Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Terrorisme page 2

Cocardier et volontiers « va-t-en-guerre », le peuple américain a toujours été manipulé par des gens qui savent se servir de toutes sortes de théories simplistes mais néanmoins efficaces. Cela va du recours aux vieilles recettes religieuses (du genre « God bless America / Dieu béni l’Amérique », version US du « Got mit uns / Dieu est avec nous  » des Allemands) aux méthodes de lavage de cerveau inventées par Carnegie et quelques autres.

Ces méthodes prônent notamment la « pensée positive permanente » (PPP), sorte de méthode Coué à l’Américaine qui permet à des leaders intelligents de faire oublier tout ce qui ne va pas dans leur système socio-politique. Si l’on mélange tous ces ingrédients, on obtient des individus qui peuvent se croire investis d’une sorte de « mission divine » (voir les cas de Patton et de Mac Arthur) au nom d’une prétendue « suprématie américaine ». Et si l’on donne, à de tels individus, l’opportunité de partir en croisade sous prétexte de vengeance et de représailles, on peut libérer des forces maléfiques d’une puissance insoupçonnée, d’autant que l’industrie de guerre et les « marchands de canons » feront tout ce qui est en leur pouvoir pour attiser les haines et les rancoeurs (surtout quand on sait que de très nombreux dirigeants politiques US figurent parmi mes actionnaires du lobby militaro-industriel).

Analysé de cette façon, le comportement de la majorité des Américains n’est finalement différent de celui des musulmans radicaux que par un hégémonisme essentiellement financier et culturel plutôt que purement agressif et belliciste. On y retrouve cependant « dieu » cet alibi si commode lorsqu’il s’agit de commettre des crimes en toute impunité.

Quant aux nations européennes, elles n’ont pas à s’aligner sur la politique des USA en intervenant dans des conflits qui ne les concernent pas directement. Car quoi que puissent prétendre les dirigeants de l’OTAN – toujours prêts à suivre les injonctions du Pentagone – ce sont les USA, et eux seuls, qui ont été attaqués par les terroristes en septembre 2001. D’ailleurs, à l’époque (pas si lointaine) où des vagues d’attentats secouaient l’Europe occidentale, les Américains ne se sont jamais sentis concernés et ne se sont jamais mobilisés contre un terrorisme islamique qui étaient pourtant déjà de nature internationale. Ils ne se sont « réveillés » qu’à partir du moment où ils se sont aperçus que leur territoire n’était plus « inviolable ».

Il faut savoir « raison garder » (comme disent si bien tant le sieur Jospin qu'Edourard Balladur quand ça les arrange) et ne pas céder à des réactions inspirées par la peur ou par un sentiment de solidarité un peu trop primaire. Solidaires, nous devons l’être vis-à-vis des victimes des attentats et de leurs familles, pas vis-à-vis des politico-industriels américains et des dirigeants de la CIA, de la NSA, du NRO et du lobby militaro-industriel. Et nous devons dénoncer les dirigeants européens qui sont prêts à engager leurs concitoyens dans cette affaire.

Les attentats de New-York et de Washington ont démontré que les systèmes de surveillance du territoire US étaient loin d’être infaillibles. Beaucoup trop axés sur la surveillance électronique, radioélectrique et informatique, ces systèmes ont été très habilement déjoués par des terroristes qui ont travaillé « à l’ancienne », sans recourir aux moyens modernes de transmission et de communication. De ce fait, ils ont pu échapper aux dispositifs mis en place par la NSA et la CIA. Big Brother est sans doute capable de piéger les émigrants clandestins et les voleurs de bicyclettes mais il s’est avéré incapable de détecter les plus dangereux terroristes de la planète !

Mieux encore, ces terroristes formés à l’école de la CIA se sont servis des moyens de l’adversaire pour mener à bien leurs missions. C’est ainsi que les pilotes-kamikazes des quatre avions avaient suivi des cours de pilotage dans des écoles américaines. Ce sont des instructeurs américains qui leur ont appris à piloter un avion de ligne et c’est grâce à leur enseignement qu’ils ont pu s’emparer de ces gros porteurs, déconnecter les transpondeurs radar et diriger ces bombes volantes sur leurs cibles.

Il est même probable qu’ils ont commencé par s’entraîner sur de simples ordinateurs domestiques. Il existe, en effet, toute une série de logiciels de simulation de vol qui permettent de décoller de la plupart des aéroports ou aérodromes américains et de parcourir l’espace aérien de ce pays. Avec « ProPilot USA » - un logiciel tellement bon marché qu’il est offert à titre de cadeau promotionnel – on peut voler au-dessus de toutes les grandes villes avec un monomoteur ou un bimoteur d’affaires et, le cas échéant, s’entraîner à viser les tours des centres d’affaires de New-York ou d’ailleurs. Et pour moins de 50 euros, n’importe qui peut acquérir le logiciel « Flight Simulator 2000 » de Microsoft qui est encore plus réaliste et qui permet de s’entraîner au pilotage des avions de ligne (y compris le Concorde). Parmi les « paramètres de réalisme », on peut activer la simulation des effets des accidents, y compris des collisions entre un avion de ligne et un bâtiment quelconque !

Avec ces logiciels « made in USA », une copie des manuels de bord des appareils et quelques cours pratiques pris dans une école de pilotage, n’importe quel imbécile pouvait parfaitement prendre les commandes d’un gros porteur et diriger l’appareil sur un objectif aisément identifiable, comme les tours du World Trade Center ou le Pentagone.

Simulation du 11 septembre 2001 : attaque kamikaze sur les tours du World Trade Center

Les Américains ont donc bel et bien forgé les armes qui se sont retournées contre eux. Et il est un peu tard, à présent, pour s’apercevoir que les logiciels de simulation, et certains jeux-vidéos, peuvent donner des idées aux candidats terroristes et servir à leur entraînement. Mais, à n’en pas douter, les attentats de septembre 2001 serviront de prétexte pour le renforcement des mesures de surveillance même si, de toute évidence, elles se sont avérées totalement inefficaces.

