La Mekke (La Mecque, Mecca). La ville et le pèlerinage (hajj ou hadj)


La mosquée de La Mekke et sa ka'aba aux
environs du IXe siècle de notre ère.
La ville
Interdite aux non-musulmans en accord avec les préceptes de « tolérance » de l'islam...

Sur l'autoroute en direction de La Mecque (Makkah), un panneau indique : Direction Arafat La Mecque, musulmans uniquement. Direction Taïf Riyadh, obligatoire pour les non-musulmans
Si ce n'est pas de l'apartheid envers les non-musulmans,
ni de la discrimination religieuse envers les non-musulmans,
ni de l'intolérance islamique envers les non-musulmans,
puisque l'islam est une religion « pacifique et tolérante »,
alors c'est quoi ce panneau ?!

Un panneau similaire sur une autre autoroute.
A gauche : « La Mekke musulmans uniquement ».
A droite : sortie pour les « non-musulmans »
Source : http://www.malas-noticias.com.ar/Tolerancia en la autopista a La Meca.JPG
Pour avoir la réponse, le plus simple est de poser la question directement à un adepte de l'islam et l'on obtient alors ce genre de chose :
ou encore ce genre de réponse : Les non-musulmans n'ont pas le droit d'accès car c'est comme si un musulman allait au vatican ,vous voyez ça n'a pas de sens ( Lire la réponse complète )
Les musulmans ne veulent pas l'avouer mais en réalité, l'apartheid contre les non-musulmans en ce qui concerne La Mecque est institué directement par le Coran :
0 croyants ! ceux qui associent sont immondes ; cette année expirée, ils ne doivent point s'approcher de l'oratoire sacré. Sourate IX (9), verset 28 |
Outre que le Coran institue un apartheid, ce qui est tout de même curieux en matière de « tolérance », on notera de plus avec quel « exquis » et « poétique » adjectif sont désignés "ceux qui associent", c'est à dire les non-musulmans... Les variantes selon les différentes traductions du coran ne sont guère plus amènes : pour Hamidullah, les non-musulmans ne sont certes pas « immondes » mais « ne sont qu'impureté ».
A l'attention des aventuriers se demandant ce qui se passerait pour un non-musulman qui se risquerait à s'approcher de « l'oratoire sacré » : il se ferait tout simplement lyncher par la foule (voir en page 19 du livre "Gerbe d'orties"). Cela n'est pas stipulé dans le Coran mais est en parfaite conformité avec l'exemple de la vie de Mahomet le beau modèle qui lors de sa conquète militaire de la ville fit mettre à mort ceux qui à ses yeux ne méritaient même pas qu'il leur accorde le « droit » de se faire musulmans.
Mais au-delà de la simple manifestation d'intolérance inhérente à l'islam, l'interdiction de se rendre à La Mecque faite aux non-musulmans à aussi pour but d'empêcher toutes les questions qu'un non-musulman ne manquerait pas de se poser en visitant cette ville.

La Mecque, illustration extraite de Mallet, Description de l'Univers,
Paris, 1683
La Mekke fut contrôlée
par les yéménites pendant cinq siècles. En
lan 510 de notre ère, le roi dAbyssinie, Abraha
(ne pas confondre avec Abraham) qui avait conquis le yémen,
tenta à son tour de semparer de La Mekke. Cest là
que se situerait lépisode de la « guerre
des éléphants » dont parle la sourate 105 du coran. La
défaite des troupes dAbraha devant La Mekke serait
intervenue, selon les historiens de lislam, cinquante-cinq
jours avant la naissance de Mahomet. A cette époque, « Oum
al-koura » (surnom donné à La Mekke :
mère des villages), aurait été peuplée
denviron dix milles habitants (ce qui est loin dêtre
sûr).

La Mekke à
la fin du XIXe siècle Dessin de Tomaskiewizc
1886.
Vers
1800, lorsque les wahhabites reprirent La Mekke aux forces ottomanes, ils saccagèrent la
kaba et foulèrent la pierre noire de leurs pieds. Les
mêmes wahhabites qui dirigent aujourdhui lArabie Saoudite et se posent en « protecteurs des lieux saints de
lislam » avaient aussi profané et
détruit le tombeau de Mahomet à Médine ainsi que
les « lieux saints » chiites de Kerbala.
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Dictionnaire universel et illustré de la géographie et des voyages
par une société de gens de lettres de touristes et de savants
sous la direction de G Lucien Huard 1884 |

Mekka (la Mekke) avec sa grande mosquée
« el Haram » (« lInviolable »)
où lon distingue la Ka'aba recouverte
de la « kisva » (tenture de couleur noire,
jadis en laine mais par la suite réalisée en soie ornée
de broderies dor). Dans le médaillon, un portrait du roi
Hussein qui venait juste dabdiquer à la suite de
linvasion de son royaume par les troupes du clan Ibn Séoud
(appuyées par des éléments britanniques).
Document extrait d'un article publié par le groupe de presse « LIllustration
européenne » - Octobre 1924.

La mosquée de La Mecque et sa Ka'aba (au centre), de nos jours
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Le petit robert 2 Dictionnaire universel des noms propres 1974
La partie civilisation islamique a été rédigée par Abdelwahab MEDDEB |
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MECQUE (La), en ar. Makka. Deuxième ville d'Arabie Saudite, capitale religieuse de l'islam, située au Sud de Médine dans la
province du Hedjaz, dont elle est le centre. Plus de 200000 habitants
(1970). La ville, berceau du prophète Mahomet, est interdite aux
non musulmans; c'est le plus grand centre de pèlerinage de l'islam.
La Grande Mosquée contient la Ka'ba. Nombreux petits
commerces et artisanats. Une route relie le port de Djeddah,
où débarquent les pèlerins, à la Ville sainte. Histoire. Mahomet
(Muhammad) y fit ses premières prédications, mais il se heurta
aux riches marchands Qurayshites et dut partir pour Médine.
