Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Argent page 2

D’aucuns, bêlant avec le troupeau, diront aussi qu’il faut bien que les musulmans puissent disposer d’un lieu de prière. On leur répondra que rien ne les empêche de prier chez eux. D’autant que les musulmans authentiques - ceux des grands déserts d’Arabie et d’Afrique – n’ont jamais eu besoin d’une mosquée pour prier. Ils déroulent leur tapis là où ils se trouvent, se tournent vers la Mekke (plus ou moins bien selon leur sens de l’orientation) et prient. Rien, dans le coran, ni dans l’islam, n’impose la pratique collective du culte !

Et comme dit si bien la démographe Michèle Tribalat, si les musulmans veulent des lieux de culte… qu’ils se les paient eux-mêmes ! Les boudhistes ont des temples et des monastères (d'ailleurs si bien intégrés que l'ont n'en entend quasiment jamais parler..), les protestants ont eux aussi des temples, les pentecôtistes, les baptistes ont des chapelles etc... Les musulmans seraient-ils moins nombreux que les boudhistes, les protestants, les pentecôtistes ou les baptistes ? Ou seraient-ils plus simplement incapables de s'organiser correctement ?
Il n’appartient pas à 95% de la collectivité européenne de financer les lubies d’une minorité de résidents non européens. Le rôle de l’Etat est de garantir la liberté de culte et d’assurer l’ordre public, pas de payer !

Mais ici, se pose le problème de la « zakat », cette aumône islamique qui correspond plus ou moins au « denier du culte » des chrétiens. En effet, l’islam sunnite (majoritaire) n’a pas de clergé organisé. Il en résulte que la collecte de la zakat se déroule dans un « flou artistique » pour le moins gênant et qu’il est impossible de savoir combien d’argent est recueilli par les nombreux organismes qui s’occupent de cette collecte : comités de gestion des mosquées, « associations » locales, régionales ou nationales et même pseudos ONG internationales. Une fois de plus, la discrimination est flagrante. Les musulmans sont les seuls à échapper à un contrôle précis de leurs sources de financement. La zakat peut aussi bien servir à réparer le toit d’une mosquée qu’à financer des actions terroristes. Il y a là motif supplémentaire à interdire toute forme de subvention publique.

Que dire, alors, de la municipalité de Rennes qui a, si généreusement, financé la construction d’une mosquée (subtilement dénommée « centre culturel ») à hauteur de 1,6 million de francs (244.000 €), un bâtiment public qui appartient certes à la ville mais dont les musulmans disposent à titre gratuit depuis 1982 alors même que sa valeur locative annuelle était estimée à 275.800 FF (42.000 €) en 1998 ? Ainsi donc, en vingt ans, la communauté musulmane de Rennes aurait bénéficié d’un avantage d’au moins 840.000 euros !

Astérix ne s’est pas laissé envahir par les Romains mais les Bretons d’aujourd’hui font les frais du culte des nouveaux occupants. Charles Martel doit se retourner dans sa tombe !

Rennes n’est pas un exemple unique, loin s’en faut. On pourrait aussi parler de Marseille, de Montpellier et, bien évidemment, de la région parisienne. Partout où les musulmans forment des communautés quelque peu « agressives », les politiciens « lâchent du lest » en espérant avoir la paix. Et, bien sûr, ils se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au coude !

Les musulmans ont fort bien compris qu’ils pouvaient obtenir pas mal de choses en jouant sur la peur et la menace, ne faisant en cela que suivre l'exemple de leur prophète (ce qui par rétro-action les conforte dans leur certitude que leur prophète avait raison d'être agressif puisque « ça marche ! »). Et plus le pouvoir politico-administratif est faible et plus les musulmans en profitent pour marquer des points. Il y a, d’un côté, des groupes d’activistes (casseurs, provocateurs,…) qui sèment la pagaille et terrorisent leur petit monde et, d’autre part, les prétendus « musulmans modérés » qui viennent « parlementer » et quémander auprès des autorités. « Donnez-nous ceci, donnez-nous cela et nous tenterons de calmer les esprits ! ». Tel est leur discours et leur tactique. Ce n'est ni plus ni moins que du racket. Et le plus souvent ça marche. A tel point que dans certains « quartiers chauds » (et autres zones de non-droit), ce sont les imams et les dirigeants islamistes qui servent de « médiateurs ». Des médiateurs qui n’hésitent pas à jouer le double jeu et à souffler le chaud et le froid selon leur convenance.

Il faut vraiment être bien naïf pour ne pas se rendre compte de la combine. La plupart des politiciens qui adhèrent à ce genre de manœuvre sont donc les complices, directs ou indirects, des menées islamistes. Il faudrait donc interdire, une fois pour toutes, le financement de l’islam en Europe avec, en prime, l’obligation de rembourser les sommes perçues indûment au cours des dix dernières années. Mais il faudrait, du même coup, assortir ces mesures de dispositions rendant impossible le financement par des fonds provenant de pays non européens et en particulier des pays arabes.


