Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Fanatisme page 5

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Les faux prétextes US selon Spitaels
L'ex-président du PS ne croit pas aux belles paroles de l'Oncle Sam, Le mobile, c'est l'or noir.
Guerre à l'Irak, sus à Saddam. Encore limitée à la propagan- de, la machine de guerre US contre le régime de Bagdad tourne à plein régime. Reste à "vendre la marchan- dise " aux opinions publiques. Inutile d'essayer de convaincre Guy Spitaels: dans un ouvrage qu'il consacre à "l'équilibre géopolitique du désordre mondial", l'ancien président du PS et ministre d'État démasque les vrais mobiles qui motivent les États-Unis, ce " suprême arbitre du bien et du mal "- Bassement intéressés, les calculs de l'Oncle Sam.. > Pour la démocratie? Foutaise. Chasser Saddam, "arrivé au pouvoir dans un train américain", pour établir une démocratie en Irak "semble vraiment une fort grosse astuce". Guy Spitaels balaie "cet argument pieux, tant la pratique dément partout continûment ce discours. Les despotes médiévaux demeurent bien les alliés de Washington". > Contre le terrorisme? Risible. Difficile d'imaginer que l'Oncle Sam se trompe à ce point de cible s'il s'agit de frapper un allié d'al-Qaïda. "C'est davantage l'Arabie saoudite qui devrait être la cible, si l'on voulait s'en prendre aux auteurs des attentats et au financement des terroristes." Les Américains font donc fausse route quand ils prétendent que la guerre contre le terrorisme passe par Bagdad. Ce discours " me demeure assez hermétique" confesse Guy Spitaels. > Contre un fou armé? Douteux. La réalité de l'arsenal irakien laisse encore Guy Spitaels dubitatif Armes atomiques,chimiques.biologi- ques: l'ancien président du PS attend toujours de voir. Quelle mouche a donc piqué l'Oncle Sam pour se focaliser à ce point sur le maître de Bagdad? > Saddam, le profil de l'emploi. Le dictateur irakien a tout pour plaire aux Américains en quête d'un symbole de la résistance à la toute puissance US. Ben Laden insaisissable, Saddam Hussein fera parfaitement l'affaire pour justifier la mobilisation générale dans le Golfe. > pétrole, pétrole! Le bon filon. Ce serait bien là le vrai mobile, selon Spitaels. À court d'or noir d'ici vingt ans. les pétroliers US cherchent d'autres filons. En froid avec l'Arabie saoudite, l'Oncle Sam lorgne sur les énormes réserves ira- kiennes- Ennuyeux: Russes, Français, Chinois sont déjà dans la place- " 11 est donc tentant de remettre les choses à plat avec les concurrents. Mais pour cela, il faut que Hussein s'en aille, fût-ce par la guerre. Business, business...
P.HX
À NOTER G. Spitaels "L'improbable équilibre" éditions Luc Pire.

Dans son tout récent ouvrage intitulé « L’improbable équilibre » (éditions Luc Pire), l’ancien président du Parti socialiste belge (PSB) rejoint notre analyse en désignant clairement l’Arabie saoudite comme le véritable adversaire du monde libre. Dans l’article reproduit ci-dessus (groupe Sud Presse – 23 janvier 2003), on peut lire, en substance : « …Difficile d’imaginer que l’oncle Sam se trompe de cible s’il s’agit de frapper un allié d’Al Qaïda. C’est davantage l’Arabie saoudite qui devrait être la cible, si l’on veut s’en prendre aux auteurs des attentats et au financement des terroristes. Les Américains font donc fausse route quand ils prétendent que la guerre contre le terrorisme passe par Bagdad… ».

L’analyse de Guy Spitaels est parfaitement correcte puisque tous les spécialistes du monde arabe savent que l’Iraq est l’un des rares pays arabo-musulmans (avec la Libye) qui demeure imperméable à l’islamisme radical tel qu’il est prôné par les wahhabites. Ce qu’il n’a pas compris, c’est que les dirigeants américains veulent s’emparer de l’Iraq tant pour y installer une « base d’influence » que pour y faire main basse sur les réserves de pétrole. Il est certain que le régime de Saddam Hussein n’a sans doute jamais eu de véritables relations avec le réseau Al-Qaïda mais cette excuse permet à l’administration Bush de mobiliser en sa faveur une partie de l’opinion publique américaine traumatisée par les attentats du 11 septembre. L’Américain moyen est à l’image de son président, « rustique » et peu versé dans le domaine de la politique étrangère. On peut aisément lui faire avaler n’importe quelle couleuvre.