En 630, il revint à La Mecque et rattacha l'islam au culte de la Ka'ba. Sous les Umayyades et les Abbassides, la ville fut
généralement administrée par un membre de la famille califienne
et a partir de 960 environ par un sharif des Alides . Elle fut mise à
sac en 930 par les Karmathes qui enlevèrent la Pierre noire de
la Ka'ba et la conservèrent huit ans. La Ville sainte passa ensuite
sous la domination des Ayyubides puis des mamelouks d'Egypte.
En 1517, elle fut conquise par les Turcs Ottomans, tomba au pouvoir
des Wahhabites de 1803 à 1813, puis de Muhammad-Ali jusqu'en 1840; elle fut alors rendue au sultan. Le pouvoir appartenait
au sharif de La Mecque. En 1916, le sharif Husayn se déclara
indépendant, mais il fut chassé de la ville par Abd-al-Aziz ibn Saud (Ibn Seoud) en 1924. — La ville, interdite aux non-musulmans, fut visitée au XIXe siècle par les voyageurs occidentaux Buckhardt et Burton.
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Le pèlerinage (hajj ou hadj)
On notera qu’en 1924, la Mekke était adaptée à la visite d’environ 200.000 pèlerins. Aujourd’hui, avec le développement des moyens de transport, le nombre de visiteur, pendant le hadj, a pratiquement été multiplié par dix et atteint les deux millions. Cela provoque souvent des cohues indescriptibles. Il n'est pas rare que des pèlerins meurent étouffés lors de brusques mouvements de foule (plus de 1400 morts en juillet 1990), le moindre incident mineur peut prendre des proportions catastrophiques (au moins 1800 morts et plus de 3.000 blessés lors d'un incendie en 1978.) sans compter les risques de violence délibérée (400 morts et 649 blessés lors d'émeutes en juillet 1987; plusieurs dizaines de tués et de blessés lors de la prise d'otage de novembre 79, dont certains gazés puis noyés dans les sous-sols lors de l'intervention des gendarmes français du GIGN, nombre auquel il faut ajouter les 63 terroristes capturés qui seront décapités au sabre en place publique en 1980.). Il faut dire que les autorités locales sont traditionnellement susceptibles... (en 1943, un pélerin iranien est décapité pour avoir souillé les lieux saints avec des vêtements
portant des traces d'excréments; en 1988, un pélerin chinois regarde la pierre noire de trop près au goût de la police, qui le bastonne; en 1992 deux présumés homosexuels sont décapités...) Enfin, la promiscuité dans une telle concentration humaine favorise la propagation d'épidémies qui sont ensuite colportées dans le monde entier.
Selon
Abdelwahab Abdelwassa, ministre saoudien du « hajjj »
et des « wakfs » (du pèlerinage
et des biens immobiliers inaliénables dont lusufruit
profite aux « uvres islamiques »), le
pèlerinage constitue une sorte de « djihad »
puisquil oblige le pèlerin à supporter la
fatigue et la séparation davec les siens, de rencontrer
des coreligionnaires et de débattre avec eux de tous les
problèmes auxquels ils se trouve confronté, quils
soient dordre économique ou social ou dordre
purement religieux. Toujours selon ce ministre saoudien, le
pèlerinage «
confirme
le caractère universel, oecuménique de la religion
islamique
». Ainsi soit-il !
Pour
les musulmans en général et les saoudiens en
particuliers, le « hadj » est donc une
véritable opération de propagande en faveur de la
« guerre sainte ».

Il y a trois façons d'effectuer le rituel du pélerinage (Hajj) :
- Hajj al-tamatt'u (pélerinage interrompue)
Pendant la
saison du pélerinage, comme par exemple les mois Shawwal, Dhul
Qusah et les dix premiers jours du Duhl Hijjah, il faut être
dans un état pur (ihram), le quitter à la fin de cette période puis le remettre pour le 8ème jour du Dhul Hijjah de la
même année afin de faire le pélerinage à la Mecque. Le jour des
victimes (le dixième jour du Duhl Hijjah) il faut tuer un
mouton ou le septième un chameau ou une vache. Si on
ne le fait pas, on doit jeûner pendant dix jours (trois
jours pendant le pélerinage et sept jours lorsqu'on est de retour
à la maison).
- Hajj al-qiran (pélerinage combiné)
Pour cela, on se met dans l'état de la
pureté (ihram) pour effectuer le pélerinage que l'on
doit garder jusqu'au jour des victimes (le dixième jour du
Dhul Hijjah). On peut aussi, comme alternative, se rendre en
état pur (ihram) pour le pélerinage et au début des rondes de la
Ka'aba (tawaf). Il est conseillé, pour la
Hajj al-Tamatt'u et la Hajj al-Qiran, de jeûner pendant les
trois jours avant le jour d'Arafat (le neuvième jour du Dhul
Hijjah).
- Hajj al-ifrad (pélerinage seul)
il faut
se rendre en état de pureté à la place de la pureté de la Mecque (al miqat), si on y habite ou une autre place (dans
le cas où on a avec soi un animal comme offrande)- et d'y
rester jusqu'au jour des victimes. Il est prescrit qu'à
la fin de l'Umrah (c'est-à-dire après avoir fait les rondes
de la K'aba (tawaf), la marche entre Safa et Marwah (sa'i) et
après s'être coupé les cheveux), il faut quitter l'état de
pureté (ihram) en mettant des habits normaux et reprendre un
statut normal. C'est cela que le prophète a prescrit aux humains qui se rendent au pèlerinage dans
l'état de pureté (ihram) sans avoir pris un animal comme
offrande. Le huitième jour du Dhul Hijjah, ils se remettent
en état de pureté (ihram). Ceci compte aussi pour quelqu'un
qui participe au Hajj al-Qiran sans avoir apporté un animal
comme offrande.
