Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Fanatisme page 4
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Si lon excepte le conflit qui oppose les chrétiens irlandais les uns aux autres ainsi quun petit nombre de conflits très localisés (comme l'occupation du Tibet par la Chine) TOUS les autres conflits recensés sont imputables à la volonté de propagation de lislam, autrement à la djihad ou aux conflits entre factions musulmanes (Turquie, Irak, ).
Des guerres très meurtrières et sans fin sont ainsi menées contre les chrétiens ou les hindouistes par des mouvement islamiques armés. Le cas de la Tchétchénie est lun des plus fragrants. Il ne sagit pas, comme on pourrait le croire, dune « guerre dindépendance » mais bel et bien dune guerre religieuse, dune djihad menée contre la Russie par des terroristes armés par les pays arabes. On a vu, lors de la dramatique prise dotage de Moscou, à quel point ces terroristes sont déterminés à faire périr des innocents pour la « gloire dAllah ». Pour un « bon musulman », la vie terrestre est sans grande importance. Il méprise sa propre vie et donc aussi, hélas, celle des autres !
Le mépris de lopinion et de la vie dautrui est une constante de lislam. Elle conditionne le comportement quotidien du musulman, conformément aux prescriptions du coran (voir l'étude analytique de ce texte). Le « bon musulman » doit être hermétique aux opinions dautrui et à tout ce qui va à lencontre de ses convictions religieuses. Cest ce refus systématique du dialogue qui rend illusoire les tentatives de « conciliation » et de « consensus » auxquels certains occidentaux veulent encore se raccrocher. En cela, ils démontrent quils sont incapables de se mettre « à la place de lautre », autrement dit de raisonner comme un musulman.
Il ny a guère que la méthode trotskyste qui puisse sopposer valablement à la pensée musulmane car elle impose, précisément, dêtre en mesure de raisonner à la manière de ladversaire et de le combattre avec ses propres armes.
Pour combattre efficacement lislamisme, il faut donc connaître la mentalité musulmane, lhistoire de la conquête arabo-musulmane et, bien évidemment, le coran. Ce nest quaprès avoir acquis les connaissances nécessaires que lon peut sattaquer, à armes égales, à ces redoutables adversaires que sont les musulmans.
Au moment même où les présentes lignes sont rédigées (début décembre 2002), laffaire des « milices islamiques » ne cesse de remuer lopinion publique belge. Elle est le révélateur du profond malaise que des autorités laxistes et inconscientes ont laissé se développer sans quaucune mesure sérieuse nait été prise, dautant quà présent, la plupart des politiciens ont peur au sens strict du terme des communautés musulmanes qui se sont installées dans les pays de lUnion européenne. Ils ont peur des représailles, peur des attentats, peur dêtre pris personnellement pour cible par les activistes de lislam et autres « fous dAllah ».
Il nempêche que laffaire dAnvers a obligé les autorités à réagir.
Toujours à propos des Saoudiens, il convient de mettre en évidence les trafics darmes en tous genres qui se font par lintermédiaire, et sous le contrôle, de leur gouvernement. Ces armes vont à des pays en guerre mais aussi, depuis pas mal de temps, aux terroristes musulmans.
Ces trafics nont rien de récents et ils se sont faits avec la complicité des Occidentaux (Britanniques, Américains, Français, Belges, Suisses, ) et des pays appartenant à lancien bloc communiste. Pendant très longtemps, ils ont été très officiellement organisés par un ressortissant saoudien nommé Adnan Khassogi, un « homme daffaires » qui a fait fortune en servant dintermédiaire entre les vendeurs et les acheteurs.
Cest ainsi quen 1969, le saoudien a permis à la France de vendre à lémir de Bahreïn une quantité impressionnant de matériel militaire : 1.000 camions Berliet, 300 transporteurs AMX, 300 véhicules amphibies, 20 hélicoptères SA330, 54 chars AMX13 dotés de canons de 105, 80.000 fusils automatiques, 100.000 grenades et 80.000 obus de mortier. Le tout pour la coquette somme de 148 millions de dollars (de lépoque) dont le versement a été effectué par le canal de la banque de lUnion européenne, place Gaillon à Paris.
