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VIIIème siècle : le comté franc d'Aquitaine défend Toulouse contre l'Arabe Azama en 721

XXIème siècle :

Projet de grande mosquée à Toulouse

Association CDC
Masjed Ennour

Adresse: CDC, Appt. 1507 , 27, Rue de Menton, 31400 Toulouse
Tél./Fax : 05.61.55.36.26
Web: www.chez.com/cdctoulouse
e-mail: cdctoulouse@chez.com
Compte Courant (La Poste) : Etablissement :20041 Guichet :01016 Numéro de compte :690012E Clé :75

Appel à participation

Chers Musulmans Chères Musulmanes,
Vous avez enfin fait un premier pas dans la réalisation de votre rêve, le symbole de votre fierté et la garantie de votre foi et la protection de votre religion et de vos enfants,grâce à votre participation en 2000 à l’acquisition du terrain pour le projet du centre culturel et cultuel musulman dont le prix était de 1.440.000 F et dont la superficie atteintles 4725m².
Ce centre constituerait un trait d’union entre les civilisations musulmane et occidentale entre les communautés et la société française en général, un centre de rayonnementqui diffuserait les valeurs du bonheur de la sécurité et de la coopération constructive et de l’entraide.
Le chemin est encore long. Il attend la générosité des fidèles afin d’être concrétisé. Les plan prévoient une superficie de 1500m² au prix de revient d’environ 5000F le m²selon une évaluation d’experts en architecture.
Seriez vous prêts, mon frère et ma sœur dans l’Islam à saisir cet honneur dans la réalisation de cette demeure pour Dieu afin d’être récompensé de la sorte au Paradis.

Mohamed TATAI
Président de l’association CDC

Qui est l’association CDC
Nous somme convaincus que les hommes et les femmes sont le vrai capital de toute œuvre de bienfaisance quand prévaut leur bonne intention et quand perdure leur volonté. Partant de ce principe, nous ne voyons dans cette association, comme organisation, aucun objectif principal derrière lequel nous serions en train de courir ni aucune source de conflit dans le fonctionnement et les responsabilités.
Nous avons en effectivement démarré nos activités sociales par un travail de terrain à l’intérieur et à l’extérieur de notre local.
-A l’intérieur :
-L’organisation de leçons théologiques et linguistiques, appelées « majelis el bayen », pour un groupe d’étudiants : « Fikh, hadith, tafsir, aakida, langue arabe, tajouid, Coran »
-Enseignement du Coran et de la langue arabe, à l ‘ Ecole Génération Future, pour plus de 150 filles et garçons
-Organisation du concours de Ramdhan pour l’apprentissage de sourat et ajzei pour lesenfants. Nous leur offrons des cadeaux de valeur dont le montant atteint les 15000F.
-Service de repas et de goûter pour les enfants Samedi et Dimanche.
-Organisation de sorties pour les élèves de Ecole Génération Future à l’occasion de fêtesreligieuses.
-L’organisation de la table du Miséricordieux durant tout le mois de Ramadhan et ce depuis1989. Le nombre de dîners servis quotidiennement a avoisiné les 280 par jour cette année.
-A l’extérieur :
-Nous oeuvrons pour maintenir le lien avec avec toutes les organisations religieuses et ou officielles.
-La distribution au centre ville de 100 dîners complets par jour aux SDF durant tous le moisde Ramadhan, dans le cadre des repas de la fraternité.
-La visite des hôpitaux et la participation en tant qu’experts à la commission Valeur des métiers.

Parmi nos principes
1. Le respect de l’indépendance des lieux de culte et le travail d’information en général dans le respect des tendances qui coexistent dur le terrain et les courants modérés avec toutes ses différences.
2. La conservation de notre spécificité culturelle et civilisationnelle ne nous empêche pas d’adopter le dialogue comme outil et méthode avec autrui.
3. Nous somme convaincus que nous sommes tous responsables de la mauvaise image de l’islam et nous nous devons de montrer les vraies valeurs de l’Islam par le travail concrêt. Ceci est un devoir envers notre propre religions et envers les sages et les compréhensifs de notre société d’accueil.
4. Le lieu de culte est le terrain de la dissolution de tous les conflits raciaux et nationaux et non le lieu de l’aiguisement de ses conflits et leur aggravation et récupération.
5. Nous n’acceptons pas que le lieu de culte soit une source de soupçon qui menacerait la sécurité du pays au nous vivons ni celle de nos pays d’origine.