Les conditions pour faire le pélerinage de La Mecque (hajj)
- être un musulman adulte
- être conscient de sa responsabilité
- être en pleine jouissance de ses facultés mentales
- être en bon état physique pour pouvoir participer
aux rites prescrites
- avoir les moyens financiers suffisants (la famille
ne doit pas souffrir des frais du voyage)
- l'argent utilisé pour le voyage doit être gagné
légalement
- une femme doit être accompagnée d'un frère
(Mahram) ou de son mari.
- Le voyage ne doit servir qu'à honorer
Allah et doit être fait comme l'a fait le
prophète.
L'état obligatoire de pureté (ihram)
En premier lieu, il
faut devenir pur (muhrim). Pour cela, il faut accomplir les étapes
suivantes :
- entrer dans le territoire du Miqat
- faire le lavage rituel sous la douche ou le lavage de
tout le corps (Ghusl)
- les hommes se parfument la tête et la barbe, tandis que
les femmes n'ont pas le droit de se parfumer
- les hommes doivent porter un habit composé de deux
parties (izar et rida). Cet habit doit si possible être
blanc et ne doit avoir aucune couture. De plus, leur tête et
leur visage ne doivent pas être recouverts
- les femmes n'ont pas le droit de porter des habits
provocants et ne doivent pas recouvrir leurs mains et leur
visage d'un foulard
- toutes les activités pouvant provoquer des émotions sont
à éviter / sont interdits (mariage, proposition de mariage,
la coupe des ongles ou des cheveux, se parfumer.)
- courir ou participer à des concours de course sont
interdits
Puis on parle (les hommes à haute voix ,
les femmes à voix basse) les mots suivants
(talbiyyah): Labbayk, Allahumma. Labbayk. Labbayk. La
shareeka laka wal-mulk. La shareeka lak. (Maître, je suis
à votre service, je suis ici. Ici je suis. Tu n'as pas de
partenaires, ici je suis. Ma foi, l'éloge, la faveur et la
puissance t'appartiennent. Il n'existe personne
semblable à toi.) On les répète régulièrement et on s'engage
à glorifier Allah, on le supplie qu'il nous pardonne et qu'il nous
exhorte à faire le bien et à nous interdire le mal.
Les obligations pendant
le temps de la pureté (ihram) :
- Respecter les prières quotidiennes aux horaires
précis.
- Eviter les relations sexuelles, les méchancetés, les
querelles, la commission des péchés etc.
- Protèger les musulmans contre les blessures physiques et
verbales.
- Ne pas se couper les ongles ou s'arracher les cheveux. Ce n'est
pas grave si les ongles se cassent ou si les cheveux tombent
tout seul.
- Ne pas utiliser de parfum pour le corps ou pour les habits ; ne pas
rajouter de produits de goût dans les repas.
- Ne pas prendre part à la chasse ; ne pas tuer ne pas faire peur
aux animaux.
- dans les lieux sacrés (al haram), il est interdit
d'abattre les arbres ou de cueillir des plantes ou des
feuilles, sauf si cela a pour but de s'identifier (ceci est
aussi valable lorsqu'on est pas en ihram) car Mahomet l'a interdit.
- Ne pas se marier, faire un contrat de mariage (aqd annikah) et
avoir les relations sexuelles. Ceci est valable pour
les hommes et les femmes.
- un homme ne doit pas couvrir sa tête. L'ombre d'une
ombrelle ou d'un toit d'une voiture est permis.
- un homme n'a pas le droit de porter, sur tout son corps,
des habits avec couture (burnous, turban, pantalon,
chaussures). Cependant, si on ne trouve pas un habit qui se porte en état de pureté sur le bas
du corps, on peut mettre un pantalon.
- Il n'est pas permis aux femmes de recouvrir leurs mains
avec des gants ni leur visage d'une voilette (niqab/burqa).
S´il y a des hommes qu'elles ne connaissent pas à côté
d'elles, alors elles doivent cacher leur visage. Cette règle
n'est valable que pendant l'ihram.
- Si une personne porte un habit avec couture, recouvre sa
tête, se met du parfum, se coupe les ongles, que ce soit par
ignorance ou par oubli l´Hiram reste valable. Cependant, dès
qu'elle le remarque ou que quelqu'un le lui rappelle, il
doit arrêter.
- Il est permis de porter sur soi des sandales, une bague,
des lunettes, un appareil acoustique, une montre-bracelet ou
une ceinture ou quelque chose de ce genre pour protéger ses
documents ou son argent.
- Il est permis de changer ses habits afin de les laver,
de se laver le corps et les cheveux.
Géographie des lieux du pèlerinage
- la mosquée Al-Haram de La Mecque
La Ka'aba se trouve au milieu. C'est le centre du
monde islamique car c'est dans sa direction que les musulmans
font leurs prières journalières. Dans le coin de l'est se
trouve la pierre noire, enchassée dans un cadre en argent. Une prière effectuée dans
cette mosquée a 100.000 fois plus de valeur qu'un autre lieu
de prière. D'autres stations de pèlerins sont les places
suivantes : la place où Abraham se serait mit sur à genoux pour
faire sa prière et la source ZamZam qui aurait évité à Ismaël de mourir de soif. Le parcours marbré (Mas'aa) marque l'endroit où
sa mère désespérée aurait cherché de l'eau.
- La montagne
Thour (la montagne de la grotte/de la vache)
Se trouve au
sud de la Mecque. C'est là où le prophète et Abu Bakr ont fait
une pause de trois jours sur le chemin entre la Mecque et
Médine.