Une chose est en tous cas certaine : aussi longtemps que des systèmes politiques seront fondés sur la violence, sur l’intolérance et sur la volonté de domination, il se trouvera toujours des individus prêts à répondre à cette violence et à cette intransigeance par un fanatisme inconditionnel et aveugle. Et ces fanatiques, recrutés au sein de populations endoctrinées ou n’ayant rien à perdre, trouveront toujours le moyen de déjouer les systèmes de sécurité les plus « sophistiqués », surtout dans un monde qui évolue dans le sens de la « mondialisation », autrement dit dans le sens d’une ouverture toujours plus grande des marchés et d’une circulation toujours plus importante des biens et des personnes. Car la « mondialisation du terrorisme » est une conséquence directe et inévitable de la mondialisation de l’économie.

Les attentats de septembre auront aussi bien d’autres conséquences secondaires.

Ils auront sans doute pour effet de remettre en question les visions mégalomaniaques de certains architectes et la « course à la hauteur » que se livrent certaines nations dites « évoluées ». Car non seulement ces tours immenses se sont avérées incapables de résister aux effets de la collision avec un avion de ligne mais, par leur nature même, elles concentrent un potentiel économique et humain anormalement important. C’est ainsi que des milliers de personnes ont disparu avec le World Trade Center et que des centaines d’entreprises d’administrations et de sociétés de services se trouvent, du même coup, gravement affectées par la catastrophe. On peut donc déstabiliser l’économie d’un grand pays – et d’une bonne partie du monde - rien qu’en détruisant de tels objectifs civils. Et si cela continue, les grandes tours devront être protégées par des batteries de DCA et autres systèmes anti-aériens. Autrefois, la sagesse populaire voulait que l’on ne mette jamais tous ses œufs dans le même panier mais, depuis quelques décennies, on s’est mis à concentrer à outrance certains moyens de gestion sous prétexte d’efficacité et de rentabilité. Jusqu’au jour où … !

Enfin, ces attentats auront aussi, pour effet secondaire, de coûter des dizaines de milliards de dollars aux contribuables américains et aux compagnies d’assurance. Ce qui ne sera pas sans incidence sur le potentiel économique de certains secteurs d’activités, aux USA et dans le monde.

Le seul aspect positif de cet affaire, c’est que les sommes énormes que les Etats-Unis vont devoir dépenser au nom des mesures de dédommagement et de leurs « ripostes », ne pourront pas être investies dans la recherche militaire à court et moyen termes. Il devrait en résulter un ralentissement du développement des armes à énergie dirigée qui pourra être mis à profit pour obtenir l’adoption d’un moratoire interdisant le développement et l’utilisation de ce type de matériel.


Les attentats du 11 septembre ont surtout mis un terme définitif à l’un des grands mythes américains : celui de l’inviolabilité de leur territoire et, par-delà, de leur invincibilité. Encore que les forces armées US aient été souvent vaincues, mais en-dehors des frontières des Etats-Unis.

A la fin de cette année 2001, les USA devaient d’ailleurs commémorer le 60e anniversaire de l’attaque de Pearl Harbor par les forces aéronavales japonaises. Et d’aucuns ont voulu établir une comparaison entre cette attaque et les récents attentats. Il n’y a pourtant rien de comparable entre ces deux évènements.

Pearl Harbor fut un acte de guerre classique. Les dirigeants américains, quoi qu’ils aient pu dire par la suite, étaient informés de l’imminence de cette attaque. Les analystes militaires savent fort bien que le président Roosevelt, conseillé par ses stratèges, sacrifia délibérément une partie de la flotte du Pacifique (mais pas les porte-avions qui reçurent l’ordre d’appareiller avant l’attaque) afin que son pays puisse se poser en victime face à une opinion publique qui s’opposait à l’entrée en guerre des forces US aux côtés des Européens. Cette manœuvre politico-militaire coûta la vie à près de 3.000 personnes.

Pearl Harbor était en territoire américain mais loin, très loin, de l’Amérique. Jusqu’à ce mois de septembre 2001, aucun acte de guerre n’avait été perpétré sur le territoire historique des Etats-Unis (hormis les guerres internes). Et c’est une poignée de terroristes - non une armée régulière - qui a mis fin au mythe de l’inviolabilité du territoire des Etats-Unis. Une cinquantaine de fous furieux est parvenue à faire deux fois plus de victimes que l’armada japonaise, à ébranler sérieusement l’économie américaine et mondiale et même à atteindre le cœur de l’organisation militaire des USA : le Pentagone. Et il s’en est sans doute fallut de peu qu’elle ne tue le fils-à-papa George Walker Bush himself !

Une poignée de fanatiques anonymes a ridiculisé le gouvernement américain, la CIA, la NSA, le NRO, le FBI et les forces armées les mieux équipées du monde ! L’orgueil des Américains en a pris un coup et s’ils sont nombreux à crier vengeance, c’est sans doute bien plus par vanité que pour honorer leurs morts. Car les morts n’ont pas besoin de vengeance. C’est un sentiment qui n’appartient qu’aux vivants ! Par orgueil, les dirigeants américains, Bush en tête, sont prêts à se lancer dans une nouvelle « croisade » contre les intégristes islamistes. Mais que peuvent-ils vraiment faire de concret contre une armée sans drapeau et sans uniformes. Une armée fantôme qui peut se cacher partout dans le monde, se déplacer et se reconstituer sans attirer l’attention ?

Attaquer massivement l’Afghanistan tenait de la rodomontade puisque les vrais stratèges savent qu’aucune armée au monde ne peut gagner une guerre qui se déroule dans les régions montagneuses de ce pays. Les Soviétiques, et bien d’autres avant eux, y ont laissé leurs plumes. Les Américains pourront évidemment rayer les talibans de la carte politique et personne n'ira s'en plaindre, hormis quelques intellectuels complètement naïfs. Mais ils ne se débarrasseront pas pour autant des groupuscules terroristes qui se dissimulent derrière toutes sortes de façades. Répondre au terrorisme par des manœuvres guerrières, c’est attiser un feu qui ne demande qu’à s’étendre. C’est fournir des tas de prétextes aux « fous de dieu » qui n’aspirent qu’à une seule chose : mourir en martyrs pour la gloire d’Allah, de Yahvé ou de je ne sais quelle autre divinité inaccessible.

