Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Démocratie page 3
La planisphère la plus proche de la réalité, bien plus proche en tout cas que ne l'est la Mercator, cest la projection de Peters, due à lhistorien allemand Arno Peters (1916 - 2002). La carte de Peters na cependant jamais réussi à remplacer celle de Mercator car elle « dérange » nos habitudes et notre vision « européo-centrique » du monde. Sur la carte de Peters, lEurope a repris sa position très au Nord et ne représente plus grand-chose par rapport à limmensité de lAfrique ou des deux sous-continents américains. La carte de Peters a pourtant le mérite de nous démontrer que le monde arabo-musulman, tel quil sest développé jusquà nos jours, est bien plus important que nous le pensons généralement. Il suffit davoir une carte de Peters sous les yeux pour sen rendre compte. LArabie Saoudite, à elle seule, a une superficie presque aussi importante que lEurope occidentale. Le monde islamique - qui concerne la moitié de lAfrique et le fameux « croissant » qui va de la Turquie à lIndonésie est un territoire sans commune mesure avec notre toute petite Europe. Et sur ce territoire immense, les populations ne cessent de saccroître par le fait de la polygamie. La carte de Peters çi-dessus indique le taux d'analphabétisme dans le monde. On s'aperçoit ainsi non seulement que c'est là où règne l'islam que se trouvent le plus d'analphabètes, mais aussi, et surtout, que la proportion d'analphabètes dans le monde, et particulièrement d'analphabètes musulmans, est gigantesque par rapport à la poignée, de Français, de Belges et autres européens « cultivés » qui nous croyons si « importants ». |
Si lEurope néradique pas lislam sur tous les territoires soumis à sa compétence, si les dirigeants européens nimposent pas le respect absolu de nos lois démocratiques à tous les résidents européens quelle que soit leur religion nous serons inévitablement débordés par les flux démographiques provenant du monde musulman. Et, par voie de conséquence, nous subirons linfluence croissante de lislam jusquà ce que le droit coranique nous soit imposé.
Nous reproduisons, ci-dessous, une version de la carte d'Arno Peters qui date de février 1981 (Cest pour cette raison qu'y figure encore l'Union Soviétique.).
Regardez cette carte,
regardez-la bien.
Elle est le reflet de la stricte réalité.
Cest le monde tel quil est, et non pas tel que nous aimerions
quil soit.
Cliquer dans la carte pour l'agrandir
Cessons donc de nous bercer
dillusions. LEurope est politiquement malade et,
en outre, elle ne représente pas grand-chose dans notre monde
en pleine évolution.
Face aux musulmans polygames, jeunes, bornés
et agressifs, les Européens monogames, viellissants, tolérants et ayant perdu le sens du
combat ne font pas le poids. Les nombreux quartiers pudiquement dénommés « zones de non-droit » en sont la preuve manifeste.
Pour faire court et imagé, l'Europe c'est le pape, l'islam ce sont tous les mollah, imams et autres ayatollah, la démocratie et la laïcité constituant le seul mur qui sépare l'Europe de l'islam. En cas de brèche dans le mur, selon vous, qui va se prendre la raclée ?!
Si nous ne nous érigeons pas en
« réduit de la démocratie », en
« place forte de la laïcité et des droits de
lhomme et de la femme », nous allons
lentement mais sûrement être éjectés
de notre territoire. Et comme les Juifs sous le régime
hitlérien, comme les français à l'indépendance de l'algérie, il ne nous restera plus quà faire notre choix : valise ou cercueil !
A moins de se convertir à la religion des nouveaux maîtres.
Vous riez ? Ceci nest pourtant pas une plaisanterie de mauvais
goût. Il n'y a pas que le coran qui se répète : il y a aussi l'histoire, notamment en ce qui concerne les processus d'érosion d'une civilisation par de lentes invasions.
Nous connaissons tous cette morale tirée d'une fable de Jean de Lafontaine (éhontément plagiée d'une fable d'Esope, mais bon... passons...) : "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage". De la patience, l'orient n'en manque pas, ni de rage. Ils semblent donc avoir tous les atouts de leur côté. Mais heureusement ils ne connaissent pas Jean de Lafontaine ni rien d'autre en dehors de leur maudit coran !
Nous devons donc nous aussi nous armer de patience pour nous battre, sans céder un seul pouce, si nous ne voulons pas que nos
enfants soient contraints daller se réfugier aux
Etats-Unis, pays qui nest même plus, comme on le sait à
présent, un « sanctuaire inviolable ».