- La montagne Al-Rahma (la montagne de la
grâce)
Elle se situe à la vallée Arafat. C'est là où le
prophète tint son dernier sermon lors de son dernier pèlerinage.
- Arafat
La vallée Arafat est dominée par la montagne
de granit (en forme de cônes) Al-Rahman. C'est la place de la
réconciliation.
- Mina
Se situe dans les montagnes, à
l'est de la Mecque. C'est là où le diable serait apparu trois
fois à Mahomet pour le détourner du chemin de Dieu.
- Jamarats de Mina
Ce sont les trois colonnes qui se
situent sur la route principale. C'est là où Abraham aurait jeté sept pierres sur le diable. En sa mémoire, les pèlerins
répètent ceci pendant le pèlerinage.
- Muzdalifa
C'est la
vallée qui se situe entre Arafat et Mina et c'est là où les
pèlerins ramassent les 49 à 70 pierres pour caillaser (lapider) les
colonnes (Jamarats de Mina)
- Médine
C'est la deuxième
ville la plus sacrée de l'islam car Mahomet et Abu Bakr y ont
trouvé refuge lorsque la tribu Quresch les poursuivait. Ils
fondèrent là-bas le premier Etat islamique et mirent en place
le début de l'ère islamique. Mahomet y créa la première Mosquée. Une prière effectuée dans cette
Mosquée vaut mille fois plus qu'ailleurs. Si on passe par la
porte de la délivrance, on arrive à la tombe de Mahomet et
aussi des deux premiers califes Abu Bakr et Omar.
- Al-Baquee
Cimetière où sont enterrés les premiers partisans de l'Islam.
- La Mosquée
Kuba
Elle est aussi connue comme mosquée de la pitié et
c'est à cet endroit que Mahomet avait construit une mosquée où
il faisait de temps en temps ses prières.
- La montagne
Ohud (houd)
Mahomet présentait cette montagne comme la
montagne du paradis. Elle se situe à cinq kilomètres au nord
de Médine. C'est au pied de cette montagne qu'il y eut la
bataille de houd.
- Les sept Mosquées
Dans les
environs de la montagne Ohud se trouvent sept Mosquées en
plein air.
- Les deux Mosquées Kibla
(les directions)
L'une
montre la direction de la Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, l'autre indique la direction de la Ka'aba. Elles se différencient de
toutes les autres par le fait qu'Allah aurait en cet endroit
ordonné à Mahomet de tourner son visage en direction de la
mosquée de la Mecque au lieu de la ville de Jérusalem.
- Jeddah
Jeddah se situe près de la Mer
Rouge et est en constante expansion. En 1947, le
nombre d'habitants était de 30.00.. En 1980, un million et demi et on estime qu'au cours de la décennie 2000, ce nombre va encore doubler.
Le déroulement du pèlerinage (Hajj)

Si l'on fait Hajj al-Qiran ou Hajj al-Ifrad (c'est-à-dire
Hajj et Umrah ensemble), il faut se rendre en état de pureté à une
place de pureté (al miqat), en marchant sur le chemin qui va
vers la Mecque. Si cela n'est pas le cas, il faut partir de son lieu
de séjour dans l'état de la pureté (Ihram). Si l'on fais la
Hajj al-Tamatt'u (Hajj interrompue), il faut se rendre au huitième
jour du Dhul Hijjah à partir de son lieu de séjour dans un
état de pureté. Effectuer les rites du lavage du corps
entier (ghusl). Les hommes, se parfument et mettent
un habit blanc sans couture composé de deux parties (izar et
rida). Les femmes peuvent couvrir leur corps (le visage et
les mains restent découverts) d'un habit normal, non
provocateur. il faut ensuite dire (les hommes à haute voix ,
les femmes à voix basse) les mots suivants
(talbiyyah): Labbayk....Lak (Ici je suis Maître à ton
service, ici je suis. Ici je suis. Tu n'as pas de
partenaires. Ici je suis. Ma foi ! L'éloge et la faveur et la
puissance sont les tient. Il n'existe personne de tes
semblables.) il faut ensuite se rendre à Mina et faire les
prières « Asr, Maghrib, Isha et Fajr » aux heures données . Lorsque le soleil se lève au matin du neuvième jour du
Dhul Hijjah, il faut avancer dignement vers
la montagne Arafat et y faire la prière Dhur (raccourcie et
combinée avec un adhan et deux iqamahs) et la prière Asr en s'assurant bien être au-dedans des frontières
d'Arafat. Réciter l'éloge à Allah le
tout-puissant et le supplier avec les mains en l'air et le
visage tourné vers la Ka'aba comme le fit le prophète
Mahomet. Il faut rester dans le territoire d'Arafat jusqu'au soleil
couchant. Après le coucher du soleil, il faut aller vers Muzdalifah. A l'arrivée, il faut faire la prière du Maghrib et Isha
en les combinant et en raccourcissant l'Isha sur deux rak'alts.
Il faut rester à Muzdalifah jusqu'à ce que la nuit soit tombée. Après la prière Fajr, il faut supplier en
direction de la Ka'aba avec les mains en l'air, car c'est
ainsi que l'a fait le prophète.
Il faut ramasser sept pierres puis les jetter sur la colonne en
pierre Aqabah. D'autres pierres peuvent être ramassées à
Mina.
A l'arrivée à Mina (les femmes et les faibles
peuvent arriver après minuit) il faut faire ceci : Jetter les sept pierres l'une après l'autre près de la
colonne en pierre Aqabat (elle est la plus proche de la
Mecque) et dire à chaque fois « Allahu akbar ».
Tuer l'animal d´offrande.
Il faut en manger mais la plus grande partie doit être donnée
aux indigents.
Il faut se raser la tête mais les
femmes ne doivent que couper les pointes de leurs cheveux,
pas plus. Il faut ensuite aller à la Mecque et effectuer la tawaf
al-ifadah (la dernière ronde et la lapidation des colonnes).