La seule chose raisonnable à faire, ce serait de battre sa coulpe, de reconnaître ses erreurs et d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Mais, à l’heure présente, il ne faut guère espérer une telle attitude de l’arrogante nation américaine. Jamais elle ne voudra reconnaître ses torts, d'autant que le grand capitalisme, celui-là même qui contrôle l’industrie de l’armement (et des technologies qui interviennent dans l’armement moderne), ne fera rien pour calmer le jeu, bien au contraire. Dès l’annonce des évènements tragiques du 11 septembre, les spéculateurs du monde entier se sont d’ailleurs précipités sur les actions des entreprises qui travaillent pour les militaires. Et pourtant, il ne faut pas remonter loin dans l’histoire des USA pour trouver les paroles que l’on devrait entendre dans la bouche de Bush. C’est, en effet, dans un discours télévisé du président Lyndon Baines Johnson (62) que l’on trouve la phrase qui devrait servir de leitmotiv à tous les présidents américains : « … Nous pouvons, sans amertume et sans haine, nous demander comment nous en sommes arrivés là… » .


Nous devons châtier les fous d’Allah et nous devons prendre toutes les mesures visant à éradiquer l’islamisme et, bien évidemment, le terrorisme qui en découle. Mais nous devons nous garder de transformer les fanatiques islamistes en « martyrs » car c’est précisément ce qu’ils cherchent. En les tuant, nous ne pourrions qu’entrer dans leur jeu pervers en érigeant des fous furieux en « glorieux héros de l’islam ». Le droit des nations civilisées veut que les fous soient considérés comme « irresponsables » et nous pensons que ce principe doit s’appliquer à la plupart des dirigeants islamistes qui prônent la « guerre sainte » et la violence à outrance. Mais n’allez surtout pas croire que nous réclamons l’indulgence et la mansuétude. Pour les « fous lucides » - style Ben Laden, Mohammed Atta et Cie – la sanction implique des mesures extrêmement sévères de détention, des peines exemplaires et incompressibles à perpétuité. Puisque ces individus veulent vivre comme le bédouin qui leur sert de modèle, qu'ils aillent donc passer le reste de leur existence à méditer au fond d’un désert où ils devront, jour après jour, réduire en fine poussière les millions de tonnes de gravats issus de la destruction des buildings de Manhattan dans une sorte de « super punishment park » (63) dont ils ne sortiraient qu’entre quatre planches de sapin.

Réseaux islamistes
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(Sud Presse – 20 juin 2003)

Le procès des assassins du Cdt Massoud a mis à jour la véritable personnalité des prétendus « terroristes » : des imbéciles incapables de comprendre les conséquences de leurs actes, doublés de lâches qui « font dans leur froc » et qui refusent d’assumer la responsabilité de leurs agissements. Quoi qu’il en soit, ces ignobles individus auraient dû être jugés par une Cour martiale, non par un tribunal civil.

Tuer Massoud: Un geste noble
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(Sud Presse – 23 juin 2003)

Dans cet autre article, on voit comment ces lâches assassins se réfugient derrière l’alibi religieux pour tenter d’échapper au châtiment qu’ils méritent. Ils osent parler de « morale » et de « noblesse » alors même qu’ils ne savent pas ce que ces mots signifient. Nous, nous savons ce qu’est la prétendue « morale musulmane » : une négation des droits les plus élémentaires de l’homme, de la femme et de l’enfant !

Les séides qui ont tué Massoud osent parler de « geste noble », eux qui se sont mis au service des talibans et de ce sinistre individu qu’est/était Usama ben Laden. Nous savons ce qu’il en est de la « noblesse » des bédouins d’Arabie et de leurs zélateurs : trucider, piller et devenir les chefs, au nom d'Allah, du coran et de Mahomet le « beau modèle »! La prétendue « cause » de ces individus est tout simplement indéfendable et ils méritent amplement la détention à perpétuité.

Trabelsi : Un manipulateur
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(Sud Presse – 25 juin 2003)

Ce troisième article nous éclaire encore un peu plus sur la personnalité réelle des individus qui ont été jugés à Bruxelles. Il y est fait mention du réquisitoire du Procureur. Pourquoi n’a-t-on requis que des peines dérisoires à l’encontre de ces lâches assassins qui, en sus de l’assassinant du Cdt Massoud, projetaient de faire sauter une base militaire où sont stockées des armes nucléaires ?

A défaut de pouvoir faire juger ces crapules par une cour martiale, la justice civile ne devrait-elle pas « frapper fort », non pour « faire un exemple » mais pour châtier ces individus comme ils le méritent.

Il semblerait que la « bande à Trabelsi » ne soit pas seule à avoir la « peur au ventre ». Les magistrats ne sont guère plus courageux !

Il importe, par ailleurs, de revoir radicalement notre approche de l’islam, notamment en interdisant les « écoles » coraniques sur le territoire des pays non musulmans, essentiellement en Europe et en Amérique du Nord. Nous avons, depuis plus de vingt ans, dénoncé les dispositions laxistes qui permettent aux factions islamistes de pratiquer un prosélytisme agressif en-dehors des pays à tradition musulmane, alors même que ces pays interdisent les autres religions. La libre pratique de l’islam dans les pays non musulmans ne peut se concevoir que sur la base de la réciprocité totale, ce qui signifie qu’elle doit être interdite aussi longtemps que les religions chrétiennes, juives, bouddhistes, hindouistes, ou autres, seront interdites et persécutées dans les pays qui se réclament de l’islam.


