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Préface de l'édition bilingue Arabe-Français

Les [commentaires en italique entre crochets] et les surlignages sont des ajouts.

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah Seigneur des mondes, s'adressant aux hommes en ces termes: «Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d'Allah.» (sourate 5, verset 15).

Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur le sceau des Prophètes, Muhammad, qui a dit: «Le meilleur d'entre vous est celui qui apprend le Qur'ân et l'enseigne.»

Comme le Saint Qur'ân a été un Livre inaltéré [mensonge] et révélé par le Tout-Sage, le Très-Digne de louange, son application stricte et intégrale procure au fidèle la dignité dans ce monde et la félicité dans l'Au-delà.

La compréhension de son contenu est certes beaucoup plus aisée pour ceux qui jouissent de la connaissance de la langue arabe littéraire, lange [sic !] de la révélation par excellence.

Quant à ceux qui sont privés de la compréhension de cette belle langue, la barrière linguistique constitue un handicap sérieux les empêchant de tirer un profit incommensurable. De là, s'impose le besoin imminent de fournir une traduction saine, relatant le sens des versets coraniques dans les langues étrangères à la langue arabe.

Toutefois, il incombe à celui qui envisage l'étude du Saint Qur'ân de comprendre certaines réalités, à savoir que le Qur'ân n'est pas l'oeuvre d'un être humain [mensonge] qui traite d'un sujet bien déterminé. C'est plutôt le Livre d'Allah qui englobe des questions très variées, notamment le dogme, la Loi (Saria), la Morale, la prédication à l'Islam, l'usage des bons conseils, la moralité, la critique constructive, l'avertissement, les argumentations et témoignages, les récits historiques, les références aux signes cosmiques d'Allah, etc.

Tous ces thèmes sont reproduits et réitérés [reproduire et réitéer, en bon français cela se dit "rabâcher" c'est à dire faire du bourrage de crâne, comme dans les écoles coraniques] à travers tout le Qur'ân avec des expressions et des formes différentes de façon à donner au lecteur attentif la possibilité de saisir un aspect nouveau du problème ou de lui faire découvrir une dimension nouvelle du texte, de lui procurer un avantage ou la détermination d'un objectif bien spécifique. .

Sans être exhaustif, on peut relever les principales caractéristiques du Qur'ân dans les points suivants:

1. Le Qur'ân est la parole incréée d'Allah [mensonge], révélée à Son Messager Muhammad (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui) et destinée à tous les humains conformément à l'enseignement coranique contenu dans ce verset: «Qu'on exalte la Bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de Discernement sur Son serviteur, afin qu'il soit un avertisseur à l'univers.» (sourate 25, verset 1).

2. Le Qur'ân se reconnaît par ses caractères d'universalité et de perfection. Allah (qu'il soit exalté) a dit: «... Nous n'avons rien omis d'écrire dans le Livre» (sourate 6, verset 38) ; «... Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, comme un guide, une grâce et une bonne annonce aux musulmans.» (sourate 16, verset 89).

3. La révélation coranique comporte des commandements destinés à être appliqués et des interdictions de commettre des actes répréhensibles. La récitation à elle seule constitue déjà un acte d'adoration et un moyen d'obtenir une récompense divine.

4. Le Qur'ân est le Livre par lequel Allah a parachevé la religion pour tous les hommes, conformément à cet enseignement coranique: «... Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous.» (sourate 5, verset 3).

5. Le Qur'ân est demeuré le miracle étemel d'Allah transmis à Son Prophète (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui) qui de tout temps a fait l'objet du défi divin lancé aux Arabes les plus éloquents en vue de produire un texte similaire ou dix sourates semblables, voire une seule sourate pareille au Qur'ân. Les Arabes sont restés impuissants [les arabes oui, mais les non-arabes non !]devant le caractère inimitable du Qur'ân et n'ont pu relever le défi qui leur était adressé par les versets suivants:

[Dis: «Quand même les hommes et les djinns s'uniraient pour produire un semblable de ce Qur'ân, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s'ils se soutenaient les uns les autres»], (sourate 17, verset 88).

[Disent-ils: «II l'a fabriqué.» Dis: «Apportez donc dix sourates semblables à ceci, et fabriqués (par vous). Et appelez qui vous pourrez (pour vous aider) hormis Allah, si vous êtes véridiques».] (sourate 11, verset 13).

[Mais disent-ils: «C'est celui-là, (Muhammad) qui l'a inventé ? «Dis: «Composez donc une sourate semblable à ceci, et appelez à votre aide n'importe qui vous pourrez, à part Allah, si vous êtes véridiques».] (sourate 10, verset 38).