Lorsque l'on fait la Hajj al-tamatt'u, il faut aussi effectuer la
Sa'i. Si on fait la Hajj al-Ifrad ou Hajj al-Qiran,
et que l'on n'ait pas encore fait la Sa'i avec la tawaf
al-qudum (la ronde de l'arrivée), il faut faire la Sa'i.
Après cela, les interdictions de l'état civil sont
supprimées et on peut de nouveau retourner à la vie
quotidienne. Après avoir lapidé les trois colonnes et passé
la nuit à Mina, on a le droit de déplacer la tawaf al-ifadah
au retour. Après avoir fait la tawaf al-ifadah le jour des victimes,
Il faut retourner à Mina et y passer les nuits du 11ème, du 12ème et
du 13ème du Dhul Hijjah (les jours qui précèdent le jour de
victimes, connus comme les jours ayam altashreeq). Il n'est permis de ne passer que deux nuits là-bas.
Il faut lapider les trois colonnes pendant le séjour à Mina
dans l'après-midi du 2ème et 3ème jour en commençant par la
colonne la plus éloignée de la Mecque (donc la
colonne du milieu, puis la colonne Aqabah). Il faut jetter les sept
pierres l'une après l'autre sur chacune des trois colonnes
et dire « Allahu akbar » à chaque lancé. Si on ne reste que
deux nuits à Mina, il faut partir avant le coucher du soleil du 2ème
jour. Si le soleil s'est déjà couché et que l'on n'a pas eu
le temps de partir, il faut rester la 3ème nuit et jetter une fois
encore les pierres le jour suivant. Il est conseillé de
rester les trois nuits à Mina. Les malades et les faibles
ont le droit de nommer un remplaçant, qui jette à leur place
les pierres. Le remplaçant jette en premier ses propres
pierres puis celles de la personne qu'il remplace. Après l'achèvement des rites du Hajj, il faut effectuer
la ronde d'adieu (tawaf al-wida) avant de quitter la Mecque
pour rentrer à la maison. Seules les femmes ayant leur
menstruation ou étant enceinte en sont dispensées.
Les sept tours de la Ka'aba (tawaf)
Lorsqu'on arrive à La Mecque, on fait sept fois le
tour de la Ka'aba de la façon suivante :
- On commence par la pierre noire et on dit : «
Allahu akbar ». Au premier tour de la Ka'aba, les hommes
découvrent leur épaule gauche (idti'ba'a), et au septième,
ils la recouvrent.
- à chaque tour de la Ka'aba, on loue Allah, on le supplie et si c'est
possible, il faut s'approcher de la pierre noire pour
l'embrasser. Si cela n'est pas possible avec la masse de
personnes, y poser la main droite ou faire le geste correspondant en sa direction suffit. Il ne faut surtout pas oublier de prononcer les mots suivants « Allahu akbar ».
Il ne faut pas bousculer les personnes, car cela
pourrait déplaire à Allah.
- Il faut terminer chaque tour de la Ka'aba en prononçant les mots
suivants : Rabbana, attina fid-dunya hasanatan wa
fil-akharati hassana wa qina adaban-nar. (Oh Maître, donne
nous le bon dans ce monde, le bon pour le futur et protège
nous de la punition du feu)
- il est conseillé de parcourir les trois premiers tours de la Ka'aba à
pas légers et les quatre derniers à pas lents sans déranger
les autres pèlerins.
- si l'on veut pratiquer les rites comme le prophète
Mahomet, il faut à chaque tour aller toucher avec la main droite (ou faire ce
geste) le coin sud de la Ka'aba (Rukun
Al-Yamani) sans toutefois l´embrasser.
- Après le septième tour, on prie dans un endroit
tranquille ou sur une place dans la mosquée sacrée, deux
Rak'ats de la prière (salat) derrière la place d'Ibraham
(Maqam Ibrahim)
- Un musulman n'a pas le droit de faire sa prière (salat)
dans la Mosquée, aux alentours de la Mosquée ou à
côté d'une femme. Les femmes doivent faire leur prière derrière
les hommes.
- Les portes et les entrées de la Mosquée servent à
entrer et à sortir. Même pendant une
prière en communauté, les pèlerinss ne doivent pas les
bloquer.
- Il est interdit d'interrompre le déplacement de la foule
autour de la Ka'aba en étant assis à la place d'Ibraham ou en priant ou
en étant devant la pierre noire.
- Ce n'est pas une tradition licite d'embrasser la pierre noire du côté de
la face Yémen de la Ka'aba (Rukn al-Yamani). Même si la place
n'est pas pleine de monde, il suffit, même si c'est
difficile, de le toucher de la main droite et de dire «
Bismillah wa Allahu akwar ». Quittez-le pour continuer les
rondes et ne la désignez pas du doigt et ne parlez
pas lorsque vous êtes sur le long de la face de la Ka'aba car ces places ne sont pas celles du prophète et selon
lui, il est conseillé de dire entre le Rukn-i-yamaani et le
Hajr-i-Aswad « Rabbana ... zaabunar » (Oh Maître ! Donne-nous
le bon de ce monde et le bon du futur et protège-nous de la
punition du feu)
Les sept marches entre les collines de Al-Safa et Al-Marwah (Sa'i)
On commence à la colline Safa et
on termine les sept marches à la colline Marwah. Les marches
effectuées entre les deux collines sont aussi vues comme une
seule marche (shawt). À chaque fois que l'on aperçoit la Ka'aba en montant sur la colline Safa, il
faut se tourner vers elle et dire, si possible, trois fois : «
Alhamdu.....qadir » (il n´existe aucun Dieu autre que Allah,
c'est celui qui domine, c'est celui qui obtient l'éloge et Il
est le seul à être maître de toutes les choses) les mains
levées mais sans toutefois gesticuler avec les mains en
direction de la Ka'aba. Arrivé à la colline Marwah, on fait la
même chose. À l'apparition du premier poste vert, les
hommes doivent activer leur marche mais les femmes ne doivent
pas courir. Pendant la Sa'i, il n'y a pas de rituels
prescrits, mais il est toujours bien de réciter le Coran de
son propre gré. Il est permis de prendre part à la Sa'i en
n'étant ni propre, ni pur, mais il est préférable de
l'être. Il n'y a pas de formules prescrites, ni de
supplications pour les rondes de la Ka'aba (tawaf) ou pour les
sept marches entre Al-Safa et Al-Marwah. Le pèlerin peut louer
et supplier Allah avec ses propres mots. Pendant ces rites, il
peut citer des passages du Coran qui font référence aux
supplications du prophète.
