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Source : http://islam.free.fr/IntroIslam.html (Extraits) Le CoranLe Coran est pour les musulmans la parole de Dieu [au sens : le son des mots prononcés par Dieu] révélée par fragments au Prophète Muhammad par l'intermédiaire de l'ange Gabriel pendant les vingt-trois années de sa mission. En ce sens donc, le Coran représente pour eux une parole d'absolu qui donne et prend sens au-delà des événements et des contingences de l'histoire et ce parce qu'elle est, pour les fidèles de l'islam, le dernier message révélé aux hommes par Dieu qui, auparavant, avait envoyé d'innombrables prophètes et messagers dont Noé, Abraham, Moïse et Jésus. Le texte coranique est, avant toute chose, un rappel aux hommes pour qu'ils reviennent à la foi originelle en Dieu et qu'ils aient de fait le comportement moral qui convient. Plus d'un tiers du Coran est constitué par l'expression du "tawhîd" la foi en l'unicité du Créateur qui n'engendre pas et n'a pas été engendré. On trouve également évoquées les histoires des Prophètes dont la narration traduit le fait de l'essence unique des messages et de leur continuité. Tous ces passages sont propres à donner naissance à la spiritualité qui doit accompagner le croyant leur dimension absolue est en soi logique, et légitime. De nombreux versets du Coran parlent de la création, de l'univers et d'autres insistent sur les modes de relations que les hommes doivent entretenir entre eux ou avec la nature. La Révélation traite en effet de toutes les sphères de l'activité humaine de l'ordre économique, du projet social, de la représentativité politique. C'est cette spécificité qui, à première vue, fait problème, car si la parole de Dieu est absolue, une et définitive, cela revient à dire que ce qui a été écrit et recensé au VIIème siècle comme "parole de Dieu" est à appliquer tel quel à toutes les époques ultérieures. L'islam serait donc, par essence, fondamentaliste au sens où l'on comprend cette notion dans l'histoire du christianisme. [Hééééé oui !] Pourtant, ni le Prophète, ni ses compagnons, ni les premiers juristes ne l'ont entendu ainsi. Le Coran est descendu par fragments et les versets révélés étaient le plus souvent des réponses à des situations spécifiques auxquelles devait faire face la communauté des fidèles autour du Prophète. C'est une réponse relative à l'événement historiquement daté l'absolu révélé n'est pas dans la littéralité de la formulation, mais dans le principe général qui se dégage de ladite réponse. [Et quand le principe général c'est celui-là ou d'autres tout aussi dignes du Moyen-Age, on fait comment ?!] C'est ce qu'ont traduit les premiers juristes, après Abou Hanîfa et al-Shâfi'i, avec la notion de "maqâsed al sharî'a" les objectifs, les principes d'orientation de la législation islamique. Il s'agit là de la conceptualisation, après coup, de ce que Muhammad et ses compagnons comprenaient et appliquaient naturellement. Quand 'Omar, alors qu'il avait succédé à Abou Bakr à la tête de la communauté musulmane, décida, durant l'année dite de la famine, de suspendre l'application de la peine de la main coupée aux voleurs, il suivait très exactement le principe énoncé ci-dessus maintenir l'application de cette peine aurait signifié une trahison de l'objectif de la Révélation qui seule est absolue (même si cela pouvait apparaître comme un manquement à la lettre du Coran) [Donc, hormis en période de famine, il faut couper la main des voleurs... A part cela, l'islam est une religion moderne !] Il se trouve dans le Coran à peu près 228 versets (sur 6 238) qui traitent de la législation générale (droit constitutionnel, code civil et pénal, relations internationales, ordre économique, etc.). Il est impossible, avec ce qui ne représente que 3% du Coran, de répondre aux besoins d'une quelconque société - cette insuffisance était apparue du temps même du Prophète - et les juristes ont très vite cherché à dégager les principes généraux, et absolus, qui se cachaient derrière les réponses spécifiques données aux habitants de la péninsule arabique au VIIème siècle. Le Coran offre donc des principes directeurs, des principes d'orientation. Ces derniers sont, par
essence, absolus puisque, pour le musulman, ils proviennent du Créateur qui indique à l'homme la
voie (la sharî'a) à suivre pour respecter Ses injonctions. Ces principes sont la référence des juristes
qui ont la responsabilité, en tout lieu et à toute époque, d'apporter des réponses en prise avec leur
environnement sans trahir l'orientation première. Ainsi, il ne s'agit pas de refuser l'évolution des
sociétés, le changement des modes et des mentalités, ou les diversités culturelles bien au contraire,
le musulman est mis en demeure de respecter l'ordre divin (qui a voulu le temps, l'histoire et la
diversité) [et quand l'ordre divin dis, entre autres exemples, que la femme doit recevoir en héritage deux fois moins que les hommes, sourate IV (4) verset 12, on fait comment quand on est au XXIème siècle, en Occident, et que donc cet ordre d'Allah, très clair, est en contradiction flagrante avec les lois occidentales ?!] "Dieu fait sortir le vivant du mort ; Il fait sortir le mort du vivant. Il rend la vie à la terre quand
elle est morte ainsi vous fera-t-Il surgir de nouveau.
