Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Libération ? page 2
Lextension de lislamisme radical doit nous amener à revoir les conditions daccès au territoire et à la citoyenneté européenne. Il importe que des règles communes soient adoptées pour TOUS les états-membres, tant pour lobtention dun passeport européen que pour le retrait de ce document.
Il importe, en
effet, que la citoyenneté européenne puisse être
retirée rapidement à tout individu (homme ou femme)
qui, par ses propos ou ses actes, aura incité ou participé
à une quelconque « guerre sainte », aura
incité à lintolérance religieuse ou aura
commis (ou aidé à commettre ou incité à
commettre) des crimes de sang relevant du terrorisme. Il devrait en
être de même pour les individus qui incitent les
musulmans à se dresser contre le pouvoir élu
démocratiquement ou contre ses représentants légaux
(administrations et forces de police).
Il est urgent de des mesures
coordonnées soient prises au niveau européen pour
permettre la déchéance de citoyenneté à
lencontre des activistes en général et des
activistes islamistes en particulier. Mais dores et déjà
des mesures peuvent âtre adoptées en fonction du droit
pénal ou civil des états-membres. Il serait cependant
préférable que ces mesures soient identiques pour
lensemble de lUnion européenne, notamment en ce
qui concerne lapplication de la loi martiale pour les crimes
perpétrés au nom de la « guerre sainte ».
Puisque les islamistes se prennent pour des « guerriers »,
il est normal quils soient jugés par des tribunaux
militaires.
Article paru dans « LExpress »
1er août 2002.
Cet article expose le cas du dénommé Kamel Daoudi, un sujet algérien qui a été déchu de la nationalité française par décret du 27 mai 2002. Malheureusement, il sest trouvé un certain nombre de personnes « bien pensantes » pour critiquer ce genre de mesure salutaire.
En déférant les activistes islamistes devant une juridiction militaire, on éviterait les « interférences » provenant de ces organisations de « bonnes âmes » (du genre « organisation de défense des droits de lhomme ») qui, le plus souvent, méconnaissent la réalité des faits et surtout la très grande dangerosité de lislam.
Dans un pays comme la Belgique, il serait possible dappliquer aux islamistes les dispositions du code pénal qui sinscrivent dans le cadre des « Crimes et délits commis contre la sûreté de lEtat » (Livre II, Titre premier, Chapitre II). En effet, à partir du moment où une organisation islamique incite à la guerre sainte ou déclare ouvertement la guerre au monde libre (comme le réseau al-Qaïda), elle peut être immédiatement assimilée à un « ennemi » au sens où lentend le code pénal belge. De ce fait, larticle 113 dudit code devient applicable à toute personne ayant la nationalité belge qui aura porté les armes contre la Belgique (en participant à des actions terroristes), tandis que larticle 114 sera applicable « Quiconque aura pratiqué des machinations ou entretenu des intelligences avec une puissance étrangère ou avec toute personne agissant dans lintérêt dune puissance étrangère, pour engager cette puissance à entreprendre la guerre contre la Belgique, ou pour lui en procurer les moyens, sera puni de la détention perpétuelle. Si des hostilités sensuivent, il sera puni de mort ».
Cet article 114 peut être appliqué, sans aucune modification de texte, à partir du moment où il est admis que les réseaux islamistes qui prônent la « guerre sainte » constituent, de fait, des « puissances étrangères » ou des organisations agissant pour le compte de puissances étrangères (en loccurrence les pays islamiques qui financent le djihad). Il permet darrêter et de condamner les activistes et de démanteler leurs organisations.
De même, larticle 118 Bis permet de condamner « Sera puni de mort quiconque aura sciemment servi la politique ou les desseins de lennemi. Sera de même puni de mort, quiconque aura sciemment dirigé, pratiqué par quelque moyen que ce soit, provoqué ou favorisé une propagande dirigée contre la résistance à lennemi ou tendant aux faits énumérés à lalinéa précédent ». Ici encore, le texte peut sappliquer aux ennemis islamistes de nos nations occidentales.