LA DEPECHE DU MIDI, 25 février 2002
Projet de grande mosquée à Toulouse
Sur le fond, le maire de Toulouse n'est pas contre. Une grande mosquée, pour la deuxième religion de France serait en effet une forme de reconnaissance pour les 40 000 musulmans de Toulouse, indique . Et le projet se dessine sous la direction de l'Imam d'Empalot, Mohamed Tatai, qui a réuni des fonds pour construire ce lieu de culte sur les hauteurs de la ville, à Pech David. Une ancienne propriété de 5.000 m2 a été achetée pour 213.429 euros et l'Imam n'attend que le feu vert de la mairie pour entreprendre la construction de ce vaste édifice de 1.500 m2, avec une salle de prière qui pourrait accueillir jusqu'à 1.400 fidèles. Pourtant, ce projet provoque l'embarras des autorités et divise la communauté musulmane en raison de la personnalité controversée de Mohamed Tatai, perçu comme un iconoclaste. Pour l'heure, le dossier fait l'objet d'une enquête à la préfecture.

LA DEPECHE DU MIDI, vendredi 16 août 2004, TOULOUSE, Deux projets de mosquées
II n'y aura pas de grande mos­quée à Toulouse, mais par contre deux projets, deux lieux de culte. L'un au Mirail, porté par l'ACCIF (Association culturelle et cultu­relle islamique de France) et l'autre à Empalot, poussé par l'imam du quartier.
La mairie de Toulouse a donné son feu vert : « nous avons vendu les terrains au prix des domaines à charge pour les deux porteurs de projet de s'autofinancer. Ces deux mosquées s'implantent dans des quartiers où la com­munauté musulmane est im­portante et ils viendront rem­placer les salles de prière inadaptées », a confirmé le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

LA DEPECHE DU MIDI
vendredi 16 août 2004

 
TOULOUSE
 
Deux projets de mosquées
 
II n'y aura pas de grande mos­quée à Toulouse, mais par contre deux projets, deux lieux de culte. L'un au Mirail, porté par l'ACCIF (Association culturelle et cultu­relle islamique de France) et l'autre à Empalot, poussé par l'imam du quartier.
La mairie de Toulouse a donné son feu vert : « nous avons vendu les terrains au prix des domaines à charge pour les deux porteurs de projet de s'autofinancer. Ces deux mosquées s'implantent dans des quartiers où la com­munauté musulmane est im­portante et ils viendront remplacer les salles de prière inadaptées », a confirmé le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

Construction imminente (janvier 2005) d'un « centre cultuel » musulman, future mosquée, future « école » coranique, pouvant accueillir 2000 personnes, dans la boucle où la rue Jean Lebas fait demi-tour et change de nom pour devenir la rue des Mouettes. Les autorisations ont été données pour cette construction de six étages avec minaret alors que la mairie a toujours refusé des autorisations de surélévations de quelques centimètres pour plusieurs pavillons de la rue Jean Lebas.

plan de toulouse, fond de la rue Jean Lebas et angle de la rue des Mouettes
permis de construire de la mosquée d'empalot
emplacement de la future mosquée d'empalot

Cette construction pouvant accueillir du public est enclavée : il n'y a aucun accès autre que les rues Lebas et des mouettes. De part et d'autre il y a des habitations et le tout est dans une boucle du périphérique de Toulouse. S'il y avait le feu, ou une explosion, les secours auraient du mal à venir, comme cela s'est déjà vu lors de l'explosion de l'usine AZF ainsi que lors de l'explosion des deux maisons rue Jean Lebas due au réseau de gaz (et qui avait provoqué la fermeture du périphérique).
De plus, il n'y a pas de place de parkings or, déjà, à chaque match au Stadium tout proche, il est impossible de circuler ou de se garer.
Le permis de construire a été délivré alors que manifestement cet emplacement est totalement inapproprié tout comme l'était le précédent emplacement de Pech David où le manque de places de parking avait provoqué le rejet du permis.