En prenant le contrôle du territoire iraquien, l’administration d’Etat US entend redistribuer les cartes de façon durable au Moyen-Orient. C’est un plan déjà ancien, qui avait été élaboré sous Bush senior. Une fois bien implantés en Iraq, ils pourraient plus facilement défendre Israël et contrôler l’Arabie saoudite. Il existe d’ailleurs, dans les cartons américains, un plan visant à destituer les Saoud. Ils constitueraient ainsi, en une dizaine d’années, une sorte de « zone tampon sécurisée » entre l’islam de l’Ouest (celui d’Afrique) et l’islam de l’Est (celui d’Asie). Le but ultime de l’opération consiste à enrayer durablement le processus de propagation de l’islam dans le monde.

Vers une faillite de l’Arabie saoudite ?

Si l’on en croit un article qui a été publié en février 2003 par le mensuel français « L’Expansion », l’Arabie saoudite serait confrontée à des difficultés économiques qui risquent de devenir insurmontables d’ici fort peu de temps.

Publié au moment même où des centaines de milliers de pèlerins étaient attendus à La Mekke pour le « hadj » ( le pèlerinage rituel des musulmans), cet article dévoilait que la télévision saoudienne diffusait en boucle des messages extrêmement belliqueux et notamment un clip montrant des soldats israéliens assoiffés de sang en train de massacrer des femmes et des enfants en Palestine. Il s’agit là, bien entendu, d’une tentative de manipulation des pèlerins qui verrons ces images sur les téléviseurs de leurs hôtels. Mais fallait-il s’attendre à autre chose de la part du régime politique le plus infect qui puisse se concevoir à notre époque ?

Et comme le dit le journaliste de l’Expansion : « C’est justement cette culture banalisée de la haine - véhiculée par le clergé wahhabite, aussi intégriste qu’influent - qui fait peser de lourds soupçons sur le pays… », en ce qui concerne les attentats du 11 septembre 2001 (Outre Ussama ben Laden lui-même, 15 des 19 terroristes du 11 septembre étaient des Saoudiens. Et plus de 250 autres ressortissants d’Arabie saoudite, soupçonnés d’appar-tenance au réseau al-QaÎda, sont détenus par l’armée américaine à Guantanamo). Car si, historiquement, les Arabes ont toujours été les ennemis jurés de leurs cousins juifs, ils sont devenus aujourd’hui les ennemis déclarés du « Grand Satan », autrement dit des Etats-Unis d’Amérique. Pour ces musulmans plus que sectaires que sont les wahhabites, le gouvernement US est responsable de tous les maux de la terre et, en prime, il se rend coupable de complicité active avec Israël. Leur analyse n’est pas totalement erronée mais, comme toutes les analyses sectaires, elle est à sens unique. Les wahhabites se gardent bien de dire qu’ils sont, pour leur part, parmi les principaux responsables des maux qui accablent les nations où l’islam impose ses lois iniques, son intolérance et son anachronisme !

L’article de l’Expansion va dans le même sens que notre propre analyse de la crise moyen-orientale qui se précise en cette années 2003. En attaquant l’Irak, le gouvernement américain n’a pas pour seul objectif de se débarrasser de Saddam Hussein et de son régime. L’administration Bush voit bien plus loin. Elle veut récupérer et contrôler le potentiel de production pétrolière de l’Irak (seconde réserve de pétrole dans le monde après l’Arabie saoudite) afin de mettre fin à la prédominance des Saoudiens sur le marche des hydrocarbures (et produits dérivés). En affaiblissant la position saoudienne, les Américains pourront, dans un second temps, se retourner contre leurs anciens alliés, les Saoud. D’autant que le régime dictatorial de ce clan de bédouins prétentieux risque fort de rencontrer de grandes difficultés dans les années à venir.

