Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Fanatisme page 6

Dans son livre intitulé « Les sept piliers de la sagesse », Lawrence d'Arabie a longuement décrit les mœurs des Arabes, nomades Bédouins ou sédentaires des villes. On en trouvera quelques extraits représentatifs dans un numéro du magazine non conformiste français « Le Crapouillot » consacré au « défi arabe : vers la dictature du pétrolariat » – Mars-avril 1975).

extrait du livre « Les sept piliers de la
sagesse » de Lawrence d'Arabie, Le Crapouillot Mars-avril 1975

Tout est dit en peu de lignes, non par nous mais par quelqu’un qui avait la réputation d’être l’un des plus grands spécialistes du monde arabe, par un homme qui, sa vie durant, fut « fasciné » par l’Arabie (mais jamais au point de devenir aveugle !)

Un autre personnage, plus contemporain, est lui-aussi associé à l'Arabie saoudite, mais pour des raisons bien différentes de celles de Lawrence d'Arabie : Idi Amin Dada

Idi Amin Dada, l’islam et les Arabes

Le samedi 16 août 2003, on annonçait la mort, dans une clinique de Djeddah, de l’une des pires ordures que le monde moderne ait eut à connaître. Il s’agissait du dénommé Idi Amin Dada, ancien soldat britannique et ancien champion de boxe qui s’était converti à l’islam après être devenu officier dans l’armée de son pays, l’Ouganda.

Né en 1926, Amin Dada était parvenu, à force d’intrigues, à se hisser au rang de général et, le 25 janvier 1971, profitant de l’absence du président Milton Obote, il prenait le pouvoir avec l’appui d’une partie de l’armée ougandaise. En « bon musulman » qu’il est, le général Amin Dada fait immédiatement suspendre la constitution, fait dissoudre le parlement légalement élu et interdit les partis politiques. Selon lui, sa politique est pleinement en accord avec l’enseignement coranique. Sur ce point-là, et celui-là seulement, nous sommes d’accord avec lui. On ne s’étonnera pas du fait que ses « modèles » aient été Mahomet et Adolf Hitler !

Amin Dada

Dès le mois d’août 1971, il expulse 80.000 ressortissants asiatiques non musulmans (essentiellement des indo-pakistanais) et, en juillet 1972, il rompt les relations diplomatiques avec Israël. Dans la foulée, il fait expulser 1.600 sujets israéliens, dont 70 conseillers militaires. Il réprimera dans le sang plusieurs révoltes et coups d’Etat dirigés contre lui. En avril 1975, il fait arrêter et condamner à mort un coopérant britannique (Dennis Hills) qu’il accuse d’espionnage (il sera cependant libéré et expulsé en juillet). En novembre de la même année, il rompt les relations diplomatiques avec l’URSS. Ayant pris fait et cause pour ses « frères » de Palestine, il donne asile au commando palestinien qui a pris en otages les passagers d’un avion d’Air France parti d’Israël. Le 4 juillet, les forces spéciales de l’armée israélienne se posent à Entebbe et délivrent les otages, infligeant un camouflet à Amin Dada. Le 28 juillet, la Grande-Bretagne rompt officiellement ses relations diplomatiques avec l’Ouganda.

Amin Dada se fait porter en triomphe par des diplomates occidentaux pris en otages

Amin Dada se fait porter en triomphe par des diplomates occidentaux pris en otages. En « bon musulman », il avait pris le parti d’humilier et d’éliminer tous les « mécréants » et les « infidèles », qu’ils soient occidentaux, asiatiques ou africains. Sa guerre contre tout ce qui n’était pas musulman entrait dans le cadre de son « djihad » personnel.

En février 1977, les persécutions se poursuivent. Plusieurs tribus (Langis et Acholis) sont décimées, deux ministres sont tués et l’archevêque anglican d’Ouganda est « éliminé ». L’Ouganda est rayé des pays invités à la conférence du Commonwealth. Le 1er novembre 1978, l’armée ougandaise envahit la Tanzanie jusqu’au lac Kagera car Amin Dada reproche au gouvernement tanzanien d’abriter les activités du Fronasa (Front pour le Salut national de l’Ouganda), parti d’opposition au régime fascisto-islamique de ce fou furieux. Amin Dada se ridiculise au yeux de l’opinion mondiale en invitant le président Julius Nyerere à régler le conflit…sur un ring de boxe. Le 28 novembre, la Tanzanie lance une contre-offensive de grande ampleur et son armée pénètre en Ouganda. Le 14 avril 1979, les soldats tanzaniens et les unités de l’UNLF (Uganda National Liberation Front) libèrent Kampala. Malgré une timide assistance libyenne de dernière minute (2.000 soldats), le « président à vie » et « maréchal » Idi Amin Dada est renversé par les forces démocratiques.

Le « Boucher de l’Afrique » ne trouvera qu’un seul pays pour lui donner asile : l’Arabie saoudite !
Entre « bons musulmans », il faut s’aider, non ?

Ce criminel de haut vol sera ainsi hébergé et protégé pendant plus de vingt ans par ses « frères » wahhabites. Et pourtant le bilan de son « règne » est effrayant. De février 1971 jusqu’en avril 1979, il a fait périr entre 500.000 et 800.000 personnes. Ce personnage odieux aura cependant le toupet d’enregistrer, en Arabie saoudite, un disque de rap intitulé « Le crime paie » (mai1998). Tout un programme pour un « bon musulman » protégé par les roitelets du pétrole !

En 1981, ce pitre sanguinaire avait encore proposé d’organiser, en libye, un combat de boxe entre lui-même et son « frère musulman » Cassius Clay (alias Mohamed Ali) avec l’ayatollah Khomeyni comme annonceur, Yasser Arafat comme entraîneur et le colonel Kadhafi comme arbitre !

Il est plus que probable qu’Amin Dada a vécu royalement en Arabie avec l’argent volé à l’Etat ougandais et « planqué » dans les banques arabes.

Notons encore qu’Amin Dada fut fortement soupçonné de s’être livré à des actes d’anthropophagie.

Grâce à la « divine protection » d’Allah et du régime wahhabite, le « boucher de l’Afrique » n’a jamais pu être jugé comme il aurait dû l’être. A la longue liste des crimes imputables au régime saoudien, il convient donc d’ajouter celui qui a consister à donner asile à un individu notoirement connu pour avoir commis des crimes contre l’humanité.

Le cas d’Amin Dada illustre parfaitement le caractère criminogène du coran. Pris à la lettre par un fou dangereux, le message mahométan permet de justifier toutes les monstruosités possibles et imaginables. Cette triste réalité a été mise en évidence par plusieurs spécialistes européens de l’islam mais personne, à ce jour, ne semble en tenir compte au sein du monde occidental.

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