VIIIème siècle : le comté franc d'Aquitaine défend Toulouse contre l'Arabe Azama en 721
XXIème siècle :
Projet de grande mosquée à Toulouse
Association CDC
Masjed Ennour
Adresse: CDC, Appt. 1507 , 27, Rue de Menton, 31400 Toulouse
Tél./Fax : 05.61.55.36.26
Web: www.chez.com/cdctoulouse
e-mail: cdctoulouse@chez.com
Compte Courant (La Poste) : Etablissement :20041 Guichet :01016 Numéro de compte :690012E Clé :75
Appel à participation
Chers Musulmans Chères Musulmanes,
Vous avez enfin fait un premier pas dans la réalisation de votre rêve, le symbole de votre fierté et la garantie de votre foi et la protection de votre religion et de vos enfants,grâce à votre participation en 2000 à l’acquisition du terrain pour le projet du centre culturel et cultuel musulman dont le prix était de 1.440.000 F et dont la superficie atteintles 4725m².
Ce centre constituerait un trait d’union entre les civilisations musulmane et occidentale entre les communautés et la société française en général, un centre de rayonnementqui diffuserait les valeurs du bonheur de la sécurité et de la coopération constructive et de l’entraide.
Le chemin est encore long. Il attend la générosité des fidèles afin d’être concrétisé. Les plan prévoient une superficie de 1500m² au prix de revient d’environ 5000F le m²selon une évaluation d’experts en architecture.
Seriez vous prêts, mon frère et ma sœur dans l’Islam à saisir cet honneur dans la réalisation de cette demeure pour Dieu afin d’être récompensé de la sorte au Paradis.
Mohamed TATAI
Président de l’association CDC
Qui est l’association CDC
Nous somme convaincus que les hommes et les femmes sont le vrai capital de toute œuvre de bienfaisance quand prévaut leur bonne intention et quand perdure leur volonté. Partant de ce principe, nous ne voyons dans cette association, comme organisation, aucun objectif principal derrière lequel nous serions en train de courir ni aucune source de conflit dans le fonctionnement et les responsabilités.
Nous avons en effectivement démarré nos activités sociales par un travail de terrain à l’intérieur et à l’extérieur de notre local.
-A l’intérieur :
-L’organisation de leçons théologiques et linguistiques, appelées « majelis el bayen », pour un groupe d’étudiants : « Fikh, hadith, tafsir, aakida, langue arabe, tajouid, Coran »
-Enseignement du Coran et de la langue arabe, à l ‘ Ecole Génération Future, pour plus de 150 filles et garçons
-Organisation du concours de Ramdhan pour l’apprentissage de sourat et ajzei pour lesenfants. Nous leur offrons des cadeaux de valeur dont le montant atteint les 15000F.
-Service de repas et de goûter pour les enfants Samedi et Dimanche.
-Organisation de sorties pour les élèves de Ecole Génération Future à l’occasion de fêtesreligieuses.
-L’organisation de la table du Miséricordieux durant tout le mois de Ramadhan et ce depuis1989. Le nombre de dîners servis quotidiennement a avoisiné les 280 par jour cette année.
-A l’extérieur :
-Nous oeuvrons pour maintenir le lien avec avec toutes les organisations religieuses et ou officielles.
-La distribution au centre ville de 100 dîners complets par jour aux SDF durant tous le moisde Ramadhan, dans le cadre des repas de la fraternité.
-La visite des hôpitaux et la participation en tant qu’experts à la commission Valeur des métiers.
Parmi nos principes
1. Le respect de l’indépendance des lieux de culte et le travail d’information en général dans le respect des tendances qui coexistent dur le terrain et les courants modérés avec toutes ses différences.
2. La conservation de notre spécificité culturelle et civilisationnelle ne nous empêche pas d’adopter le dialogue comme outil et méthode avec autrui.
3. Nous somme convaincus que nous sommes tous responsables de la mauvaise image de l’islam et nous nous devons de montrer les vraies valeurs de l’Islam par le travail concrêt. Ceci est un devoir envers notre propre religions et envers les sages et les compréhensifs de notre société d’accueil.
4. Le lieu de culte est le terrain de la dissolution de tous les conflits raciaux et nationaux et non le lieu de l’aiguisement de ses conflits et leur aggravation et récupération.
5. Nous n’acceptons pas que le lieu de culte soit une source de soupçon qui menacerait la sécurité du pays au nous vivons ni celle de nos pays d’origine.