6. Le Qur'ân a été révélé pour exhorter les hommes à vouer la sincérité de leur culte à Allah Seul, sans rien Lui associer comme nous le montrent ces versets coraniques:

[... C'est un Livre dont les versets sont parfaits en style et en sens, et venu d'un Sage, d'un Parfaitement Connaisseur. N'adorez qu'Allah... ]. (sourate 11, versets 1-2).

[... Il ne leur a été commandé cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la «salât» et d'acquitter la «zakât.» Et voilà la religion de droiture]. (sourate 98, verset 5).

7. Le Qur'ân est une Constitution Suprême qui organise la vie - tant spirituelle que temporelle - des Musulmans vivant dans la Cité Etat. De là, le lecteur sera amené à constater que le Texte sacré contient non seulement un enseignement spirituel très riche et fécond, mais aussi une Morale très élevée [exemple de morale très élevée, sourate 47 verset 4 : tuez les infidèles partout où vous les trouverez...]soutenue et défendue par un Corpus juris aux règles juridiques précises et détaillées faisant de lui une discipline scientifique [musulmans et non-musulmans n'ont pas la même définition de la science] très élaborée.

Par ailleurs, le lecteur du Texte sacré ne manquera pas de remarquer la présence d'un certain nombre de versets coraniques ayant trait aux principes d'économie politique et d'éléments de sociologie dont les applications se sont avérées au cours de l'Histoire.

8. Il ressort de l'enseignement qur'ânique qu'Allah - qu'il soit exalté - a pris l'engagement de prendre soin de la protection de Son Livre pour toute l'éternité du Temps. En voici la preuve:

«C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel (le Qur'ân) et c'est Nous qui en sommes Gardien.» (sourate 15, verset 9)

En effet, l'Histoire universelle et l'Histoire de l'Islam sont là pour témoigner que le Qur'ân a été soigneusement conservé dans les poitrines (appris par coeur) et dans les écrits tel qu'il a été révélé [mensonge] au Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui).

Nous sommes persuadés que quelles que soient les circonstances, le Qur'ân, parole d'Allah par excellence, ne subira aucune altération, malgré les multiples tentatives qui eurent lieu.

Le Qur'ân est par essence miraculeux et inimitable, tant au point de vue du fond qu'au point de vue de la forme [mensonge, il existe d'autre livres tout aussi "miraculeux et inimitables", voir chapitre 1]. C'est la parole incréée d'Allah [mensonge], révélée à Son Messager Muhammad (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui). La tâche du traducteur n'est jamais aisée surtout lorsqu'il refuse de trahir ou de s'aventurer à donner une interprétation personnelle. Malheureusement, force est de constater qu'un grand nombre de traductions ne sont autre chose que le reflet de la compréhension de leur traducteur.

Certes, pour mener à bien la traduction du Qur'ân, le traducteur doit être un expert chevronné en langues arabe et étrangère, il doit disposer d'un savoir encyclopédique incontestable et jouir en plus de qualités morales indéniables. Car chaque terme dans la langue du Qur'ân a un certain poids, chaque voyelle a sa raison d'être et le simple fait d'omettre une voyelle peut être lourd de conséquences.

Choisir les termes appropriés sans vouloir en sacrifier ni le sens ni la lettre du Texte sacré, telle est notre ambition dans cette modeste entreprise par laquelle nous avons voulu faire partager la vraie saveur du Qur'ân avec le lecteur francophone.

Le désir ardent de voir apparaître une traduction saine et exempte de critiques a fait prendre au Serviteur des Lieux Saints de l'Islam, le Roi Fahd Ibn Abd al-'Azîz, alors vice-président du Conseil des Ministres, l'Arrêté Royal n°19888 du 16/8/1400 H. par lequel il a confié à la Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques Islamiques, de l'Iftâ' [des fatwâ-s], de la Prédication et de l'Orientation Religieuse la responsabilité et le soin de réviser une traduction du Qur'ân.

La Présidence Générale a été à la hauteur de la situation en procédant à l'institution de quatre Commissions composées et choisies parmi ses jurisconsultes et théologiens très compétents, très qualifiés et maîtrisant parfaitement la langue française ainsi que d'un certain nombre de fonctionnaires compétents en matière de coordination.

Le travail des commissions s'est effectué dans l'ordre suivant: La première Commission avait pour tâche d'étudier et d'examiner plusieurs traductions et d'en agréer la meilleure. La conclusion de ses travaux mettait l'accent sur la difficulté de retenir une traduction exempte d'observations ou de remarques, ce qui l'a conduit à faire un choix entre deux solutions:

1. Adopter la «meilleure traduction» disponible qui fera à son tour l'objet d'un examen approfondi, minutieux et rigoureux en vue de la faire débarrasser de toutes ses imperfections. C'est donc là un travail d'amélioration et de perfectionnement.