La coupe des cheveux Après avoir fini les sept marches entre les collines de Al-Safa et Al-Marwah (Sa'i), le pèlerin doit avoir
une nouvelle coupe de cheveux. Le mieux est de se raser la
tête. Les femmes doivent couper seulement les pointes des
cheveux et pas plus, puis elles doivent s'attacher les
cheveux. Après cela, le pélerinage est terminé et le pèlerin
peut quitter l'état pur, retirer ses habits de la consécration
et retourner à ses activités normales.
Les fautes fréquemment commises
par des pèlerins
- des fautes qui concernent l'ihram (l'état de pureté)
Certains pèlerins contournent sur leur chemin le
lieu désigné de l'ihram ou se rendent là-bas en n'étant pas
en état de pureté (ihram). Ils poursuivent leur chemin
jusqu'à Jeddah (djedda) ou jusqu'aux lieux sacrés et se rendent
là-bas en état de pureté. Ceci est contre les commandements
de Mahomet qui prescrit
que chaque pèlerin rencontrant sur son chemin un lieu
d'ihram doit s'y rendre en état de pureté (ihram). Si cela
devait se produire, il faut soit retourner sur ses pas, soit
se rendre en ihram ou tuer un mouton à la Mecque et donner
toute la viande aux pauvres. Ceci est valable pour tout le
monde soit pour ceux venant en avion, en bateau, ou à pied.
Si quelqu'un n'est pas passé à une des cinq places d'ihram,
il doit se rendre en ihram au point le plus proche.
- des fautes qui concernent tawaf (les rondes de la
Ka'aba)
- de commencer la tawaf de l'autre côté de la pierre noire bien qu'il soit obligatoire de commencer là où se
situe la pierre noire.
- de faire la tawaf dans le Hijr Isma'il, c'est-à-dire
qu'on contourne juste une partie. Si on ne fait pas le
Hijr Isma'il qui est une partie de la
Ka'aba, on rend la
tawaf non valable.
- de faire la tawaf à petits pas rapides (ramal) ;
normalement, on n'a que le droit de faire les trois
premiers tours (tawaf al-qudum) à petits pas rapides
(ramal).
- s'efforcer d'accéder à la pierre noire en frappant et en heurtant les personnes. Il n'est
pas permis de heurter ou de frapper les musulmans.
Si on embrasse la pierre noire, cela ne porte pas préjudice à tawaf. Si on n'arrive
pas à l'embrasser ou à la toucher, alors il suffit de marcher
à ses côtés et de la désigner du doigt en disant « Allahu
akbar ».
- si on passe la main sur la pierre noire en demandant
bénédiction (barakah). Ceci n'est pas en accord avec la loi de l'Islam
(Shari'ah). La tradition du temps de Mahomet (sunnah) est de l'embrasser ou de la
toucher si c'est possible.
- de toucher les quatre coins ou les murs de la la
Ka'aba.
Mahomet ne touchait que la pierre noire et le coin Yemeni dans la
Ka'aba.
- de dire à chaque tour des formules de supplication. Mahomet disait « Allahu akbar
» seulement lorsqu'il passait devant la pierre noire et à la fin
de chaque tour (entre la pierre noire et le coin Yemeni) :
"Rabbana, atina fid-dunya hassanatan wa fil-akhirati
hassana wa qina adhaban-nar." (Oh Maître, donne-nous le
bon de ce monde et le bon du futur et protège-nous de la
punition du feu.)
- d´élever la voix au dessus des autres pèlerins car
selon la tawaf, cela peut provoquer des irritations entre
les pèlerins.
- de vouloir prier à la place d'Ibrahim. Ceci est contre
la tradition du temps de Mahomet (sunnah) et peut mettre en danger les pèlerins. Il suffit
de faire deux rak'ats de la prière quelque part dans la
sainte Mosquée après avoir terminé la
tawaf.
- des fautes qui concernent la Sa'i
- certains pèlerins se tournent en direction de la
Ka'aba et gesticulent avec leur main en disant « Allahu
akbar » comme s'ils disaient la prière de takbir. Ces
gesticulations sont une faute car Mahomet ne montrait que la paume de sa main afin de
supplier Dieu. On peut louer ou glorifier dans les mots de
son choix, le visage tourné vers la
Ka'aba. Il est
préférable de réciter la dhikr, comme le faisait Mahomet à Safa et à
Marwah.
- d'augmenter la vitesse pendant le trajet entre les
deux collines. La tradition du temps de Mahomet (sunnah) est de marcher à pas rapides
entre les deux marquages verts et le reste du chemin en
marchant à un rythme normal.