Toulouse : le sursaut des voisins de la future mosquée (jeudi 24 février 2005)

On prend les mêmes arguments et on repart. Deux ans et demi après le refus de la mairie de Toulouse d'accorder le permis de construire de la grande mosquée de Pech David, pour cause de manque de place de stationnement aux abords de l'édifice, c'est désormais au tour des riverains des rues des Mouettes et Jean-Lebas d'agiter le spectre du stationnement anarchique, pour s'opposer à la construction de la future mosquée d'Empalot. Ils viennent de déposer un recours devant le tribunal administratif, pour obtenir l'annulation du permis de construire (lire la Dépêche du 25 février). Mais en dépit de cette procédure qui suspend le projet jusqu'à la décision des juges, le dossier porté par le cercle du dialogue civilisationnel (CDC), semble bien engagé.

LIEU DE CULTE CONVENABLE

Car, outre un permis de construire en bonne et due forme, le projet bénéficie depuis deux ans de la triple onction de la grande mosquée de Paris, de la mairie de Toulouse, et de la communauté musulmane d'Empalot. En janvier 2003, Dalil Boubakeur, Philippe Douste Blazy, Jean-Luc Moudenc et Mohamed Tataï ont en effet donné leur accord à la vente des 1304m2 du petit terrain municipal de la rue des Mouettes pour que le CDC puisse enfin faire construire un vrai lieu de culte .

L'affaire a suivi son cours administratif normal jusqu'à ce que les riverains découvrent début novembre le panneau de chantier annonçant le démarrage des travaux. « Nous n'avons même pas été prévenus de l'ampleur du projet. Cela va attirer du monde et de la circulation dans un endroit trop petit pour implanter un édifice public de cette importance », s'inquiète un des voisins en prenant soin de couper court à toute ambiguïté à caractère raciste dans son propos. « La construction d'un stade aurait suscité le même refus de notre part ».

Au Capitole, Philippe Duffetelle, ne cache pas sa satisfaction de voir enfin les Musulmans dotés « d'un lieu de culte digne de ce nom » . Le maire délégué d'Empalot s'étonne en revanche qu'une poignée de riverain ne découvrent que maintenant un projet vieux de deux ans. Les premiers intéressés affichent de leur côté une tranquille sérénité. « Le discours des riverains, c'est le discours que vous entendez partout dès qu'il est question de créer un lieu public », rassure Mohamed Tataï. Quant aux éventuels problèmes de stationnement, l'imam du quartier les juge hautement improbables : « certains vendredis, jusqu'à 1500 fidèles viennent prier dans la salle située au cœur du quartier, et cela n'a jamais provoqué le moindre embouteillage. Car l'essentiel des fidèles sont des gens d'Empalot ou bien des personnes âgées et des étudiants qui n'ont pas de voiture. D'autant plus que la future mosquée qui est située au terminus du 38, et à quelques centaines de mètres du parking de la place commerciale sera desservie par le métro. » Des arguments que les riverains, arc-boutés sur le rejet du bâtiment de 20 mètres de haut qu'ils craignent de voir ériger aux portes de leurs jardins ne veulent pas entendre.

Salles de prière et centre social

Le minaret de la future mosquée dessinée par l'architecte unionais Christian Barthe culminera à 22 mètres du sol. L'édifice qui sera implanté sur un petit terrain de 1304 m2 enclavé entre la rue des mouettes, la rue Jean-Lebas et la rocade. L'édifice qui comptera en tout 2111 m2 au sol sera bâti sur trois niveaux. Il comportera deux salles de prières au rez-de-chaussée et au premier étage. La salle du rez-de-chaussée sera dotée d'une mezzanine réservée aux femmes. Le 3e étage abritera un espace social où seront notamment dispensés des cours de soutient scolaire, d'Arabe et d'alphabétisation.

Reportage sur le projet de mosquée du Quartier d'empalot à Toulouse.

France3 (www.france3.fr), Région Sud, édition locale Toulouse, journal 19-20 du mardi 22 Février 2005.

La bande son du reportage :
Ecouter
mp3 - 202 Ko
.

projet de mosquée à empalotUn projet de mosquée contesté dans le quartier d'Empalot.

