Le coran et l'islam, Etude historique et géo-politique > Libération ? page 2

L’extension de l’islamisme radical doit nous amener à revoir les conditions d’accès au territoire et à la citoyenneté européenne. Il importe que des règles communes soient adoptées pour TOUS les états-membres, tant pour l’obtention d’un passeport européen que pour le retrait de ce document.

Il importe, en effet, que la citoyenneté européenne puisse être retirée rapidement à tout individu (homme ou femme) qui, par ses propos ou ses actes, aura incité ou participé à une quelconque « guerre sainte », aura incité à l’intolérance religieuse ou aura commis (ou aidé à commettre ou incité à commettre) des crimes de sang relevant du terrorisme. Il devrait en être de même pour les individus qui incitent les musulmans à se dresser contre le pouvoir élu démocratiquement ou contre ses représentants légaux (administrations et forces de police).
Il est urgent de des mesures coordonnées soient prises au niveau européen pour permettre la déchéance de citoyenneté à l’encontre des activistes en général et des activistes islamistes en particulier. Mais d’ores et déjà des mesures peuvent âtre adoptées en fonction du droit pénal ou civil des états-membres. Il serait cependant préférable que ces mesures soient identiques pour l’ensemble de l’Union européenne, notamment en ce qui concerne l’application de la loi martiale pour les crimes perpétrés au nom de la « guerre sainte ». Puisque les islamistes se prennent pour des « guerriers », il est normal qu’ils soient jugés par des tribunaux militaires.

L’Express 1er août 2002
Article paru dans « L’Express »
1er août 2002
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Cet article expose le cas du dénommé Kamel Daoudi, un sujet algérien qui a été déchu de la nationalité française par décret du 27 mai 2002. Malheureusement, il s’est trouvé un certain nombre de personnes « bien pensantes » pour critiquer ce genre de mesure salutaire.

En déférant les activistes islamistes devant une juridiction militaire, on éviterait les « interférences » provenant de ces organisations de « bonnes âmes » (du genre « organisation de défense des droits de l’homme ») qui, le plus souvent, méconnaissent la réalité des faits et surtout la très grande dangerosité de l’islam.

Dans un pays comme la Belgique, il serait possible d’appliquer aux islamistes les dispositions du code pénal qui s’inscrivent dans le cadre des « Crimes et délits commis contre la sûreté de l’Etat » (Livre II, Titre premier, Chapitre II). En effet, à partir du moment où une organisation islamique incite à la guerre sainte ou déclare ouvertement la guerre au monde libre (comme le réseau al-Qaïda), elle peut être immédiatement assimilée à un « ennemi » au sens où l’entend le code pénal belge. De ce fait, l’article 113 dudit code devient applicable à toute personne ayant la nationalité belge qui aura porté les armes contre la Belgique (en participant à des actions terroristes), tandis que l’article 114 sera applicable « Quiconque aura pratiqué des machinations ou entretenu des intelligences avec une puissance étrangère ou avec toute personne agissant dans l’intérêt d’une puissance étrangère, pour engager cette puissance à entreprendre la guerre contre la Belgique, ou pour lui en procurer les moyens, sera puni de la détention perpétuelle. Si des hostilités s’ensuivent, il sera puni de mort ».

Cet article 114 peut être appliqué, sans aucune modification de texte, à partir du moment où il est admis que les réseaux islamistes qui prônent la « guerre sainte » constituent, de fait, des « puissances étrangères » ou des organisations agissant pour le compte de puissances étrangères (en l’occurrence les pays islamiques qui financent le djihad). Il permet d’arrêter et de condamner les activistes et de démanteler leurs organisations.

De même, l’article 118 Bis permet de condamner « Sera puni de mort… quiconque aura sciemment servi la politique ou les desseins de l’ennemi. Sera de même puni de mort, quiconque aura sciemment dirigé, pratiqué par quelque moyen que ce soit, provoqué ou favorisé une propagande dirigée contre la résistance à l’ennemi ou tendant aux faits énumérés à l’alinéa précédent ». Ici encore, le texte peut s’appliquer aux ennemis islamistes de nos nations occidentales.