Enfin, il faut savoir que les communautés musulmanes sont en partie financées par le commerce de la viande dite « halal », la copie musulmane de la viande « Kacher » des Juifs. En France, on ne compte pas moins de 5.500 boucheries musulmanes dont 1.500 rien que dans Paris et sa banlieue. barquette de viande HalalEt, fort curieusement, ces boucheries «islamiques » proposent leur viande 25 à 30 % moins chère que les boucheries non halal. Cela est dû au fait que bon nombre de ces bouchers achètent des animaux de très mauvaise qualité dont la viande devrait être destinée aux aliments pour animaux ou à certaines conserves.

Peut-on prétendre ne pas manger de viande « impure » (celle du porc) et, dans le même temps, consommer des viandes qui devraient être réservées aux chiens et aux chats ? Décidément, l’islam ne manque pas d’incohérences !

Comme nous l’indique l’article de « L’Express », faute de réglementation précise, n’importe quel commerçant – fut-il ancien maçon ou ancien éboueur municipal – peut se lancer dans la vente des viandes dites « sacrifiées ». Il lui suffit de payer les services d’une mosquée ou d’une quelconque association musulmane qui lui délivre un certificat halal. N’est ce pas étonnant dans une Europe communautaire qui se montre si pointilleuse dans des tas d’autres domaines ? Les rusés musulmans sont décidément imbattables dès qu’il s’agit de contourner les lois et les réglementations !

Quoi qu’il en soit, le marché des viandes halal, très lucratif, rapporte pas mal d’argent aux mosquées et aux associations qui organisent un véritable trafic dans ce domaine. Quitte à faire consommer des aliments de mauvaise qualité, les dirigeants musulmans incitent à ne consommer que de la viande halal et se livrent à une concurrence farouche pour délivrer les autorisations et surtout pour encaisser les redevances !

barquette de viande HalalEt l’Express de citer certaines cantines scolaires de la Seine Saint-Denis qui ne serviraient que des plats halal, y compris aux élèves non musulmans (selon Hakim El Ghissassi, rédacteur en chef de la revue « La Médina »).

L’Etat français – pourtant si chicanier en matière de réglementations alimentaires – n’a jamais été capable de mettre de l’ordre dans cette chienlit. Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur (et des cultes), a même cautionné le système en accordant à la seule mosquée de Paris le contrôle exclusif de l’abattage rituel. Un monopole qui permet à ladite mosquée de vendre des « cartes de sacrificateur » au prix de 150 euros (1.000 FF) et de percevoir 1 franc (0,15 €) par kilo de viande portant son label. C’est ainsi que cette mosquée s’est transformée en une véritable PME que dirige le responsable de son « institut de théologie », un certain Djelloul Seddiki. Chez les musulmans, on ne risque pas de chasser les marchands hors du temple !

Ce « département commercial » de la mosquée de Paris occupe actuellement une quarantaine de personnes et va même jusqu’à collaborer avec la multinationale Bayer pour la « certification de médicaments halal » ! A quand les Peugeot certifiées conforme au coran ? En attendant, le contrat passé avec Bayer aurait rapporté plus de 6.000 euros aux boutiquiers de la mosquée.

Mais il y a plus grave. Dès 1995, la fédération des bouchers musulmans de France (FBMF) critiquait ouvertement les pratiques de la mosquée de Paris. barquette de viande HalalOn parlait de « labels » qui étaient vendus 3.000 F pièce sans aucun contrôle et de cachets du département halal de la mosquée qui traînaient dans pas mal d’abattoirs. Djelloul Seddiki sera obligé d’admettre que 90 tampons circulaient dans toute la France sans aucune possibilité de contrôle. Résultat des courses : le directeur de l’administration générale de la mosquée sera « viré » en 1999 mais sans que cela change quoi que ce soit au problème.

Profitant du scandale, les mosquées d’Evry et de Lyon obtinrent la levée du monopole et recommencèrent à percevoir des droits sur la viande halal. C’est ainsi qu’Evry a délivré 600 cartes de sacrificateur qui lui rapportent 91.500 € par an cependant que des contrats étaient signés avec des patrons de l’industrie agro-alimentaire. C’est notamment le cas pour la firme « Médina Halal », filiale de la société française Corico. Moyennant le paiement d’une redevance annuelle de 5.170 €, elle a le droit d’apposer le label de la mosquée sur les emballages des produits présumés halal ainsi que sur ses publicités. Pourtant, comme le fait remarquer L’Express, la vérification demeure approximative et sujette à caution puisque c’est le responsable de la production de l’entreprise qui se charge de la certification.

