance. Mais nallez surtout pas croire que nous réclamons lindulgence et la mansuétude. Pour les « fous lucides » - style Ben Laden, Mohammed Atta et Cie la sanction implique des mesures extrêmement sévères de détention, des peines exemplaires et incompressibles à perpétuité. Puisque ces individus veulent vivre comme le bédouin qui leur sert de modèle, qu'ils aillent donc passer le reste de leur existence à méditer au fond dun désert où ils devront, jour après jour, réduire en fine poussière les millions de tonnes de gravats issus de la destruction des buildings de Manhattan dans une sorte de « super punishment park » (63) dont ils ne sortiraient quentre quatre planches de sapin.
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(Sud Presse – 20 juin 2003)
Le procès des assassins du Cdt Massoud a mis à jour la véritable personnalité des prétendus « terroristes » : des imbéciles incapables de comprendre les conséquences de leurs actes, doublés de lâches qui « font dans leur froc » et qui refusent d’assumer la responsabilité de leurs agissements. Quoi qu’il en soit, ces ignobles individus auraient dû être jugés par une Cour martiale, non par un tribunal civil.
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(Sud Presse – 23 juin 2003)
Dans cet autre article, on voit comment ces lâches assassins se réfugient derrière lalibi religieux pour tenter déchapper au châtiment quils méritent. Ils osent parler de « morale » et de « noblesse » alors même quils ne savent pas ce que ces mots signifient. Nous, nous savons ce quest la prétendue « morale musulmane » : une négation des droits les plus élémentaires de lhomme, de la femme et de lenfant !
Les séides qui ont tué Massoud osent parler de « geste noble », eux qui se sont mis au service des talibans et de ce sinistre individu quest/était Usama ben Laden. Nous savons ce quil en est de la « noblesse » des bédouins dArabie et de leurs zélateurs : trucider, piller et devenir les chefs, au nom d'Allah, du coran et de Mahomet le « beau modèle »! La prétendue « cause » de ces individus est tout simplement indéfendable et ils méritent amplement la détention à perpétuité.
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(Sud Presse – 25 juin 2003)
Ce troisième article nous éclaire encore un peu plus sur la personnalité réelle des individus qui ont été jugés à Bruxelles. Il y est fait mention du réquisitoire du Procureur. Pourquoi na-t-on requis que des peines dérisoires à lencontre de ces lâches assassins qui, en sus de lassassinant du Cdt Massoud, projetaient de faire sauter une base militaire où sont stockées des armes nucléaires ?
A défaut de pouvoir faire juger ces crapules par une cour martiale, la justice civile ne devrait-elle pas « frapper fort », non pour « faire un exemple » mais pour châtier ces individus comme ils le méritent.
Il semblerait que la « bande à Trabelsi » ne soit pas seule à avoir la « peur au ventre ». Les magistrats ne sont guère plus courageux !
Il importe, par ailleurs, de revoir radicalement notre approche de lislam, notamment en interdisant les « écoles » coraniques sur le territoire des pays non musulmans, essentiellement en Europe et en Amérique du Nord. Nous avons, depuis plus de vingt ans, dénoncé les dispositions laxistes qui permettent aux factions islamistes de pratiquer un prosélytisme agressif en-dehors des pays à tradition musulmane, alors même que ces pays interdisent les autres religions. La libre pratique de lislam dans les pays non musulmans ne peut se concevoir que sur la base de la réciprocité totale, ce qui signifie quelle doit être interdite aussi longtemps que les religions chrétiennes, juives, bouddhistes, hindouistes, ou autres, seront interdites et persécutées dans les pays qui se réclament de lislam.