D’aucuns ont parlé de « croisade » contre l’islamisme et nous avons déjà dit que cette façon de voir les choses était dangereuse car elle sous-entend une nouvelle guerre de religion, une de plus. Et si nous sommes pleinement d’accord sur le fait qu’il convient d’éradiquer rapidement et radicalement l’islamisme de la surface de la planète, nous désirons que cela se fasse au nom d’un humanisme laïque et non pas en brandissant la bible ou n’importe quel autre texte prétendument « sacré ». La seule chose qui soit véritablement sacrée en ce bas monde, c’est le respect inconditionnel des droits fondamentaux et imprescriptibles de l’homme, de la femme et de l’enfant.

Nous devons éliminer l’islamisme et les islamistes comme nos parents et nos grands-parents ont éliminé le nazisme et les nazis. Car il n’y a pas de différences entre les « fous d’Allah » et les disciples d’Adolf Hitler, entre les fanatiques qui brandissaient « Mein Kampf » et ceux qui brandissent le coran, entre les troupes d’Himmler et celles de Ben Laden. Et s’il existe des musulmans respectueux des droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, ils doivent participer activement et ouvertement à la lutte contre l’islamisme, exactement comme le firent les humanistes allemands qui luttèrent courageusement contre les nazis. Quant à ceux, parmi les musulmans, qui hésiteraient à se « compromettre » vis-à-vis de leurs prétendus « frères en religion », qu’ils ne s’étonnent pas si, un jour, ils se retrouvent traités comme de vulgaires « collabos ». Exactement comme tous ces Allemands qui, sans être de vrais nazis, refusèrent de condamner ouvertement le national-socialisme ou se firent les complices indirects du régime hitlérien.


A la fin de l’année 2000, nous avions déjà mis l’accent sur les dangers que le fanatisme islamique et l’arrogance américaine représentaient pour le monde d’aujourd’hui et de demain. L’évolution des évènements nous a donné raison et nous pourrions en être fier. Mais est-on en droit d’être fier d’avoir eu raison dans de telles circonstances ? Pour des milliers de pauvres gens, il eut été préférable que nous nous soyons trompés. Faut-il être pessimiste ? Faut-il garder un peu d’optimisme ? Nous nous garderons de répondre à ces questions. Une seule chose est certaine : il ne faut pas compter sur une quelconque intervention divine pour nous sortir de ce merdier, un merdier au fond duquel nous avons pourtant été précipités par des déséquilibrés qui prétendent agir au nom de leur dieu.

Plus que jamais, les religions demeurent l’opium des peuples ; des peuples qui se droguent dans les églises, les temples, les synagogues et les mosquées ; des peuples qui, à l’aube du IIIe millénaire, ont peut-être réussi à marcher sur la lune mais qui demeurent incapables de s’affranchir des pires traditions obscurantistes. Sur le plan des mentalités, ces peuples-là n’ont pas dépassé le stade du Moyen Age. Et dans le cas particulier de certains peuples arabo-musulmans, on peut affirmer qu’ils régressent au lieu de progresser.

Si la plupart des religions portent en elles un potentiel criminogène, c’est certainement l’islam qui demeure, pour l’instant, la plus criminogène de toutes les religions connues à ce jour. D’aucuns ont parlé de « réforme » de l’islam mais l’on voit mal comment il serait possible de réformer l’islam sunnite qui n’a pas de clergé et qui permet, à n’importe quel individu à l’esprit dérangé de se proclamer « saint homme » et d’enseigner sa propre interprétation d’un texte qui, quoi que l’on puisse dire, a été rédigé, il y a près de 1500 ans, par un personnage violent, sectaire et malsain. Quant à l’islam chiite, il n’est pas plus susceptible de réformes malgré l’existence d’un clergé. Pour réformer l’islam, il faudrait expurger le coran de ses principes datant du lointain Moyen-Age et de ses idées belliqueuses. Un programme quasiment irréalisable dans un système religieux qui se fonde, précisément, sur le caractère « intouchable » des « écrits du prophète ».

Pour nous, il n’y a pas de réelles différences entre les fous d’Allah, qui tuent aveuglément au nom d’un islam dévoyé, et les dirigeants américains qui appellent à la vengeance au nom du Christ. Les uns comme les autres ne valent pas mieux que les Croisés qui mirent le Proche-Orient à feu et à sang, que les inquisiteurs de sinistre mémoire ou que les « conquistadores » qui massacrèrent les vrais Américains pour le compte des rois catholiques de la vieille Europe et par intérêt personnel. Plus près de nous, c’est au nom de l’islam que les Turcs massacrèrent les Arméniens et c’est toujours au nom de dieu que les Irlandais s’entretuent, tout comme les peuples balkaniques.

N’oublions pas, non plus, que c’est en hurlant « Allah Akbar » que les Irakiens se ruèrent sur les Iraniens et réciproquement. Cette guerre « intra-islamique » avait débuté en septembre 1980 et elle avait fait plus de 500.000 victimes sans permettre à l’un ou l’autre des deux camps de s’imposer.

Un groupe de combattants iraniens danse devant les cadavres de soldats irakiens après la prise d’une tranchée.

Un groupe de combattants iraniens danse devant les cadavres de soldats irakiens après la prise d’une tranchée. Des musulmans dansant devant le cadavre d’autres musulmans !

Dans un article publié en avril 1984 (revue « Photo » - n° 199) , le photographe de presse Alfred Yaghoubzadeh a décrit cette guerre fratricide qu’il a suivie comme correspondant d’une grande agence. Il rapportait notamment une déclaration du général irakien Abdel al Rachid Maher dont voici un extrait : « …Les vagues d’assaut iraniennes comprennent parfois cinq mille hommes, dit-il. Mal équipés, encadrés par des religieux qui ne sont pas des professionnels de la guerre, ils attaquent sans plan, sans tactique bien définis ». Et le photographe d’ajouter : « Au cours de l’offensive « Aurore VI » de février dernier, les Irakiens ont annoncé quinze mille morts chez leur adversaire. Au mois d’octobre 1983, un général de division m’avait affirmé que, lors de l’offensive iranienne de juillet 1982, soixante-dix mille soldats de Khomeiny avaient péri ! On sait seulement que cette guerre reste certainement la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale, et que depuis le début du conflit, en septembre 1980, deux cent cinquante mille hommes des deux camps ont péri dans des combats meurtriers.