2. Entreprendre une nouvelle traduction du Saint Qur'ân, c'est-à-dire écarter toutes les traductions existantes et en proposer une nouvelle.

Après mûre réflexion, il s'est confirmé que la seconde solution nécessiterait un temps assez long et des efforts difficilement soutenables [l'Arabie Saoudite n'est sans doute pas assez riche pour payer une commission de traducteur...]. La Sagesse a conduit la dite Commission à retenir la première solution en raison du besoin pressant de réaliser une traduction du sens qu'il faudrait donner aux versets du Saint Qur'ân. Ainsi, la première Commission avait suggéré que la traduction du Saint Qur'ân réalisée par le Professeur Muhammad Hamidullah devait être retenue en raison de sa clarté et de sa fidélité très proche du Texte sacré. La tâche de cette Commission était d'examiner toutes les remarques qui ont été formulées au sujet de la traduction du Professeur Hamidullah et d'apporter les rectifications nécessaires basées sur d'autres traductions.

Puis, la même Commission a procédé à une révision approfondie de la traduction en prenant en considération toutes les remarques rédigées à l'égard de la présidence par les universités, les corps enseignants et par ceux qui s'en intéressés et en se basant là aussi sur d'autres travaux de même nature.

Par la suite, une deuxième Commission a été constituée et s'est fixé pour objectif l'examen approfondi de toute l'uvre accomplie par la première Commission et il lui a été demandé d'exprimer son opinion sur le travail réalisé.

Une troisième Commission a été instaurée et chargée d'étudier à son tour toutes les remarques qui ont été émises par les divers départements consultés et fut chargée de procéder à l'adoption d'un texte définitif dépourvu de toute observation ou critique dans la mesure du possible.

Enfin, une quatrième Commission a été constituée et chargée d'examiner les conclusions de la troisième Commission, de confronter les avis des Commissions précédentes, d'en retenir les plus pertinents et les plus justes, d'arrêter le texte définitif et de réviser toutes les notes explicatives pour les purifier de toutes les erreurs aux questions ayant trait au dogme et aux opinions juridico-philosophiques.

Pour combler certaines carences d'ordre phonétique et compte tenu aussi que la langue française ne saurait rendre avec exactitude le sens de certains mots en arabe, nous avons jugé opportun de les translittérer en caractères latins et de dresser un bref glossaire technique rendant la compréhension plus facile. À titre indicatif, en voici quelques termes: «salât» ou prière rituelle ; «zakât» ou adoration d'Allah par le versement de numéraires, etc.

Nous sommes persuadés que le lecteur finira par s'habituer à ce genre d'exercice.

En s'évertuant à accomplir cet effort béni, la Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques Islamiques, de l'Ifta', de la Prédication et de l'Orientation Religieuse entend servir la cause d'Allah et sollicite du Très Haut que l'uvre entreprise soit d'une grande utilité pour le lecteur francophone.

Suivant l'arrêté royal n°12412 promulgué en date du 27/10/1405 H., a été imprimée cette traduction dans le Complexe du Roi Fahd destiné à l'impression du Saint Qufân à Médine (al-Madîna al-Munawwara) en coordination avec la Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques Islamiques, de l'Ifta', de la Prédication et de l'Orientation Religieuse.

Sur base des directives du Serviteur des Lieux Saints - qu'Allah lui accorde la protection - destinées à la diffusion du Livre d'Allah, de sa distribution et de la traduction du sens de ses versets en toute langue pratiquée par les musulmans à travers le monde... Et eu égard à la coopération efficace existant entre le Secrétariat Général du Complexe du Roi Fahd destiné à l'impression du Saint Qurân et la Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques, de l'Iftà' de la Prédication et de l'Orientation Religieuse, en vue de réaliser une traduction fidèle et précise du Livre Sacré, nous nous réjouissons de présenter à tous les musulmans et aux francophones en quête de la Lumière, cette traduction qui s'ajoute à toute une série de traductions en diverses langues et nous invoquons Allah le Très-Haut d'accorder la meilleure récompense à toute personne qui a contribué à la réalisation de cette uvre bénie.

La Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques Islamiques, de l'iftâ', de la Prédication et de l'Orientation Religieuse

Sens de quelques termes

Le mot Qur'ân signifie lecture. Les Arabisants modernes ont adopté l'écriture Qor'an, pour distinguer le qâf (Q) arabe guttural, du kâf (k) qui se prononce à partir de la langue et du palais. Cependant, les latinistes arabes ont traditionnellement rendu le C latin par la lettre Q (qâf). C'est ce qui nous autorise à écrire Coran [mais l'écriture Qur'ân reste préférable].