Daucuns ont parlé de « croisade » contre lislamisme et nous avons déjà dit que cette façon de voir les choses était dangereuse car elle sous-entend une nouvelle guerre de religion, une de plus. Et si nous sommes pleinement daccord sur le fait quil convient déradiquer rapidement et radicalement lislamisme de la surface de la planète, nous désirons que cela se fasse au nom dun humanisme laïque et non pas en brandissant la bible ou nimporte quel autre texte prétendument « sacré ». La seule chose qui soit véritablement sacrée en ce bas monde, cest le respect inconditionnel des droits fondamentaux et imprescriptibles de lhomme, de la femme et de lenfant.
Nous devons éliminer lislamisme et les islamistes comme nos parents et nos grands-parents ont éliminé le nazisme et les nazis. Car il ny a pas de différences entre les « fous dAllah » et les disciples dAdolf Hitler, entre les fanatiques qui brandissaient « Mein Kampf » et ceux qui brandissent le coran, entre les troupes dHimmler et celles de Ben Laden. Et sil existe des musulmans respectueux des droits de lhomme, de la femme et de lenfant, ils doivent participer activement et ouvertement à la lutte contre lislamisme, exactement comme le firent les humanistes allemands qui luttèrent courageusement contre les nazis. Quant à ceux, parmi les musulmans, qui hésiteraient à se « compromettre » vis-à-vis de leurs prétendus « frères en religion », quils ne sétonnent pas si, un jour, ils se retrouvent traités comme de vulgaires « collabos ». Exactement comme tous ces Allemands qui, sans être de vrais nazis, refusèrent de condamner ouvertement le national-socialisme ou se firent les complices indirects du régime hitlérien.
A la fin de lannée 2000, nous avions déjà mis laccent sur les dangers que le fanatisme islamique et larrogance américaine représentaient pour le monde daujourdhui et de demain. Lévolution des évènements nous a donné raison et nous pourrions en être fier. Mais est-on en droit dêtre fier davoir eu raison dans de telles circonstances ? Pour des milliers de pauvres gens, il eut été préférable que nous nous soyons trompés. Faut-il être pessimiste ? Faut-il garder un peu doptimisme ? Nous nous garderons de répondre à ces questions. Une seule chose est certaine : il ne faut pas compter sur une quelconque intervention divine pour nous sortir de ce merdier, un merdier au fond duquel nous avons pourtant été précipités par des déséquilibrés qui prétendent agir au nom de leur dieu.
Plus que jamais, les religions demeurent lopium des peuples ; des peuples qui se droguent dans les églises, les temples, les synagogues et les mosquées ; des peuples qui, à laube du IIIe millénaire, ont peut-être réussi à marcher sur la lune mais qui demeurent incapables de saffranchir des pires traditions obscurantistes. Sur le plan des mentalités, ces peuples-là nont pas dépassé le stade du Moyen Age. Et dans le cas particulier de certains peuples arabo-musulmans, on peut affirmer quils régressent au lieu de progresser.
Si la plupart des religions portent en elles un potentiel criminogène, cest certainement lislam qui demeure, pour linstant, la plus criminogène de toutes les religions connues à ce jour. Daucuns ont parlé de « réforme » de lislam mais lon voit mal comment il serait possible de réformer lislam sunnite qui na pas de clergé et qui permet, à nimporte quel individu à lesprit dérangé de se proclamer « saint homme » et denseigner sa propre interprétation dun texte qui, quoi que lon puisse dire, a été rédigé, il y a près de 1500 ans, par un personnage violent, sectaire et malsain. Quant à lislam chiite, il nest pas plus susceptible de réformes malgré lexistence dun clergé. Pour réformer lislam, il faudrait expurger le coran de ses principes datant du lointain Moyen-Age et de ses idées belliqueuses. Un programme quasiment irréalisable dans un système religieux qui se fonde, précisément, sur le caractère « intouchable » des « écrits du prophète ».