On peut aussi citer larticle 120 septies qui permet de condamner les personnes qui, connaissant les intentions des auteurs de crimes et délits contre la sûreté de lEtat, leur auraient prêté assistance, notamment en leur fournissant un logement, un lieu de retraite ou de réunion ou encore en leur transmettant de la correspondance et des messages ou en recelant des objets servant à commettre les infractions. Quant à larticle 123 sixties, il détermine les modalités de déchéance à perpétuité qui accompagnent les peines prononcées en matière datteinte à la sûreté de lEtat.
Il est aussi possible dappliquer les articles du chapitre III relatifs aux crimes commis contre la sûreté intérieure de lEtat (articles 124 et suivants du code pénal). On notera notamment que larticle 135 bis permet de condamner « Quiconque, directement ou indirectement, reçoit dune personne ou dune organisation étrangère et sous quelque forme que ce soit des dons, présents, prêts ou autres avantages destinés ou employés en tout ou en partie à mener ou à rémunérer en Belgique une activité ou une propagande de nature à porter atteinte à lintégrité, à la souveraineté ou à lindépendance du royaume, ou à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à lEtat et aux institutions du peuple belge, est puni dun emprisonnement de six mois à cinq ans et dune amende ». Dans tous les cas dinfraction, les biens sont confisqués au profit de lEtat et des sanctions de déchéance peuvent être prises. Larticle 135 ter puni aussi lourdement « celui qui, par dons, rémunérations, promesses, menaces, abus dautorité ou de pouvoir, aura recruté des hommes et aura provoqué ou recueilli des engagements au profit dune armée ou dune troupe étrangère ».
Il ne sagit là, cependant, que de quelques exemples choisis parmi les nombreux textes légaux qui peuvent être appliqués dans le cadre de la répression du banditisme à caractère religieux et notamment de lactivisme et du terrorisme islamique. Que lon cesse donc de nous dire que les lois sont inexistantes ou inapplicables. Ce ne sont là que des propos mensongers émanant de politiciens apeurés et incapables dassumer leurs fonctions.
Que cessent, par ailleurs, les chicaneries politico-juridiques qui opposent les nations européennes et qui ont, par exemple, empêché lextradition vers la France de lAlgérien Rachid Ramda, le financier des commandos islamiques qui avaient commis les attentats meurtriers de 1995 (à Paris). Il est inadmissible que des crapules de ce genre puissent bénéficier de ces querelles intra-européennes (ici entre la France et la Grande-Bretagne).
La montée en puissance de lislamisme dit « radical » (ou « intégriste » ou « bon islam ») place les autorités européennes face à une situation exceptionnelle qui exige, de ce fait, des mesures dexception.
Il est, en tous cas, impératif de considérer les activistes et les terroristes musulmans comme des « combattants sans uniforme » (définition militaire du terroriste) qui enfreignent les lois de la guerre (telles quelles sont énoncées dans la Convention de Genève). Ils doivent, de ce fait, être jugés par des Conseils de guerre et non par des tribunaux civils. Pour des actes de guerre commis par des combattants sans uniforme, les coupables encourent généralement la peine de mort. Mais comme nous le préconisons, cette peine pourrait être commuée en une détention à vie (incompressible) dans des camps spéciaux (punishment parks). Des peines de détention à durée limitée (5 à 20 ans), également incompressibles, pourraient être prononcées dans certains cas (circonstances atténuantes).
Les « punishment parks » pourraient être gérés à la manière des Laogaï chinois, cest-à-dire en autogestion. Ce système implique que les détenus soient obligés de fournir un travail pour assurer leur subsistance et leur entretien. Sils refusent de travailler, ils ne sont pas nourris. Il nappartient pas aux citoyens honnêtes de subvenir aux besoins de telles crapules. Les finances publiques ne doivent assurer que les frais de « gardiennage ».