Comment expliquer la vente dun tel arsenal à un émirat qui nest, en fait, quune île de 598 km² dont la population, en 1969, ne dépassait pas 220.000 habitants ?
Des masses colossales darmes ont ainsi été vendues en Arabie ou dans les émirats voisins en passant par des personnages tels que Adnan Khassogi, Antoine Kamouth, Akram Ojjeh, Walid Koraytem ou les frères Mattossian. Bien souvent, ces armes ne voyaient même pas le sol arabe. Elles étaient déchargées en mer et transférées sur un bateau en partance pour une destination inconnue. Cest ainsi que les Occidentaux, par Arabes interposés, contournèrent la législation internationale qui interdit, pour un même fournisseur, dapprovisionner simultanément deux pays en guerre. Les armes étaient vendues directement (donc légalement) à lun des belligérants et indirectement (donc illégalement) à lautre. En Belgique, la FN de Herstal ou Mécar (Petit Roeulx lez Nivelles) ont eu fréquemment recours à ce stratagème.
Dans ce panier aux crabes, Adnan Khassogi fut sans nul doute lun des plus importants trafiquants du monde arabe.
ÉTATS-UNIS |
Ce court article (7 novembre 2002) est révélateur dune situation qui dégénère de plus en plus. Les réseaux islamistes, qui disposent de moyens financiers considérables, achètent tout ce qui peut se trouver dans le domaine des armes, du fusil à larme nucléaire (voir article de « LExpress » - 19 septembre 2002) en passant par les missiles sol-sol et sol-air (comme le « stinger », équivalent américain du SAM 7 soviétique). Quant aux armes bactériologiques que lIraq pourrait détenir, les Américains ont dautant plus de raisons dêtre inquiets quils ont fourni, au régime de Saddam Hussein, les équipements permettant de les fabriquer (voir article qui suit). Quand donc inculpera-t-on les fabricants et trafiquants darmes pour « crimes contre lhumanité » ?
ÉTATS-UNIS ARMES BACTÉRIOLOGIQUES C'est Washington qui a fourni Bagdad Si les États-Unis craignent tant, aujourd'hui, l'armement de l'Irak, c'est parce qu'ils sont bien placés pour savoir ce qu'il y a dans l'arsenal de Saddam Hussein : c'est en effet Washington qui a livré de quoi fabriquer des armes bactériologiques à Bagdad, révèle l'hebdomadaire Newsweek qui sort aujourd'hui. L'affaire se passait dans les années 80, au plus fort de la guerre Iran-Irak : " Les États-Unis ont décidé d'aider l'Irak et ont commencé à fournir au dictateur Saddam Hussein des ressources et matériels militaires, y compris des cargaisons de "bactéries, champignons, protozoaires " à la commission irakienne à l'énergie atomique ", selon Newsweek. Ces produits pourraient permettre de produire des armes biologiques, notamment au bacille du charbon. Aujourd'hui, "la plus grande inquiétude" de l'administration Bush réside dans ce que Saddam pourrait faire de ses armes de destruction massive, selon un haut responsable américain actuelle ment en poste. "Saddam pourrait essayer le chantage, mena cer de répandre la variole ou un autre virus abominable dans une ville américaine en cas d'invasion des forces, américaines. Ou, comme un chien acculé, il pourrait déchaîner un dernier spasme de violence, asperger d'armes chimiques les forces américaines, remettre ses armes biologiques aux terroristes", écrit l'hebdomadaire en décrivant les scénarios les plus sombres étudiés parles responsables américains. En attendant la résolution de FONU, Washington multiplie les signes de sa détermination. Quelque 600 hommes et un QG mobile vont rejoindre le Qatar. dans le Golfe, pour des exercices militaires en novembre. Et selon un hebdomadaire portugais, les États-Unis ont déj à réservé vingt corridors aériens au-dessus de l'Océan Atlantique afin de transporter de grandes quantités de matériel léger et de personnel militaire. |
Article du 19 septembre 2002 (LExpress).
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