L’holocauste islamique ne concerne pas seulement les soldats de métier. Khomeiny se méfie de l’armée. IL préfère envoyer à l’abattoir des enfants (de 13, 14 ou 15 ans) et des vieillards. La tête entourée d’un foulard rouge avec l’ inscription « Rendez-vous à Kodz » (Jérusalem), les gosses iraniens montent à l’assaut des lignes ennemies armés seulement d’une Kalachnikov. A une dizaine de kilomètres de Bassorah, un camp de transit parque les prisonniers de guerre. Parmi les vieillards et les « gardiens de la révolution » au crâne rasé et à la barbe taillée en pointe, j’ai vu des enfants capturés. Blessé au bras par un obus, Mohamed Abib, 13 ans, fixe le sol en baissant sa tête aux cheveux bouclés. Comme beaucoup de ses camarades, Mohamed porte autour du cou une petite clé en plastique que le gouvernement iranien achète à Taïwan ou à Hong Kong par dizaines de milliers. Il suffit que cette clé ait été touchée par un mollah pour que les portes du paradis soit ouverte à celui qui la porte… » ! ! !

Ce témoignage, vieux de plus de vingt ans, permet de cerner certains mécanismes des méthodes de manipulation auxquelles les religieux musulmans ont recours, notamment dans l’Iran chiite. Ces mécanismes sont simplistes mais ils peuvent s’avérer efficaces sur une population inculte, qui n’a reçu pour toute éducation que l’enseignement des « écoles » coraniques.

Terriblement meurtrière, la guerre Iran-Irak fut menée au nom d’un même dieu par des gouvernements qui se haïssaient en vertu de rivalités ancestrales (rivalité entre le pouvoir laïque et sunnite de l’Irak et le pouvoir chiite des ayatollahs iraniens). C’était une sorte de « vendetta » menée à l’échelon national.

Avec l’invasion de l’Irak par les armées US et britanniques – et la chute du régime de Saddam Hussein – ont voit resurgir les haines ataviques entre factions musulmanes. Elles perdurent depuis près de 1.500 ans et ne sont pas prêtes de s’éteindre !

Il n’y a pas à dire, de toutes les inventions de l’homme, dieu est sans conteste la pire de toutes. C’est un fléau qui a tué des centaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants. C’est un fléau apparemment indestructible, qui perdure depuis des millénaires et qui renaît de ses cendres à la moindre occasion, tel l’oiseau Phoenix.

Aussi longtemps que les chimères divines hanteront l’esprit humain, l’humanité sera la proie des guerres et des atrocités. Les dieux ne sont sans doute pas les seules causes de conflits mais ils sont certainement à l’origine des conflits les plus meurtriers et, en tous cas, des conflits les plus stupides. On peut comprendre que l’homme puisse combattre pour se protéger ou parce qu’il a faim mais il est inadmissible, en ce début du XXIe siècle, qu’il puisse encore tuer ou asservir d’autres hommes au nom d’une chimère, au nom d’un dieu qu’il n’a jamais vu et qu’il ne verra jamais. Plus que jamais, l’homme demeure un loup pour l’homme. Mais c’est un loup lâche et hypocrite qui se retranche derrière les alibis religieux pour commettre ses crimes les plus odieux. Telle est, sans doute, la principale leçon que l’on puisse, à ce jour, tirer des évènements de ce septembre très noir.

Pas plus que les textes sacrés des Hébreux ou la bible catholique, le coran n’a rien d’un « livre révélé ». C’est une énorme imposture qui fut inspirée par le clan de bédouins auquel appartenait le prétendu « prophète ». Il ne s’agit, comme cela est démontré dans l'étude analytique, que d’un mauvais plagiat de la Thora juive, cette « loi » que Moïse était supposé tenir de dieu lui-même.

Nous avons aussi rappelé que les « prophètes », tant ceux de jadis que ceux d'aujourdhui, prennent toujours bien soin de s’isoler du « vulgaire » pour recevoir les « ordres divins ». C’est pratique lorsqu’il s’agit de berner son monde et nous attendons toujours que « dieu » s’adresse à ses ouailles sans passer par des intermédiaires douteux. Pourquoi donc ce dieu - que l’on nous dit si puissant - demeure-t-il incapable de « communiquer » lui-même avec ses « créatures » ? N’est-il pas capable de prendre le contrôle des ondes hertziennes ou d’Internet et de parler aux humains par le biais des « médias » ? Pourquoi le dernier des imbéciles est-il en mesure de parler au monde entier et pas « dieu le père » ?

Cette banale réflexion permet, une fois de plus, d’émettre la seule conclusion logique : dieu n’existe pas plus que le diable ! Et, du même coup, nous devons admettre que le paradis et l’enfer n’existent pas non plus. Ce sont de pures inventions humaines.


Quoi qu’il en soit - et même s’il est aisé de démontrer que les textes dits « sacrés » des trois grandes religions monothéistes ne pouvaient s’appliquer qu’aux populations nomades du Moyen-Orient, telles qu’elles vivaient à l’époque où il furent rédigés – il faut bien admettre que ces religions n’ont cessé, depuis lors, de semer la zizanie au sein de l’humanité, générant guerres, génocides et crimes en tous genres.


Quand donc l’humanité sera-t-elle débarrassée de cette chienlit ? Quand donc l’homme s’affranchira-t-il des chimères qui, en lui promettant un paradis que personne n’a jamais vu et ne verra jamais, lui font commettre les pires atrocités sur terre ou supporter les pires injustices ? Quand donc les religions trouveront-elles leur juste place : en tête de la liste des drogues dures et des stupéfiants à n'utiliser que pour soigner les malades incurables ?