Aujourdhui il sont une cinquantaine à se recueillir mais pour la grande prière du vendredi plus d'un millier de musulmans se retrouvent dans cet ancien garage à vélo, des fidèles si nombreux qu'ils doivent rester dehors. Depuis 2003 un projet de mosquée est donc à l'étude. Les musulmans du quartier viennent d'obtenir le permis de construire.

mohamed Tatai, imam de la mosquée d'empalotMohamed Tatai, imam de la mosquée d'empalot :

« Ya nin a taj ila elf aou al fou mi tin ... (début de traduction simultanée en voix off) ce projet va être supporté par 1000 à 1200 fidèles. Chacun va apporter une contribution environ de 90 euros par mois sur trois ans. La construction est estimée à quatre millions et demi d'euros, les dons des fidèles devraient donc suffire à financer le projet, si dieu le veut. (fin de traduction simultanée en voix off) ... a dil at talaf salaouat li i a moud ta oum ad al machoura fil bina inch ala. »

projet de mosquée à empalot

C'est sur ce terrain vendu par la mairie à vingt mètres de la rocade que sera érigé le bâtiment : salle de prière, bibliothèque, école de langue arabe, sur trois étages avec un minaret à vingt deux mètres. Mais en découvrant ce projet des riverains ont déposé un recours devant le tribunal administratif pour annuler le permis de construire, estimant que le lieu était mal choisi, argument repris par ailleurs par des socialistes.

Patrick pignard, conseiller général socialiste d'EmpalotPatrick pignard, conseiller général socialiste d'Empalot :

« Ce genre de lieu de culte religieux devrait être plus au centre d'Empalot et à proximité des transports en communn, et entre autre de la future station de métro, et je crois que cela serait beaucoup plus pratique pour tous. »

Philippe Dufetelle, maire de quartier :Philippe Dufetelle, maire de quartier :

« Les gens viendront à pied. Nous sommes à trois minutes de la place du centre commercial d'Empalot. Nous sommes à cinq minutes à pied de la nouvelle station de métro et en plus vous avez l'arrivée du bus 38. L'ensemble de l'espace public sera aménagé. »

L'association musulmane qui porte le projet espère ouvrir la mosquée en 2007 et souhaite que d'ici là toutes les appréhensions seront dissipées.

 

Article du journal d'information satirique Toulousain « Satiricon »

Lou journal des mémés qui aiment la castagne, N°35, mars 2005 : La mairie trouve un terrain, une mosquée nait à Empalot : page 8.

Imammamia !
satiricon, Lou journal des mémés qui aiment la castagne
L'islam se modernise, on ne dit plus : prière du vendredi mais : one imam show

Bal mosquée à Empalot

L'imam Tataït se fait offrir un terrain par la ville et donne une mosquée au conseil français du culte musulman.

NOUS SOMMES EN JANVIER 2003.
La scène se passe dans le salon rouge de la Mairie de Toulouse. Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris, président auto proclamé du Conseil Français du Culte Musulman et monsieur « bons offices » des relations franco algériennes, est reçu en grandes pompes par son « ami » Philippe Douste Blazy. La démocratie locale selon le conseil français du culte musulman : une marianne avec un voile sur les yeuxAvec eux ce jour-là, il y a aussi Mohamed Tataït, imam du quartier d'Empalot un peu coincé dans son costume sombre, et Jean-Luc Moudenc, à l'époque « simple » adjoint chargé de l'urbanisme.

De Al Azhar à Pech David
L'objet de cette rencontre plénipotentiaire est important : il s'agit de trouver au plus vite un terrain de rechange pour le projet de mosquée de l'imam Tataït, qui vient de se voir refuser sa demande de permis de construire sur les coteaux de Pech David.
Agé de quarante ans, Mohamed Tataït n'a pas l'habitude qu'on lui refuse quelque chose, il est né en Algérie au sein d'une grande famille de muftis. Diplômé de la prestigieuse université berceau des « Frères Musulmans », Al Azhar du Caire en Egypte, auteur de plusieurs ouvrages théologiques. « Incontestablement un vrai savant de l'Islam, dont on ne discute pas l'autorité » explique l'un de ses proches.
En 1985, il est détaché en France par le ministère algérien des affaires religieuses et prend son premier poste d'imam itinérant à la Grande mosquée de Paris, dirigée par l'incontournable Dalil Boubakeur. Puis il est envoyé successivement à Strasbourg, Annecy, Marseille, pour se poser à Toulouse en 1991.