LA DEPECHE DU MIDI, 25 février 2002
Projet de grande mosquée à Toulouse
Sur le fond, le maire de Toulouse n'est pas contre. Une grande mosquée, pour la deuxième religion de France serait en effet une forme de reconnaissance pour les 40 000 musulmans de Toulouse, indique . Et le projet se dessine sous la direction de l'Imam d'Empalot, Mohamed Tatai, qui a réuni des fonds pour construire ce lieu de culte sur les hauteurs de la ville, à Pech David. Une ancienne propriété de 5.000 m2 a été achetée pour 213.429 euros et l'Imam n'attend que le feu vert de la mairie pour entreprendre la construction de ce vaste édifice de 1.500 m2, avec une salle de prière qui pourrait accueillir jusqu'à 1.400 fidèles. Pourtant, ce projet provoque l'embarras des autorités et divise la communauté musulmane en raison de la personnalité controversée de Mohamed Tatai, perçu comme un iconoclaste. Pour l'heure, le dossier fait l'objet d'une enquête à la préfecture.
|
 |
LA DEPECHE DU MIDI vendredi 16 août 2004
TOULOUSE
Deux projets de mosquées
II n'y aura pas de grande mosquée à Toulouse, mais par contre deux projets, deux lieux de culte. L'un au Mirail, porté par l'ACCIF (Association culturelle et culturelle islamique de France) et l'autre à Empalot, poussé par l'imam du quartier.
La mairie de Toulouse a donné son feu vert : « nous avons vendu les terrains au prix des domaines à charge pour les deux porteurs de projet de s'autofinancer. Ces deux mosquées s'implantent dans des quartiers où la communauté musulmane est importante et ils viendront remplacer les salles de prière inadaptées », a confirmé le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.
|
Construction imminente (janvier 2005) d'un « centre cultuel » musulman, future mosquée, future « école » coranique, pouvant accueillir 2000 personnes, dans la boucle où la rue Jean Lebas fait demi-tour et change de nom pour devenir la rue des Mouettes. Les autorisations ont été données pour cette construction de six étages avec minaret alors que la mairie a toujours refusé des autorisations de surélévations de quelques centimètres pour plusieurs pavillons de la rue Jean Lebas.



Cette construction pouvant accueillir du public est enclavée : il n'y a aucun accès autre que les rues Lebas et des mouettes. De part et d'autre il y a des habitations et le tout est dans une boucle du périphérique de Toulouse. S'il y avait le feu, ou une explosion, les secours auraient du mal à venir, comme cela s'est déjà vu lors de l'explosion de l'usine AZF ainsi que lors de l'explosion des deux maisons rue Jean Lebas due au réseau de gaz (et qui avait provoqué la fermeture du périphérique).
De plus, il n'y a pas de place de parkings or, déjà, à chaque match au Stadium tout proche, il est impossible de circuler ou de se garer.
Le permis de construire a été délivré alors que manifestement cet emplacement est totalement inapproprié tout comme l'était le précédent emplacement de Pech David où le manque de places de parking avait provoqué le rejet du permis.
Toulouse : le sursaut des voisins
de la future mosquée (jeudi 24 février
2005)
On prend les mêmes arguments et on repart.
Deux ans et demi après le refus de la mairie de Toulouse
d'accorder le permis de construire de la grande mosquée de
Pech David, pour cause de manque de place de stationnement aux
abords de l'édifice, c'est désormais au tour des riverains des
rues des Mouettes et Jean-Lebas d'agiter le spectre du
stationnement anarchique, pour s'opposer à la construction de
la future mosquée d'Empalot. Ils viennent de déposer un
recours devant le tribunal administratif, pour obtenir
l'annulation du permis de construire (lire la Dépêche du 25
février). Mais en dépit de cette procédure qui suspend le
projet jusqu'à la décision des juges, le dossier porté par le
cercle du dialogue civilisationnel (CDC), semble bien
engagé.
LIEU DE CULTE CONVENABLE
Car, outre un permis de construire en bonne et
due forme, le projet bénéficie depuis deux ans de la triple
onction de la grande mosquée de Paris, de la mairie de
Toulouse, et de la communauté musulmane d'Empalot. En janvier
2003, Dalil Boubakeur, Philippe Douste Blazy, Jean-Luc Moudenc
et Mohamed Tataï ont en effet donné leur accord à la vente des
1304m2 du petit terrain municipal de la rue des Mouettes pour
que le CDC puisse enfin faire construire un vrai lieu de culte
.