Principales zones d’implantation
et de diffusion des grandes religions
(cliquer sur la carte pour l'agrandir)

Principales zones d’implantation et de diffusion des grandes religions.
Les croix noires ou mauves représentent les catholiques et les croix noires les différentes formes de protestantisme. Le bouddhisme est représenté en jaune (avec une roue rouge) cependant que les religions chinoises (dérivées du confucianisme et du taoïsme) sont figurée en orange. Pour les musulmans, le croissant noir visualise les sunnites et le croissant rouge les chiites. Les zones marquées de points noirs représentent les secteurs où subsistent les religions animistes.

Si l’on superpose à ce document la carte des conflits armés de ce début du XXIe siècle, on constate que la plupart d’entre-eux se situent sur des territoires qui sont à l’intersection des zones d’influence de deux religions ou plus. Tel est le cas pour les Balkans, pour certaines régions de l’Asie centrale (comme les régions frontalières entre l’Inde et le Pakistan), pour la frontière entre la Grèce et la Turquie, pour certaines régions d’Afrique, au Moyen-Orient ou encore en Irlande du Nord. Le développement insidieux d’un islam intégriste et fanatique, au sein même de l’Union européenne, ne pourra à terme, qu’être source de conflits si aucune mesure préventive n’est adoptée pour enrayer ce phénomène. Parmi les mesures les plus urgentes à adopter, figure la fermeture des écoles coraniques et la dissolution des pseudo-associations qui pratiquent le prosélytisme à outrance et propagent les très dangereux principes de l’islamisme et de l’intégrisme.

Ces mesures doivent s’intégrer dans une politique de laïcité absolue qui implique de ne plus accorder aucune aide publique aux religions, quelles qu’elles soient. Cette politique implique, par ailleurs, de redynamiser l’enseignement de la morale laïque ainsi que le formation des cadres sociaux, syndicaux et politiques dans les pays qui se prévalent de la « démocratie ».

A l’enseignement agressif des dogmes archaïques des religions, nous devons substituer une vision humaniste des faits. A l’obscurantisme religieux, nous devons opposer l’approche rationnelle et scientifique. Quant au prétendu « pouvoir des textes sacrés » et au pouvoir des prêtres, il nous faut les dénoncer sans relâche car ils n’auront de cesse de vouloir se superposer au seul véritable pouvoir, celui des citoyens et de leurs représentants légitimement élus.

Comment les hommes et les femmes d’aujourd’hui peuvent-ils encore croire que la bible ou le coran (entr’autres) puissent avoir été dictés par un dieu quelconque ? Un dieu qui ne se serait adressé qu’à des bédouins incultes ? Un dieu dont, fort curieusement, les manifestations ont diminué au fur et à mesure que la science devenait à même de démasquer les imposteurs et de soigner les fous ? Quel est donc l'intérêt d'un dieu qui n’a jamais fourni la recette du bonheur sur la terre et de la paix entre les hommes ? Dieu, bien au contraire, a toujours manifesté de la violence, soit par des colères soit par des menaces, particulièrement dans le coran, du moins quand il ne s’y attarde pas sur des détails sans la moindre importance (comme la longueur de la barde des « fidèles » et autres balivernes du même genre qui parsèment les sourates).

Il suffit pourtant de savoir lire (lire au sens d'être capable de dégager le sens de phrases et de mettre en relation plusieurs phrases pour déterminer la cohérence d'un texte, et non pas lire au sens d'être capable de déchiffrer syllabiquement une suite de mots) pour s’apercevoir que les prétendus « textes sacrés » ont toutes les caractéristiques d'une création humaine, d'une invention sortie de l’esprit retord d’individus soucieux d’en imposer aux autres ou de l’esprit malade de fanatiques imbibés de drogues.

Pour conclure ce chapitre, nous attirerons l’attention sur le fait que le terrorisme, tel qu’il est envisagé par les islamistes, ne se limite pas à la pose de bombes ou aux détournements d’avions (66). Il se dirige de plus en plus vers une « diversification » des modes d’action qui demeurent cependant dans la droite ligne de la stratégie arabe des « ghazou » (ou « razzias »). C’est une stratégie fondée sur le harcèlement et sur des actions « de commando » généralement imprévisibles.

On voit comment les fanatiques religieux se rabattent à présent sur les « armes du pauvre », à savoir les armes chimiques (gaz, drogues, polluants divers) et bactériologiques. Ils pourraient aussi avoir recours, dans un proche avenir, aux armes génétiques (voir cartes à la fin du présent chapitre).

Dans l’esprit de la famille Bush – et de son entourage – la guerre que les USA entreprennent au Moyen Orient s’est muée en une « croisade » au sens religieux du terme. Les Bush sont de confession épiscopalienne. Ils appartiennent donc à la branche américaine de l’église anglicane. C’est ce qui explique la grande « concordance de vues » qui existe entre Américains et Britanniques en ce qui concerne cette croisade anti-islamique.

Le « clan Bush » a donc accueilli avec enthousiasme le plan de lutte contre l’islamisme (67) qui a été révisé d’urgence par le Pentagone après le 11 septembre 2001, un plan dont nous savons qu’il comporte plusieurs phases successives. Il ne s’agit donc pas d’une simple « guerre éclair » contre le régime irakien mais d’une stratégie à long terme dont nous avons déjà dit qu’elle était complexe et délicate.


Au risque de nous répéter, nous dirons qu’elle consiste à garantir l’économie occidentale en mettant la main sur les réserves de pétrole irakiennes mais aussi à permettre aux Américains et aux britanniques de disposer d’une base d’activités et d’influence au cœur même de la région la plus islamisée du monde. De là, ils pourraient venir en aide aux Israéliens dans leur lutte contre la Palestine et surtout entamer la seconde phase de leur plan : le contrôle de l’Arabie saoudite et, en fin de compte, de toute la péninsule arabique et de la Mésopotamie.