On peut aussi citer l’article 120 septies qui permet de condamner les personnes qui, connaissant les intentions des auteurs de crimes et délits contre la sûreté de l’Etat, leur auraient prêté assistance, notamment en leur fournissant un logement, un lieu de retraite ou de réunion ou encore en leur transmettant de la correspondance et des messages ou en recelant des objets servant à commettre les infractions. Quant à l’article 123 sixties, il détermine les modalités de déchéance à perpétuité qui accompagnent les peines prononcées en matière d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Il est aussi possible d’appliquer les articles du chapitre III relatifs aux crimes commis contre la sûreté intérieure de l’Etat (articles 124 et suivants du code pénal). On notera notamment que l’article 135 bis permet de condamner « Quiconque, directement ou indirectement, reçoit d’une personne ou d’une organisation étrangère – et sous quelque forme que ce soit – des dons, présents, prêts ou autres avantages destinés ou employés en tout ou en partie à mener ou à rémunérer en Belgique une activité ou une propagande de nature à porter atteinte à l’intégrité, à la souveraineté ou à l’indépendance du royaume, ou à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’Etat et aux institutions du peuple belge, est puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende… ». Dans tous les cas d’infraction, les biens sont confisqués au profit de l’Etat et des sanctions de déchéance peuvent être prises. L’article 135 ter puni aussi lourdement « …celui qui, par dons, rémunérations, promesses, menaces, abus d’autorité ou de pouvoir, aura recruté des hommes et aura provoqué ou recueilli des engagements au profit d’une armée ou d’une troupe étrangère… ».

Il ne s’agit là, cependant, que de quelques exemples choisis parmi les nombreux textes légaux qui peuvent être appliqués dans le cadre de la répression du banditisme à caractère religieux et notamment de l’activisme et du terrorisme islamique. Que l’on cesse donc de nous dire que les lois sont inexistantes ou inapplicables. Ce ne sont là que des propos mensongers émanant de politiciens apeurés et incapables d’assumer leurs fonctions.

Que cessent, par ailleurs, les chicaneries politico-juridiques qui opposent les nations européennes et qui ont, par exemple, empêché l’extradition vers la France de l’Algérien Rachid Ramda, le financier des commandos islamiques qui avaient commis les attentats meurtriers de 1995 (à Paris). Il est inadmissible que des crapules de ce genre puissent bénéficier de ces querelles intra-européennes (ici entre la France et la Grande-Bretagne).

La montée en puissance de l’islamisme dit « radical » (ou « intégriste » ou « bon islam ») place les autorités européennes face à une situation exceptionnelle qui exige, de ce fait, des mesures d’exception.

Il est, en tous cas, impératif de considérer les activistes et les terroristes musulmans comme des « combattants sans uniforme » (définition militaire du terroriste) qui enfreignent les lois de la guerre (telles qu’elles sont énoncées dans la Convention de Genève). Ils doivent, de ce fait, être jugés par des Conseils de guerre et non par des tribunaux civils. Pour des actes de guerre commis par des combattants sans uniforme, les coupables encourent généralement la peine de mort. Mais comme nous le préconisons, cette peine pourrait être commuée en une détention à vie (incompressible) dans des camps spéciaux (punishment parks). Des peines de détention à durée limitée (5 à 20 ans), également incompressibles, pourraient être prononcées dans certains cas (circonstances atténuantes).

Presse belge 18 décembre 2002

Les crimes et délits commis par les activistes et terroristes musulmans sont de véritables « actes de guerre » qui ne sont pas du ressort des juridictions civiles. Il convient donc de rétablir, à leur intention, des tribunaux d’exception relevant de l’application de la loi martiale. (Presse belge – 18 décembre 2002).

Les « punishment parks » pourraient être gérés à la manière des Laogaï chinois, c’est-à-dire en autogestion. Ce système implique que les détenus soient obligés de fournir un travail pour assurer leur subsistance et leur entretien. S’ils refusent de travailler, ils ne sont pas nourris. Il n’appartient pas aux citoyens honnêtes de subvenir aux besoins de telles crapules. Les finances publiques ne doivent assurer que les frais de « gardiennage ».