L'affaire a suivi son cours administratif normal
jusqu'à ce que les riverains découvrent début novembre le
panneau de chantier annonçant le démarrage des travaux.
« Nous n'avons même pas été prévenus de l'ampleur du
projet. Cela va attirer du monde et de la circulation dans un
endroit trop petit pour implanter un édifice public de cette
importance », s'inquiète un des voisins en prenant soin
de couper court à toute ambiguïté à caractère raciste dans son
propos. « La construction d'un stade aurait suscité le
même refus de notre part ».
Au Capitole, Philippe Duffetelle, ne cache pas
sa satisfaction de voir enfin les Musulmans dotés « d'un
lieu de culte digne de ce nom » . Le maire délégué
d'Empalot s'étonne en revanche qu'une poignée de riverain ne
découvrent que maintenant un projet vieux de deux ans. Les
premiers intéressés affichent de leur côté une tranquille
sérénité. « Le discours des riverains, c'est le discours
que vous entendez partout dès qu'il est question de créer un
lieu public », rassure Mohamed Tataï. Quant aux éventuels
problèmes de stationnement, l'imam du quartier les juge
hautement improbables : « certains vendredis,
jusqu'à 1500 fidèles viennent prier dans la salle située au
cœur du quartier, et cela n'a jamais provoqué le moindre
embouteillage. Car l'essentiel des fidèles sont des gens
d'Empalot ou bien des personnes âgées et des étudiants qui
n'ont pas de voiture. D'autant plus que la future mosquée qui
est située au terminus du 38, et à quelques centaines de
mètres du parking de la place commerciale sera desservie par
le métro. » Des arguments que les riverains, arc-boutés
sur le rejet du bâtiment de 20 mètres de haut qu'ils craignent
de voir ériger aux portes de leurs jardins ne veulent pas
entendre.
Salles de prière et centre social
Le minaret de la future mosquée dessinée par
l'architecte unionais Christian Barthe culminera à 22 mètres
du sol. L'édifice qui sera implanté sur un petit terrain de
1304 m2 enclavé entre la rue des mouettes, la rue Jean-Lebas
et la rocade. L'édifice qui comptera en tout 2111 m2 au sol
sera bâti sur trois niveaux. Il comportera deux salles de
prières au rez-de-chaussée et au premier étage. La salle du
rez-de-chaussée sera dotée d'une mezzanine réservée aux
femmes. Le 3e étage abritera un espace social où seront
notamment dispensés des cours de soutient scolaire, d'Arabe et
d'alphabétisation.
Reportage sur le projet de mosquée du Quartier d'empalot à Toulouse.
France3 (www.france3.fr), Région Sud, édition locale Toulouse, journal 19-20 du mardi 22 Février 2005.
La bande son du reportage :
 mp3 - 202 Ko.
Un projet de mosquée contesté dans le quartier d'Empalot.
Aujourdhui il sont une cinquantaine à se recueillir mais pour la grande prière du vendredi plus d'un millier de musulmans se retrouvent dans cet ancien garage à vélo, des fidèles si nombreux qu'ils doivent rester dehors. Depuis 2003 un projet de mosquée est donc à l'étude. Les musulmans du quartier viennent d'obtenir le permis de construire.
|
Mohamed Tatai, imam de la mosquée d'empalot :
« Ya nin a taj ila elf aou al fou mi tin ... (début de traduction simultanée en voix off) ce projet va être supporté par 1000 à 1200 fidèles. Chacun va apporter une contribution environ de 90 euros par mois sur trois ans. La construction est estimée à quatre millions et demi d'euros, les dons des fidèles devraient donc suffire à financer le projet, si dieu le veut. (fin de traduction simultanée en voix off) ... a dil at talaf salaouat li i a moud ta oum ad al machoura fil bina inch ala. »
|
C'est sur ce terrain vendu par la mairie à vingt mètres de la rocade que sera érigé le bâtiment : salle de prière, bibliothèque, école de langue arabe, sur trois étages avec un minaret à vingt deux mètres. Mais en découvrant ce projet des riverains ont déposé un recours devant le tribunal administratif pour annuler le permis de construire, estimant que le lieu était mal choisi, argument repris par ailleurs par des socialistes.
|
Patrick pignard, conseiller général socialiste d'Empalot :
« Ce genre de lieu de culte religieux devrait être plus au centre d'Empalot et à proximité des transports en communn, et entre autre de la future station de métro, et je crois que cela serait beaucoup plus pratique pour tous. »
|
Philippe Dufetelle, maire de quartier :
« Les gens viendront à pied. Nous sommes à trois minutes de la place du centre commercial d'Empalot. Nous sommes à cinq minutes à pied de la nouvelle station de métro et en plus vous avez l'arrivée du bus 38. L'ensemble de l'espace public sera aménagé. »
|
L'association musulmane qui porte le projet espère ouvrir la mosquée en 2007 et souhaite que d'ici là toutes les appréhensions seront dissipées.