Ce plan n’a jamais été dévoilé dans toute son étendue (on comprend aisément pourquoi) mais il est connu des dirigeants politiques et militaires euro-péens. Si des pays comme la France, la Belgique ou l’Allemagne ont refusé d’y adhérer tacitement, c’est pour des raisons de politique intérieure, non de politique étrangère. Ces pays craignaient que leur intervention, aux côtés des troupes US, ne provoque des troubles graves au sein de leurs populations de confession musulmane, populations dont on sait qu’elles sont difficilement contrôlables. C’est la peur qui a motivé le refus des dirigeants français, belges et allemands, pas le respect des droits de l’homme et des conventions internationales !

Comme nous l’avons déjà dit par ailleurs, l’aveuglement et l’incompétence de nos dirigeants politiques est à l’origine de cette situation. Ils ont considéré les migrants musulmans comme tous les autres migrants. Ils pensaient « naïvement » (le mot est de Lionel Jospin et il lui vaudra en partie la fin de sa carrière politique) qu’ils finiraient par s’intégrer dans la masse générale des populations, comme le firent, avant eux, d’autres migrants (Italiens, Espagnols, Hongrois, Polonais, Russes, Asiatiques,…). Ignorants de l’essence même de l’islam, nos dirigeants ont commis une très grave erreur d’appréciation et ils ont laissé s’instaurer une « fracture socio-culturelle » au sein même des populations européennes, situation qui a finit par se transformer en « conflit ». Aujourd’hui, ils sont dépassés par les évènements et, dans bien des domaines, ils ne sont plus maîtres du jeu. Nos dirigeants ont peur, au sens strictement physique du terme. Et ceux qui sont issus de la « gauche » ne sont certainement pas les plus courageux du lot. Ils s’enferment dans un politique purement démagogique qui ne fera qu’aggraver les problèmes au lieu de les résoudre. Car la peur est – et sera toujours – mauvaise conseillère.

Les Américains, il faut bien l’admettre, n’ont pas les mêmes raisons d’avoir peur. La communauté musulmane des Etats-Unis est moins nombreuse et plus « diluée » que dans certains pays d’Europe occidentale. Les Britanniques ont, en fin de compte, fait preuve de bien plus de courage politique que les Américains puisque les islamistes sont nombreux – et extrêmement actifs – au sein même du Royaume-Uni. Mais les Britanniques ont commis l’erreur – comme les Américains – de ne pas jouer « carte sur table » et se s’enliser dans les alibis indéfendables au lieu d’exposer clairement leur plan global et ses motivations profondes.

Nous voulons bien reconnaître qu’il eut été extrêmement délicat d’exposer les véritables motifs de l’intervention militaire en Irak puisque ces motifs relèvent aujourd’hui de la nature profonde de l’islam, donc de la religion. Or, les problèmes religieux ne sont pas de la compétence du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il eut été, par ailleurs, nécessaire d’informer préalablement les populations sur les dangers que l’islam fait peser sur l’avenir de notre humanité. Mais c’est un exercice pédagogique très difficile (nous sommes bien placés pour le savoir) et, de façon générale, les politiciens et les militaires ont toujours été de très mauvais pédagogues car ils tendent à confondre « pédagogie » et « démagogie ». Et n’oublions jamais que la classe politique, dans sa toute grande majorité, est tenaillée par une peur sournoise. Par la peur du terrorisme islamique et par celle que tout individu peut ressentir à titre strictement personnel quand il se sent menacé.

Et pourtant, l’honnêteté intellectuelle serait certainement payante, si pas à court terme, du moins à moyen et long termes. Car nous venons de nous engager dans un combat qui sera de longue durée, dans une nouvelle « guerre de trente ans » pour employer l’expression utilisée par le juge Bruguière. Continuer à parler de « guerre éclair » est aberrant quand il est devenu évident – tout au moins pour les « initiés » - que nous sommes en présence d’une stratégie dont l’élaboration remonte déjà à une bonne vingtaine d’années et qui n’a cessé d’être repensée et adaptée sous toutes les administrations américaines, y compris celle de Clinton. N’est-ce pas Madeleine Albright, la « dame de fer » de l’administration Clinton qui a déclaré – à propos des pertes en vies humaines que les « sanctions » provoquaient au sein des populations civiles – que « c’était le prix à payer » !  Le prix à payer pour la réalisation d’un plan élaboré sous Reagan et qui s’est peu à peu transformé en une « croisade » de l’Occident contre le monde arabo-musulman. Une croisade dont nous ne pouvons encore que deviner les effets à moyen et long termes.

S’il est vrai que les évènements du 11 septembre 2001 ont eut pour conséquence de bousculer les échéanciers, il y avait déjà plusieurs années que les stratèges occidentaux élaboraient des plans en vue d’éradiquer l’islamisme. Ce que nous leur reprochons, c’est d’avoir travaillé « en secret », sans aucune préparation de l’opinion publique. On ne s’étonnera donc pas si cette opinion publique - qui se doute qu’on lui cache pas mal de choses – se retourne contre les « têtes pensantes ».  Les motifs profonds des actions en cours sont peut-être recevables, mais comme ils n’ont jamais été exposés aux populations concernées, ils ne peuvent pas être pris en considération par des citoyens qui n’observent que les motivations secondaires, lesquelles sont loin, bien loin, d’être perçues positivement. (68)

Dans le cas de la crise qui secoue le Moyen-Orient, on perçoit clairement les intérêts économiques sous-jacents (notamment ceux qui sont liés à la production de pétrole et aux ventes d’armes) mais rares sont les citoyens qui perçoivent la motivation qui consiste à stopper le processus d'infection islamique qui s’est mis en place, lentement mais sûrement, depuis une vingtaine d’années. Or, si l’on ne perçoit pas cette motivation-là, on ne peut pas, non plus, envisager les conséquences, directes ou indirectes, des actions à mener. Et si l’on ne peut envisager ces conséquences, on n’est pas à même de « corriger le tir » dans des délais utiles.