Pour nous, il ny a pas de réelles différences entre les fous dAllah, qui tuent aveuglément au nom dun islam dévoyé, et les dirigeants américains qui appellent à la vengeance au nom du Christ. Les uns comme les autres ne valent pas mieux que les Croisés qui mirent le Proche-Orient à feu et à sang, que les inquisiteurs de sinistre mémoire ou que les « conquistadores » qui massacrèrent les vrais Américains pour le compte des rois catholiques de la vieille Europe et par intérêt personnel. Plus près de nous, cest au nom de lislam que les Turcs massacrèrent les Arméniens et cest toujours au nom de dieu que les Irlandais sentretuent, tout comme les peuples balkaniques.
Noublions pas, non plus, que cest en hurlant « Allah Akbar » que les Irakiens se ruèrent sur les Iraniens et réciproquement. Cette guerre « intra-islamique » avait débuté en septembre 1980 et elle avait fait plus de 500.000 victimes sans permettre à lun ou lautre des deux camps de simposer.
Un groupe de combattants iraniens danse devant les cadavres de soldats irakiens après la prise dune tranchée. Des musulmans dansant devant le cadavre dautres musulmans !
Dans un article publié en avril 1984 (revue « Photo » - n° 199) , le photographe de presse Alfred Yaghoubzadeh a décrit cette guerre fratricide quil a suivie comme correspondant dune grande agence. Il rapportait notamment une déclaration du général irakien Abdel al Rachid Maher dont voici un extrait : « Les vagues dassaut iraniennes comprennent parfois cinq mille hommes, dit-il. Mal équipés, encadrés par des religieux qui ne sont pas des professionnels de la guerre, ils attaquent sans plan, sans tactique bien définis ». Et le photographe dajouter : « Au cours de loffensive « Aurore VI » de février dernier, les Irakiens ont annoncé quinze mille morts chez leur adversaire. Au mois doctobre 1983, un général de division mavait affirmé que, lors de loffensive iranienne de juillet 1982, soixante-dix mille soldats de Khomeiny avaient péri ! On sait seulement que cette guerre reste certainement la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale, et que depuis le début du conflit, en septembre 1980, deux cent cinquante mille hommes des deux camps ont péri dans des combats meurtriers.
Lholocauste islamique ne concerne pas seulement les soldats de métier. Khomeiny se méfie de larmée. IL préfère envoyer à labattoir des enfants (de 13, 14 ou 15 ans) et des vieillards. La tête entourée dun foulard rouge avec l inscription « Rendez-vous à Kodz » (Jérusalem), les gosses iraniens montent à lassaut des lignes ennemies armés seulement dune Kalachnikov. A une dizaine de kilomètres de Bassorah, un camp de transit parque les prisonniers de guerre. Parmi les vieillards et les « gardiens de la révolution » au crâne rasé et à la barbe taillée en pointe, jai vu des enfants capturés. Blessé au bras par un obus, Mohamed Abib, 13 ans, fixe le sol en baissant sa tête aux cheveux bouclés. Comme beaucoup de ses camarades, Mohamed porte autour du cou une petite clé en plastique que le gouvernement iranien achète à Taïwan ou à Hong Kong par dizaines de milliers. Il suffit que cette clé ait été touchée par un mollah pour que les portes du paradis soit ouverte à celui qui la porte » ! ! !
Ce témoignage, vieux de plus de vingt ans, permet de cerner certains mécanismes des méthodes de manipulation auxquelles les religieux musulmans ont recours, notamment dans lIran chiite. Ces mécanismes sont simplistes mais ils peuvent savérer efficaces sur une population inculte, qui na reçu pour toute éducation que lenseignement des « écoles » coraniques.
Terriblement meurtrière, la guerre Iran-Irak fut menée au nom dun même dieu par des gouvernements qui se haïssaient en vertu de rivalités ancestrales (rivalité entre le pouvoir laïque et sunnite de lIrak et le pouvoir chiite des ayatollahs iraniens). Cétait une sorte de « vendetta » menée à léchelon national.
Avec linvasion de lIrak par les armées US et britanniques et la chute du régime de Saddam Hussein ont voit resurgir les haines ataviques entre factions musulmanes. Elles perdurent depuis près de 1.500 ans et ne sont pas prêtes de séteindre !
