Retour au chapitre correspondant à cette note - Le Coran : Message Divin ? ou... Mensonge Bédouin ? - La réponse

(16) S’étant très largement inspiré de la religion juive, Mahomet en a repris les principaux éléments rituels. Comme chez les juifs, il a interdit la pratique du culte aux femmes. Dans les mosquées, comme dans les synagogues, elles ne peuvent qu’assister aux pratiques religieuses sans y participer. On constate cependant que le fondateur de l’islam a su se servir de ses épouses pour mener sa politique à bien. Si Khâdidja fut sa « trésorière » et son premier « disciple », c’est à sa femme Aïechah (Aïcha), épousée alors qu’elle n’avait que six ans, qu’il confiera le soin de mener à bien une expédition punitive contre le « faux prophète » Mocaïlamah tandis que sa santé devenait défaillante. Aïechah était d’ailleurs son épouse préférée (et aussi la plus jeune, comme par hasard...). Pour faire taire les rumeurs d’adultère qui circulaient à son propos, il fit même intervenir son dieu tout puissant sous la forme d’une « révélation immédiate » (sourate XXIV du coran). Car un prophète cocu, ça ne fait pas très sérieux !

A l’époque ou vécut Mahomet, le peuple arabe est encore fruste et sans grande culture. Les petites villes du Hedjaz (comme la Mekke et Médine) ont une architecture très simple qui ne peut aucunement rivaliser avec la splendeur des antiques cités de la Perse et de la Mésopotamie. Quant aux régions du centre de l’Arabie, elles n’ont pas de villes du tout, seulement des oasis servant de points de ralliement aux nomades.

C’est au contact de ces deux grandes civilisations que les Arabo-musulmans vont enrichir leur culture (notamment à l’époque où Bagdad fut érigée capitale de l’empire) et leur art de bâtir, eux qui ne sont que des guerriers nomades, des commerçants et des petits éleveurs.

aquamanille

L’aquamanille qui figure ci-dessus est un exemple d’art islamique du XIIe siècle (musée du Louvre). C’est un bel objet mais il n’est en rien comparable à l’orfèvrerie persane (voir le rython en or représenté par ailleurs) ou babylonienne.

C’est aussi au contact des mésopotamiens et des perses que les Arabes acquirent des connaissances en mathématiques qu’ils développèrent par la suite. Car l’algèbre, malgré son nom d’origine arabe, n’est pas une invention arabe. Elle découle des bases mathématiques élaborées par les Sumériens et les Egyptiens.