La guerre voulue par la coalition anglo-saxonne est un exemple presque caricatural des erreurs profondes de stratégie que les Occidentaux peuvent commettre lorsqu’ils sont confrontés à des populations musulmanes. Américains et Britanniques s’imaginent que les Irakiens vont les accueillir en « libérateurs », ce qui est loin, très loin d’être certain. La mentalité arabo-musulmane n’a rien de commun avec celle des Occidentaux. Bien au contraire, l’invasion du sol irakien par les « coalisés » risque de transformer « Saddam le Dictateur » en « Saddam le Héros » avec ce que cela implique de risques de « vietnamisation » du conflit. La population pourrait ériger l’ex-Raïs en symbole de la résistance islamique contre les « incroyants » et mener une guérilla longue et sanglante contre les occupants. La population pourrait aussi élire démocratiquement les Ayatollahs et autres mollahs qui, une fois au pouvoir, n'auraient rien de plus préssé que d'abolir la démocratie pour établir une dictature théocratique similaire à la « république » Islamique de l'Iran tout proche. Ce serait là l’effet inverse de celui qui a été escompté par les dirigeants américains et par leurs alliés. Un enlisement du conflit – imputable à des erreurs bien plus psychologiques que militaires – n’est pas impossible du tout. Et, par-delà, une extension de ce conflit à d’autres régions de la planète (généralisation du djihad). Or, les Occidentaux ne pourront jamais contrôler valablement l’ensemble des territoires islamisés. Il leur faudra donc s’allier aux Russes et peut-être même aux peuples d’Extrême-Orient (Japonais, Coréens, Chinois,…) s’ils veulent gagner la guerre planétaire qui se précise de jour en jour, la 3e guerre mondiale, celle qui opposera l’occident moderniste à l'obscurantisme arabo-musulman. Seule une « super coalition » des peuples non musulmans pourra venir à bout des velléités dominatrices des dirigeants islamistes.

Les dirigeants américains veulent se poser en « gendarmes du monde » mais, concrètement, les USA ne sont pas capables de jouer ce rôle et ce, pour deux raisons fondamentales :

1°) parce que les citoyens américains sont généralement incapables de prendre en considération des notions qui relèvent d’une histoire plus ou moins lointaine (69). Comme il est dit par ailleurs, ce peuple sans véritable passé - et qui a perdu ses racines (notamment par le fait du métissage) – s’imagine que le reste du monde est à l’image de l’Amérique du Nord. Les Américains sont incapables d’intégrer, dans leur raisonnement, les notions complexes qui conditionnent le comportement des peuples ayant un passé très riche sur le plan historique et culturel.

2°) parce que leurs forces armées demeurent structurées en fonction de conflits « classiques », tels qu’ils pouvaient encore se concevoir à l’époque de la « guerre froide ». Dotées d’équipements lourds et fortement tributaires d’une technologie de plus en plus « sophistiquée »(et d’une logistique contraignante), les unités US sont dans l’incapacité de lutter efficacement contre une guérilla bien organisée et très motivée. Jamais, à ce jour, l’armée des Etats-Unis n’a gagné une guerre contre un ennemi qui peut apparaître n’importe où, disparaître aussi vite qu’il n’est apparu et se déplacer en souplesse avec un équipement rustique et nécessitant peu d’appui logistique. Or, au Moyen Orient comme au Vietnam, c’est ce qui attend les forces américaines dès que la phase « conventionnelle » du conflit se sera terminée. En Irak, en Iran, en Arabie et dans tous les pays islamisés à outrance, chaque adulte et même chaque gamin peut se transformer en un combattant d’autant plus efficace qu’il ne craint pas la mort. Bien au contraire, la religion musulmane continue à promettre, à ses combattants, le paradis doré sur tranche que Mahomet avait abondamment décrit dans son coran (voir l'étude analytique du coran).

La stratégie de la coalition anglo-saxonne (70) risque donc de se heurter à des réalités que les stratèges du Pentagone ont ignorées ou sous-estimées.

Une fois encore, tout cela est dû au fait que les Occidentaux n’entendent rien aux réalités de l’islam et à ce coran qui est aux islamistes ce que « Mein Kampf » était aux nazis. Car, au risque de nous répéter, il faut s’imprégner du fait que l’islamisme radical présente de très nombreuses similitudes avec le nazisme. Dénoncer le coran, ramener Muhammad ibn Abd-Allah ibn el-Mottalib, dit « Mahomet », à sa dimension réelle (celle d’un malade, d’un pervers et d’un imposteur) et lutter activement contre l’hégémonie islamique, tels sont les axes majeurs de ce que doit être le combat des hommes libres contre le fascisme vert.

Il nous faut donc lire et relire le coran. Il nous faut étudier sans relâche la vie de ce prophète de pacotille qui demeure sans conteste l’un des personnages parmi les plus malsains de l’histoire de notre humanité. Il nous faut connaître l’adversaire mieux qu’il ne se connaît lui-même. Alors - et alors seulement - nous pourrons espérer le battre sur son propre terrain, le contraindre à admettre ses erreurs, lui faire déposer les armes et restaurer la paix durablement.

une fresque de rue de Bagdad représentant
le roi babylonien Nabuchodonosor et le raïs (président) irakien Saddam
Hussein

Une fresque de rue de Bagdad représentant le roi babylonien Nabuchodonosor et le raïs (président) irakien Saddam Hussein qui a fait reconstruire à l’identique une partie des murailles de l’antique cité mésopotamienne de son prédécesseur.
Contrairement aux Etats-Unis, nation sans véritables racines et sans passé, les peuples du Moyen Orient peuvent s’enorgueillir d’une très riche tradition historique. C’est surtout vrai pour les Irakiens, les Iraniens et les Syriens qui virent naître les premières grandes civilisations. Il en résulte, chez ces populations, un sentiment de supériorité culturelle face aux « barbares » venus d’Outre Atlantique. Au Moyen orient, il n’y a guère que les Arabes (les vrais, ceux d’Arabie) qui n'aient en fait aucune grande tradition historique.

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