De tout ce qui a été dit précédemment, il résulte également quaucun crédit ne doit être accordé à ceux qui prêchent pour un « islam dEurope ». LUnion Européenne nest certainement pas un « club chrétien » (elle ne la dailleurs jamais été) mais elle est et doit demeurer un « club laïque », résolument et strictement laïque. Cette condition sine qua non de lunité européenne ne permet pas dintégrer lislam, pas plus que d'autres religions d'ailleurs, dans les structures de lUnion Européenne. Au risque de nous répéter, nous insisterons sur le fait que lislam est, par sa nature même, une doctrine « anti-laïque ». Un musulman est incapable de concevoir la notion de laïcité et sil est capable de la concevoir et de la respecter cest quil nest pas musulman, ou qu'il attend son heure pour abattre la laïcité quand il en aura la possibilité.
Si Atatürk a réussi à imposer (par la force !) le principe de laïcité à une nation musulmane, cest parce quil nétait qu'un musulman de façade. Son système de gouvernement a dailleurs été sévèrement critiqué par les « gardiens de la foi » qui nadmettaient pas quil puisse y avoir séparation entre le pouvoir politique, le pouvoir judiciaire et le pouvoir religieux. Atatürk était un dictateur animé par la nostalgie de lancien empire ottoman. En cela, il était anti-arabe (99) et avait opté pour un système politique qui lui assurait le pouvoir absolu (sans partage avec les autorités musulmanes) en même temps que la « sympathie » des Occidentaux. Mais nous savons que depuis la mort du dictateur turc, les islamistes nont jamais cessé de contester le régime de laïcité. Nous savons aussi que, depuis peu, ils ont obtenu que ce principe soit remis en question, notamment au niveau de lenseignement. Nous avons aussi vu comment le prétendu « parti islamique modéré » (AKP) sest empressé dexiger une modification de la constitution turque afin de faire nommer, au poste de premier ministre, un individu qui a été condamné pour « incitation à la haine religieuse » !
A propos denseignement, notons que lassociation des étudiants musulmans de France (EMF) a réussi à faire élire onze de ses représentants dans les centres régionaux des uvres universitaires (Crous). Ils visent à présent léchelon national (le Cnous) grâce à la complicité de lun des quatre syndicats reconnus par le ministère français de léducation nationale, à savoir la Fage, qui a inscrit plusieurs candidats EMF sur sa liste.
Cette stratégie de noyautage à tous les niveaux inquiète légitimement les dirigeants des syndicats qui ont, jusquà présent, échappé aux manoeuvres de noyautage des étudiants islamistes. Cest ainsi que lUNI a rappelé que lEMF se situe dans la mouvance des « Frères musulmans » (voir ce qui a été dit à leur propos). Dans un communiqué, ce syndicat a précisé qu « Il est risqué de faire la courte échelle à un mouvement communautariste pour lequel la laïcité ne signifie pas labsence de toute forme de religion dans lespace public mais le pluralisme confessionnel ». LEMF qui, selon la tactique islamique, se déclare « association culturelle » affirme, en effet, adhérer au principe de laïcité tout en revendiquant la reconnaissance du statut de « citoyen musulman » dans le cadre dun « islam contextualisé » (Voir « LExpress » - 12 décembre 2002 - La stratégie des étudiants musulmans).
On retrouve là le caractère spécieux et dissimulateur du discours des dirigeants islamistes, lesquels se veulent « rassurants » pour mieux berner la partie adverse et placer leurs pions en toute quiétude. Il ny a guère que les véritables spécialistes des écritures coraniques et de lislam qui savent que la religion musulmane et strictement incompatible avec le principe de laïcité. Tout le reste nest que poudre aux yeux et manipulation
Il existe, de fait, deux stratégies islamistes. Lune est basée sur la guerre sainte, pure et dure, cest la stratégie des réseaux terroristes. Lautre est plus subtile, plus « douce », et se fonde sur lémigration et sur une prise de pouvoir par le noyautage des institutions.
