A'icha, une vie
pour un combat
Par Asma
Sassi vendredi 20 décembre 2002 |
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Fille du très célèbre compagnon du Prophète
-SB- Abou Bakr, A'icha est le personnage féminin le plus
étonnant des grandes figures de l'Islam En effet : elle témoigne du comportement pédophile du « prophète ». Sa jeunesse Six ans, c'est en effet jeune pour épouser un homme qui a passé la cinquantaine, et se faire troncher à neuf ans c'est encore jeune., son
entrain et son amour pour le Prophète L'amour dès six ans, c'est beau l'islam... -SB- amènent les
musulmans à la considérer comme un modèle de vertu Vous avez bien lu : les musulmans considèrent que subir des relations sexuelles à partir de neuf ans c'est être un modèle de vertu. Si vous pensiez que c'était être victime d'un viol par un pédophile, c'est que vous êtes islamophobe, raciste et que vous ne comprenez rien à cette magnifique religion de paix et de tolérance qu'est l'islam. au service
de la communauté.
A'icha bint Abi Bakr naît à La Mecque vers
614. Elle est encore une enfant quand a lieu l'Hégire (622),
l'émigration des musulmans vers Médine. Elle l'est aussi Six ans, c'est en effet être encore une enfant. Vous noterez que l'auteur de cet article s'ingénie à ne surtout pas donner l'âge de Aïcha, alors que celui-çi est parfaitement connu puisque ce sont les musulmans eux-mêmes qui le rapportent. quand
le Prophète -SB - demande sa main par le biais de Khawla bint
Hakim.
La consommation de ce mariage, alors que
A'icha n'a pas encore 14 ans En effet, elle n'a pas encore 14 ans. Elle n'a pas encore 13 ans non plus. Elle n'a pas encore 12 ans. Elle n'a pas encore 11 ans. Elle n'a pas encore 10 ans : Elle a NEUF ANS !
Admirez la technique manipulatoire utilisée dans cet article. L'auteur a pour but d'induire le lecteur non-musulman à penser que Mahomet n'était pas pédophile. Il lui faut pour cela amener le lecteur non-musulman à penser que Aïcha était déjà pubère quand Mahomet a eu des relations sexuelles avec elle. En disant qu'elle n'avait "pas encore 14 ans" l'auteur sait parfaitemant que le lecteur occidental moyen va penser "elle n'avait PAS LOIN de 14 ans". Et le lecteur non-musulman va être enclin à l'indulgence. Il s'agit là d'un admirable exemple de mensonge islamique délibéré, mais aussi de la preuve que les musulmans APPROUVENT la pédophilie avérée de Mahomet puisqu'ils s'ingénient non à la cacher mais à la faire accepter par les non-musulmans. Qaund on sait que Mahomet est un modèle à suivre pour tous « bon » musulman, on mesure à quel point cette religion est dangereuse, d'autant que Mahomet n'était pas seulement un pédophile mais aussi un assassin et un pillard., suscite à notre époque de vives
polémiques trouvant leur justification dans le fait que toutes
les autres femmes du Prophète -SB- sont âgées ou veuves, en
tout cas, adultes. Ce qui démontre d'une certaine façon que ce
choix porté sur A'icha ne dépend pas tellement d'un contexte
particulier où l'on mariait les enfants. Ce qui démontre aussi
et surtout que ce choix est bien plus affectif que
conventionnel Et hop, encore une couche de manipulation : si Mahomet a couché avec une gamine de neuf ans c'est pas qu'il était pédophile, non, non... Si Mahomet a planté sa queue dans la gamine c'est qu'il avait de l'affection pour elle. L'affection à coup de bite est une notion typiquement musulmane que les non-musulmans, racistes et islamophobes, sont incapables de comprendre.
En effet, nombreux sont les hadiths qui
mentionnent la préférence de Muhammad -SB- pour cette jeune
vierge à l'esprit vif, capable dès son plus jeune âge de lire
et comprendre la portée des versets coraniques Ben voyons... Si Mahomet a eu envie de se tirer une gamine de neuf ans c'est pas qu'il était pédophile mais uniquement parce que la gamine était supérieurement intelligente. Comme quoi en islam l'intelligence est un sérieux handicap ! attrayant à l'histoire des prophètes Remarque raciste : « attrayant » signifie "qui a des attraits". « attrayant à l'histoire des prophètes » signifie donc « qui a des attraits à l'histoire des prophètes ». Ce qui ne veut RIEN DIRE. Il faut comprendre ici "ayant trait à l'histoire des prophètes" c'est à dire "faisant référence à l'histoire des prophètes". L'auteur confond "avoir des attraits" et "avoir trait"....
A vrai dire, A'icha, en tant qu'épouse, ne
nous est guère connue autrement qu'à travers la Sunna pour
laquelle elle est transmettrice de quelques 1200 hadiths
(certains disent 2000) dont 300 retenus par Al-Bokhari et
Muslim.