Tous ceux et toutes celles qui veulent défendre les acquis de la démocratie et de la liberté de pensée doivent souscrire un pacte. Oubliant nos vieilles querelles, nous devons promouvoir une « union sacrée » qui regroupera ce qui reste de forces vives en Europe, avant qu'il ne nous reste comme dernier recours que l'extrème droite et ses nazillons car alors ce serait tomber de Charibde en Scylla. Athées, Chrétiens, Juifs, Maçons etc... (nous ne pouvons inviter les bouddhistes à nous rejoindre puisque, par principe, ils sont non violents et non interventionnistes) doivent sunir contre lislamisme et contre ceux qui font le jeu des islamistes. La gauche démocratique et institutionnelle (tout au moins les gens honnêtes qui se réclament de ladite gauche) devront aussi oublier leur rancoeurs vis-à-vis du capitalisme et du libéralisme, du moins provisoirement. A choisir entre deux maux, nous choisirons de nous allier avec la droite conservatrice contre lislam plutôt que de baisser pavillon face aux zélateurs du coran.
Nous avons dit quil est trop tard pour éviter le conflit qui est en train de se préciser, de sinstaller, entre mes musulmans et les Occidentaux. Et pourtant, la sonnette dalarme a été tirée par daucun il y a de cela près de vingt ans.
Dans un article intitulé « Lislam : menace ou espoir », un prêtre chrétien nommé Michel LELONG a reproduit des extraits darticles de presse parus, au début de 1984, dans la presse parisienne sous le titre « Marseille, lempreinte des fous dAllah ». Il citait notamment lextrait suivant : « Lenquête sur les attentats de la Saint Sylvestre met en lumière la propagande de lintégrisme islamique en France. Bien avant que l « organisation de la lutte armée arabe » ne revendique ces sanglantes actions, les policiers avaient la conviction que les terroristes gravitaient dans les milieux intégristes musulmans de Marseille ( ). Depuis quelques années, en effet, lintégrisme islamique développe dans cette ville un prosélytisme intense. Le terrain, il est vrai, sy prête : la cité phocéenne compte quelques 200.000 musulmans et une centaine de mosquées ( ). Depuis quelques mois, une sorte de terreur est en train de sinstaller, chaque mosquée est une cellule de propagande, toutes les structures sociales des musulmans sont noyautées par les intégristes ».
Le prêtre catholique sempresse toutefois de mentionner que lauteur de cet article (il ne cite pas les références) a pris la précaution dindiquer « Que cette agitation, que ce flot de fanatisme religieux, chaque jour déversé, débouche sur des actions terroristes, rien ne le prouve ». Et il ajoute : « Dailleurs, ceux qui connaissent vraiment la communauté musulmane de France, savent que les mosquées sont, dans notre pays, non des centres de subversion mais des lieux de prière. »
En fait, labbé Lelong ne devait pas être un bien grand spécialiste de lislam pour émettre de telles sornettes. Nous avons dailleurs questionné plusieurs prêtres chrétiens à propos de leur formation religieuse et TOUS ont avoué navoir reçu aucun enseignement particulier en ce qui concerne les religions « concurrentes » en général et lislam en particulier. Sur ce plan-là, ils nen savent guère plus que le commun des mortels et ils ont tendance à considérer lislam comme une sorte de christianisme à la mode arabe. Il faut aussi considérer que pour les prêtres juifs ou chrétiens, le fait de sattaquer à lune des trois religions de la « triade monothéiste » est immédiatement perçu comme une « offense à dieu ». Cest une sorte de réflexe, de conditionnement, qui les met sur la défensive et leur interdit toute forme danalyse logique et raisonnée. Ce fut sans doute le cas pour labbé Lelong, un homme dont les écrits sont le reflet dun aveuglement absolu.
Tout au long de son article de 1986, labbé Lelong fustigeait une « presse inconsciente » qui attisait les rivalités religieuses et tirait à boulets rouges sur les « pauvres musulmans ». Nous avons pourtant ce quil est advenu de tout cela. La presse avait raison et labbé Lelong se trompait de A à Z !