En effet, l’Arabie saoudite est confrontée à une croissance démographique galopante qui découle essentiellement de la pratique islamique de la polygamie. Aujourd’hui, environ 50 % de la population saoudienne a moins de 15 ans. A cela s’ajoute l’apparition d’un chômage de masse associé à un surendettement de l’Etat. Car ce pays supposé « immensément riche » est un pays qui croule sous les dettes ! C’est ainsi que la dette publique saoudienne représente 100 % du PIB national (180 milliards d’euros), ce qui limite de plus en plus la marge de manœuvre de la « bande à Saoud ».

Car c’est dans les poches de cette clique que les recettes pétrolières se sont « évaporées ». Et si le revenu moyen du « citoyen saoudien de base » n’est que de 8.500 euros (il est inférieur à celui de la Hongrie et a diminué de moitié au cours des 20 dernières années), le « smic princier » est de 350.000 ryals par an (près de 100.000 euros). Mais il ne s’agit là que d’un « salaire de base » qui est consenti aux membres les plus insignifiants de la « famille royale » saoudienne et ce, indépendamment de leurs autres revenus. Le salaire du roi Fadh – qui n’assume plus aucun pouvoir réel depuis pas mal d’années vu son état de santé – est inconnu mais on sait qu’il dispose de quarante palais en Arabie (sans parler de ses possessions à l’étranger) disposant chacun d’un hôpital privé disposant des équipements les plus modernes.

Les fils du roi recevraient, pour leur part, 100 millions de ryals par an (environ 28 millions d’euros) tandis que les princes de « second rang » (filiation moins directe) seraient dotés d’un peu moins d’un million d’euros, toujours par an et toujours indépendamment de leurs autres sources de revenus (dont un « salaire mensuel » variant selon le rang et qui est payé par l’Etat dès la naissance !).

Le « clan Saoud » est une véritable pépinière de parasites dont on ne connaît même pas le nombre exact. Les meilleurs spécialistes de l’Arabie sont incapables de s’accorder sur les chiffres et l’on estime que les seuls « membres mâles » de cette famille seraient de 4.400 au minimum et de près de 10.000 au maximum. Une seule chose est certaine, tous puisent allègrement dans les caisses !

Les rois et les princes d’Arabie ne sont rien d’autre que des voleurs de haut vol, des voyous de première catégorie !

Tous sont susceptibles d’être traduits en justice devant la Cour Internationale des Droits de l’Homme, ne serait-ce que pour avoir instauré un système économique qui relève de l’esclavage. car ce sont bel et de bien des esclaves qui exécutent les basses besognes que les Saoudiens considèrent comme indignes ou insignifiantes. Confiées à des travailleurs étrangers qui sont privés de leur passeport en entrant en Arabie, ces tâches ne relèvent pas du travail mais de l’exploitation de l’homme par l’homme. Ils sont ainsi 6 millions d’hommes et de femmes corvéables à merci dont le salaire mensuel dépasse très rarement les 500 euros. Cela ne pose aucun problème de conscience aux Saoudiens puisque le coran ne condamne pas la pratique de l’esclavage. Et dire que pas mal de musulmans osent se plaindre de nos systèmes de protection sociale !

Cependant, le système saoudien est arrivé au bout de ses limites. L’accroissement spectaculaire de la population génère un chômage inquiétant que le gouvernement tente d’endiguer par une politique de « saoudisation » de l’emploi. C’est un programme de « préférence nationale » qui n’est pas sans rappeler celui du Front National de Jean-Marie Le Pen. Il implique que les Saoudiens – qui étaient surtout employés dans la fonction publique – constituent au moins 30 % du personnel des entreprises de plus de 20 salariés. Et ce quota devrait théoriquement augmenter de 5 % par année. Ce qui ne va pas sans inquiéter les chefs d’entreprises qui savent que la main-d’œuvre saoudienne n’est pas « compétitive » par rapport aux travailleurs étrangers. Elle n’est pas, non plus d’une très grande compétence.

Autre exemple : les autorités ont aussi décidé que tous les chauffeurs de taxi devaient être de nationalité saoudienne. Le délai d’application de cette décision avait initialement été fixé à six mois mais il a dû être porté à deux ans et sera sans nul doute prolongé. Car aucun saoudien ne veut travailler dans les mêmes conditions que les immigrés qui conduisent les voitures, quatorze heures par jour et six jours par semaine, pour un salaire de misère (moins de 1000 riyals par mois soit moins de 300 euros).