Les étapes de la création - des cieux, de la terre et des êtres humains - et la diversité des idiomes et des couleurs sont autant de signes tant de la Présence que de la volonté divines qu'il faut donc respecter. L'interpellation à l'ensemble des êtres humains va dans le même sens "ô vous les gens ! Nous vous avons créés d'un homme et d'une femme et Nous avons fait de
vous des peuples et des tribus pour que vous vous entreconnaissiez..."
Ainsi l'homme, porteur de la foi, doit admettre, à l'instant même où il s'occupe des affaires humaines, les données de l'évolution historique, de la diversité cultuelle et culturelle. Faire face à ses responsabilités de croyant, c'est appréhender l'horizon de cette complexité et, d'emblée, s'activer à chercher, pour son époque et son pays, la meilleure façon d'établir une harmonie entre les principes absolus et la vie quotidienne. La Sunna du Prophète, seconde source du droit islamique, permet de s'approcher des objectifs de la Révélation. En effet, en analysant ce que Muhammad a pu dire en telle ou telle circonstance, ou comment il a agi, ou encore ce qu'il a approuvé, nous sommes à même de mieux comprendre le sens et la portée des injonctions divines. De la même façon, les juristes se sont efforcés de dégager à partir des dires, des faits et des décisions de Muhammad, les principes qui devaient permettre aux musulmans de vivre avec leur temps ou leur environnement tout en restant fidèles à son enseignement. A première vue, la référence constante au Coran et au Prophète peut apparaître comme un
obstacle au changement, comme sa négation manifestée par la volonté de voir appliquée aujourd'hui
une législation vieille de quatorze siècles. Ce que nous venons de dire est la démonstration que
cette compréhension est bien réductrice et qu'elle ne correspond ni à l'enseignement de Muhammad
ni à l'attitude des ulémas (savants) de la première époque [la « première époque » était à une époque où les progrès étaientt si lent qu'il n'y avait pas tellemnt de différences entre les conditions de vie de l'époque du prophète et les conditions de vie à cette fameuse « première époque ». Ce n'est qu'à partir du siècle des lumières que le progrès s'est accéléré, que l'islam a révélé son anachronisme et son archaïsme et s'est avéé incapable de suivre. En ce début de XXIème siècle, l'anachronisme et l'archaïsme de l'islam ne font qu'apparaître de plus en plus visiblement en comparaison avec les sociétés qui ont continué à progresser, et qui sont principalement les sociétés Occidentales bâties sur le christianisme.]. La détermination des principes
généraux est un fait avéré dans les modalités de lectures juridiques du Coran et des traditions et que
confirment, s'il en était besoin, l'exigence de "l'effort de réflexion personnelle" (ijtihâd) dans des
situations dont ne parlent ni le Coran ni la Sunna. Le Coran vivantLes premiers musulmans avaient vécu plus de deux décennies en contact avec la Révélation continuée. Elle les avait menés du mode de vie le plus fruste à l'exigence de la méditation, de la délicatesse et de l'humilité [et du massacre des non-musulmans] que vivifiait en eux le Coran "Ne détourne pas ton visage des hommes, ne marche pas sur la terre avec arrogance. Dieu
n'aime pas l'insolent plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche ; modère ta voix..."
Ils s'approchaient enfin de l'essence du message coranique, dans sa dimension et sa profondeur. Ils s'approchaient enfin du modèle "Il y a certes dans le Prophète de Dieu un bel exemple pour celui qui espère en Dieu et (dans
la rétribution) du Jour dernier..."