Article du journal d'information satirique Toulousain « Satiricon »
Lou journal des mémés qui aiment la castagne, N°35, mars 2005 : La mairie trouve un terrain, une mosquée nait à Empalot : page 8.
Imammamia !

L'islam se modernise, on ne dit plus : prière du vendredi mais : one imam show
Bal mosquée à Empalot
L'imam Tataït se fait offrir un terrain par la ville et donne une mosquée au conseil
français du culte musulman.
NOUS SOMMES EN JANVIER 2003.
La scène se passe dans le salon rouge de la Mairie de Toulouse. Dalil Boubakeur, recteur de
la grande mosquée de Paris, président auto proclamé du Conseil Français du Culte Musulman et monsieur « bons offices » des relations franco algériennes, est reçu en grandes pompes
par son « ami » Philippe Douste Blazy. Avec eux ce jour-là, il y a aussi Mohamed Tataït, imam
du quartier d'Empalot un peu coincé dans son costume sombre, et Jean-Luc Moudenc, à
l'époque « simple » adjoint chargé de l'urbanisme.
De Al Azhar à Pech David
L'objet de cette rencontre plénipotentiaire est important : il s'agit de trouver au plus vite un
terrain de rechange pour le projet de mosquée de l'imam Tataït, qui vient de se voir refuser sa
demande de permis de construire sur les coteaux de Pech David.
Agé de quarante ans, Mohamed Tataït n'a pas l'habitude qu'on lui refuse quelque chose, il est
né en Algérie au sein d'une grande famille de muftis. Diplômé de la prestigieuse université
berceau des « Frères Musulmans », Al Azhar du Caire en Egypte, auteur de plusieurs
ouvrages théologiques. « Incontestablement un vrai savant de l'Islam, dont on ne discute pas
l'autorité » explique l'un de ses proches.
En 1985, il est détaché en France par le ministère algérien des affaires religieuses et prend
son premier poste d'imam itinérant à la Grande mosquée de Paris, dirigée par
l'incontournable Dalil Boubakeur. Puis il est envoyé successivement à Strasbourg, Annecy,
Marseille, pour se poser à Toulouse en 1991.
Autoritaire et solo
Il s'y installe comme imam de la mosquée El Nour, un ancien garage à vélos au pied de
l'une des barres de la cité d'Empalot, fréquenté par les « anciens », et transformé en
mosquée à l'époque de Baudis père. Fort de sa filiation et de son parcours, Mohamed
Tataït décide d'être celui qui donnera enfin aux musulmans toulousains « une grande
mosquée digne de ce nom ». Sur le principe, tous les responsables cultuels et
associatifs de la communauté musulmane toulousaine sont d'accord. Très vite cependant, c'est le style « autoritaire et perso » de l'imam d'Empalot qui ne fait pas
l'unanimité...
En solo, sans rien demander à personne, il lance une collecte auprès des fidèles, et achète un
terrain sur les coteaux de Pech David (213.000 euros). En février 2001, il dépose une
demande de permis de construire pour une mosquée de 1500 m2. Refusée ! Officiellement, à
cause du nombre de places de parking jugé insuffisant par la commission technique.
Officieusement, l'imam d'Empalot « inquiète un peu » les responsables préfectoraux et
municipaux chargés du dossier, en l'occurrence Jean-Luc Moudenc: l'homme, malgré quinze
ans passés en France, ne s'exprime qu'en arabe et en présence d'un traducteur. D'autre part, on
ne connaît ni l'origine ni la gestion des fonds collectés ayant permis l'achat du terrain de Pech
David par le Cercle du Dialogue Civilisationnel, l'association qu'il préside. Mohamed Tataït
se tourne alors vers son ancien mentor, Dalil Boubakeur, qui organise la réunion au sommet
dans le salon rouge du Capitole.
Douste supervise
Comme dans toute bonne négociation, chacun doit trouver son compte. Exit le traducteur.
