Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Double langage

chapitre 11bis
Islam, technologie
& double langage.

Un peu partout dans le monde, les islamistes ne cessent de critiquer haut et fort les « technologies occidentales » qui « pervertissent l’homme ». Le fait n’a rien de nouveau et il en a fréquemment été mention dans les ouvrages traitant de la « culture (sic) islamique ». Cette « diabolisation du progrès » n’est toutefois que pure démagogie à l’usage des écoles coraniques et des prêcheurs (imams, molahs,ayatollahs,…). Dans la réalité concrète, les détenteurs du pouvoir – autrement dit les dirigeants arabo-musulmans qui se servent de l’alibi religieux pour asseoir leur pouvoir ou celui de leur clan – se sont rapidement intéressés aux technologies venues d’Occident. Et ils savent parfaitement s’en servir, même lorsqu’elles sont en contradiction avec les prescriptions coraniques. Certains spécialistes parlent de « compromis » à propos de l’attitude des musulmans vis-à-vis de l’évolution technologique et scientifique. Voici notamment ce qu’en dit l’Encyclopédia Universalis :

L’adaptation musulmane au monde moderne est fondée sur un compromis et non sur une conversion intellectuelle. On accepte la science, pourvu qu’elle ne pénètre pas le dogme. On accueille le progrès technique, pourvu qu’il ne modifie pas sensiblement les structures sociales et familiales.

Dans la réalité concrète, on se trouve parfois face à une attitude qui relève, non pas du « compromis » mais de la négation de la science. C’est le cas dans de très nombreuses écoles coraniques où l’on rejette, purement et simplement, toute autre vérité que celle qui est supposée émaner du coran. Le « compromis », dont parlent les rédacteurs de la célèbre encyclopédie, se situe, non pas sur le plan strictement religieux mais au niveau des dirigeants arabo-musulmans. Et dans bien des cas, cela va bien plus loin que la notion de compromis.

L’exemple le plus édifiant est celui de la photographie, du cinéma et de la télévision puisque la loi coranique, typiquement iconoclaste, est supposée interdire toute forme de représentation par l’image ou la sculpture.

L'interdit de « toute forme de représentation par l’image ou la sculpture » n’a rien de fondamentalement religieux. Il découle tout simplement des us et coutumes des nomades d’Arabie et du Proche-Orient (parmi lesquels les Hébreux) : Il suffit de réfléchir un peu pour comprendre qu’un nomade ne s’encombre que du strict nécessaire. Aucun meuble, ni bibelot inutile. Des tapis en guise de siège et de lit, très peu d’ustensiles ménagers. On voit mal des bédouins se déplaçant avec des statues ou des tableaux qu’il leur aurait d’ailleurs été impossible d’accrocher… dans une tente !
Une fois encore, le coran n’a fait que donner un semblant de consistance religieuse à un fait qui était de toute façon évident pour les Arabes du VIIe siècle, nomades à plus de 90%.

Nous avons vu, par ailleurs, que dès le Moyen Age, certaines branches de l’islam composées de musulmans dont le mode de vie n'avait plus rien à voir avec celui des bédouins d'Arabie ont refusé de se conformer à diverses prescriptions coraniques. Ce fut le cas dans l’empire ottoman il existe de nombreuses représentations graphiques de Mahomet, de son clan et de ses « exploits militaires » et où le coran fut traduit et enseigné en langue turque.

La position des Turcs a toujours été le reflet de la rivalité qui, de tous temps, les a opposés aux Arabes pour le contrôle militaire et politique du Proche-Orient.


mahomet

Cette illustration de la vie de Mahomet est tirée d’un manuel d’histoire à usage scolaire. C’est l’une des nombreuses miniatures turques conservées au musée de Topkapi (Istanbul). Ici le visage de Mahomet n’a pas été représenté mais ce n’est pas le cas pour toutes les peintures turques et même pour certaines enluminures arabes (voir chapitre 1 et chapitre 2).

On observera, par ailleurs (comme l’a fait la rédaction de « Science et Vie » dans son numéro d’octobre 2003) que ce manuel scolaire présente comme une réalité historique un fait qui relève de la pure mythologie. C’est une entorse très grave à la déontologie de l’enseignement de l’histoire.

Et dire que l’on nous affirme sans cesse que l’enseignement est une chose « sérieuse » !

Quand donc cessera-t-on de présenter des « fariboles religieuses » et autres « révélations » issues de cerveaux dérangés comme des « vérités historiques ». Un peu plus de rigueur et d’objectivité seraient les bienvenus !

Une chose est en tous cas certaine : les manuels scolaires ne disent pas nécessairement la vérité, pas plus que les journaux, les magazines, les livres et les médias. Il ne faut donc pas se référer qu’à une source unique d’information.