Et quand on a demandé à son épouse Aïsha quel était le caractère de Muhammad elle répondit "Son caractère était le Coran." [elle oubliait sa pédophilie] Il en était la personnification, le premier et le meilleur interprète. Or jamais le Prophète n'a levé la main sur l'une de ses épouses [Certaines ayant vues leur mari tué par le dit prophète, elles savaient ce qui leur ariverait si jamais elles ne filaient pas droit...]. Tous les témoignages le montrent attentif, attentionné et respectueux de la personne et de la personnalité des femmes qui l'entouraient. [de leurs bras et de leurs jambes, parce que celles qui s'opposaient à lui, il les faisait allègrement assassiner, avec une préférence pour l'assassinant des poétesses.] A la même Aïsha, on demanda un jour ce que le Prophète faisait à la maison (en guise de tâche ménagère) ; elle répondit qu' "il était au service de sa famille, et de plus cousait ses vêtements et réparait ses chaussures." Pédagogue avec ses compagnons, il leur enseignait l'islam par l'exemple. Sans brusquer les coutumes mais avec le souci, toujours, de parvenir à communiquer l'essence de l'islam. Un jour, il fut invité à manger ; il demanda à son interlocuteur "avec elle ?" en montrant son épouse Aïsha ; l'autre répondit "Non" alors Muhammad s'excusa de ne pouvoir accepter. La même situation se renouvela et, une fois encore, l'invitation fut refusée. Lors de la troisième rencontre, l'homme comprit enfin et répondit par l'affirmative à la présence de Aïsha. Le Prophète accepta de se rendre au repas accompagné de son épouse. La mission prophétique touchait à sa fin. La descente du verset "Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion..." (Coran 5/3) était un signe et une indication désormais tout était donné du sens et de l'esprit du Message. Aussi le Prophète, lors du "pèlerinage d'Adieu" n'omettra de rappeler aux hommes les principes fondamentaux de l'islam. Aux cent quarante mille fidèles présents et à quelques semaines de sa mort, il exhorta sa communauté "Ô gens ! Vos femmes ont un droit sur vous et vous avez aussi un droit sur elles." Puis, après avoir répété le propos coranique susmentionné, il ajouta "Traitez les femmes avec douceur !... Soyez donc pieux envers Dieu en ce qui concerne les femmes et veillez à leur vouloir du bien." Se tournant vers Dieu, il invoqua "Ai-je fait parvenir le Message ?" ; les fidèles répondirent "oui", et le Prophète de ponctuer "Ô Dieu, sois témoin !". Ce furent ses derniers propos publics concernant les femmes qui répondaient au sens du dernier verset révélé concernant la vie du couple "Parmi ses Signes il a créé pour vous, tirées de vous, des épouses afin que vous reposiez
auprès d'elles, et Il a établi l'amour et la bonté entre vous. Il y a vraiment là des Signes pour
un peuple qui réfléchit."
Ainsi, par le Coran et l'exemple du Messager, qui sont les deux sources de références de l'islam, se dessine le vrai statut de la femme musulmane dans sa relation avec l'homme. Lire le Coran ? Pour qui est de confession musulmane, la lecture du Coran est édifiante [et pour delui qui n'est pas musulman, c'est ENCORE PLUS édifiant !]. Il est un Rappel de la Présence divine, et le Texte d'initiation à vivre pour épouser les horizons de la Création. Il est le Signe, le Sens et la Voie. - Ce "lecteur" (Coran veut dire littéralement "Lecture") sait pourtant (ou devrait savoir) que sa façon de s'ouvrir au Texte, d'entrer dans l'intimité de sa révélation est d'emblée de l'ordre de la reconnaissance, proprement de l'adoration (ta'abod) du Créateur. De la même façon, il sait - à cause de la nature même de sa lecture - qu'il ne peut tirer, par la seule formulation d'un ou de plusieurs versets lus à tel endroit du texte, des enseignements ou des règles d'ordre juridique, social ou politique. Il sait, enfin, qu'une compréhension de l'esprit de la Révélation en matière de droits et de devoirs, d'organisation sociale, politique ou économique exige une lecture, une approche, différente. Il s'agit alors de se rappeler que le Coran a été révélé sur vingt-trois années, qu'il y eut la période mecquoise et la période médinoise, que certains versets répondent à des événements circonstanciés [traduction : que le rusé prophète à raconté ce qui l'arrangeait quand cela l'arangeait, bref que c'était un opportuniste !], que tel verset précède tel autre, que certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, al-ribâ par exemple), qu'enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique - et donc relatif - qui lui donne sens. [Bien, bien... Le moment historique, c'était il y a plus d'un millénaire. Ce n'est plus le moment actuel, alors le Coran : DEHORS !] Bref, on le voit, l'approche du Coran n'est pas simple pour qui veut comprendre le sens du message. [Balivernes ! Il suffit de savoir lire et de lire aussi la biographie de Mahomet pour comprendre le sens du fameux message : étendre la dictature du coran par tous les moyens possibles, avec une large préférence pour la fourberie et la violence.] Sur le plan du droit, une bonne lecture exige de nombreuses connaissances qui sont le fait, en islam, des spécialistes, des savants ('ulamâ') qui seuls, et sans exercer de sacerdoce ou une fonction cléricale, sont à même d'émettre des avis juridiques. [Traduction : il n'y a que les musulmans qui ont le droit de parler du coran et de l'islam. Mais par contre les musulmans ont le droit de parler des autres religions pour les traiter de mensonges. Cherchez l'erreur...] Aussi ne suffit-il pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Encore
faut-il savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. C'est la
voie nécessaire qu'il faut prendre pour en comprendre le sens et c'est ce que nous devons rappeler,
souvent, aux lecteurs non-musulmans quand ils stigmatisent une formulation qui les choque par son
apparente brutalité... Certains lecteurs musulmans, de la même façon d'ailleurs, quand ils s'appuient
sur un verset pour justifier un comportement ou un propos aux contours quelque peu troubles. [Quelle blague... Pas besoin de cinquante ans d'études coraniques pour comprendre ça : Sourate XLVII (47), verset 37 n'appelez point les infidèles à la paix quand vous leur êtes supérieurs, et que Dieu est avec vous] |