De tout ce qui a été dit précédemment, il résulte également qu’aucun crédit ne doit être accordé à ceux qui prêchent pour un « islam d’Europe ». L’Union Européenne n’est certainement pas un « club chrétien » (elle ne l’a d’ailleurs jamais été) mais elle est – et doit demeurer – un « club laïque », résolument et strictement laïque. Cette condition sine qua non de l’unité européenne ne permet pas d’intégrer l’islam, pas plus que d'autres religions d'ailleurs, dans les structures de l’Union Européenne. Au risque de nous répéter, nous insisterons sur le fait que l’islam est, par sa nature même, une doctrine « anti-laïque ». Un musulman est incapable de concevoir la notion de laïcité et s’il est capable de la concevoir – et de la respecter – c’est qu’il n’est pas musulman, ou qu'il attend son heure pour abattre la laïcité quand il en aura la possibilité.

Si Atatürk a réussi à imposer (par la force !) le principe de laïcité à une nation musulmane, c’est parce qu’il n’était qu'un musulman de façade. Son système de gouvernement a d’ailleurs été sévèrement critiqué par les « gardiens de la foi » qui n’admettaient pas qu’il puisse y avoir séparation entre le pouvoir politique, le pouvoir judiciaire et le pouvoir religieux. Atatürk était un dictateur animé par la nostalgie de l’ancien empire ottoman. En cela, il était anti-arabe (99) et avait opté pour un système politique qui lui assurait le pouvoir absolu (sans partage avec les autorités musulmanes) en même temps que la « sympathie » des Occidentaux. Mais nous savons que depuis la mort du dictateur turc, les islamistes n’ont jamais cessé de contester le régime de laïcité. Nous savons aussi que, depuis peu, ils ont obtenu que ce principe soit remis en question, notamment au niveau de l’enseignement. Nous avons aussi vu comment le prétendu « parti islamique modéré » (AKP) s’est empressé d’exiger une modification de la constitution turque afin de faire nommer, au poste de premier ministre, un individu qui a été condamné pour « incitation à la haine religieuse » !


A propos d’enseignement, notons que l’association des étudiants musulmans de France (EMF) a réussi à faire élire onze de ses représentants dans les centres régionaux des œuvres universitaires (Crous). Ils visent à présent l’échelon national (le Cnous) grâce à la complicité de l’un des quatre syndicats reconnus par le ministère français de l’éducation nationale, à savoir la Fage, qui a inscrit plusieurs candidats EMF sur sa liste.

Cette stratégie de noyautage à tous les niveaux inquiète légitimement les dirigeants des syndicats qui ont, jusqu’à présent, échappé aux manoeuvres de noyautage des étudiants islamistes. C’est ainsi que l’UNI a rappelé que l’EMF se situe dans la mouvance des « Frères musulmans » (voir ce qui a été dit à leur propos). Dans un communiqué, ce syndicat a précisé qu’ « …Il est risqué de faire la courte échelle à un mouvement communautariste pour lequel la laïcité ne signifie pas l’absence de toute forme de religion dans l’espace public mais le pluralisme confessionnel ». L’EMF qui, selon la tactique islamique, se déclare « association culturelle » affirme, en effet, adhérer au principe de laïcité tout en revendiquant la reconnaissance du statut de « citoyen musulman » dans le cadre d’un « islam contextualisé » (Voir « L’Express » - 12 décembre 2002 - La stratégie des étudiants musulmans).

On retrouve là le caractère spécieux et dissimulateur du discours des dirigeants islamistes, lesquels se veulent « rassurants » pour mieux berner la partie adverse et placer leurs pions en toute quiétude. Il n’y a guère que les véritables spécialistes des écritures coraniques et de l’islam qui savent que la religion musulmane et strictement incompatible avec le principe de laïcité. Tout le reste n’est que poudre aux yeux et manipulation

Il existe, de fait, deux stratégies islamistes. L’une est basée sur la guerre sainte, pure et dure, c’est la stratégie des réseaux terroristes. L’autre est plus subtile, plus « douce », et se fonde sur l’émigration et sur une prise de pouvoir par le noyautage des institutions.