La « saoudisation » se heurte aussi à la problématique de l’enseignement, lequel demeure une « chasse gardée » des religieux. Totalement inadapté à une économie moderne, le système saoudien d’enseignement repose essentiellement sur les « écoles » coraniques où l’on enseigne la « doctrine de la haine », le wahhabisme. Même au niveau universitaire, le poids de l’islam est un frein considérable. C’est ainsi que quatre universités sur huit se consacrent uniquement à l’enseignement littéraire et religieux. Et l’étude de l’anglais n’est obligatoire que dans une seule faculté.

Du côté des « élites », on commence à s’inquiéter. Princes et grands bourgeois ont été formés dans des universités américaines ou européennes et ils sont conscients du fait que l’Arabie est au bord du précipice. Quant aux rares « opposants », ils sont très amers. C’est le cas pour Mohammed Said Tayeb, un sexagénaire ouvertement « nassérien » qui a fait plusieurs séjours en prison pour s’être opposé au népotisme des Saoud. Il n’hésite pas à déclarer : « Si rien ne bouge, j’ai très peur pour l’avenir » !


Pour l’instant, la crise du régime saoudien est encore assez peu perceptible mais, dès que la rente pétrolière ne sera plus capable d’assurer un minimum de paix sociale (et d’« arroser » généreusement l’administration et les religieux), la situation risque de devenir explosive et de dégénérer selon un modèle iranien, à savoir l’arrivée au pouvoir d’un clan de religieux sectaires et démagogues. Or, dans le cas de l’Arabie, ce clan est constitué par les « oulémas » wahhabites, des individus infiniment plus dangereux que les ayatollahs iraniens. Voilà qui n’augure rien de bon pour les années et les décennies à venir. Et l’on peut penser que les Américains veulent tenter une manœuvre préventive qui leur permettrait d’avoir une base solide (« al-Qaïda » en Arabe !) à proximité immédiate de l’Arabie saoudite. De cette manière, ils contrôleraient à la fois le marché du pétrole et seraient prêts à intervenir en Arabie pour mater une tentative de prise du pouvoir par les religieux wahhabites.

Si telle est leur intention (et nous pensons que c’est le cas), la manœuvre pourrait, à priori, paraître subtile. Mais elle s’avérerait extrêmement délicate puisque toute intervention de grande envergure sur la « terre sacrée » de l’Arabie pourrait déclencher une « guerre sainte » de première importance au niveau mondial. C’est d’ailleurs ce que redoutent les analystes politiques et les spécialistes de l’islam et des conflits religieux.

Les Américains prétendent avoir tenu compte de cet aspect du problème. C’est ainsi qu’un plan « top secret » du Pentagone prévoit de faire occuper l’Arabie par des troupes musulmanes de l’OTAN, autrement dit par les Turcs. Mais ce serait relancer la vieille rivalité entre Arabes et Turcs, une rivalité pour le leadership musulman qui dure depuis près d’un millénaire. Faire occuper la Mekke et Médine par les Turcs peut apparaître comme une « bonne idée » vu de Washington mais le résultat pourrait s’avérer catastrophique sur le terrain du fait de la rivalité qui existe entre les Arabes et les Turcs (53). On comprend, en tous cas, les raisons cachées qui poussent le gouvernement américain à se montrer aussi bienveillant vis-à-vis des dirigeants pro-islamistes d’Ankara. Une fois de plus, les hommes de Washington sont prêts à s’associer avec le diable pour mener à bien leurs manœuvres politiques. Les leçons de l’histoire sont sans intérêt outre-atlantique. Et dans la foulée, ils font pression sur les gouvernements européens pour que la Turquie soit admise au sein de l’Union européenne. Cela ne les inquiète nullement de voir le loup aux portes de la bergerie puisque ce n’est pas « leur » bergerie !