Il ny a pas à dire, de toutes les inventions de lhomme, dieu est sans conteste la pire de toutes. Cest un fléau qui a tué des centaines de millions dhommes, de femmes et denfants. Cest un fléau apparemment indestructible, qui perdure depuis des millénaires et qui renaît de ses cendres à la moindre occasion, tel loiseau Phoenix.
Aussi longtemps que les chimères divines hanteront lesprit humain, lhumanité sera la proie des guerres et des atrocités. Les dieux ne sont sans doute pas les seules causes de conflits mais ils sont certainement à lorigine des conflits les plus meurtriers et, en tous cas, des conflits les plus stupides. On peut comprendre que lhomme puisse combattre pour se protéger ou parce quil a faim mais il est inadmissible, en ce début du XXIe siècle, quil puisse encore tuer ou asservir dautres hommes au nom dune chimère, au nom dun dieu quil na jamais vu et quil ne verra jamais. Plus que jamais, lhomme demeure un loup pour lhomme. Mais cest un loup lâche et hypocrite qui se retranche derrière les alibis religieux pour commettre ses crimes les plus odieux. Telle est, sans doute, la principale leçon que lon puisse, à ce jour, tirer des évènements de ce septembre très noir.
Pas plus que les textes sacrés des Hébreux ou la bible catholique, le coran na rien dun « livre révélé ». Cest une énorme imposture qui fut inspirée par le clan de bédouins auquel appartenait le prétendu « prophète ». Il ne sagit, comme cela est démontré dans l'étude analytique, que dun mauvais plagiat de la Thora juive, cette « loi » que Moïse était supposé tenir de dieu lui-même.
Nous avons aussi rappelé que les « prophètes », tant ceux de jadis que ceux d'aujourdhui, prennent toujours bien soin de sisoler du « vulgaire » pour recevoir les « ordres divins ». Cest pratique lorsquil sagit de berner son monde et nous attendons toujours que « dieu » sadresse à ses ouailles sans passer par des intermédiaires douteux. Pourquoi donc ce dieu - que lon nous dit si puissant - demeure-t-il incapable de « communiquer » lui-même avec ses « créatures » ? Nest-il pas capable de prendre le contrôle des ondes hertziennes ou dInternet et de parler aux humains par le biais des « médias » ? Pourquoi le dernier des imbéciles est-il en mesure de parler au monde entier et pas « dieu le père » ?
Cette banale réflexion permet, une fois de plus, démettre la seule conclusion logique : dieu nexiste pas plus que le diable ! Et, du même coup, nous devons admettre que le paradis et lenfer nexistent pas non plus. Ce sont de pures inventions humaines.
Quoi quil en soit - et même sil est aisé de démontrer que les textes dits « sacrés » des trois grandes religions monothéistes ne pouvaient sappliquer quaux populations nomades du Moyen-Orient, telles quelles vivaient à lépoque où il furent rédigés il faut bien admettre que ces religions nont cessé, depuis lors, de semer la zizanie au sein de lhumanité, générant guerres, génocides et crimes en tous genres.
Quand donc lhumanité sera-t-elle débarrassée de cette chienlit ? Quand donc lhomme saffranchira-t-il des chimères qui, en lui promettant un paradis que personne na jamais vu et ne verra jamais, lui font commettre les pires atrocités sur terre ou supporter les pires injustices ? Quand donc les religions trouveront-elles leur juste place : en tête de la liste des drogues dures et des stupéfiants à n'utiliser que pour soigner les malades incurables ?