Autoritaire et solo
Il s'y installe comme imam de la mosquée El Nour, un ancien garage à vélos au pied de l'une des barres de la cité d'Empalot, fréquenté par les « anciens », et transformé en mosquée à l'époque de Baudis père. Fort de sa filiation et de son parcours, Mohamed Tataït décide d'être celui qui donnera enfin aux musulmans toulousains « une grande mosquée digne de ce nom ». Sur le principe, tous les responsables cultuels et associatifs de la communauté musulmane toulousaine sont d'accord. Très vite cependant, c'est le style « autoritaire et perso » de l'imam d'Empalot qui ne fait pas l'unanimité...
En solo, sans rien demander à personne, il lance une collecte auprès des fidèles, et achète un terrain sur les coteaux de Pech David (213.000 euros). En février 2001, il dépose une demande de permis de construire pour une mosquée de 1500 m2. Refusée ! Officiellement, à cause du nombre de places de parking jugé insuffisant par la commission technique. Officieusement, l'imam d'Empalot « inquiète un peu » les responsables préfectoraux et municipaux chargés du dossier, en l'occurrence Jean-Luc Moudenc: l'homme, malgré quinze ans passés en France, ne s'exprime qu'en arabe et en présence d'un traducteur. D'autre part, on ne connaît ni l'origine ni la gestion des fonds collectés ayant permis l'achat du terrain de Pech David par le Cercle du Dialogue Civilisationnel, l'association qu'il préside. Mohamed Tataït se tourne alors vers son ancien mentor, Dalil Boubakeur, qui organise la réunion au sommet dans le salon rouge du Capitole.

En tant qu'imam n'oubliez pas d'appele à voter Douste-Blazy 5 fois par jour...Douste supervise
Comme dans toute bonne négociation, chacun doit trouver son compte. Exit le traducteur. Depuis sa première rencontre avec Jean Luc Moudenc, Mohamed Tataït a fait de gros progrès en français grâce à la méthode Assimil. Les angles s'arrondissent. Sous les ors du Capitole toulousain, Dalil Boubakeur se porte garant de l'imam. « L'inquiétude » n'a plus lieu d'être. Dans la foulée, Jean-Luc Moudenc est chargé par Douste de trouver le terrain approprié dans le quartier d'Empalot. Aussitôt dit, aussitôt fait : Jean Luc Moudenc embarque Mohamed Tataït dans sa voiture pour lui montrer le bon spot. Ce sera en lieu et place de l'ancien terminus du 38.
La mairie s'engage à le vendre à prix coûtant, et même à racheter une parcelle à l'État, le tout pour la somme symbolique de 20.000 euros, une bouchée de pain. Fort de ce soutien, Mohamed Tataït dépose un nouveau permis de construire, immédiatement accepté. Devenu ministre entre-temps, Philippe Douste Blazy supervise par courrier les différentes étapes des commissions techniques, et Jean Luc Moudenc, devenu maire, contresigne.

Des fonds obscurs
À l'arrivée, tout le monde est content et peut compter les voix engrangées grâce à la future mosquée d'Empalot. Il faut savoir qu'avec ses 874 m2 de salles de prière, la nouvelle mosquée de l'imam Tataït aura droit à quinze délégués au Conseil Régional du Culte Musulman de Midi-Pyrénées. Dans cette instance représentative dépendante du Conseil Français du Culte Musulman, la place de la grande mosquée de Paris sera alors considérablement renforcée. C'est vital pour Dalil Boubakeur, dont la position prédominante fait l'objet de nombreuses critiques au niveau national.
À la mairie de Toulouse, on oublie la question de l'origine des fonds (la construction de la mosquée d'Empalot est estimée à 4.5 millions d'euros) et ce, malgré la récente circulaire de Dominique de Villepin, insistant sur la « transparence ». Sous couvert d'anonymat, l'un des élus du Conseil Régional du Culte Musulman avance l'hypothèse suivante : « On peut tout à fait estimer que la mosquée de Paris participe au financement de la mosquée d'Empalot, via la taxe sur la viande hallal ».
Pour la mairie de Toulouse, qui pense déjà aux prochaines élections municipales de 2008, l'affaire est réglée : « le plus important est de prendre en compte la demande légitime des 3000 musulmans du quartier d'Empalot ».
Le ton n'est pas le même du côté du Conseil Régional du Culte Musulman, dont l'une des taches principales est justement de superviser la construction des mosquées : « On a vraiment le sentiment de servir uniquement d'alibi » conclut l'un de ses responsables en contact permanent avec la Préfecture.