Chose plus grave encore, cet enseignant catholique se faisait lécho des mensonges grossiers relatifs au coran. Na-t-il pas écrit : « Quà Téhéran, comme ailleurs, des individus et des groupes, se réclamant de dieu, se soient montrés intolérants, sectaires et cruels, cest aussi hélas - la vérité. Est-ce une raison pour accuser lislam, alors que le message coranique appelle à la justice, à la miséricorde, à la paix, et que pour des centaines de millions de croyants, de Dakar à Djakarta, et de lURSS au Niger, ce message est la source des plus hautes valeurs morales et spirituelles ? ».
labbé Lelong était-il un parfait imbécile ou un fieffé menteur ? Quun prêtre prêche la modération est une chose parfaitement normale. Mais quil se transforme en agent de désinformation, en menteur professionnel, ce nest pas admissible. Ce lest dautant moins quand ledit prêtre est enseignant !
Si nous avons tenu à commenter cet article qui ne méritait que de finir dans une poubelle, cest pour que lon comprenne bien que pour paraphraser Georges Clemenceau « la religion est une chose trop sérieuse pour être abandonnée aux religieux ». Des religieux qui tentent de garder la haute main sur tout ce qui touche, de près ou de loin, à ce quils considèrent comme leur « chasse gardée », notamment dans le domaine de lenseignement.
Car sil est vrai que la plupart des Européens nont quun connaissance très sommaire (pour ne pas dire nulle) du « fait religieux », il ne faudrait surtout pas que ce « fait » soit présenté par des individus qui ne voient le problème que par le tout petit bout de leur lorgnette. Et lexemple de labbé Lelong prouve, de façon éclatante, quun prêtre catholique parlant de lislam sera encore parfois aussi tendancieux que les islamistes (et plus dangereux parce que considéré comme « neutre »). Une approche « non partisane du fait religieux » ne peut donc pas être avancée par les religieux eux-mêmes, pas plus, dailleurs, que par des athées trop radicaux. Et sil convient de remettre le « fait religieux » au goût du jour, il convient aussi denseigner lathéisme de la même façon. Si nos enfants doivent savoir comment les hommes conçoivent lentité divine, ils doivent aussi connaître les arguments historiques, sociaux et scientifiques qui démontrent linexistence de cette même entité. Cest cela le vrai « pluralisme », le vrai respect de TOUTES les opinions, y compris et surtout celle du plus grand nombre (celui des athées et des « sans religion ») ! |
labbé Lelong savait manier les « belles paroles » et utiliser les artifices de langage. Cest aussi ce que font la plupart des « arabophiles » non musulmans qui écrivent des articles pour les revues supposées « bien pensantes » et « dans la ligne ».
Cest encore dans la revue « Arabies » que lon peut trouver des articles signés par un certain Alex Bennigsen, un professeur qui se trouve être le titulaire de la chaire dhistoire de lislam non arabe à lEcole des hautes études en sciences sociales (Paris). Cet enseignant, qui fut formé aux Etats-Unis (il a été professeur à luniversité de Chicago), il était de bon ton de prendre la défense des islamistes dans le cadre dune politique antisoviétique pour le moins primaire. On lui doit notamment un article intitulé « LURSS inquiète de ses musulmans » (revue « Arabies » n°7/8 Juillet-Août 1987) où il dénonce à grands cris la « reprise en mains » des républiques soviétiques dites « musulmanes » par Mikhaïl Gorbatchev, lequel est présenté comme un « partisan convaincu de la russification des allogènes » et un « athée intransigeant » (comme si cétait une tare !).
Le Pr Bennigsen, lui, nest pas du genre intransigeant, surtout en matière de langage. Cest ainsi quil écrira notamment que « des enquêtes sociologiques récentes indiquent que le pourcentage dathées ne dépasse pas 20% chez les musulmans, alors que chez les Russes, il atteint 80% ». On retrouve là la trace de lhabituelle malhonnêteté intellectuelle des « islamisants ». En effet, comment pourrai-il y avoir 29 % dathées chez les musulmans de lURSS ? Car les citoyens qui se déclaraient athées ne pouvaient, EN AUCUNE FACON, être qualifiés de « musulmans » !
Cest le coup classique de lamalgame qui plait tant aux islamistes et qui veut que quiconque est né dans une communauté régie par la religion musulmane soit considéré, sa vie durant, comme musulman. Et ce, même sil déclare ne pas adhérer à cette religion ! Que les musulmans eux mêmes nous fassent le coup, passe encore, mais quun soi-disant « honorable professeur occidental » nous tende le même piège, cest inadmissible !