Nous avons vu que, dans leur grande majorité, les musulmans qui sinstallent à létranger ne sont pas « intégrables » du seul fait quils refusent de sintégrer. Ils veulent que ce soit le pays daccueil qui « sadapte » à leurs volontés. Nous en avons la preuve tous les jours.
Le problème de lEurope vient du fait que nous nobligeons pas les migrants à prêter serment vis-à-vis de nos constitutions et de nos lois. Cest pourtant ce qui se fait dans de nombreux pays anglo-saxons, comme les Etats-Unis ou lAustralie. Si les migrants étaient astreints à prêter un tel serment, nous pourrions les expulser à la première infraction.
Actuellement, lUnion européenne héberge déjà trop, beaucoup trop de musulmans. Leur nombre demeure cependant limité, donc contrôlable. Si nous venions à admettre la Turquie au sein de lUnion, nous nous retrouverions avec 75 millions de musulmans pour 275 millions dEuropéens non musulmans. Cela signifie que plus du quart de la population de lUnion serait soumise aux lois de lislam, non à celles de nos institutions !
Quand nous voyons le tapage que les islamistes parviennent à faire avec une représentation bien moindre (moins de 5% pour lensemble de la population actuelle de lUnion européenne), nous pouvons deviner ce quil adviendrait dune Europe où plus dun habitant sur quatre serait musulman !
Il en résulterait, à coup sûr, une guerre intra-européenne, une nouvelle « guerre de religion » qui serait particulièrement sanglante. Car il est certain que les non musulmans, excédés par larrogance et lintolérance des mahométans, finiraient par se retourner contre eux. Après les « pogroms de Juifs », nous serions confrontés à des « pogroms de musulmans » !
Mais si les Juifs neurent personne pour venir à leur secours, il nen va pas de même pour les musulmans. Une telle guerre de religion ne pourrait que sétendre au monde entier. Certaines « nations musulmanes » nattendent dailleurs que loccasion pour se ruer sur lOccident et sur les « Croisés ».
Est-ce cela que veulent les technocrates européens ?
Sont-ils stupides au point de ne pas voir ce qui nous attend si nous ne prenons pas, de toute urgence, les mesures qui simposent pour lutter contre la « peste verte » ?
La question mérite en tous cas dêtre posée. Car, pour un Giscard dEstaing qui a osé dire tout haut ce que les autres nosent même pas bredouiller à voix basse, on trouve des centaines de politiciens opportunistes qui sont prêts à lécher les babouches des islamistes (nest-ce pas M. Louis Michel ?).
Les problèmes que posent les menées islamistes sont des problèmes graves, très graves, qui engagent lavenir de lEurope, autrement dit lavenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Ils méritent dêtre débattus à ciel ouvert, que cela plaise ou non aux musulmans. Dans un système démocratique digne de ce nom, de tels problèmes devraient faire lobjet dun grand débat public et dune consultation populaire. Car ce ne sont pas les technocrates à la solde du capitalisme international, ni la peu courageuse caste politique européenne, qui ont le droit de décider pour lensemble de la population.
La solution réside donc dans un referendum relatif à la place que lislam doit ou ne doit pas occuper dans la vie politique et sociale européenne. Il devrait comporter des questions claires et précises à propos du principe de laïcité et des nouvelles adhésions à lUnion.
LUnion est, dit-on, notre « maison commune ». Si cela est vrai, nous sommes en droit dy accueillir qui bon nous semble et de fermer notre porte aux indésirables.
Parmi les rares personnes qui ont compris létendue de la menace islamique, il faut citer les « juges antiterroristes » qui, depuis de nombreuses années, tentent de faire arrêter et condamner la crapule islamique.
Le juge français Jean-Louis Bruguière a confié ses impressions à la rédaction de « LExpress » (12 décembre 2002). Nous ne pouvons que conseiller la lecture attentive de ce document qui met laccent sur les spécificités de lactivisme musulman. Tout au plus pouvons-nous relever quelques phrases clefs dans les propos du juge Bruguière :
- « Il est indéniable que la menace terroriste est prégnante. Sa propagation nous surprend et nous inquiète. Sa forme se diversifie comme se développe son terrain de lutte. Nul ne peut, aujourdhui, en présager le terme ».