(cliquer sur la carte pour l'agrandir)
Si lon superpose à ce document la carte des conflits armés de ce début du XXIe siècle, on constate que la plupart dentre-eux se situent sur des territoires qui sont à lintersection des zones dinfluence de deux religions ou plus. Tel est le cas pour les Balkans, pour certaines régions de lAsie centrale (comme les régions frontalières entre lInde et le Pakistan), pour la frontière entre la Grèce et la Turquie, pour certaines régions dAfrique, au Moyen-Orient ou encore en Irlande du Nord. Le développement insidieux dun islam intégriste et fanatique, au sein même de lUnion européenne, ne pourra à terme, quêtre source de conflits si aucune mesure préventive nest adoptée pour enrayer ce phénomène. Parmi les mesures les plus urgentes à adopter, figure la fermeture des écoles coraniques et la dissolution des pseudo-associations qui pratiquent le prosélytisme à outrance et propagent les très dangereux principes de lislamisme et de lintégrisme.
Ces mesures doivent sintégrer dans une politique de laïcité absolue qui implique de ne plus accorder aucune aide publique aux religions, quelles quelles soient. Cette politique implique, par ailleurs, de redynamiser lenseignement de la morale laïque ainsi que le formation des cadres sociaux, syndicaux et politiques dans les pays qui se prévalent de la « démocratie ».
A lenseignement agressif des dogmes archaïques des religions, nous devons substituer une vision humaniste des faits. A lobscurantisme religieux, nous devons opposer lapproche rationnelle et scientifique. Quant au prétendu « pouvoir des textes sacrés » et au pouvoir des prêtres, il nous faut les dénoncer sans relâche car ils nauront de cesse de vouloir se superposer au seul véritable pouvoir, celui des citoyens et de leurs représentants légitimement élus.
Comment les hommes et les femmes daujourdhui peuvent-ils encore croire que la bible ou le coran (entrautres) puissent avoir été dictés par un dieu quelconque ? Un dieu qui ne se serait adressé quà des bédouins incultes ? Un dieu dont, fort curieusement, les manifestations ont diminué au fur et à mesure que la science devenait à même de démasquer les imposteurs et de soigner les fous ? Quel est donc l'intérêt d'un dieu qui na jamais fourni la recette du bonheur sur la terre et de la paix entre les hommes ? Dieu, bien au contraire, a toujours manifesté de la violence, soit par des colères soit par des menaces, particulièrement dans le coran, du moins quand il ne sy attarde pas sur des détails sans la moindre importance (comme la longueur de la barde des « fidèles » et autres balivernes du même genre qui parsèment les sourates).
Il suffit pourtant de savoir lire (lire au sens d'être capable de dégager le sens de phrases et de mettre en relation plusieurs phrases pour déterminer la cohérence d'un texte, et non pas lire au sens d'être capable de déchiffrer syllabiquement une suite de mots) pour sapercevoir que les prétendus « textes sacrés » ont toutes les caractéristiques d'une création humaine, d'une invention sortie de lesprit retord dindividus soucieux den imposer aux autres ou de lesprit malade de fanatiques imbibés de drogues.
Pour conclure ce chapitre, nous attirerons lattention sur le fait que le terrorisme, tel quil est envisagé par les islamistes, ne se limite pas à la pose de bombes ou aux détournements davions (66). Il se dirige de plus en plus vers une « diversification » des modes daction qui demeurent cependant dans la droite ligne de la stratégie arabe des « ghazou » (ou « razzias »). Cest une stratégie fondée sur le harcèlement et sur des actions « de commando » généralement imprévisibles.
On voit comment les fanatiques religieux se rabattent à présent sur les « armes du pauvre », à savoir les armes chimiques (gaz, drogues, polluants divers) et bactériologiques. Ils pourraient aussi avoir recours, dans un proche avenir, aux armes génétiques (voir cartes à la fin du présent chapitre).
Dans lesprit de la famille Bush et de son entourage la guerre que les USA entreprennent au Moyen Orient sest muée en une « croisade » au sens religieux du terme. Les Bush sont de confession épiscopalienne. Ils appartiennent donc à la branche américaine de léglise anglicane. Cest ce qui explique la grande « concordance de vues » qui existe entre Américains et Britanniques en ce qui concerne cette croisade anti-islamique.