Pour sa part, la mosquée de Lyon supervise 40 % de la production de l’abattoir de Corbas soit un minimum de 8.000 tonnes de viande par an. Il en coûte 6.000 € par mois à cet abattoir pour bénéficier de la certification qui, là encore, est faite de façon très « légère ». On sait, en effet, que les carcasses destinées aux musulmans sont mélangées avec les autres carcasses dans les armoires frigorifiques. La mosquée de Lyon a aussi passé in juteux contrat avec Evian pour la certification halal de bouteilles d’eau destinées à la Malaisie (89) !

Les protestations fusent de toutes parts contre ces « marchands de la mosquée ». Le mufti de Marseille accuse des boucheries halal de débiter de la viande décongelée. Il va même jusqu’à les accuser de vendre de tout, sauf de la viande halal. L'Express révèle même que 50% des viandes vendues sur le marché de Rungis vont aux boucheries « islamiques » alors que ce marché compte très peu de grossistes véritablement spécialisés dans les produits halal. Le fait a été confirmé par la SA Busnel Brevier qui réalise 60% de son chiffre d’affaires avec des bouchers musulmans bien que n’ayant aucun produit halal à proposer.


Chez un grossiste
«halal » à Rungis
Chez un grossiste «halal » à Rungis.

Et bien que l’Etat français soit assez peu enclin à se mêler de ces affaires-là (il ne faut pas « vexer » les musulmans !), la direction générale de la répression des fraudes a quand même mis en évidence quelques cas de fraude très intéressants. A la suite d’une enquête menée en 1998 auprès de 11 firmes spécialisées dans les produits halal, six furent poursuivis pour tromperie ou falsification, les fraudes portant sur des centaines de tonnes de marchandise. Deux autres reçurent des avertissements. Il ne s’en trouvait donc que trois sur onze qui fussent en règle. Cela nous donne une petite idée de l’étendue du problème.

Le procès-verbal de l’administration épingle notamment la SA Zaphir – l’un des deux leaders de la charcuterie halal en France – dont les produits sont vendus sous la marque « Isla Délice » ainsi que la Sté « Celvia », son principal fournisseur. Mais Zaphir s’en tira avec une modeste amende de 2.286 €. Celvia fut aussi condamnée de façon plutôt symbolique.

Même constat pour la Sté Routhiau qui produit des charcuterie de volaille certifiée halal. Les enquêteurs ont notamment constaté l’utilisation de sang de porc dans le processus de production du jambon de dinde (90). Ni plus, ni moins ! Résultat : une simple amende de 4.500 €. Allah doit veiller sur le commerce halal, ça c’est sûr !

Lettre reproduite par « L’Express » pour illustrer l’article intitulé « L’argent de l’islam en France ». Le commerce halal n’est qu’une énorme escroquerie.

Le commerce halal n’est qu’une énorme escroquerie. Il permet aux petits et gros malins de s’enrichir au détriment des naïfs. Il permet aussi aux mosquées et aux associations islamiques de remplir leurs caisses et, le cas échéant, de se livrer à des activités subversives, voire criminelles.

Ces scandales islamo-alimentaires prouvent, en tous cas, que les contrôles exercés par les autorités musulmanes sont très théoriques, voir même inexistants. Mosquées et associations encaissent les primes et ne s’occupent plus de rien. Seul l’argent les intéresse.

barquette dedviande HalalC’est manifestement le cas pour AVS, l’association musulmane (loi 1901 comme il se doit) qui supervise bon nombre de producteurs halal dont la firme « Isla Délice ». Sous couvert d’un « centre culturel musulman », l’association AVS couvre toutes sortes d’activités dont la certification halal et l’édition d’ouvrages islamiques. Fondée au début des années 90 par trois jeunes de Seine-Saint-Denis, elle emploie 40 personnes et réalise un chiffre d’affaire qui frise le million d’euros par an. L’un de ses fondateurs, Youcef Baouendi, est l’un des représentants de la LIM (ligue islamiste mondiale) en France.

AVS exerce une véritable tyrannie sur le commerce halal, imposant (ou plutôt rackettant...) une « amende » de 6.000 € à ceux de ses bouchers qui souhaiteraient reprendre leur liberté ! AVS contrôle les activités halal de l’abattoir public de Meaux et de la Sté Socopa, l’un des leaders français du commerce des viandes. Elle prélève en moyenne 8,5 centimes d’euro par kilo de viande prétendument contrôlée par ses soins. On sait ce qu’il en est en réalité : c'est de la poudre aux yeux, du vent, une vaste supercherie !

Certains responsables de la communauté musulmane se sont élevés contre ces trafics honteux mais sans aucun écho du côté des pouvoirs publics où l’on persiste à ne pas se mêler de ces « affaires qui ne concernent que les musulmans ». Du coup, le petit consommateur musulman continue à faire les frais de ces magouilles qui sont en parfaite contradiction avec l’esprit et la lettre du coran. Car si la loi islamique ne s’oppose pas à ce qu’un musulman escroque un mécréant », elle interdit de duper un « frère ». Or, dans le cas des produits halal, des musulmans trahissent et trompent des musulmans et rien que des musulmans !

  page précédente   page suivante