- « Nous sommes confrontés à une idéologie radicale de nature nihiliste, qui prône exclusivement la destruction de lautre. La différence postule la haine et légitime la violence. Les tenants de ce radicalisme idéologique prêchent la lutte résolue la « guerre sainte » - contre les « juifs et les croisés » mais aussi contre les « mécréants et les apostats » Il nexiste pas, pour ce mouvement extrémiste et sectaire, dautre issue que la mort de ladversaire. Si elle nest pas maîtrisée, cette situation peut devenir la guerre de cent Ans des temps modernes ».
- « Les services antiterroristes occidentaux sont aux prises avec un ennemi polymorphe aux structures éclatées, qui se trouve à la fois partout et nulle part La menace est à présent planétaire et les « combattants du djihad » se dissimulent à lintérieur des pays-cibles : ils recrutent aux marges de nos métropoles dans ces « zones grises » où vivent des populations marginales, certaines en situation irrégulière. Elles constituent un terrain particulièrement favorables à la constitution des réseaux ».
- « lEurope demeure une base privilégiée pour la mouvance islamiste. Jouant des différences de législation entre les Etats de lUnion, dotés de faux documents didentité, les membre de ces réseaux se déplacent rapidement dun pays à lautre. Faisant usage de nombreux alias, ils sont difficilement repérables ; ces cellules sont dautant plus polymorphes que leurs membres nont pas de fonction définie. Le même individu peut un jour sadonner à des activités de financement (102), le lendemain se livrer à un trafic de faux documents et, par la suite, faire partie dun commando opérationnel. De même, la référence nationale est rarement invoquée. Seul compte lattachement au concept messianique du djihad »
- « Une vigilance accrue est de mise, dautant plus que se profilent de nouvelles méthodes daction, comme lemploi darmes chimiques ou bactériologiques ».
Le juge Brugière, qui est un magistrat civil, sefforce, dans ses conclusions, de défendre une solution « civile » du problème après avoir cependant déploré le manque flagrant de coopération judiciaire sur le plan international et intra européen. Sur ce plan-là, son constat est un constat déchec. Il nous conforte dans notre opinion selon laquelle, les activistes et terroristes islamistes devraient être déférés devant une juridiction militaire, leur recherche et leur capture étant assurée conjointement par les autorités civiles et militaires.
Nous concevons parfaitement quun magistrat civil puisse difficilement admettre que le corps judiciaire auquel il appartient soit incapable de faire face à la menace quil a pourtant clairement définie. Car Jean-Louis Bruguière a parfaitement raison lorsquil affirme que si la situation nest pas maîtrisée rapidement (et il est douteux quelle puisse lêtre par les méthodes « classiques), nous allons nous engager dans une nouvelle « Guerre de Cent Ans » !
Tel est le problème qui se pose à nous : ou bien conserver nos vieilles méthodes juridiques - au nom dune certaine « idée de la démocratie » quelque peu utopique - et nous engager dans un processus de guerre idéologique de longue durée, ou bien faire face à ce « terrorisme dun troisième type » (selon les termes du juge Bruguière) par des moyens antiterroristes « du troisième millénaire », autrement dit spécifiquement adaptés à la lutte contre lislamisme. Actuellement, ces moyens sont à peu près inexistants et, de façon transitoire, nous devons confier la sauvegarde de nos concitoyens à ceux qui ont été formés pour cette tâche : les militaires (103). Il nexiste pas dautre alternative « raisonnable ».
Il ne sagit pas là dun « réflexe sécuritaire » comme le prétendent les soixante-huitards attardés et tous ceux qui craignent pour leurs « libertés ». Après tout, quand on na rien à se reprocher, on na pas à craindre un renforcement des mesures de sécurité. Si certains habitants des cités dites « sensibles » sopposent aux forces de police, cest parce quils craignent que la police mette à jour les délits dont ils se rendent coupables. Celui qui est droit dans ses baskets na pas à craindre dêtre contrôlé (104).