Nous avons vu que, dans leur grande majorité, les musulmans qui s’installent à l’étranger ne sont pas « intégrables » du seul fait qu’ils refusent de s’intégrer. Ils veulent que ce soit le pays d’accueil qui « s’adapte » à leurs volontés. Nous en avons la preuve tous les jours.

Le problème de l’Europe vient du fait que nous n’obligeons pas les migrants à prêter serment vis-à-vis de nos constitutions et de nos lois. C’est pourtant ce qui se fait dans de nombreux pays anglo-saxons, comme les Etats-Unis ou l’Australie. Si les migrants étaient astreints à prêter un tel serment, nous pourrions les expulser à la première infraction.

Actuellement, l’Union européenne héberge déjà trop, beaucoup trop de musulmans. Leur nombre demeure cependant limité, donc contrôlable. Si nous venions à admettre la Turquie au sein de l’Union, nous nous retrouverions avec 75 millions de musulmans pour 275 millions d’Européens non musulmans. Cela signifie que plus du quart de la population de l’Union serait soumise aux lois de l’islam, non à celles de nos institutions !

Quand nous voyons le tapage que les islamistes parviennent à faire avec une représentation bien moindre (moins de 5% pour l’ensemble de la population actuelle de l’Union européenne), nous pouvons deviner ce qu’il adviendrait d’une Europe où plus d’un habitant sur quatre serait musulman !


Il en résulterait, à coup sûr, une guerre intra-européenne, une nouvelle « guerre de religion » qui serait particulièrement sanglante. Car il est certain que les non musulmans, excédés par l’arrogance et l’intolérance des mahométans, finiraient par se retourner contre eux. Après les « pogroms de Juifs », nous serions confrontés à des « pogroms de musulmans » !

Mais si les Juifs n’eurent personne pour venir à leur secours, il n’en va pas de même pour les musulmans. Une telle guerre de religion ne pourrait que s’étendre au monde entier. Certaines « nations musulmanes » n’attendent d’ailleurs que l’occasion pour se ruer sur l’Occident et sur les « Croisés ».

Est-ce cela que veulent les technocrates européens ?

Sont-ils stupides au point de ne pas voir ce qui nous attend si nous ne prenons pas, de toute urgence, les mesures qui s’imposent pour lutter contre la « peste verte » ?

La question mérite en tous cas d’être posée. Car, pour un Giscard d’Estaing qui a osé dire tout haut ce que les autres n’osent même pas bredouiller à voix basse, on trouve des centaines de politiciens opportunistes qui sont prêts à lécher les babouches des islamistes (n’est-ce pas M. Louis Michel ?).

Les problèmes que posent les menées islamistes sont des problèmes graves, très graves, qui engagent l’avenir de l’Europe, autrement dit l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Ils méritent d’être débattus à ciel ouvert, que cela plaise ou non aux musulmans. Dans un système démocratique digne de ce nom, de tels problèmes devraient faire l’objet d’un grand débat public et d’une consultation populaire. Car ce ne sont pas les technocrates à la solde du capitalisme international, ni la peu courageuse caste politique européenne, qui ont le droit de décider pour l’ensemble de la population.

La solution réside donc dans un referendum relatif à la place que l’islam doit – ou ne doit pas – occuper dans la vie politique et sociale européenne. Il devrait comporter des questions claires et précises à propos du principe de laïcité et des nouvelles adhésions à l’Union.

L’Union est, dit-on, notre « maison commune ». Si cela est vrai, nous sommes en droit d’y accueillir qui bon nous semble et de fermer notre porte aux indésirables.


Parmi les rares personnes qui ont compris l’étendue de la menace islamique, il faut citer les « juges antiterroristes » qui, depuis de nombreuses années, tentent de faire arrêter et condamner la crapule islamique.

Le juge français Jean-Louis Bruguière a confié ses impressions à la rédaction de « L‘Express » (12 décembre 2002). Nous ne pouvons que conseiller la lecture attentive de ce document qui met l’accent sur les spécificités de l’activisme musulman. Tout au plus pouvons-nous relever quelques phrases clefs dans les propos du juge Bruguière :


- « …Il est indéniable que la menace terroriste est prégnante. Sa propagation nous surprend et nous inquiète. Sa forme se diversifie comme se développe son terrain de lutte. Nul ne peut, aujourd’hui, en présager le terme… ». 