Les dirigeants musulmans comprirent très vite que ces technologies purement occidentales pouvaient leur être utiles, notamment sur le plan de la propagande. Et ils ne s’encombrèrent pas de scrupules religieux, exception faite pour quelques vieux émirs régnant sur l’un ou l’autre des minuscules états qui composent l’EAU (Emirats Arabes Unis). Même Ussama Ben Laden, grand pourfendeur d’Occidentaux, a su profiter des technologies les plus modernes pour organiser ses réseaux maffieux (télévision, caméscope, téléphone satellitaire,…). Et nous osons à peine parler des dirigeants saoudiens qui se vautrent littéralement dans la culture occidentale ( des vins les plus rares à la Rolls en passant par tout ce qui peut leur permettre d’avoir l’air de ce qu’ils ne sont pas ), surtout quand ils sont hors du « dar al islam » !

Wanted dead or alive Ussama Bin Laden
Le sinistre ben Laden a su manipuler les médias et la presse avec une habileté diabolique. Il a certes bénéficié de la complicité active de la presse et des médias des pays islamisés mais il a pu, en outre, bénéficier d’une complicité presque identique dans bien des pays occidentaux où la rivalité que se livrent les groupes de presse et de radio-télévision aboutit à diffuser n’importe quoi, y compris la propagande grossière de l’adversaire.

Ce dualisme de comportement est typique de la mentalité musulmane, tout comme le dualisme de langage, évoqué par ailleurs. On le retrouve chez le « muslim de base » qui peut se comporter en tyran domestique grâce aux prescriptions du coran – imposant la « rigueur coranique » à toutes les femmes de sa tribu - puis va faire le beau chez des « filles de joie » qui n’ont rien de femmes voilées. Dans toutes les grandes villes, les putains connaissent bien ce genre de client.

On pourra, certes, nous rétorquer que ce type de dualisme comportemental se retrouve chez les adeptes des autres religions monothéistes. Nous ne nierons aucunement cette réalité. Nous tenons simplement à démontrer que les musulmans, qui aiment tant se poser en donneurs de leçons, sont aussi hypocrites que les judéo-chrétiens et que, bien souvent, ils sont de très loin les plus hypocrites du lot puisque le coran et la vie de mahomet leur « beau modèle » regorge d'incitations à la fourberie et au mensonge.

Mais c’est sans nul doute sur le plan militaire que les arabo-musulmans apprécient le plus les technologies nées dans l’esprit des Occidentaux.

Il n’y a, là non plus, rien de bien étonnant puisque cette pseudo-religion qu’est l’islam est, en fait, une puissante machinerie de guerre et de conquête. D’où l’intérêt des arabo-musulmans pour tout ce qui permet de détruire et de tuer, du simple couteau, annuellement utilisé lors des cérémonies familiales rituelles d'égorgements pour l'Aïd El Kebir, jusqu'à la bombe atomique. Les Arabes ont, de tous temps, été fascinés par les armes. Ils partagent cette triste caractéristique avec les Américains et les peuples guerriers d’Asie dont nous avons vu qu’ils ont été très rapidement séduits par le message conquérant de l’islam (voir notamment l’exemple des Afghans et des Tchétchènes).
De nos jours les musulmans révèrent toujours diverses reliques ayant appartenu à mahomet dont... ses neuf épées. Et on voudrait nous faire croire qu'une religion qui révère des épées, instruments de guerre par excellence, est une religion de « paix » et de « tolérance »...

démonstration
de matériel de guerre dans le désert d’Abou Dhabi

Les pays arabes et les nations fortement islamisées ont toujours été de fervents amateurs de gadgets militaires en tous genres. En Arabie Saoudite et dans les émirats arabes, depuis que le pétrole rapporte des sommes importantes aux dirigeants de ces régimes anachroniques et antidémocratique, on n’a de cesse d’acquérir les armes les plus modernes. Sur la photo, on voit des dirigeants arabes assistant à une démonstration de matériel de guerre dans le désert d’Abou Dhabi (document provenant de l’ambassade, années 70). On sait qu’une partie non négligeable du matériel fourni aux émirats et à l’Arabie Saoudite sert à équiper les groupes terroristes musulmans.

Il n’empêche que, comme nous l’avons démontré chiffres à l’appui, les pays présumés « richissimes » de la péninsule arabique – patrie de Mahomet – persistent dans leur volonté de maintenir les peuples en étant d’esclavage religieux par le biais de l’enseignement coranique. Le taux d’analphabétisme y est demeuré très élevé. Seules les « élites » (parents et amis des dirigeants) ont droit à un enseignement digne de ce nom (le plus souvent dans des écoles occidentales).

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