Notre propos vise uniquement à garantir la sécurité et la tranquillité de nos familles. Cest une question de respect des droits les plus élémentaires des citoyens et ceux à qui cela ne plaît pas peuvent toujours aller voir ailleurs si nous ny sommes pas !
Laffaire LAE-Abou Jahjah - tout comme celle des terroristes islamistes libérés par un tribunal néerlandais prouve que la justice civile ordinaire nest pas à la hauteur de la situation. Et, dans bien des cas, on peut légitimement soupçonner les magistrats de céder à la peur, à linstar des politiciens. On sait, en effet, que les islamistes nhésitent plus à menacer les policiers qui les arrêtent et les juges qui prennent des sanctions à leur encontre. On sait aussi que, dans les écoles coraniques et les mosquées, il est fréquent dentendre des « gardiens de la foi » prêcher le non-respect des lois « impies » (qui ne découlent pas des lois coraniques).
Les Belges ne sont pas dupes. Cest ce que prouve ce « courrier
des lecteurs » (Télépro) relatif à
laffaire Jahjah.
Il est évident quà situation exceptionnelle, il convient de recourir à des méthodes exceptionnelles.
Les islamistes ne sont pas des citoyens « normaux » et ils ne peuvent revendiquer les droits qui, protègent les citoyens « nor-maux ». Cest une réalité que les politicards refusent dadmettre tant ils sont pris de panique devant une situation quils ont pourtant laissé se développer sans réagir. Mais, bien entendu, ils nhésiteront pas, le cas échéant, à plaider « respon-sables mais pas coupables » !
Les leçons dune histoire récente nont pas lair dimpressionner ces « messieurs », notamment celles des « accords de Munich » où lon vit les « bien pensants » de la politique européenne (Daladier, Chamberlain, ) cirer les godasses dun Adolf Hitler, lequel, ayant compris quil avait affaire à des baudruches politiques, fut conforté dans ses intentions belliqueuses et criminelles. Il en va exactement de même pour les islamistes. Ils « testent » nos systèmes politiques et judiciaires pour savoir jusquoù ils peuvent aller. Et ils savent à présent quils peuvent aller loin, très loin, sans courir le moindre risque. Ils nont devant eux que des politiciens corrompus et des juges peureux. Cest la « voie royale » pour les activistes et les terroristes !
Dans le cas de la Belgique, on peut pourtant citer des exemples précis de « législations dexception » qui ont été prises, notamment à lencontre des Belges qui avaient collaboré avec lennemi au cours de la seconde guerre mondiale ( les « inciviques »). Certaines lois ont même été adoptées à lencontre dun seul homme (Léon Degrelle). Ces lois dexception nont dailleurs eu quun effet très limité puisquelles ont été prises « a posteriori » (et Degrelle a coulé des jours heureux dans sa somptueuse propriété espagnole). De telles lois ne sont utiles que pour empêcher les catastrophes, pas pour punir, après coup, ceux qui les ont déclenchées.
Notre pool de juristes et dhistoriens préconise donc ladoption dune législation spécialement adaptée à la lutte anti-islamique avec constitution dune Cour européenne spéciale nayant à traiter que les dossiers des activistes et terroristes musulmans. Cette cour pourrait être composée, par moitiés, de juges civils et de juges militaires, son statut étant celui dune cour martiale. Cette disposition devrait être assortie de lois permettant de mettre en détention provisoire tout individu convaincu dappartenir à un réseau islamique prônant le djihad. Des équipes spéciales dintervention, composées de militaires, seraient chargées du maintien de lordre dans les quartiers qui ont, dores et déjà, été « contaminés » par les milieux islamiques. Elles devraient pouvoir contrôler les personnes et les véhicules et opérer des perquisitions chez les individus suspects. Les militaires chargés de la surveillance des lieux publics et des moyens de transport (comme ceux qui interviennent en France dans le cadre du plan « Vigipirate ») devraient être intégrés dans ce dispositif ainsi que certains services de police (antiterrorisme).