Dans ce cadre, l'image qui lui est donnée est
celle d'une jeune femme avide de connaissances, toujours en
quête de la Vérité divine et de l'application idéale des
préceptes divins Exemple de précepte divin : (hadith,
Sahih Bukhari 1:4:229 "J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme)
des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à
la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient
encore visibles).". Elle y apparaît aussi comme détentrice d'un
pouvoir, une force sur le Prophète même Il n'y a qu'elle qui sait laver les correctement les djellabas du prophète et en faire disparaître les traces de son foutre.... Elle seule a droit à
deux nuits consécutives pour partager sa couche avec le
Prophète -SB ; c'est en sa présence et non celle de ses
autres femmes que ce dernier reçoit nombre de révélations
(dont certaines sont directement liées à un épisode de la vie
de A'icha) ; c'est à ses côtés qu'il demande à mourir et
c'est sur ses genoux qu'il rend son dernier souffle.
Elle a alors à peine 18 ans et 20 quand son
père Abou Bakr rend l'âme à son tour (634 / 12 H). Elle est
alors au summum de ses capacités intellectuelles, décidée à ne
pas laisser au passé la formidable entreprise communautaire et
éducationnelle de son mari et ses compagnons. Les différends
divisant certains d'entre eux quelques vingt années après la
mort du Prophète l'amènent à tenir un tout autre rôle que
celui de « mère des croyants ».
C'est de son plein gré qu'elle s'engage dans
la lutte pour demander vengeance quant à l'assassinat C'est beau une religion pacifique et tolérante qui nait dans la paix et la tolérance... du
calife Othman (656 / 34 H). Profondément bouleversée de voir
la communauté se diviser, elle ne sait pourtant faire
autrement que se joindre à Talha et Zubayr pour réclamer
justice alors que les assassins présumés ont rejoint le camp
du nouveau calife Ali.
S'engage alors la « bataille du
chameau » aux frontières de Basra. La lutte acharnée
entre les deux clans autour de la litière de A'icha est à
l'origine du nom de cette bataille. Ali en sort vainqueur,
fait exécuter Talha et Zubayr (l'on dit aussi qu'ils ont été
tués lors de la bataille) et restitue à A'icha, après
réconciliation, tout le respect de son rang.
De retour à Médine, A'icha se consacre à
l'application de sa religion. En plus du pèlerinage annuel à
La Mecque, de ses adoptions et aides apportées aux orphelins,
elle enseigne aux filles et aux garçons des nouvelles
générations les préceptes qu'elle tient directement du
Prophète Chers petits musulmans, quand vous aurez cinquante ans, vous pourrez baiser des petites filles à partir de neuf ans, c'est Allah qui vous y autorise. Chères petites musulmanes, quand vous aurez neuf ans, vous aurez le bonheur, la chance et le privilège de pouvoir vous faire défoncer par de charmants musulmans de cinquante ans : il ne faudra pas crier et vous montrer très gentilles, c'est pour la plus grande gloire d'Allah. Vous verrez, c'est le super pied, et je sais de quoi je parle...-SB. Son rôle politique devient moindre même si on
lui reconnaît une certaine autorité sur le calife Mu'awiyya.
Elle s'éteint vers 678 / 58 H, à l'âge
approximatif de 64 ans. Elle héritera de l'appellation
« A'icha La Véridique » en souvenir de son père Abou
Bakr mais aussi de son attachement au respect des valeurs
religieuses des premiers temps de l'Islam. Elle fut intransigeante avec le droit pour les petites filles de se faire défoncer dès neuf ans alors que de sales mécréants auraient voulu leur enlever ce droit : ce fut la première véritable féministe de l'histoire de l'humanité. Quelle belle religion que l'islam, que les femmes ont de la chance de pouvoir être musulmanes !
Complément :
On dénote une certaine intégrité dans le
comportement de A'icha avant et après la mort du Prophète -SB.
Que ce soit à travers les hadiths ou à travers les récits
historiques de la période post-muhammadienne, elle est
toujours ce personnage vif, soucieux de parfaire l'éducation
et la mentalité générale de la nouvelle communauté. Ayant
côtoyé le Prophète -SB- au plus près, ayant reçu de lui son
enseignement et l'ayant aimé plus que quiconque ayant lavé les traces de sperme de sur sa djellaba mieux qu'avec les machines à laver modernes
, il est normal
qu'elle ait eu un rôle à jouer par la suite dans les conflits
qui ont divisé la communauté.
Mais son absence de recul quant au parti
qu'elle aurait dû choisir entre les partisans de 'Ali et les
« vengeurs » de Othman est ici somme toute étrange.
Si, comme l'admettent les historiens, A'icha avait voulu
rétablir l'ordre au sein de la communauté politique, il aurait
alors été préférable de s'abstenir de toute prise de position
partisane pour mener à bien une stratégie de médiation ou
conciliation.
Peut-être doit-on attribuer sa décision de
partir au combat à l'amitié qui la liait au calife. Il
apparaît alors qu'elle s'est laissée prendre au jeu des
passions humaines qu'aucun hadith n'a su réprimer.
A suivre : L'absence de A'icha parmi les
quatre premières femmes du Paradis.
Bibliographie :
Encyclopédie de l'Islam, Leiden,
E.J Brill, Leiden - A'icha bint Abi Bakr
Encyclopédie Universalis, Georges
Bohas - Ali Ibn Abi Talib
Ahmed Fazl - La vie de A'icha -
Epouse du Prophète (SB)
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