- « …Nous sommes confrontés à une idéologie radicale de nature nihiliste, qui prône exclusivement la destruction de l’autre. La différence postule la haine et légitime la violence. Les tenants de ce radicalisme idéologique…prêchent la lutte résolue – la « guerre sainte » - contre les « juifs et les croisés » mais aussi contre les « mécréants et les apostats »… Il n’existe pas, pour ce mouvement extrémiste et sectaire, d’autre issue que la mort de l’adversaire. Si elle n’est pas maîtrisée, cette situation peut devenir la guerre de cent Ans des temps modernes… ».

- « … Les services antiterroristes occidentaux sont aux prises avec un ennemi polymorphe aux structures éclatées, qui se trouve à la fois partout et nulle part…La menace est à présent planétaire et les « combattants du djihad » se dissimulent à l’intérieur des pays-cibles : ils recrutent aux marges de nos métropoles dans ces « zones grises » où vivent des populations marginales, certaines en situation irrégulière. Elles constituent un terrain particulièrement favorables à la constitution des réseaux… ».

- « …l’Europe demeure une base privilégiée pour la mouvance islamiste. Jouant des différences de législation entre les Etats de l’Union, dotés de faux documents d’identité, les membre de ces réseaux se déplacent rapidement d’un pays à l’autre. Faisant usage de nombreux alias, ils sont difficilement repérables ; ces cellules sont d’autant plus polymorphes que leurs membres n’ont pas de fonction définie. Le même individu peut un jour s’adonner à des activités de financement (102), le lendemain se livrer à un trafic de faux documents et, par la suite, faire partie d’un commando opérationnel. De même, la référence nationale est rarement invoquée. Seul compte l’attachement au concept messianique du djihad… »

- « …Une vigilance accrue est de mise, d’autant plus que se profilent de nouvelles méthodes d’action, comme l’emploi d’armes chimiques ou bactériologiques… ».


Le juge Brugière, qui est un magistrat civil, s’efforce, dans ses conclusions, de défendre une solution « civile » du problème après avoir cependant déploré le manque flagrant de coopération judiciaire sur le plan international et intra européen. Sur ce plan-là, son constat est un constat d’échec. Il nous conforte dans notre opinion selon laquelle, les activistes et terroristes islamistes devraient être déférés devant une juridiction militaire, leur recherche et leur capture étant assurée conjointement par les autorités civiles et militaires.

Nous concevons parfaitement qu’un magistrat civil puisse difficilement admettre que le corps judiciaire auquel il appartient soit incapable de faire face à la menace qu’il a pourtant clairement définie. Car Jean-Louis Bruguière a parfaitement raison lorsqu’il affirme que si la situation n’est pas maîtrisée rapidement (et il est douteux qu’elle puisse l’être par les méthodes « classiques), nous allons nous engager dans une nouvelle « Guerre de Cent Ans » !

Tel est le problème qui se pose à nous : ou bien conserver nos vieilles méthodes juridiques - au nom d’une certaine « idée de la démocratie » quelque peu utopique - et nous engager dans un processus de guerre idéologique de longue durée, ou bien faire face à ce « terrorisme d’un troisième type » (selon les termes du juge Bruguière) par des moyens antiterroristes « du troisième millénaire », autrement dit spécifiquement adaptés à la lutte contre l’islamisme. Actuellement, ces moyens sont à peu près inexistants et, de façon transitoire, nous devons confier la sauvegarde de nos concitoyens à ceux qui ont été formés pour cette tâche : les militaires (103). Il n’existe pas d’autre alternative « raisonnable ».

Il ne s’agit pas là d’un « réflexe sécuritaire » comme le prétendent les soixante-huitards attardés et tous ceux qui craignent pour leurs « libertés ». Après tout, quand on n’a rien à se reprocher, on n’a pas à craindre un renforcement des mesures de sécurité. Si certains habitants des cités dites « sensibles » s’opposent aux forces de police, c’est parce qu’ils craignent que la police mette à jour les délits dont ils se rendent coupables. Celui qui est droit dans ses baskets n’a pas à craindre d’être contrôlé (104).