Le même individu semble par ailleurs très fier dannoncer que, démographie aidant, le nombre total des « musulmans » de lURSS (ou ex-URSS pour actualiser le langage) dépasserait les 133 millions dindividus vers lan 2080 (ils sont actuellement estimés à environ 75 millions de personnes) tandis que les « non musulmans » ne serait que 130 millions. Soit, 42% de « musulmans » contre 41% pour les trois groupes ethniques dorigine slave (donc « non musulmans »). Et de sétonner que les autorités russo-soviétiques prennent des mesures pour tenter dendiguer cette « invasion de lintérieur » !
Cest ce que pressentaient les autorités de la république dOuzbékistan quand elles déclaraient lors du 21e congrès de 1987 que « La religion prépare la voie au nationalisme » (déclaration dUsman Khodjaev, premier secrétaire du CCPC dOuzbékistan, publiée dans « La Pravda Vostoka » -Tachkent, 31 janvier 1987). Le phénomène na fait que saccélérer depuis la disparition de lURSS avec, pour conséquence, le retour en force de notions purement islamiques telles que loumma et le « dar al-Islam ». Pour les musulmans de lex-URSS, revanchards à lextrême, la disparition de lURSS a été ressentie comme une sorte de « grand appel au djihad », une occasion idéale pour rouvrir la lutte contre les « incroyants » (athées) et les « mécréants » (chrétiens et juifs). Du bastion hyper-islamique dAfghanistan en passant par le foyer de sédition que constitue la Tchétchènie (depuis plusieurs siècles), la contamination islamique sest organisée en vue de déstabiliser le gouvernement central de la fédération de Russie tout en opérant une avancée en direction de lEurope. Car lun des buts de la manuvre est détouffer progressivement lEurope occidentale en opérant « par les bords », cest à dire par lEspagne (en cours de réislamisation) et lEurope centrale (déjà en partie islamisée). Cest une sorte détau qui tend à se resserrer autour de la « vieille Europe » avec le concours des « forces de lintérieur » (communautés immigrées et européens « islamisants »).
Mikhaïl Gorbatchev - homme connu pour sa pondération et sa grande lucidité avait tenté de réagir contre la menace islamo-nationaliste en exigeant que ladministration des républiques les plus gravement « contaminées » soit épurées de tous ses éléments douteux. Cest ainsi quen 1986, plus de 500 dirigeants de la république du Kazakhstan avaient été exclus du parti communiste. En Ouzbékistan, à la même époque, un pourcentage très important des membres du Comité central avaient été démis de leurs fonctions (dont une quarantaine de secrétaires régionaux sur 65). Dans le même temps, des mesures de police étaient prises en vue dendiguer l « économie parallèle » qui était florissante au sein des républiques dites « musulmanes » et servait à financer mosquées, « écoles » coraniques et organisations subversives en tous genres.
Enfin, le gouvernement central mit sur pied, dès 1980 (donc bien avant larrivée de Gorbatchev au pouvoir), une campagne dinformation de grande envergure sur le thème des religions et des dangers quelles font courir à lhumanité. Lislam fut la cible centrale et pour tout dire unique des campagnes ainsi menées dans les républiques islamisées. De passage à Tachkent, Mikhaïl Gorbatchev insistera lui-même sur la nécessité dune « lutte sans compromis contre la religion musulmane » (voir la « Pravda Vostoka » - 25 novembre 1986).
Mais il était trop tard, beaucoup trop tard. Corrompu et affaibli, le pouvoir soviétique avait laissé aller les choses beaucoup trop loin. Le quotidien « Turkmenskaïa Iskra » dAshhabad ne relatait-il pas (en février 1987) les détails de lenterrement dun dignitaire du PC turkmène au cours duquel on avait vu les représentants du PC faire tapisserie tandis quun mollah lisait le coran !
Le ver était déjà au cur de la pomme et les mesures (ou renforcements de mesures) décidées par Gorbatchev ne produirent pas les résultats escomptés. Lexemple soviétique doit cependant nous inciter à la réflexion car nos structures politiques sont à peine plus solides que celles de lex empire soviétique. Et le ver islamique a déjà commencé à faire son trou dans notre pomme européenne.
Il est peut-être encore possible de len expulser mais il serait temps, grand temps, plus que temps de réagir !
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