Le Qur'ân en tant que tel comporte 114 sourates, et ce du vivant même du Prophète [mensonge]. Chaque sourate, - traduite généralement par le vocable «chapitre» - a été conservée telle quelle dans toutes les traductions du Qur'ân. Nous n'avons pas voulu sacrifier à cet usage. Mais la sourate elle-même se compose d'un nombre inégal d'ayât-s ou «versets.»

Le Qur'ân est la parole d'Allah ; Muhammad (que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui)1 n'étant que l'agent qui reçoit la Révélation du Message divin pour la communiquer à sa communauté d'abord, ensuite à l'humanité toute entière.

1. «sallâ Allahu 'alaïhi wa sallam» : expression arabe signifiant «que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui», est vivement recommandée d'être reproduite par le musulman, par amour et vénération, à chaque fois qu'il prononce ou entend le nom du Prophète Muhammad.

Les qur'ânologues prennent le soin d'indiquer en outre, la période et le numéro d'ordre chronologique. Le classement des sourates a été opéré par les soins du Prophète sur ordre d'Allah. [mensonge ! mensonge ! mensonge ! mensonge ! mensonge ! mensonge ! ]

- Allah: Allah

- Dieu ou divinité Ilâh

- Divinités: Âliha

- Allah: Nous avons préféré conserver le mot arabe désignant «Dieu l'Unique», car c'est ainsi qu'il est désigné dans le Qur'ân.

- Islam: Etymologiquement, ce mot veut dire soumission totale à Allah. Ce vocable désigne aussi l'engagement du fidèle à observer les enseignements coraniques et prophétiques.

- as-Salât: Office religieux comportant un ensemble (ou cycle) d'actes dévotionnels à caractère rituel consistant à observer les positions suivantes: debout, inclinée, redressée, prosternée et assise. Dans chaque position, le fidèle est tenu de prononcer des formules déterminées. Cet office religieux dont le fidèle est tenu de s'acquitter quotidiennement n'a pas d'équivalent dans les autres religions. C'est ce qui nous a poussés à retenir le vocable «as-Salât» au lieu de le traduire en français par le mot «Prière» qui se limite seulement aux invocations.

- az-Zakat: On serait tenté de le traduire en français par le mot «aumône.» Mais la zakat en Islam ne se limite pas à l'acte de générosité ou de charité. C'est plutôt un acte d'adoration par le versement de numéraires dont les règles sont détaillées dans le Qurân et la Sunna. Le vocabulaire français ne dispose pas d'un terme équivalent, ce qui explique notre souci de maintenir l'appellation arabe.

- as-Siyyam: II s'agit d'observer un «jeûne» qui consiste à s'abstenir de boire, de manger, de fumer, d'avoir des rapports charnels, - ou tout autre acte susceptible d'annuler le jeûne - de l'aube jusqu'au coucher du soleil avec l'intention de se rapprocher d'Allah.

Il va de soi que le jeûne a des effets très bénéfiques sur la conscience du fidèle [En effet, cela le rend irritable et agressif, étât d'esprit parfait pour préparer la guerre. Les émeutes qui apparaissent régulièrement à la fin de ce jeûne dans les villes non-musulmanes est là pour le démontrer], non seulement en vue de fortifier sa foi, mais de le préparer aux épreuves difficiles de la vie.

Là aussi, la terminologie arabe s'impose parce que la définition du jeûne dans les autres religions n'a pas reçu la même acception.

- al-Hajj: Devoir religieux très important, le pèlerinage effectué aux Lieux Saints de l'Islam (La Mecque et ses alentours), n'est rendu obligatoire qu'une fois dans la vie et uniquement aux personnes disposant de moyens suffisants. L'obligation du pèlerinage comporte des rites spécifiques et des conditions auxquelles il faut obéir, dont la Pureté de la Foi et la Vertu qui contribuent à renforcer la cohésion entre la pensée et l'acte.

- al-Imân: signifie littéralement: «connaissance, croyance et conviction sans aucun doute possible.» La foi est donc la conviction ferme, al-imàn est à la base de l'Islam. Il consiste à croire en Allah, en Ses Anges, en Ses Livres révélés, en Ses Messagers, en le Jour Dernier et enfin en la Prédestination favorable ou défavorable.

Ce credo Islamique n'est pas le même dans les autres religions, ce qui justifie son appellation arabe.