Le « clan Bush » a donc accueilli avec enthousiasme le plan de lutte contre lislamisme (67) qui a été révisé durgence par le Pentagone après le 11 septembre 2001, un plan dont nous savons quil comporte plusieurs phases successives. Il ne sagit donc pas dune simple « guerre éclair » contre le régime irakien mais dune stratégie à long terme dont nous avons déjà dit quelle était complexe et délicate.
Au risque de nous répéter, nous dirons quelle consiste à garantir léconomie occidentale en mettant la main sur les réserves de pétrole irakiennes mais aussi à permettre aux Américains et aux britanniques de disposer dune base dactivités et dinfluence au cur même de la région la plus islamisée du monde. De là, ils pourraient venir en aide aux Israéliens dans leur lutte contre la Palestine et surtout entamer la seconde phase de leur plan : le contrôle de lArabie saoudite et, en fin de compte, de toute la péninsule arabique et de la Mésopotamie.
Ce plan na jamais été dévoilé dans toute son étendue (on comprend aisément pourquoi) mais il est connu des dirigeants politiques et militaires euro-péens. Si des pays comme la France, la Belgique ou lAllemagne ont refusé dy adhérer tacitement, cest pour des raisons de politique intérieure, non de politique étrangère. Ces pays craignaient que leur intervention, aux côtés des troupes US, ne provoque des troubles graves au sein de leurs populations de confession musulmane, populations dont on sait quelles sont difficilement contrôlables. Cest la peur qui a motivé le refus des dirigeants français, belges et allemands, pas le respect des droits de lhomme et des conventions internationales !
Comme nous lavons déjà dit par ailleurs, laveuglement et lincompétence de nos dirigeants politiques est à lorigine de cette situation. Ils ont considéré les migrants musulmans comme tous les autres migrants. Ils pensaient « naïvement » (le mot est de Lionel Jospin et il lui vaudra en partie la fin de sa carrière politique) quils finiraient par sintégrer dans la masse générale des populations, comme le firent, avant eux, dautres migrants (Italiens, Espagnols, Hongrois, Polonais, Russes, Asiatiques, ). Ignorants de lessence même de lislam, nos dirigeants ont commis une très grave erreur dappréciation et ils ont laissé sinstaurer une « fracture socio-culturelle » au sein même des populations européennes, situation qui a finit par se transformer en « conflit ». Aujourdhui, ils sont dépassés par les évènements et, dans bien des domaines, ils ne sont plus maîtres du jeu. Nos dirigeants ont peur, au sens strictement physique du terme. Et ceux qui sont issus de la « gauche » ne sont certainement pas les plus courageux du lot. Ils senferment dans un politique purement démagogique qui ne fera quaggraver les problèmes au lieu de les résoudre. Car la peur est et sera toujours mauvaise conseillère.
Les Américains, il faut bien ladmettre, nont pas les mêmes raisons davoir peur. La communauté musulmane des Etats-Unis est moins nombreuse et plus « diluée » que dans certains pays dEurope occidentale. Les Britanniques ont, en fin de compte, fait preuve de bien plus de courage politique que les Américains puisque les islamistes sont nombreux et extrêmement actifs au sein même du Royaume-Uni. Mais les Britanniques ont commis lerreur comme les Américains de ne pas jouer « carte sur table » et se senliser dans les alibis indéfendables au lieu dexposer clairement leur plan global et ses motivations profondes.
Nous voulons bien reconnaître quil eut été extrêmement délicat dexposer les véritables motifs de lintervention militaire en Irak puisque ces motifs relèvent aujourdhui de la nature profonde de lislam, donc de la religion. Or, les problèmes religieux ne sont pas de la compétence du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il eut été, par ailleurs, nécessaire dinformer préalablement les populations sur les dangers que lislam fait peser sur lavenir de notre humanité. Mais cest un exercice pédagogique très difficile (nous sommes bien placés pour le savoir) et, de façon générale, les politiciens et les militaires ont toujours été de très mauvais pédagogues car ils tendent à confondre « pédagogie » et « démagogie ». Et noublions jamais que la classe politique, dans sa toute grande majorité, est tenaillée par une peur sournoise. Par la peur du terrorisme islamique et par celle que tout individu peut ressentir à titre strictement personnel quand il se sent menacé.