Pour reprendre le titre dune rubrique des lecteurs de « LExpress » consacrée à une éventuelle admission de la Turquie au sein de lUnion européenne, « Le débat simpose ». Il simpose même de toute urgence car, à défaut de débat démocratique, ce sont les armes qui risquent de parler de plus en plus, et pas seulement dans les mains des islamistes.
Les Européens doivent sunir pour imposer ce débat aux politicards et aux technocrates. Car le temps presse, notamment en ce qui concerne la Turquie. Il faut que dici 2004, les citoyen(ne)s européen(ne)s se soient prononcé(e)s avec vigueur contre lentrée de ce pays dans lUnion Européenne. Dores et déjà, une grande majorité dEuropéens et dEuropéennes se sont prononcés contre cette candidature. Mais cela ne suffit pas. Il nous faut imposer le referendum qui prouvera, de façon démocratique et irréfutable, que nous ne voulons pas de ce « faux partenaire » dont il a été dit, par ailleurs, quil nest même pas Européen. Il est hors de question que lUnion Européenne puisse se retrouver avec des « voisins » aussi peu recommandables que lIran, lIraq et la Syrie. Nous avons déjà assez demmerdements avec les anciens pays de lEst et leurs maffias organisées !
Si Voltaire, Zola et Jaurès étaient encore de ce monde, ils uniraient leurs voix puissantes pour appeler, non pas à la guerre, mais à la résistance contre lintolérance et le fanatisme musulman. Zola accuserait les politiciens corrompus et lâches qui font le lit de lislamisme et Jaurès nous rappellerait la définition du courage. Quant à Voltaire, il ferait jouer sa pièce de thétre « (Le) Fanatisme ou Mahomet le Prophète » sur toutes les scènes dEurope.
Tels sont nos prophètes, les prophètes de lhumanisme et de la laïcité. Nous navons que faire des imposteurs de toutes natures qui ont prétendu parler au nom dun dieu sans jamais pouvoir le démontrer.
Athées de tous les pays, unissez-vous ! Faites valoir votre point de vue majoritaire, faites barrage à lobscurantisme religieux ! Le sort du monde libre dépend de vous !
Rappelons ici le texte qui sert de conclusion au syllabus de la conférence de clôture du « Congrès anticlérical » de la Fédération des Sociétés de Libre Pensée qui sétait tenu les 28 et 29 mars 1936. Cette conférence avait pour thème « Léglise et la question sociale ». Lorateur nétait autre que Léon de Bouckère, lun des grands noms du socialisme belge. Voici comment il avait conclu son intervention ;
« Toutes les libertés que nous avons, nous les avons conquises les poings fermés. Cest les poings fermés que nous conquerrons la paix, que nous sauverons la démocratie et que nous nous garderons contre le grand danger du cléricalisme (105). Il y a beaucoup de forces de résistance dans le monde. Elles seraient probablement impuissantes sil ny avait pas le ciment clérical qui les unit. Il faut que nous ne perdions jamais cela de vue. Le cléricalisme nest pas le seul ennemi. Mais cest un de nos ennemis les plus redoutables. Nous manquerions à notre devoir si nous négligions de la combattre. » On retrouve là le credo anticlérical que Léon Gambetta avait si bien résumé en une seule phrase : « Le cléricalisme, voilà lennemi ! »
Presse belge (Sud Presse) Courrier des
lecteurs
27 décembre 2002
Comme
lavait si bien dit F. Buisson : « Au
nom de la dignité humaine, la libre pensée rejette
lautorité en matière religieuse, le privilège
en matière politique, le capital en matière
économique. ».
Quant à César
de Paepe, il dira : « Comment
concilier la pensée de ceux qui veulent le paradis sur terre
avec celle qui veulent le paradis dans le ciel ?
La pensée
de ceux qui prêchent la résignation avec celle de ceux
qui prêchent la saine révolte contre toutes les
iniquités ? »
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