Nous ne devons pas nous laisser abuser par les explications embrouillées et irrecevables des Américains. Surtout pas par celle qui prétend lier le régime politique irakien aux terroristes d’al-Qaïda. L’Irak est soumis à la dictature du clan de Saddam Hussein, certes, mais c’est un état laïque. Plusieurs personnalités en vue de ce régime ne sont pas de confession musulmane (c’est notamment les cas pour le vice-premier ministre Tarek Aziz, qui est chrétien). Le pouvoir irakien est aux antipodes de l’intégrisme wahhabite et il est absurde de prétendre, comme le font les dirigeants US, que Saddam Hussein pourrait s’associer avec les terroristes d’al-Qaïda.


L’apparente prospérité des villes saoudiennes ne doit pas, non plus, faire illusion. La dynastie des Saoud est en sursis, le pays aussi. Tout au plus, la situation pourra-t-elle être stabilisée pendant 5 à 10 ans, guère plus. Et il y a fort peu de chance pour que les Occidentaux puissent contrôler la montée en puissance de l’islamisme radical en aussi peu de temps. On a laissé faire, on a tardé à réagir et maintenant on se trouve en présence d’un situation explosive et incontrôlable.

Les Occidentaux ont sous-estimé la capacité de l’islam à renaître de ses cendres, tel l’oiseau Phénix. Ils ont sous-estimé l’influence que la religion exerce sur des peuples et des communautés qui, dès le plus jeune âge, sont soumis à un lavage de cerveau au coran.

Les Occidentaux ont pensé et agit de manière Occidentale face à des gens qui pensent et agissent de manière coranique, c'est à dire de manière irrationnelle, arbitraire et contradictoire parce qu’ils sont « conditionnés », parce qu’ils subissent les effets pervers de ce « bourrage de crâne » qu'ils nomment « islam ».
Si nous ne cassons pas les réseaux d’influence qui ont pour but d’entretenir le conditionnement et la soumission au sein des communautés musulmanes (dans les pays arabo-musulmans ou ailleurs), nous ne parviendrons jamais à enrayer le processus abêtissant de l'islamisation.

N’étant pas musulmans, nous ne serons à même de mettre en évidence toutes les incohérences, toutes les contradictions, tous les aspects malsains de cette religion anachronique que si nous nous mettons dans la peau de l’adversaire, si nous raisonnons comme l’adversaire et le combattons avec ses propres armes. Cette stratégie, c'est celle qu’enseignaient les pères du trotskysme (dont Lev Bronstein lui-même) : connaître l'adversaire pour le comprendre et mieux le combattre. Nous devons donc connaître le coran et l’histoire de l’islam aussi bien, sinon mieux, que les musulmans eux-mêmes. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons les démasquer, les fustiger et les bouter hors de la sphère politique, exactement comme nos pères et nos grands-pères le firent pour le christianisme.

Tel est notre travail, notre œuvre laïque, notre combat pour la justice et la démocratie dans le monde.

C’est un combat qui doit être mené préalablement à toute forme d’action « sur le terrain » et notamment avant de recourir à la contrainte par les armes. Car pas mal de citoyens, dans les pays occidentaux, perçoivent mal les réalités profondes de la menace islamique. Ils n’entendent rien à la religion musulmane et aux liens qui la relient à des concepts socio-politiques. Il faut donc, avant toute chose, dissiper les malentendus, expliquer les choses le plus clairement possible et situer les dangers là où ils se trouvent exactement. Alors, et alors seulement, les citoyens seront en mesure de juger, en leur âme et conscience, des moyens à mettre en œuvre pour résoudre le problème.

La présente étude est une contribution à cet effort d’information, sans doute tardif mais cependant susceptible de corriger le cours de choses pour autant que la diffusion en soit la plus large possible.

Les musulmans, en tant qu’hommes et femmes, ne sont pas nos ennemis. Ils sont nos frères en humanité. C’est l’islam qui est notre ennemi, c’est lui que nous devons combattre avec acharnement et sans répit.

Dans un chapitre consacré à l’Arabie saoudite et au wahhabisme, nous ne pouvions manquer de mentionner un homme qui est sans doute parmi les rares occidentaux qui ont réussi à percer les mystères de l’Arabie et des Arabes. Il se nommait Thomas-Edward Lawrence mais tout le monde le connaît sous son surnom : Lawrence d'Arabie.

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