Et pourtant, lhonnêteté intellectuelle serait certainement payante, si pas à court terme, du moins à moyen et long termes. Car nous venons de nous engager dans un combat qui sera de longue durée, dans une nouvelle « guerre de trente ans » pour employer lexpression utilisée par le juge Bruguière. Continuer à parler de « guerre éclair » est aberrant quand il est devenu évident tout au moins pour les « initiés » - que nous sommes en présence dune stratégie dont lélaboration remonte déjà à une bonne vingtaine dannées et qui na cessé dêtre repensée et adaptée sous toutes les administrations américaines, y compris celle de Clinton. Nest-ce pas Madeleine Albright, la « dame de fer » de ladministration Clinton qui a déclaré à propos des pertes en vies humaines que les « sanctions » provoquaient au sein des populations civiles que « cétait le prix à payer » ! Le prix à payer pour la réalisation dun plan élaboré sous Reagan et qui sest peu à peu transformé en une « croisade » de lOccident contre le monde arabo-musulman. Une croisade dont nous ne pouvons encore que deviner les effets à moyen et long termes.
Sil est vrai que les évènements du 11 septembre 2001 ont eut pour conséquence de bousculer les échéanciers, il y avait déjà plusieurs années que les stratèges occidentaux élaboraient des plans en vue déradiquer lislamisme. Ce que nous leur reprochons, cest davoir travaillé « en secret », sans aucune préparation de lopinion publique. On ne sétonnera donc pas si cette opinion publique - qui se doute quon lui cache pas mal de choses se retourne contre les « têtes pensantes ». Les motifs profonds des actions en cours sont peut-être recevables, mais comme ils nont jamais été exposés aux populations concernées, ils ne peuvent pas être pris en considération par des citoyens qui nobservent que les motivations secondaires, lesquelles sont loin, bien loin, dêtre perçues positivement. (68)
Dans le cas de la crise qui secoue le Moyen-Orient, on perçoit clairement les intérêts économiques sous-jacents (notamment ceux qui sont liés à la production de pétrole et aux ventes darmes) mais rares sont les citoyens qui perçoivent la motivation qui consiste à stopper le processus d'infection islamique qui sest mis en place, lentement mais sûrement, depuis une vingtaine dannées. Or, si lon ne perçoit pas cette motivation-là, on ne peut pas, non plus, envisager les conséquences, directes ou indirectes, des actions à mener. Et si lon ne peut envisager ces conséquences, on nest pas à même de « corriger le tir » dans des délais utiles.
La guerre voulue par la coalition anglo-saxonne est un exemple presque caricatural des erreurs profondes de stratégie que les Occidentaux peuvent commettre lorsquils sont confrontés à des populations musulmanes. Américains et Britanniques simaginent que les Irakiens vont les accueillir en « libérateurs », ce qui est loin, très loin dêtre certain. La mentalité arabo-musulmane na rien de commun avec celle des Occidentaux. Bien au contraire, linvasion du sol irakien par les « coalisés » risque de transformer « Saddam le Dictateur » en « Saddam le Héros » avec ce que cela implique de risques de « vietnamisation » du conflit. La population pourrait ériger lex-Raïs en symbole de la résistance islamique contre les « incroyants » et mener une guérilla longue et sanglante contre les occupants. La population pourrait aussi élire démocratiquement les Ayatollahs et autres mollahs qui, une fois au pouvoir, n'auraient rien de plus préssé que d'abolir la démocratie pour établir une dictature théocratique similaire à la « république » Islamique de l'Iran tout proche. Ce serait là leffet inverse de celui qui a été escompté par les dirigeants américains et par leurs alliés. Un enlisement du conflit imputable à des erreurs bien plus psychologiques que militaires nest pas impossible du tout. Et, par-delà, une extension de ce conflit à dautres régions de la planète (généralisation du djihad). Or, les Occidentaux ne pourront jamais contrôler valablement lensemble des territoires islamisés. Il leur faudra donc sallier aux Russes et peut-être même aux peuples dExtrême-Orient (Japonais, Coréens, Chinois, ) sils veulent gagner la guerre planétaire qui se précise de jour en jour, la 3e guerre mondiale, celle qui opposera loccident moderniste à l'obscurantisme arabo-musulman. Seule une « super coalition » des peuples non musulmans pourra venir à bout des velléités dominatrices des dirigeants islamistes.