Notre propos vise uniquement à garantir la sécurité et la tranquillité de nos familles. C’est une question de respect des droits les plus élémentaires des citoyens et ceux à qui cela ne plaît pas peuvent toujours aller voir ailleurs si nous n’y sommes pas !

L’affaire LAE-Abou Jahjah - tout comme celle des terroristes islamistes libérés par un tribunal néerlandais – prouve que la justice civile ordinaire n’est pas à la hauteur de la situation. Et, dans bien des cas, on peut légitimement soupçonner les magistrats de céder à la peur, à l’instar des politiciens. On sait, en effet, que les islamistes n’hésitent plus à menacer les policiers qui les arrêtent et les juges qui prennent des sanctions à leur encontre. On sait aussi que, dans les écoles coraniques et les mosquées, il est fréquent d’entendre des « gardiens de la foi » prêcher le non-respect des lois « impies » (qui ne découlent pas des lois coraniques).

« courrier
des lecteurs »	(Télépro) relatif à
l’affaire Jahjah
Les Belges ne sont pas dupes. C’est ce que prouve ce « courrier des lecteurs » (Télépro) relatif à l’affaire Jahjah.

Il est évident qu’à situation exceptionnelle, il convient de recourir à des méthodes exceptionnelles.

Les islamistes ne sont pas des citoyens « normaux » et ils ne peuvent revendiquer les droits qui, protègent les citoyens « nor-maux ». C’est une réalité que les politicards refusent d’admettre tant ils sont pris de panique devant une situation qu’ils ont pourtant laissé se développer sans réagir. Mais, bien entendu, ils n’hésiteront pas, le cas échéant, à plaider « respon-sables mais pas coupables » !


Les leçons d’une histoire récente n’ont pas l’air d’impressionner ces « messieurs », notamment celles des « accords de Munich » où l’on vit les « bien pensants » de la politique européenne (Daladier, Chamberlain,…) cirer les godasses d’un Adolf Hitler, lequel, ayant compris qu’il avait affaire à des baudruches politiques, fut conforté dans ses intentions belliqueuses et criminelles. Il en va exactement de même pour les islamistes. Ils « testent » nos systèmes politiques et judiciaires pour savoir jusqu’où ils peuvent aller. Et ils savent à présent qu’ils peuvent aller loin, très loin, sans courir le moindre risque. Ils n’ont devant eux que des politiciens corrompus et des juges peureux. C’est la « voie royale » pour les activistes et les terroristes !

Dans le cas de la Belgique, on peut pourtant citer des exemples précis de « législations d’exception » qui ont été prises, notamment à l’encontre des Belges qui avaient collaboré avec l’ennemi au cours de la seconde guerre mondiale ( les « inciviques »). Certaines lois ont même été adoptées à l’encontre d’un seul homme (Léon Degrelle). Ces lois d’exception n’ont d’ailleurs eu qu’un effet très limité puisqu’elles ont été prises « a posteriori » (et Degrelle a coulé des jours heureux dans sa somptueuse propriété espagnole). De telles lois ne sont utiles que pour empêcher les catastrophes, pas pour punir, après coup, ceux qui les ont déclenchées.

Notre pool de juristes et d’historiens préconise donc l’adoption d’une législation spécialement adaptée à la lutte anti-islamique avec constitution d’une Cour européenne spéciale n’ayant à traiter que les dossiers des activistes et terroristes musulmans. Cette cour pourrait être composée, par moitiés, de juges civils et de juges militaires, son statut étant celui d’une cour martiale. Cette disposition devrait être assortie de lois permettant de mettre en détention provisoire tout individu convaincu d’appartenir à un réseau islamique prônant le djihad. Des équipes spéciales d’intervention, composées de militaires, seraient chargées du maintien de l’ordre dans les quartiers qui ont, d’ores et déjà, été « contaminés » par les milieux islamiques. Elles devraient pouvoir contrôler les personnes et les véhicules et opérer des perquisitions chez les individus suspects. Les militaires chargés de la surveillance des lieux publics et des moyens de transport (comme ceux qui interviennent en France dans le cadre du plan « Vigipirate ») devraient être intégrés dans ce dispositif ainsi que certains services de police (antiterrorisme).