Hassan SURE et Eva ZELINE

 

Reportage sur la pose de la première pierre de la mosquée du Quartier d'empalot à Toulouse.

France3 (www.france3.fr), Région Sud, édition locale Toulouse, journal 19-20 du jeudi 28 avril 2005.

Jean-Luc MOUDENC, maire de Toulouse, pose la la première pierre de la mosquée du Quartier d'empalot à Toulouse

La bande son du reportage :
Ecouter
mp3 - 122 Ko
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femmes voilée, quartier d'Empalot, Toulouseiou-iou-iou-iou-iou...

Quarante ans que la communauté musulmane du quartier d'Empalot attendait sa mosquée. La pose de la première pierre est certes symbolique mais dans quelques mois l'édifice ressemblera à ça :

maquette de la mosquée du quartier d'Empalot, toulouse, vue de facemaquette de la mosquée du quartier d'Empalot, toulouse, vue arrière
deux minarets de 24 m de haut, un complexe de 2100 m2 de briques roses entièrement destiné au culte musulman et à l'enseignement coranique.

Jean-Luc MOUDENC, maire de Toulouse, promoteur de la mosquée d'empalotJean-Luc MOUDENC, maire de Toulouse :

« La plupart des habitants d'Empalot sont, comme moi, choqués que, aujourdhui, les musulmans d'Empalot, tous les vendredis, parce qu'ils n'ont pas de local adapté, envahissent les rues et qu'il y ait des centaines de personnes en train de faire la prière dans les rues d'Empalot. Il faut favoriser un islam modéré, respectueux de la république, respectueux de la laïcité, et c'est ce projet là qui voit le jour à Empalot. »
[ Note du webmaster : Oui monsieur le maire, comme vous le dites vous même, les musulmans envahissent. Et comment appelle-t-on des gens qui envahissent quelque chose ? On appelle de telles personnes des envahisseurs, la définition de ce terme étant (Larousse 2005 page 419) ENVAHISSEUR n.m. Personne, peuple qui envahit un territoire, un autre pays, etc... ]

Bouabdellah Ghoulamellah, ministre Algérien des affaires religieusesLe ministre Algérien des affaires religieuses et Dalil Boubakeur, le président du Conseil Français du Culte Musulman, ont fait le déplacement pour l'occasion.

Baptisée mosquée Ennour, lumière en arabe, la construction coutera la bagatelle de 4,5 millions d'euros, financés par les membres de l'association du Cercle du Dialogue Civilisationnel.

plaque :
MOSQUEE ENNOUR
EN CE JOUR, LE 28 AVRIL 2005,
ONT PARTICIPE A LA POSE DE LA PREMIERE PIERRE
MONSIEUR Jean-Luc MOUDENC
MAIRE DE TOULOUSE
MONSIEUR LE DOCTEUR Bouabdellah GHOULAMELLAH
MINSTRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ALGERIEN
MONSIEU LE DOCTEUR Dalil BOUBAKEUR
PRESIDENT DU C.F.C.M.
RECTEUR DE LA MOSQUEE DE PARIS

 

Vues satellites de l'emplacement

Source : Google maps : Toulouse, France (future mosquée)
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vue satellite du futur (hélas...) emplacement de la mosquée de Toulouse. Les Toulousains ont réussi à repousser les envahisseurs Mahométans en 721, maintenant ils leurs bradent la ville. vue satellite du futur (hélas...) emplacement de la mosquée de Toulouse. Les Toulousains ont réussi à repousser les envahisseurs Mahométans en 721, maintenant ils leurs bradent la ville. vue satellite du futur (hélas...) emplacement de la mosquée de Toulouse. Les Toulousains ont réussi à repousser les envahisseurs Mahométans en 721, maintenant ils leurs bradent la ville. vue satellite du futur (hélas...) emplacement de la mosquée de Toulouse. Les Toulousains ont réussi à repousser les envahisseurs Mahométans en 721, maintenant ils leurs bradent la ville.