Les dirigeants américains veulent se poser en « gendarmes du monde » mais, concrètement, les USA ne sont pas capables de jouer ce rôle et ce, pour deux raisons fondamentales :
1°) parce que les citoyens américains sont généralement incapables de prendre en considération des notions qui relèvent dune histoire plus ou moins lointaine (69). Comme il est dit par ailleurs, ce peuple sans véritable passé - et qui a perdu ses racines (notamment par le fait du métissage) simagine que le reste du monde est à limage de lAmérique du Nord. Les Américains sont incapables dintégrer, dans leur raisonnement, les notions complexes qui conditionnent le comportement des peuples ayant un passé très riche sur le plan historique et culturel.
2°) parce que leurs forces armées demeurent structurées en fonction de conflits « classiques », tels quils pouvaient encore se concevoir à lépoque de la « guerre froide ». Dotées déquipements lourds et fortement tributaires dune technologie de plus en plus « sophistiquée »(et dune logistique contraignante), les unités US sont dans lincapacité de lutter efficacement contre une guérilla bien organisée et très motivée. Jamais, à ce jour, larmée des Etats-Unis na gagné une guerre contre un ennemi qui peut apparaître nimporte où, disparaître aussi vite quil nest apparu et se déplacer en souplesse avec un équipement rustique et nécessitant peu dappui logistique. Or, au Moyen Orient comme au Vietnam, cest ce qui attend les forces américaines dès que la phase « conventionnelle » du conflit se sera terminée. En Irak, en Iran, en Arabie et dans tous les pays islamisés à outrance, chaque adulte et même chaque gamin peut se transformer en un combattant dautant plus efficace quil ne craint pas la mort. Bien au contraire, la religion musulmane continue à promettre, à ses combattants, le paradis doré sur tranche que Mahomet avait abondamment décrit dans son coran (voir l'étude analytique du coran).
La stratégie de la coalition anglo-saxonne (70) risque donc de se heurter à des réalités que les stratèges du Pentagone ont ignorées ou sous-estimées.
Une fois encore, tout cela est dû au fait que les Occidentaux nentendent rien aux réalités de lislam et à ce coran qui est aux islamistes ce que « Mein Kampf » était aux nazis. Car, au risque de nous répéter, il faut simprégner du fait que lislamisme radical présente de très nombreuses similitudes avec le nazisme. Dénoncer le coran, ramener Muhammad ibn Abd-Allah ibn el-Mottalib, dit « Mahomet », à sa dimension réelle (celle dun malade, dun pervers et dun imposteur) et lutter activement contre lhégémonie islamique, tels sont les axes majeurs de ce que doit être le combat des hommes libres contre le fascisme vert.
Il nous faut donc lire et relire le coran. Il nous faut étudier sans relâche la vie de ce prophète de pacotille qui demeure sans conteste lun des personnages parmi les plus malsains de lhistoire de notre humanité. Il nous faut connaître ladversaire mieux quil ne se connaît lui-même. Alors - et alors seulement - nous pourrons espérer le battre sur son propre terrain, le contraindre à admettre ses erreurs, lui faire déposer les armes et restaurer la paix durablement.
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