Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Libération ? page 3

Le général égyptien Anouar al-Sadate
 
Dans la guerre qui oppose l’islam aux autres religions, la plupart des hommes qui ont voulu instaurer la paix ont été victimes du fanatisme religieux. Le général égyptien Anouar al-Sadate, fut assassiné (le 6 août 1981) lors d’un attentat organisé par un groupuscule (al-Jihad) inspiré par les thèses des « Frères musulmans ».
Sadate avait été l’un des proches collaborateurs de Jamal Abd al-Nasir (Gamal Abdel Nasser pour les Occidentaux). Il lui succéda après la mort de celui-ci, en 1970. Nasser, le socialiste, avait échappé à plusieurs attentats organisés par les « Frères musulmans ».

le général israélien Yitzak Rabin, prix Nobel de la Paix 
Le général israélien Yitzak Rabin, prix Nobel de la Paix, fut assassiné (le 4 novembre 1995) par un Juif fanatisé par les rabbins « ultra-orthodoxes ».


septembre 1993, Yitzak Rabin, Yasser Arafat et Bill Clinton

En septembre 1993, Yitzak Rabin avait signé avec Yasser Arafat et Bill Clinton, l’un de ces nombreux « traités de paix » parfaitement inutiles puisque systématiquement dénoncés par les extrémistes des deux camps. C’est ainsi que les « accords de camp David I et II », signés entre Anouar al-Sadate, Menahem Begin et Jimmy Carter (1978 et 1979) n’eurent aucun effet sur les exaltés de Palestine, pas plus que la « Conférence de Paix de Madrid » (1991) ou les « accords » signés en présence de Bill Clinton (ci-dessus). Le problème du Moyen-Orient est religieux, pas politique. C’est un problème vieux de plus de mille cinq cents ans que la diplomatie conventionnelle sera toujours incapable de résoudre.


Il ne peut y avoir de paix au Proche-Orient puisque les « hommes de Dieu » (rabbins, imams, ayatollahs,…) ne cessent de prêcher la « guerre sainte » et de s’enfoncer dans l’intolérance. Sur ce plan là, les « juifs orthodoxes » ne valent pas mieux que les « islamistes intégristes ». C’est ainsi qu’en 1994 fut mis en service le premier « bus kasher » comportant une séparation entre les hommes et les femmes. Il répondait aux exigences des orthodoxes qui se plaignaient de devoir « côtoyer des femmes légèrement vêtues » !

Comment peut-on espérer faire la paix avec de tels fous furieux ?

parlement marocain, photo publiée par «L’Express » dans son numéro du 26 décembre 2002)

Parlement ou « troupeau de moutons » ? C’est la question que tout homme sensé se posera en voyant cette photo (publiée par «L’Express » dans son numéro du 26 décembre 2002) du prétendu parlement marocain dont on nous dit que, pour la première fois, il aurait été élu sans trucages ? Comment peut-on penser que ce troupeau de députés en uniforme puisse s’opposer à la dictature monarcho-religieuse qui règne dans ce pays ? Comment ce ramassis de « bénis oui oui » pourrait-il mener une politique démocratique dans un pays qui compte encore plus de 65 % d’analphabètes et où l’enseignement coranique règne en maître ? Et que dire de la « poussée islamiste » qui s’est manifestée lors d'élections, où « parti de la justice et du développement » (sic) a vu son nombre de siège passer de 14 à 42 ! ! !

Nous pensons avoir amplement démontré le caractère extrêmement nocif et dangereux de la religion musulmane ou « islam ». On en sera pleinement convaincu en consultant notre étude analytique du coran.

Nous avons, par ailleurs, démontré identiquement que la lutte contre l’islamisme ne doit pas être l’apanage des partis politiques de droite.
La lutte contre l’islamisme, et plus généralement contre l'islam, se situe dans le cadre des luttes fondamentales et historiques de la gauche (de la véritable gauche, et non des gauchistes ou de l'extrème gauche dont la naïveté en fait des alliés involontaires de l'islamisme). Nos aînés nous ont montré la voie et, s’il est vrai que, depuis quelques décennies, des politicards corrompus et carriéristes brouillé les cartes en renoncant à leur mission, il n’est pas trop tard pour leur tourner le dos.

Il existe de nombreux documents relatifs à la lutte contre les religions et le cléricalisme. Ils demeurent parfaitement actuel si l’on prend la peine d’élargir le débat et de considérer que l’islam est devenu un adversaire bien plus redoutable que les églises chrétiennes.

Parmi ces ouvrages, citons les références suivantes (liste non exhaustive) :



Et ne négligeons pas le pouvoir de la parole et des technologies modernes (106).

Soyons des propagandistes de tous les moments. Soyons les propagateurs de la libre pensée et de la résistance à l’oppression religieuse. N’hésitons pas à susciter le débat autour de nous. Ecrivons aux journaux et aux magazines, créons des sites Internet, participons à des forum de discussion. Le coran interdit aux musulmans de prendre part à des discussions relatives à l’islam mais nous ne sommes pas musulmans et rien ne nous interdit de faire valoir notre point de vue, de promouvoir l’athéisme et de défendre la liberté de pensée.

Ce tableau démontre que les « sans
religion » sont pratiquement aussi nombreux que
les musulmans en ce début du XXIe siècle.

Ce tableau démontre que les « sans religion » sont pratiquement aussi nombreux que les musulmans en ce début du XXIe siècle. Les athées déclarés comme tels représentent, pour leur part, plus de 220 millions de personnes et sont plus nombreux que l’ensemble des adeptes des « petites religions » (sikhs, juifs, chamanistes, etc…). Si l’on ajoute les athées aux « sans religions », on dépasse le milliard d’individus et l’on aboutit à un chiffre à peu près identique à celui des musulmans.
On notera cependant que les représentants de l’islam ont une fâcheuse tendance à grossir les effectifs de leur religion en considérant comme « croyant » tout individu né dans un pays islamique ou dans une famille originaire de ces pays, qu’il soit ou qu’il ne soit pas pratiquant (source : encyclopédie Microsoft Encarta).

Les athées et les « sans religion » ont donc le droit d’exprimer leurs opinions au même titre que les adeptes des religions. Ils ont le droit de dire pourquoi ils ne croient pas en une divinité suprême et ils ont le droit de dénoncer la fanatisme religieux qui, tout au long de l’histoire de l’humanité, a poussé l’homme à l’intolérance, au crime et à la guerre.

A titre d’informations, il existe des associations pour la promotion et la défense de l’athéisme dans presque tous les pays d’Europe. En France, il existe notamment un « Comité de Liaison de l’Athéisme » (CLA), créé en 1980, qui regroupe l’Union des Athées, l’Union Rationaliste et la Libre Pensée. On regrette cependant que cet comité soit si peu présent dans le débat qui concerne les religions en général et l’islam en particulier.

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