- des fautes qui concernent la colline Arafat
- certains pèlerins campent en dehors des frontières de
la colline Arafat et ils y restent jusqu'au coucher du
soleil. Ils se mettent en route vers Muzdalifah sans
séjourner à Arafat. C'est une grave erreur car le séjour
au Arafat, essence du pèlerinage, et à l'intérieur de ses
frontières est obligatoire. S'il fait trop chaud pour
rester toute la journée jusqu'au soleil couchant, il est
permis de le faire pendant la nuit (en particulier pendant
la nuit avant le jour des victimes, le 10ème jour du
Dhul-Hijah).
- il est interdit de quitter la colline Arafat avant que
le soleil ne se couche, car Mahomet restait sur Arafat jusqu'au soleil
couchant.
- il n'est pas permis de monter sur la colline Arafat en
bousculant les musulmans. Le terrain entier est un endroit de séjour et il
n'est pas légal ni de monter sur la colline ni d'y faire
sa prière.
- il n'est pas correct de supplier en direction de la
colline car c'est une tradition du temps de Mahomet (sunnah) de tourner le dos à la
Ka'aba.
- La loi islamique interdit de
ramasser la saleté ou les pierres de la place
nommée.
- des fautes qui concernent la Muzdalifah
certains
pèlerins commencent dès leur arrivée à Muzdalifah à ramasser
des pierres avant de faire la Maghrib et les prières Isha.
Ils pensent que toutes les pierres doivent être ramassées.
Cependant, il est dit que dans le territoire de Al-Haram
(territoire ou villes de la Mekke) on peut ramasser les
pierres où l'on veut. Il est dit que le Mahomet n'a pas décrit où il faut ramasser les
pierres en Muzdalifah. Il se leva juste pour quitter
Muzdalifah, puis lorsqu'il arriva à Mina, il ramassa les
autres pierres. Certains pèlerins lavent les pierres, mais
c'est interdit.
- des fautes qui concernent le lancer des pierres
- certains pèlerins pensent qu'ils jettent les pierres
sur le diable (shayateen) ;ils les jettent donc avec force
et avec rage. Mais jeter les pierres sur les piliers ne
doit que rappeler Allah, le tout-puissant.
- d'autres pèlerins jettent des gros morceaux de rocher
ou des morceaux de brique. Ceci est du fanatisme et Mahomet a interdit ces excès.
- se battre et se bousculer afin de pouvoir lancer
les pierres, est insoutenable. Il est prescrit d'être
aimable et de lancer les pierres sans blesser quelqu'un.
- c'est une faute de lancer toutes les pierres en même
temps car les savants disent que cela équivaut à un seul
lancer. Selon la loi islamique (Shari'ah) un lancer ne compte que si on
dit à chaque lancer les mots suivants « Allahu akbar »
- il est interdit de nommer quelqu'un comme remplaçant
simplement parce que l'on a peu de la foule. Seules les personnes faibles
et malades ont le droit de nommer un
remplaçant.
- des fautes qui concernent la tawaf d'adieu (Tawaf
al-Wida)
- certains pèlerins partent de
Mina vers la Mecque avant de lancer les pierres sur les
piliers. Ils terminent la tawaf d'adieu et partent à Mina
pour lancer les pierres et pour finir le pèlerinage. En faisant ainsi, le
lancer de pierres, et non la ronde de
la
Ka'aba, est le dernier rite. Mahomet disait
: « personne ne doit partir sans avoir fait la dernière
visite de la Ka'aba. Il faut donc que la
tawaf d'adieu soit faite après l'achèvement des rites du
Hajj et peu avant le départ. Après cela, il ne faut pas
rester à la Mecque (sauf le temps qu'il faut pour le
départ).
- certaines personnes sortent à reculons après avoir
fait la tawaf d'adieu, en regardant la Mosquée sacrée car
elles pensent qu'elles expriment du respect envers elle.
Ceci est une innovation (bid'a) de la religion et n'a donc aucune valeur.
- certains pèlerins tiennent la porte de la Mosquée
sacrée en sortant et ils la supplient. Ceci est aussi une
innovation (bid'a) qui n'est pas en accord avec la loi islamique
(Shari'ah) et n'a donc aucune valeur.
Ce que l'on attend d´un
pèlerin :
- se repentir sincèrement des péchés.
- prendre garde aux mensonges, aux blasphèmes et aux
diffamations.
- avoir la pure intention de faire le pèlerinage dans le seul but de la satisfaire Allah.
- apprendre quels rites de la loi islamique (Shari'ah) sont prescrits
pour le pèlerinage et demander à un savant en cas de
difficultés.
- choisir de
quelle façon effectuer le pèlerinage :soit Ifrad, soit Tamatt'u,
soit Quiran. Celui qui n'a pas d'animal à sacrifier, doit
effectuer de préférence Tamatt'u. Celui qui en a un doit
effectuer de préférence Quiran.
- si une personne se met en état d'Ihram, et a peur de
tomber malade ou a peur de ne pas accomplir tous les rites
prescrits, il est préférable d'abandonner pour recommencer plus tard.
- Le pèlerinage effectuée par les enfants est valable, mais ce
n'est pas un devoir islamique.
- si on trouve nécessaire de prendre un bain, de se laver
la tête ou de se gratter pendant l'Ihram, on a le droit.
- une femme peut se voiler le visage si elle a peur qu'un
homme la regarde.
- beaucoup de femmes portent sous leur voile une 'asabah
(une certaine façon de voiler leur visage) pour que le voile
ne touche pas le visage. Ceci n'est pas conforme à la loi islamique (Shari'ah).
- il est permis de laver les habits d'Ihram et de les
porter de nouveau ou de les échanger contre d'autres habits
d'Ihram .
- si quelqu'un porte un habit à couture, couvre sa tête ou
met du parfum en état d'Ihram par ignorance ou par oubli
on n'attend pas de lui une offrande de punition ni de
compensation.
- si quelqu'un effectue le pèlerinage al-Tamatt'u,
il doit réciter la talbiyya à l'arrivée de la
Ka'aba et au
début de la tawaf.