Depuis sa première rencontre avec Jean Luc Moudenc, Mohamed Tataït a fait de gros
progrès en français grâce à la méthode Assimil. Les angles s'arrondissent. Sous les ors du
Capitole toulousain, Dalil Boubakeur se porte garant de l'imam. « L'inquiétude » n'a plus lieu
d'être. Dans la foulée, Jean-Luc Moudenc est chargé par Douste de trouver le terrain
approprié dans le quartier d'Empalot. Aussitôt dit, aussitôt fait : Jean Luc Moudenc embarque
Mohamed Tataït dans sa voiture pour lui montrer le bon spot. Ce sera en lieu et place de
l'ancien terminus du 38.
La mairie s'engage à le vendre à prix coûtant, et même à racheter une parcelle à l'État, le tout
pour la somme symbolique de 20.000 euros, une bouchée de pain. Fort de ce soutien, Mohamed Tataït dépose un nouveau permis de construire, immédiatement accepté. Devenu
ministre entre-temps, Philippe Douste Blazy supervise par courrier les différentes étapes des
commissions techniques, et Jean Luc Moudenc, devenu maire, contresigne.
Des fonds obscurs
À l'arrivée, tout le monde est content et peut compter les voix
engrangées grâce à la future mosquée d'Empalot. Il faut savoir
qu'avec ses 874 m2 de salles de prière, la nouvelle mosquée de l'imam Tataït aura droit
à quinze délégués au Conseil Régional du Culte Musulman de Midi-Pyrénées. Dans cette
instance représentative dépendante du Conseil Français du Culte Musulman, la place de la
grande mosquée de Paris sera alors considérablement renforcée. C'est vital pour Dalil Boubakeur, dont la position prédominante fait l'objet de nombreuses critiques au niveau
national.
À la mairie de Toulouse, on oublie la question de l'origine des fonds (la construction de la
mosquée d'Empalot est estimée à 4.5 millions d'euros) et ce, malgré la récente circulaire de
Dominique de Villepin, insistant sur la « transparence ». Sous couvert d'anonymat, l'un des
élus du Conseil Régional du Culte Musulman avance l'hypothèse suivante : « On peut tout à
fait estimer que la mosquée de Paris participe au financement de la mosquée d'Empalot, via
la taxe sur la viande hallal ».
Pour la mairie de Toulouse, qui pense déjà aux prochaines élections municipales de 2008,
l'affaire est réglée : « le plus important est de prendre en compte la demande légitime des
3000 musulmans du quartier d'Empalot ».
Le ton n'est pas le même du côté du Conseil Régional du Culte Musulman, dont l'une des
taches principales est justement de superviser la construction des mosquées : « On a vraiment
le sentiment de servir uniquement d'alibi » conclut l'un de ses responsables en contact
permanent avec la Préfecture.
Hassan SURE et Eva ZELINE
Reportage sur la pose de la première pierre de la mosquée du Quartier d'empalot à Toulouse.
France3 (www.france3.fr), Région Sud, édition locale Toulouse, journal 19-20 du jeudi 28 avril 2005.

La bande son du reportage :
 mp3 - 122 Ko.
iou-iou-iou-iou-iou...
|
Quarante ans que la communauté musulmane du quartier d'Empalot attendait sa mosquée. La pose de la première pierre est certes symbolique mais dans quelques mois l'édifice ressemblera à ça :
deux minarets de 24 m de haut, un complexe de 2100 m2 de briques roses entièrement destiné au culte musulman et à l'enseignement coranique.
|
Jean-Luc MOUDENC, maire de Toulouse :
« La plupart des habitants d'Empalot sont, comme moi, choqués que, aujourdhui, les musulmans d'Empalot, tous les vendredis, parce qu'ils n'ont pas de local adapté, envahissent les rues et qu'il y ait des centaines de personnes en train de faire la prière dans les rues d'Empalot. Il faut favoriser un islam modéré, respectueux de la république, respectueux de la laïcité, et c'est ce projet là qui voit le jour à Empalot. »
[ Note du webmaster : Oui monsieur le maire, comme vous le dites vous même, les musulmans envahissent. Et comment appelle-t-on des gens qui envahissent quelque chose ? On appelle de telles personnes des envahisseurs, la définition de ce terme étant (Larousse 2005 page 419) ENVAHISSEUR n.m. Personne, peuple qui envahit un territoire, un autre pays, etc... ]
|

Vues satellites de l'emplacement
Source : Google maps : Toulouse, France (future mosquée)
Cliquer sur une photo pour l'agrandir.

|