Pour reprendre le titre d’une rubrique des lecteurs de « L’Express » consacrée à une éventuelle admission de la Turquie au sein de l’Union européenne, « Le débat s’impose ». Il s’impose même de toute urgence car, à défaut de débat démocratique, ce sont les armes qui risquent de parler de plus en plus, et pas seulement dans les mains des islamistes.

Les Européens doivent s’unir pour imposer ce débat aux politicards et aux technocrates. Car le temps presse, notamment en ce qui concerne la Turquie. Il faut que d’ici 2004, les citoyen(ne)s européen(ne)s se soient prononcé(e)s avec vigueur contre l’entrée de ce pays dans l’Union Européenne. D’ores et déjà, une grande majorité d’Européens et d’Européennes se sont prononcés contre cette candidature. Mais cela ne suffit pas. Il nous faut imposer le referendum qui prouvera, de façon démocratique et irréfutable, que nous ne voulons pas de ce « faux partenaire » dont il a été dit, par ailleurs, qu’il n’est même pas Européen. Il est hors de question que l’Union Européenne puisse se retrouver avec des « voisins » aussi peu recommandables que l’Iran, l’Iraq et la Syrie. Nous avons déjà assez d’emmerdements avec les anciens pays de l’Est et leurs maffias organisées !

Si Voltaire, Zola et Jaurès étaient encore de ce monde, ils uniraient leurs voix puissantes pour appeler, non pas à la guerre, mais à la résistance contre l’intolérance et le fanatisme musulman. Zola accuserait les politiciens corrompus et lâches qui font le lit de l’islamisme et Jaurès nous rappellerait la définition du courage. Quant à Voltaire, il ferait jouer sa pièce de thétre « (Le) Fanatisme ou Mahomet le Prophète » sur toutes les scènes d’Europe.

Tels sont nos prophètes, les prophètes de l’humanisme et de la laïcité. Nous n’avons que faire des imposteurs de toutes natures qui ont prétendu parler au nom d’un dieu sans jamais pouvoir le démontrer.

Athées de tous les pays, unissez-vous ! Faites valoir votre point de vue majoritaire, faites barrage à l’obscurantisme religieux ! Le sort du monde libre dépend de vous !

Rappelons ici le texte qui sert de conclusion au syllabus de la conférence de clôture du « Congrès anticlérical » de la Fédération des Sociétés de Libre Pensée qui s’était tenu les 28 et 29 mars 1936. Cette conférence avait pour thème « L’église et la question sociale ». L’orateur n’était autre que Léon de Bouckère, l’un des grands noms du socialisme belge. Voici comment il avait conclu son intervention ;

« Toutes les libertés que nous avons, nous les avons conquises les poings fermés. C’est les poings fermés que nous conquerrons la paix, que nous sauverons la démocratie et que nous nous garderons contre le grand danger du cléricalisme (105). Il y a beaucoup de forces de résistance dans le monde. Elles seraient probablement impuissantes s’il n’y avait pas le ciment clérical qui les unit. Il faut que nous ne perdions jamais cela de vue. Le cléricalisme n’est pas le seul ennemi. Mais c’est un de nos ennemis les plus redoutables. Nous manquerions à notre devoir si nous négligions de la combattre. » On retrouve là le credo anticlérical que Léon Gambetta avait si bien résumé en une seule phrase : « Le cléricalisme, voilà l’ennemi ! »

Presse belge (Sud Presse) Courrier des
lecteurs, 27 décembre 2002
Presse belge (Sud Presse) – Courrier des lecteurs
27 décembre 2002


Comme l’avait si bien dit F. Buisson : « Au nom de la dignité humaine, la libre pensée rejette l’autorité en matière religieuse, le privilège en matière politique, le capital en matière économique. ».
Quant à César de Paepe, il dira : « Comment concilier la pensée de ceux qui veulent le paradis sur terre avec celle qui veulent le paradis dans le ciel ?…La pensée de ceux qui prêchent la résignation avec celle de ceux qui prêchent la saine révolte contre toutes les iniquités ? »

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