- de marcher à pas rapides et courts avec l'épaule
couverte est permis pendant les trois premières rondes à
l'arrivée de la tawaf (ceci n'est valable que pour les
hommes)
- si un pèlerin oublie le nombre de rondes effectuées,
alors il doit décider pour le nombre le plus petit. Ceci est
aussi valable pour la Sa'i.
- s´il y a une masse de personnes trop importante, il
n'est pas grave d'effectuer les rondes de l'autre côté de la
place d'Ibrahim car la mosquée entière est un lieu de
la tawaf.
- pour les femmes, il est interdit d'effectuer la tawaf,
d'y montrer sa beauté, de se parfumer ou de laisser
découvert ce que la loi islamique (Shari'ah) a prescrit de couvrir.
- si pendant l'Ihram une femme commence a avoir ses
menstruations ou qu'elle accouche, elle doit arrêter la
tawaf et elle peut la recommencer lorsque les menstruations
sont terminées et qu'elle est de nouveau pure.
- une femme peut porter toute sorte d'habit tant qu'elle
ne porte pas d'habits d'hommes ou d'habits provocants.
- d'exprimer d'autres intentions que d'effectuer le pèlerinageh. Ceci est une innovation (bid'a), c'est donc interdit et une faute grave, encore
plus grave si on le dit à voix haute.
- si un musulman décide d'effectuer le pèlerinage,
il lui est interdit de passer devant le lieu nommé de
l'Ihram, sans se rendre en état d'Ihram
- si un pèlerin vient en avion, alors il se rend en état
d'Ihram lorsqu'il passe en face du lieu de l'Ihram. Il
devrait déjà se préparer avant l'envol.
- si quelqu'un habite à la Mecque ou entre la Mecque et le
lieu de l'Ihram, ce n'est pas la peine qu'il se déplace pour
effectuer l'Ihram. Dans ce cas, il se rend en état d'Ihram
pour le pèlerinage à son lieu de séjour.
- Le pèlerin qui effectue le pèlerinage al-Tammatt'u, se rend au
8ème jour du Dhul-Hijjah au lieu de son séjour en état
d'Ihram. Pour lui, ce n'est pas la peine d'aller à une place
spéciale dans la Mecque (par exemple al-Mizab) pour se
rendre en état d'Ihram et ce n'est pas la peine de faire la
tawaf d'adieu.
- Après le lever du soleil du 8ème jour du Dhul-Hijjah, il
est préférable de se rendre à la montagne 'Arafat à partir
de Mina.
- il n'est pas permis de quitter la montagne 'Arafat avant
le coucher du soleil du 9ème jour du Dhul-Hijjah. Si les
pèlerins doivent la quitter avant le coucher du soleil (par exemple s'ils tombent subitement malades ou se blessent gravement), ils doivent
le faire avec humilité et avec prudence.
- Les prières Maghrib et 'Isha doivent être dites à
l'arrivée à Muzdalifah, soit pendant le temps du Maghrib ou
du 'Isha.
- il n'est pas permis de ramasser les pierres pour lapider
les colonnes dans le territoire de la Mecque (al-Haram) et
de Muzdalifah.
- Il n'est pas conseillé de laver les pierres. Il n´existe
aucun écrit où il est dit que Mahomet ou ses compagnons l'aient fait, d'autant que ces
pierres lancées seront réutilisées par d'autres pèlerins.
Informations
générales :
La monnaie de l'Arabie Saoudite est le
riyal, qui est subdivisé en 100 halalah. Il y a des billets de
1, 5, 10, 50 , 100 et de 500 riyals. Il y a des pièces de 5,
10, 25, 50 et 100 halalah. Dans chaque banque ou bureau
de change, le riyal de l'Arabie Saoudite peut être converti en
toutes les monnaies. Les horaires d'ouverture Les
bureaux gouvernementaux : 7.30 h - 14.30 h Les magasins
privés : 8.00 h - 12.00 h et 15.00 h - 18.00 h (en
général) Les banques : 8.00 h - 12.00 h et 15.00 h - 18.00
h Les achats : dans presque toutes les villes jusqu'à
22.00 h Le jeudi et le vendredi sont le week-end. La
plupart des magasins sont ouverts de 7.30 h - 14.30 h le
jeudi. Les vacances/les jours fériés Il existe deux
vacances officielles dans le calendrier islamique ;pendant ce
temps, les établissements publics et les magasins privés sont
fermés. Eid al-Fitr 25ème jour du mois ramadan jusqu'au 5ème
jour du mois suivant. Eid al-Adha 5ème jour du mois Dhul
Hijjah jusqu'au 15ème Dhul Hijjah La fête nationale: le 23
septembre Le fuseau horaire : Greenwich + 3
heures (heure d'été) L'électricité:
220/110V/60Hz Les moyens de transport Comme les
distances entre les différentes villes du monde et La Mecque sont grandes, le
plus commode est de voyager en avion. La compagnie aérienne
Saudia Arabian propose de nombreux vols. Une
compagnie de bus et de taxis offre un réseau de transport
en-dehors et dans les villes. Il est bien sûr possible de
louer une voiture. Les visiteurs doivent apporter leur permis
de conduire international et national. Les femmes n'ont pas le
droit de conduire en Arabie Saoudite. Soins médicaux Des
médecins spécialisés, hôpitaux et cliniques privées sont à disposition dans tout le royaume.
Cependant, les malades doivent amener suffisamment de
médicaments lors de leur séjour.
Visa Pour la demande d'un visa de pèlerin, on doit amener
au consulat de l'Arabie Saoudite deux photos d'identité, un
passeport valable au moins six mois, le billet d'avion ou la
facture avec la confirmation du vol.
 AGRANDIR La mosquée de la Mekke durant le pèlerinage annuel
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